mercredi 31 décembre 2008

Amour, paix et santé....


... à vous tous qui prenez de votre temps pour venir me lire. Vous êtes importants pour moi.

Aujourd'hui, contre toute attente, j'ai déjoué les fortes probabilités que je chute sur les trottoirs glacés pendant ma sortie de vélo. L'ennemi, c'est du froid qu'il a surgi, mes doigts et orteils à tomber pour en témoigner. Douleur bien éphémère dans l'état actuel du monde. Espoir.

Et puis j'vous en balance 2 dans face!

lundi 29 décembre 2008

En réponse à Astérix et Obélix..... LYES



Et l'autre version. Celle du film que j'ai regardé hier soir à ciné pop. Un hommage à l'amitié. La première.

samedi 27 décembre 2008

Échos de gym (2)

*Il y avait beaucoup de monde à la salle d'entraînement ce midi. Ça paraissait que la salle avait été fermée 3 jours pendant le congé de Noël. On aurait dit que tous les habitués étaient heureux de se revoir.
*En face de moi y avait Marie-Hélène Chisholm sur un tapis roulant. J'ai bien monter de quelques crans mon niveau d'entraînement mais ma montre cardio-machin a sonné l'alarme et m'a rappelé qu'à mon âge j'avais une fréquence cardiaque à ne pas dépasser. Le vieux fou que je suis s'est calmé.
*Marie-Hélène c'est la fierté du village. C'est la médaillée d'or aux championnats de judo à Sofia en 2002. C'est la presque médaillée en 2004 aux JO d'Athènes où la moitié de la population port-cartoise s'était déplacée au local des Mooses à 3 heures du matin (décalage horaire oblige) pour suivre via satellite son combat.
*Quand j'ai terminé mon entraînement 1 heure plus tard, Marie-Hélène était encore sur le tapis roulant, souriante et continuant de renouer avec les gens puisqu'elle repart bientôt.
*De ma montre cardio-machin: 65 min. d'entraînement avec une fcm de 137. Passé 52 min. dans la zone cible. Indice endorphine: moyen

Manière de dire les choses

Hier soir en cherchant à savoir ce qui pouvait bien se cacher derrière ''les yeux verts'' du texte d'Éric ( qui écrit tellement bien) j'ai trouvé ce site qui explique différentes expressions métaphoriques telles que:
-N'avoir que la bite et le couteau.
-Être brut du décoffrage.
-Mieux vaut l'avoir en photo qu'en pension (celle-là je l'ai entendu souvent).
-Être dans un état proche de l'Ohio.
Voilà! Certaines expressions sont poétiques et d'autres, même si elles se rapprochent du langage populaire, m'auraient valu des sobriquets, voire des claques su'à gueule si je les avais utilisé du temps de ma folle jeunesse lors de certaines fréquentations. Jamais je n'aurais osé dire au gros Mario pendant sa brosse du jeudi soir qu'il était brut du décoffrage. Le mot ''brute'' aurait gardé son sens premier et moi je me serais retrouvé en orbite.
Sur ce, bonne journée. Moé j'm'en vas m'entraîner.

vendredi 26 décembre 2008

Apocalypse now

Je viens de revoir le film de Francis Coppola. Aussi dérangeant qu'il y a 30 ans.

jeudi 25 décembre 2008

Tourtière, feu et ivresse



*Nous recevions à souper mardi le 23: nos enfants, leurs conjoints et la tribu de ma soeur. Une 12 aine de personnes en tout. Le dessert n'était pas entamé que j'ai reçu un appel de la Croix-Rouge pour aller aider des sinistrés, à 7-Iles, 70 km à l'est. Comme j'avais donné ma disponibilité pour la période des fêtes....
*Cet événement aurait dû m'inspirer pour torcher un billet sur la fatalité ou sur le sens de l'entraide. Même pas. Parce que j'y étais mentalement préparé ? Parce que des incendies aux fêtes c'est banal ? Sais pas. J'étais en parfait contrôle de mes émotions pendant l'intervention à fournir des services aux sinistrés. J'en suis ressorti avec une grande fatigue mentale et physique.
*Passé la journée d'hier à faire de l'ivresse mentale. Terminé la soirée seul en regardant le film : Le Rouge et le Noir d'après l'oeuvre de Stendhal.
*Ce matin, malgré ma gueule de bois (riez pas), j'ai soufflé ma cour et l'entrée mitoyenne que je partage avec le voisin en attendant qu'épouse revienne du travail. Aussi me suis rendu souffler celle de mes parents.
*Là mon épouse fait dodo parce qu'elle travaille encore de nuit pour plusieurs quarts. Une autre soirée à regarder de vieux films et à vagabonder sur le net.

mercredi 24 décembre 2008

Dans l'cul les narcs et puis j'ai procédé à un inventaire moral sommaire de moi-même.


S. avait toujours eu le kick sur moé. Ça faque quand je l'ai appelé pour sortir elle a dit oui tu-suite. Je l'sais ben que c'était crosseur mais bon c'est de même que j'marchais à 20 ans. Ça m'prenait absolument un fake avec moé ce soir-là. On est allé au Shelter. Y avait plein de monde. Y était pas 9 heures pis l'party était pogné. Ça fumait même pu dehors, ça fumait direct aux tables. On n'est pas resté longtemps. Le temps d'un verre. Le temps de voir M. pis J.P dans les toilettes. 900$ pour la livre de colombien pis 50 gros caps de TH fronnetés. J'ai donné le stock à S. pis on est parti en char. S. voulait savoir ce qu'y avait dans l'sac. J'y ai dit de farmer sa gueule. Que c'était pas l'temps. Dans mon miroir j'voyais ben qu'y avait un char qui m'suivait. Au lieu de m'en aller à mon apparte je me suis dirigé chez mon frère, l'autre char au cul. Pis toute c'est ben passé. J'ai eu le temps de rentrer dans cour du frère. Chu débarqué en vitesse. Les boeufs se sont stationnés dans rue. J'ai dit à S. de s'en occuper. Rendu dans cour en arrière j'ai tiré l'sac près de la niche du chien. Un hostie d'gros berger allemand qui jappe tout le temps. Pis j'suis revenu vers S. Les 2 narcs dans leu beaux trench-coats disaient qu'y cherchaient une adresse pis y s'étiraient l'cou pour voir si l'sac était toujours dans mon char. Y avaient l'air en crisse, moi j'me r'tenais pour pas rire. Sont partis. S. m'a demandé de la ramener chez-elle. M'en crissait. Avant fallait que j'aille apprivoiser l'hostie chien à mon frère.
Excuse-moi S.

lundi 22 décembre 2008

Humour absurde

Je le sais que c'est niaiseux mais ça me fait rire pareil:

vendredi 19 décembre 2008

Des fois que tu serais tanné de faire le p'tit renne au nez rouge.... appelle.


La seule condition pour être membre des Alcooliques Anonymes est le désir d'arrêter de boire. Rien d'autre. Rendu là, si les bondieuseries t'agacent, mets-les de côté. On insiste avec les bondieuseries et tu ne veux toujours rien savoir, change de groupe.

Ces films vous disent quelque chose ?

La programmation du festival du film de 7-iles est maintenant connue. J'ai pré-sélectionné une 10 aine de films qui pourraient m'intéresser après en avoir lu le synopsis. Si vous en avez vu ou beaucoup entendu parlé j'aimerais lire vos commentaires. Merci.
1-Mirage d'un Eldorado
2-Les toilettes du pape
3-La mémoire des anges
4-La bataille de Rabaska
5-Babine
6-C'est pas moi je le jure
7-Entre les murs
8-Papa à la chasse aux lagopèdes
9-Versailles
10-Sagan
Beaucoup de documentaires cette année dans le choix du comité du festival et je pense que c'est bien.

jeudi 18 décembre 2008

La grande arnaque


Ça fait un bout de temps que je me retenais d'exprimer cette opinion sur la blogosphère. Les derniers billets de Christian Mistral et le visionnement à artv du film, hier, avec Paul Newman et Robert Redford ont fait le reste: la blogosphère est un merveilleux terrain de jeux pour les arnaqueurs de l'esprit.
Pour les faiseux d'opinions qui donnent l'impression d'être libres de toute attache mais qui représentent des intérêts particuliers.
Pour ceux qui se donnent des personnages multiples et roulent dans la farine les ceusses qui laissent des commentaires sur leur blog.
Pour ceux qui s'amusent à créer la controverse, cachés derrière leur anonymat.
Etc. Des exemples? Non, pas de temps à perdre avec ça.
Non je n'ai pas accroché sur le blog du gars qui dit que son papa le fourre.... Je vous invite quand même à aller lire ce que Mistral en raconte. Parce qu'un jour faudra bien en débattre de ce que les blogs sont en devenir. Un lieu de création, un journal intime (!), une course aux cotes d'écoute....???

mercredi 17 décembre 2008

Bambi, où es-tu ?




J'trouvais que la pochette du long-jeu fittait bien avec les photos. En prime ballade d'un vieux clown

mardi 16 décembre 2008

Échos de gym (1)



*J'ai pris un abonnement de 3 mois au gym. Me semble que ça va m'aider à passer l'hiver dans une meilleure forme physique et mentale.
*Arrivé 10 minutes trop tôt ce matin mais la madame de Garda a bien voulu me laisser pénétrer . Ça faisait mon affaire puisque j'avais amené le kodak pour vous montrer la belle salle pis que j'avais pas besoin de demander la permission à personne pour prendre les photos.
*D'où je m'entrainais je pouvais voir une partie des étudiants se rendant à leurs cours: le timide qui regarde par terre et zigzag dans le corridor, l'enragé qui marche les poings fermés et qui regarde de façon oblique ni à terre ni dans les yeux des personnes qu'il rencontre, les filles qui cacassent, les amoureux... sont tous là. Ceux que nous étions quand nous avions leur âge.
*55 minutes de cardio et de fonte/fcm de 121/petit buzz de dopamine!

lundi 15 décembre 2008

Avoir la chienne

C'était le 23 décembre 198... Moi pis Marc V. on étaient descendus du chantier sur l'heure du midi. Y tombait une neige comme aujourd'hui. Des gros flocons pas d'vent. Arrivés à Port-Cartier on décide d'aller prendre une bière avant de retourner chacun chez-soi. On se rend au ''chic'' Shelter voir si y a des danseuses. Ça r'garde mal y a jusse 2 chars dans l'parking. On arrête pareil. Rentre dans l'bar. Presque personne sauf un gars qui gueule à un bout du comptoir. Nous autres on s'installe à l'autre bout. Commande la bière, mon chum va pisser, ça fait que c'est moi qui paye. Mon chum revient, me chuchote à l'oreille qui y a un type de coucher devant la porte des toilettes au fond du bar, d'aller voir ça. J'y vais. Penchée sur lui la danseuse-serveuse me demande de l'aider à relever le type. Moi j'vois le sang qui sort du nez pis des oreilles du gars inconscient pis j'entends l'autre qui continue de gueuler. Tu peux ben laisser faire que j'réponds à la plotte. Je r'vire de bord pis m'en vas retrouver mon chum au comptoir. J'aime pas l'ambiance ben ben pis chus pu trop sûr de moi. Y a pu d'musique qui joue pis j'ose pas trop trop aller en mettre dans le juke box. Pis cé là que j'vois le gun s'ul comptoir. Un gun criss! En face du gars qui gueule que c'est fini les gros bras, qui y en aura pu d'gros bras. Pis là l'gars est rendu en bedaine chais pu trop quand est-ce qu'y s'est mis en bedaine, me semble qu'y était habillé quand on est rentré. Anyway j'pense au gun pis j'ai la chienne. J'fais signe à mon chum de ramasser sa bière pis on décrisse. Qu'y s'arrange entre eux autres, moi faut que j'aille acheter mes cadeaux de noël.

Ceci n'est pas un conte de noël c'est un souvenir de gars=vous êtes prévenus


*J'aurais aimé vous offrir le clip d'Annie Lennox mais l'intégration de la video est désactivée, probablement par sony. Ça faque contentez-vous de Lisa!*

Ça se passait par chenous à la fin des années 70. C'était l'Eldorado. La population de la Côte-Nord doublait, triplait, quadruplait, personne ne savait quand ça s'arrêterait. Les blocs appartements poussaient aussi vite que les bars, tavernes et autres lieux pour divertir tous ces travailleurs venus de l'extérieur.
C'était l'époque où il se balançait par dessus le parapet du pont de la Ste-Marguerite sur la 138 les corps des petits pègreux. C'était aussi l'époque où j'étais invité, mais rarement,et c'était mieux comme ça, au local des Missiles. Comme quoi certaines vieilles amitiés initiées au hockey mineur pouvaient perdurer à l'âge adulte.
Cette journée-là j'étais descendu à 7-Iles à 120 m/h. Comme ça, pour rien. J'étais jeune, j'étais immortel, je ne connaissais pas encore les km/h et surtout j'avais un chrysler newport 8 cylindres, une grosse minoune confortable et pratique parce que je faisais beaucoup de route et de transport.
M'étais ramassé dans un ostie d'trou dans l'bas d'la ville. Du genre que tu pouvais t'amuser à passer l'doigt aux danseuses noires pour 5$ pis qu'eux autres ben y t'massaient l'entrejambe. Pis tout ça au vu et au su de tout le monde dans l'bar.
M'attable avec une gang de gars que j'connaissais. Dans le lot y en a un dont c'était la première visite. Moé ça faisait 2-3 fois que je voyais ce set de danseuses-là. Pour faire mon smatte j'fais venir une danseuse pour lui. Installe le petit tabouret près du gars pis l'show commence. La fille a la voix un peu rauque, la mâchoire un peu carrée pis les boules un peu trop rondes. Elle l'agace, lui la taponne pis nous autres ont ri. C'est quand la ''chose'' a enlevée son string pour dévoiler son 3 pièces, vous auriez dû voir la face du gars. S'tie j'ai encore en mémoire l'image de sa surprise dans sa face.
Ça faque 30 ans plus tard, j'me dis que la chirurgie plastique a sûrement évoluée pis des fois ben j'rencontre des femmes pis j'me pose des questions. Surtout quand j'vas à Montréal.

dimanche 14 décembre 2008

C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien.

Mettre la main à la pâte




Y avait Zoreilles qui nous offrait son pain, j'ai mis moi aussi la main à la pâte. Ma femme les roule, moi je les fais frire. Bon dimanche.

samedi 13 décembre 2008

Mirabel et Édouard Malarmé

Ce matin je suis allé chez mes parents souffler leur entrée. En revenant j'ai entendu à la radio cette nouvelle disant que le gouvernement fédéral vendra aux agriculteurs les terres expropriées de Mirabel il y a 30-40 ans.
Sais pas pourquoi mais j'ai eu une pensée pour Édouard Malarmé. Y a des lectures qui marquent plus que d'autres faut croire!

jeudi 11 décembre 2008

Vite! À l'abri.

Sont sortis, sont partout. Les magasineux heureux. Les connaissances qui s'prennent tout à coup pour des amis. Pas moyen d'aller dans un centre d'achat sans les rencontrer. Pis là ça me jase, ça me parle de leurs bobos. Ça se permet même de m'inviter. Parce que c'est noel. J'veux rien savoir. Chu un sauvage. J'hais pas le monde mais chus pas social. Si j'le pouvais j'crisserais mon camp dans l'sud. J'hais les fêtes pis l'hypocrisie que ça charrie!

mercredi 10 décembre 2008

ET LE BUT..........


La première fois que j'ai vu Daniel Boucher c'était au festival de la chanson de Tadoussac il y a plusieurs années. Nous avions, ma femme et moi, et quelques milliers d'autres fans, envahis le petit village de quelque 700 habitants. Notre Woodstock version Côte-Nord, ou plus précisément notre Woodstock version baby-boomer. Le plus grand des petits festivals. Malheureusement depuis quelques années le prix des billets a explosé et au lieu de découvrir des vedettes montantes, le festival fait sa pub sur les noms de hass been. Je n'ai rien contre Diane Dufresne mais tant qu'à payer 40$ pour aller l'entendre j'attendrai qu'elle se produise dans une salle de spectacle où je ne serais pas assis sur une chaise de bois ou carrément sur le sol.
Cette année-là je me rappelle qu'il y avait comme chansonniers, outre Boucher, Mara Tremblay, Cayouche, Urbain Desbois, Intako et autres. Ils se produisaient dans de toutes petites salles dont les portes restaient ouvertes sur l'extérieur à cause des nombreux spectateurs. Nous pouvions ainsi, au sortir de l'un des spectacles, en écouter un autre sur le trottoir ou dans l'entrée du bistro avant de nous rendre à un 3ième à pied, tellement les salles étaient rapprochées.
Un mélange de têtes grises, de fonds de culottes aux genoux et de nombrils percés réunis pour faire la fête. J'espère que l'organisation va revenir à l'ancienne formule.

Films québécois sur Ciné pop

Ciné-pop est un canal télé spécialisé dans la diffusion de vieux films, des classiques qu'y disent.
Hier soir sur l'heure du souper j'ai eu le plaisir de revoir Ti-cul Tougas avec la belle Micheline Lanctôt.
Quelques titres, rapidement lu sur l'horaire-télé d'ici les fêtes: L'initiation, Les colombes, Apocalypse now, Guerre et paix, Les fous de Bassan, Cours Lola cours, Lancer frappé, Week-end chez Bernie, Règlements de compte à O.K Corral et autres films américains.
Alors pour ceux qui sont seuls durant la période des fêtes ça pourrait désennuyer...

mardi 9 décembre 2008

1-2-3 Vendu!

Voilà! L'encanteur a fait résonner sa mailloche une dernière fois. Le vaste terrain d'une superficie de 1,660,000 km2 a finalement été acquis par la famille Desmarais. Propriétaire entre autres de Power Corporation, qui collabore étroitement avec ''The Carlyle Group'' auprès de Georges W. Bush ainsi que du demi-frère de Nikolas Sarkosy, la famille, par la voix de son représentant, Jean Charest, a fait part de son désir de rentabiliser le plus tôt possible son investissement. Le terrain, sis dans le canton du Canada, regorge de ressources naturelles dont le maître de Sagard et ancien employeur des Trudeau, Chrétien et Mulroney, pourra exposer, tel un trophée de chasse, lors de ses rencontres avec le clan Bidelberg.
Fait à souligner, très peu de gens sont au courant des études d'impact d'une telle acquisition sur la vie des habitants du territoire, ceux-ci étant fort préoccupés à définir la forme de leur nombril selon le modèle que leur propose les mass-média, propriétés de la famille susmentionnée.

lundi 8 décembre 2008

Surprends nous Rivière-du-Loup

Merci de vlb
MILLE FOIS ET UNE FOIS MERCI!
Postée le 08/12 10:46
En ce lundi du 8 décembre, « jour du vote », VLB tient à remercier toutes celles et tous ceux qui, de toutes les régions du Québec, l’ont encouragé dans sa campagne électorale : plus de 500 courriels reçus, des tas d’appels téléphoniques, des appuis de partout.

VLB est fier de la campagne qu’il a menée de quatre heures le matin à onze heures le soir. Il a rencontré beaucoup de monde, téléphoné à nombre d’électeurs, participé à tous les débats, nourri les médias sur son programme électoral et sur l’indépendance dont il a parlé à chacune de ses interventions. On verra ce soir dans le comté de Rivière-du-Loup si son message a été entendu. Mais quelque soit la réponse des électrices et des électeurs, VLB croit avoir insufflé dans cette campagne de l’espoir et de la fierté, tout en ne dérogeant jamais aux idées qui l’ont incité à devenir candidat : revitalisation d’un milieu rural en déconfiture, une approche différente du tourisme et de la culture, une région-ressource plutôt qu’une région-poubelle, etc.

Peut-on en dire autant de Mario Dumont? Au début de la campagne électorale, Mario Dumont a affirmé qu’il quitterait la politique si l’ADQ devait s’effondrer aujourd’hui. Ces jours derniers, il a plutôt déclaré que peu importe le résultat des élections, il resterait chef de son parti et député de Rivière-du-Loup s’il était réélu. Une girouette, rien de moins!

Au premier jour de la campagne électorale, Pauline Marois a déclaré qu’elle ne parlerait pas de souveraineté, l’ordre du jour étant l’économie. Elle a tout fait pour que les véritables indépendantistes ne puissent se présenter aux élections pour le Parti québécois. Dans Rivière-du-Loup, où personne ne voulait se trouver sous sa bannière, elle y a dépêché un parachuté de Québec qui ne connaissait rien aux problèmes du comté. Puis un climat de crise s’installant à Ottawa, Pauline Marois est brusquement redevenue souverainiste et sonne le rappel des troupes qu’elle a écartées en début de campagne… après nous avoir encore vanté les mérites de l’apprentissage du bilinguisme! Tissse, tisseuse de vent!

Si le Parti libéral devait être élu aujourd’hui, Pauline Marois et Mario Dumont n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes et au manque de jugement dont, depuis cinq semaines, ils ont été les grands champions.

VLB souhaite ardemment l’élection d’Amir Khadir dans le comté de Mercier. Pour tous les Québécois qui se sentent filoutés par le Parti libéral, le Parti québécois et l’ADQ, ce serait là une grande victoire, celle de l’intelligence, du patriotisme sans compromis, de l’espoir et de la beauté.

Pour terminer, ce mot de Gaston Miron : « De défaite en défaite jusqu’à la victoire finale! »

Victor-Lévy Beaulieu
Candidat indépendantiste indépendant
Comté de Rivière-du-Loup
1 (418) 851-8888
vlb2000@bellnet.ca

dimanche 7 décembre 2008

Je traverse le cercle de l'ennui perroquet. Voter, mais pour qui ? Batèche!

Jamais été aussi désillusionné d'aller voter.


Gaston Miron
Séquences

Parmi les hommes dépareillés de ces temps
je marche à grands coups de tête à fusée chercheuse
avec de pleins moulins de bras sémaphore
du vide de tambour dans les jambes
et le corps emmanché d'un mal de démanche
reçois-moi orphelin bel amour de quelqu'un
monde miroir de l'inconnu qui m'habite
je traverse des jours de miettes de pain
la nuit couleur de vin dans les caves
je traverse le cercle de l'ennui perroquet
dans la ville il fait les yeux des chiens malades

La batèche ma mère c'est notre vie de vie
batèche au coeur fier à tout rompre
batèche à la main inusable
batèche à la tête de braconnage dans nos montagnes
batèche de mon grand-père dans le noir analphabète
batèche de mon père rongé de veilles
batèche de moi dans mes yeux d'enfant

Les bulles du délire les couleurs débraillées
le mutisme des bêtes dans les noeuds du bois
du chiendent d'histoire depuis deux siècles
et me voici
sortant des craques des fentes des soupiraux
ma face de suaire quitte ses traits inertes
je me dresse dans l'appel d'une mémoire osseuse
j'ai mal à la mémoire car je n'ai pas de mémoire
dans la pâleur de vivre et la moire des neiges
je radote à l'envers je chambranle dans les portes
je fais peur avec ma voix les moignons de ma voix

Damned Canuck de damned Canuck de pea soup
sainte bénite de sainte bénite de batèche
sainte bénite de vie maganée de batèche
belle grégousse de vieille réguine de batèche

Suis-je ici
ou ailleurs ou autrefois dans mon village
je marche sur des étendues de pays voilés
m'écrit Olivier Marchand
alors que moi d'une brunante à l'autre
je farouche de bord en bord
je barouette et fardoche et barouche
je vais plus loin que loin que mon haleine
je vais plus loin que la fin de l'éboulement
soudain j'apparais dans une rue au nom d'apôtre
je ne veux pas me laisser enfermer
dans les gagnages du poème, piégé fou raide
mais que le poème soit le chemin des hommes
et du peu qu'il nous reste d'être fiers
laissez-moi donner la main à l'homme de peine
et amironner

Les lointains soleils carillonnent du Haut-Abitibi
s'éloignent emmêlés d'érosions
avec un ciel de ouananiche et de fin d'automne
ô loups des forêts de Grand-Remous
votre ronde pareille à ma folie
parmi les tendres bouleaux que la lune dénonce
dans la nuit semée de montagnes en éclats
de sol tracé d'éloignement
j'erre sous la pluie soudaine et qui voyage
la vie tiraillée qui grince dans les girouettes
homme croa-croa
toujours à renaître de ses clameurs découragées
sur cette maigre terre qui s'espace
les familles se désâment
et dans la douleur de nos dépossessions
temps bêcheur temps tellurique
j'en appelle aux arquebuses de l'aube
de toute ma force en bois debout

Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche

Vous pouvez me bâillonner, m'enfermer
je crache sur votre argent en chien de fusil
sur vos polices et vos lois d'exception
je vous réponds non
je vous réponds, je recommence
je vous garoche mes volées de copeaux de haine
de désirs homicides
je vous magane, je vous use, je vous rends fous
je vous fais honte
vous ne m'aurez pas vous devrez m'abattre
avec ma tête de tocson, de noeud de bois, de souche
ma tête de semailles nouvelles
j'ai endurance, j'ai couenne et peau de babiche
mon grand sexe claque
je me désinvestis de vous, je vous échappe
les sommeils bougent, ma poitrine résonne

j'ai retrouvé l'avenir

samedi 6 décembre 2008

Sortir le chien...





.... de préférence tôt le matin ou tard en soirée. Pouvoir le détacher pour lui donner un semblant de liberté dans le respect des autres promeneurs. Puis revenir à la maison. Attendre que fiston vienne reprendre son cabot.

vendredi 5 décembre 2008

Salmigondis

La première fois que j'ai vu ce mot, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une maladie. Dans le dictionnaire n'est- il pas à quelques lignes de salmonellose. Et puis ne se définit-il pas comme un mélange confus et disparate? Comme peut parfois l'être l'esprit. Dont le mien ce matin.
-Vu ''Ce qu'il faut pour vivre'' au ciné-club de mon village hier soir. J'ignore à quel point un film peut influencer les personnes qui le regardent mais il y avait beaucoup de personnes dans la salle qui toussaient ou se raclaient la gorge. Ceux qui ont vu le film comprendront pourquoi. J'ai beaucoup aimé la bande sonore ainsi que la photographie comme disent les experts. À la limite du misérabilisme, il y avait quelques moments drôles dans ce film racontant l'histoire d'un inuit qui va se faire soigner dans un sanatorium de Québec. Je laisse aux istes et aux logues expliquer la portée intellectuelle du film me contentant de dire que ce film me réconforte dans ma vision de ce qui est important dans la vie. Si pour le héros du film ce qu'il faut pour vivre c'est des phoques, du caribou et des oies sauvages, moi j'ajouterais de l'entraide. Valeur qui, aujourd'hui, se traduit malheureusement le temps d'une levée de fond quelconque pour ceux dans le besoin.
-Acheté 3 livres à une librairie: ma femme ''filait'' policier alors je lui ai conseillé Terreur à Tracadie de Kathy Reichs vu qu'elle est une fan de la série télévisuelle Bones.
Pour ma part suis tombé sur La fabrication du consentement et comme j'ai toujours voulu comprendre comment travaillaient les médias je n'ai pu résister. Et pour ''alléger'' cette lecture j'ai acheté Ce doux pays de Ake Edwardson un autre polar. J'ai commencé la lecture simultanée.
-Trouve très louche le faux-pas de Harper. Aussi j'aurais aimé que cette coalition (lib.-npd-bloc) naisse pour autre chose que le financement par le gouvernement des partis politiques au prorata de leurs votes. Je n'y vois pas une grande attaque à la démocratie dans cette mesure et pourtant je suis anti-harper. Ça obligerait les partis à revenir à la base pour solliciter des sous pour leur campagne. Quand à la peur du retour des enveloppes brunes comme le disent quelques commentateurs elles circulent déjà ces enveloppes brunes. Faut vraiment prendre les gens pour des cons que de nier cette façon de faire des candidats des partis politiques.
-Bon, fait frette mais fait soleil. Je sors le vieux Norco chaussé de pneus d'hiver pis m'en vais méditer dans les rues de mon village....

jeudi 4 décembre 2008

Motus!

Sommes descendus à 7-Iles ce matin. Mauvais temps, chaussée enneigée. Avons commencé par nous rendre au Centre Jeunesse pour y quérir le ''slip'' de paye d'épouse. Sur les lieux, 3 voitures de police stationnées un peu n'importe comment dans le parking témoignaient d'un possible drame. Épouse dit: '' Ouais ça brasse à matin'' puis je la regardai disparaître derrière la porte d'entrée du Centre, satisfait qu'elle ne travaillasse pas ce matin mais un peu inquiet quand même.

Frank Vincent Zappa (Baltimore, 21 décembre 1940 - Los Angeles, 4 décembre 1993)


Zappa c'est: N'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, et sans la moindre raison.
J'ai entendu Zappa la première fois dans la chambre d'un étudiant pensionnaire comme moi chez les frères de Cap-Rouge (CNDF). (pas d'allusion sexuelle s.v.p :-) )J'y faisais mon sec.V.
Zappa c'était mon pote quand je rentrais à la maison familiale à la fermeture des hôtels du village pis que j'arrivais pas à dormir parce que j'étais encore sur un high, puis plus tard dans les campements le long de la voie ferrée pour les mêmes raisons.
Give that, gimme dat blooooow job...

mercredi 3 décembre 2008

Shocking

Pendant que les valeureux politiciens, tant au fédéral qu'au provincial, donnent un show de boucane pour la galerie des gérants-d'estrade-analystes-politiques, la crise monétaire frappe, depuis 10 jours, mes concitoyens nord-côtiers: Mines Wabush à 7-Iles et Labrador City mettra à pied 300 de ses 600 travailleurs, Arcelor Mittal à Port-Cartier arrêtera son usine de bouletage pour le temps des fêtes ( + centaines d'employés), 300 employés de IOC ( 7-Iles) mis à pied, 125 travailleurs chez Arbec (Port-cartier)mis à pied pour une période indéterminée. Pis j'ai pas parlé de l'axe Baie-Comeau/Forestville ou des pme qui auront à en subir les contrecoups.
Ça faque quand Jean Charest vient vanter son plan Nord sur la Côte-Nord faut pas se poser de questions sur l'imposant système de sécurité qui l'entoure.
Mais bon, pas question de s'apitoyer. Il y en a des plus mal pris que ces futurs chômeurs. Comme elle et sa famille. S'ti de média à marde!

Je sens toujours cette odeur de poudre.....

lundi 1 décembre 2008

Babine par-ci, Babine par-là ...

... y a tu moyen d'ouvrir la télé ou internet sans voir la bande-annonce de ce film ou du ''comment-c'est-fait'' du film. Au début de la promotion j'avais l'intention d'aller le voir mais là j'suis en train d'en faire une indigestion. Toujours détesté ce genre de promotion bulldozer.

samedi 29 novembre 2008

Aux fans de Radiohead passés go....

parce que j'écoute pas jusse Albert Babin le samedi soir chenous!

I do not
Understand
What it is
I've done wrong
Full of holes
Check for pulse
Blink your eyes
1 for yes
2 for no

I have no idea what I am talking about
I'm trapped in this body and can't get out
Ooooohhhh

You killed the sound
Removed backbone
A pale imitation
With the edges sawn off

I have no idea what you are talking about
Your mouth only moves with someone's hand up your ass
Ooooohhhh

Has the light gone out for you?
Because the light's gone out for me
It is the 21st century
It is the 21st century
It can follow you like a dog
It brought me to my knees
They got a skin and they put me in
They got a skin and they put me in
On the lines wrapped round my face
On the lines wrapped round my face

Are for anyone else to see
Are for anyone else to see

I'm a lie

I've seen it coming

vendredi 28 novembre 2008

La femme de mon fils est charmante


Elle nous a offert cette toile, nous rappelant à moi et épouse notre virée aux Iles-de-la-Madeleine en 2006.
Je m'étais inscrit à des cours de peinture cet automne croyant aimé cela. Semble que j'ai pas encore atteint la parfaite connaissance de moi-même. Faudrait bien que je lui donne le matériel que j'ai à peine utilisé.

jeudi 27 novembre 2008

C'est parti mon kiki !



Faudra faire avec. En tirer profit autrement que de saluer ses beautés au travers de la fenêtre. Pour ses trop-pleins d'exubérance j'ai du temps, des pelles et une souffleuse!

mercredi 26 novembre 2008

Mc Comber démasqué

enfin, c'est de même que je l'imagine....

mardi 25 novembre 2008

Intervention rouge croix.

La porte de la chambre d'hôtel s'ouvre lentement. Une serviette au sol la bloque temporairement. Derrière la porte un bambin à moitié habillé me regarde sans broncher, sa petite soeur, la couche aux fesses, court vers sa mère qui me semble très jeune pour avoir ''déjà'' 3 enfants. Sur le lit défait, un homme en caleçon me jette un coup d'oeil puis continue à manger ce qui semble être un hot chicken dans une assiette d'aluminium sans s'occuper de moi. La chambre est un capharnaüm . J'aurais mille raisons de dire ''c'est vrai'' à certains préjugés mais je ne suis pas ici pour ça.
Je me présente, ils m'attendaient. J'entre. Je donne aux gamins les toutous de peluche que je traînais dans un grand sac de plastique. Sont contents. J'explique aux parents qu'il y a des formulaires à remplir, l'homme me dit de voir ça avec la femme. Je propose de nous rendre dans un endroit plus propice. Le reste n'est que paperasserie.

lundi 24 novembre 2008

Réponse de ma députée.

Il y a quelques jours j'avais envoyé un e-mail à mme Lorraine Richard, députée péquiste sortante de mon comté. Ici
Et bien c'est tout à son honneur puisqu'elle s'est donnée la peine de me répondre.
Mes commentaires:
1- D'accord avec mme Richard que les problèmes dans le domaine de la santé ne sont pas dû seulement à la gestion du gvt péquiste. Sauf que moi ce qui m'irritait c'était que mme Marois en réaffirmant qu'elle referait les mêmes coupures me démontre son insensibilité face à la maladie des gens. Je n'ai pas du tout la même vision que vous quant à ses regrets. Je n'aime pas du tout ce genre de personnage près à tout pour équilibrer un budget, au risque de mettre en péril la santé de ses concitoyens. Question d'image un peu d'humilité n'est pas toujours vu comme faiblesse.
2- Pour la langue, j'en démords (!) pas! Que mme Marois ne fasse qu'en évoquer la possibilité de rendre obligatoire l'apprentissage de l'anglais dans la moitié des cours au 2ième cycle du primaire c'est déjà trop pour moi. Que les générations X,Y,Z n'y voient qu'avantages ne me fera pas changer d'idées. L'apprentissage d'une autre langue relève de la responsabilité de l'individu pas de l'état. Encore plus frustrant quand ça vient d'un parti qui se dit supposément souverainiste. Faut avoir vécu la main-mise anglaise en région des années 60-70 pour comprendre mon point de vue.
3- Le fait de me répondre rend mme Lorraine Richard sympathique parce que là les politiciens en général je commençais à tous les détester. Par contre, je répondrai la même chose que cet après-midi quand les sondeurs ( mais était-ce bien des sondeurs ?)du pq m'ont appelé me demandant si je les appuieraient le 8 décembre : NON!!!! Encore moins les libéraux pis les adéquistes. Dommage que mme Richard ne fasse pas comme vlb et se déclare indépendante:-)))) j'irais travailler pour elle en courant.
Voici la réponse de mme Richard:
Bonjour M. Blais,

La députée sortante de Duplessis m’a demandé de vous faire parvenir le courriel suivant.

Date : Sept-Îles, le 24 novembre 2008

Note à : M. Gaétan Blais

Courriel : gaetan.blais@cgocable.ca

De : Lorraine Richard

Députée sortante de Duplessis

Objet : Votre courriel du 18 novembre

__________________________________________


Bonjour M. Blais,
J’ai pris connaissance du courriel que vous m’avez expédié récemment concernant certains propos de Mme Marois. D’une part, merci d’avoir pris le temps de me faire part de votre position. J’apprécie toujours obtenir les commentaires, quels qu’ils soient, des gens pour lesquels je travaille depuis 2003.
Pour aller au vif du sujet, il est vrai que, sur le coup, la réponse qu’a faite Mme Marois concernant les mises à la retraite à la fin des années 1990, en a saisi plus d’uns. Pressée de questions par les journalistes, je crois, pour ma part, qu’elle s’est mal exprimée et que depuis, lors du Forum avec les citoyens à Trois-Rivières, aux émissions Les coulisses du pouvoir et à Tout le monde en parle entre autres, elle a pu préciser sa pensée à ce sujet et surtout dire haut et fort que jamais elle n’entérinerait à nouveau une telle décision.
Ceci étant, je me permets de joindre un extrait d’un article du journaliste André Pratte, loin d’être reconnu comme souverainiste, et qui met cette décision dans son contexte. « Il est injuste de lui [Marois] imputer les problèmes d’accessibilité aux soins qui perdurent aujourd’hui, comme le font les libéraux et les adéquistes. Soulignons que les programmes en question ont été mis en place avant l'arrivée de Mme Marois au ministère de la Santé. D'ailleurs, au début des années 90, la plupart des acteurs du système de santé estimaient que le Québec souffrait d'un surplus de médecins. Par conséquent, avant même que ne s'amorce le combat pour le déficit zéro, le gouvernement cherchait à favoriser les retraites. De plus, on a réduit considérablement les admissions dans les facultés de médecine. C'est l'effet de cette dernière mesure, davantage que celui des retraites anticipées, qui se fait encore sentir de nos jours. Or, cette diminution du nombre d'étudiants en médecine a été amorcée sous le gouvernement Bourassa. »
Je me permets également d’ajouter que ces mises à la retraite ont été décidées en concertation avec les syndicats et les professionnels et que le Québec faisait alors face à un déficit de 6 milliards $, héritage des libéraux. Il faut peut-être aussi savoir que 70% des 548 omnipraticiens qui ont quitté avaient plus de 60 ans; et que 98,2% des spécialistes avaient plus de 65 ans. Par ailleurs, après avoir réalisé le déficit zéro, le PQ a augmenté de 40% le budget en santé en 5 ans.
Quant à la présence de l’anglais au primaire, je crois qu’il est fort important de noter que le Parti Québécois s’est toujours opposé à ce que les libéraux ont instauré, c’est-à-dire, l’anglais dès la première année. Donc, sous le PQ, les enfants du premier cycle du primaire seraient totalement souscrits à toute forme d’enseignement en anglais. Quant à la possibilité de l’anglais au second cycle… il s’agit justement d’une «possibilité », d’une idée et non d’un engagement. De plus, cette idée est « encadrée » du fait qu’il s’agirait de révisions de matières déjà acquises par les enfants en français. Comme vous le constatez, cette question reste encore ouverte et la maîtrise profonde du français reste et restera un prérequis à tout autre changement.
J’espère que ces quelques données vous seront utiles et demeure très ouverte à tout commentaire que vous voudrez bien me soumettre.
Espérant que malgré la morosité qui entoure cette campagne dont personne ne voulait, vous saurez trouver le temps d’aller exprimer votre opinion le 8 décembre prochain, je vous prie d’accepter, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
La députée sortante de Duplessis,

Photo souvenir (3)


Juin 2006 quelque part entre Ste-Anne des Monts et St Maxime du Mont Louis

jeudi 20 novembre 2008

Bertholt Brecht chanté par Dead Can Dance

Faut vraiment être disponible pour apprécier.
Bertholt Brecht chanté sur des airs vaguement morrisonniens (the doors)par brendon Perry de Dead Can Dance

La gloire de mes élèves (Chroniques du Nunavik)

Est-ce parce que j'ai plus de temps ? Que je côtoie des écrivains sur la blogosphère ? La faute à Venise ? En tout cas j'en suis à lecture de mon 3ieme livre en quelques semaines.
Le dernier en liste s'intitule '' La gloire de mes élèves'' et raconte l'histoire d'une professeure partie enseigner le français dans un petit village dans le Grand Nord. Encore plus au nord que Kuujjuak!
Pour le cyclotouriste que je suis c'est un plaisir d'être témoin de son émerveillement devant les paysages et le climat totalement différents de ce qu'on est habitué de voir ici, de partager le développement des liens qu'elle tisse avec ses jeunes étudiants de 12-13 ans pour lesquels je me surprenais à souhaiter le meilleur de ce que la vie pouvait leur apporter.
C'est écrit avec humour, sensibilité sans tomber dans le gnagna d'apitoiement.De petits trésors écrits ça et là. Elle en ressortira comme tout vrai voyageur, c'est-à-dire tranformée dans sa façon d'être, dans sa façon de penser.
Elle s'appelle Nadia Plourde et parmi ses goûts musicaux il y a ceci:

D'une craque à l'autre

C'est à ça que j'ai passé mon avant-midi. Tremper mon pinceau et aller d'une craque à l'autre. Vous devriez voir comment les tuiles du plafond du sous-sol sont devenues blanches! :-)))

Un peu d'humour et de bitchage à la sauce pistoloise

VLB RECHERCHE JULIE COUILLARD DÉSESPÉRÉMENT!

Trois-Pistoles, le 20 novembre 2008 — Marie-Claude Barrette, l’épouse de Mario Dumont, a décidé de faire campagne aux côtés du chef de l’Action démocratique, ce qui lui a valu d’être accueilli chaleureusement sur toutes les tribunes médiatiques. Deux déclarations (parmi tant d’autres) nous montrent jusqu’à quel point ses interventions haussent le niveau des débats dans cette campagne électorale.

Selon La Presse Canadienne, Madame Barrette a affirmé à la radio qu’un candidat libéral avait commis un vol armé en 2003. Vérification faite, c’est plutôt un candidat péquiste qui, en 2002, a reconnu avoir été complice d’un vol commis en 2002.

Dans une autre entrevue, Madame Barrette a brossé le portrait suivant de son super Mario :

« Il est très moqueur avec les gens. Tellement que des fois il peut faire accroire à quelqu’un qu’il a vu un film. Il va parler pendant huit minutes et la personne sera convaincue qu’il a vu le film. C’est juste qu’il dit des choses, des généralités. Il est très moqueur. Il essaie toujours de surprendre les gens. »

Considérant que les propos de Madame Barrette haussent considérablement le niveau des débats dans la présente campagne électorale et qu’en tant que candidat célibataire, VLB s’en trouve désavantagé auprès des médias, celui-ci lance un appel désespéré à Julie Couillard, championne toutes catégories de l’aide qu’une femme peut apporter à son conjoint pendant une campagne électorale. VLB se dit donc prêt à épouser tusuite Julie Couillard et lui offre un contrat de trois semaines pour qu’elle finisse la campagne électorale à ses côtés. Ainsi VLB pourrait-il parler d’égal à égal avec Mario Dumont, Pauline Marois dont le mari vient lui aussi d’entrer dans la lutte et Jean Charest qui forme un couple tisssé serré avec son épouse Michou.

Victor-Lévy Beaulieu
Candidat indépendantiste indépendant
Comté de Rivière-du-Loup

mardi 18 novembre 2008

E-mail que je viens d'envoyer à ma député.... fautes comprises

Bonjour madame Richard,
c'est la deuxième fois que je suis en contact avec vous si je puis m'exprimer ainsi. La première fois, vous ne vous en rappelez sûrement pas, c'était au clsc de Port-Cartier dans la campagne électorale précédente. Vous étiez accompagnée de la directrice-général et vous étiez descendu au sous-sol pour venir nous serrer la main à moi et à l'autre homme d'entretien. Vous êtes resté sur le pas de la porte de notre atelier et moi j'avais refusé d'aller à votre rencontre pour vous serrer la main. Ce n'était rien de personnel, car j'ai toujours trouvé que vous connaissiez très bien les dossiers de la Côte-Nord. J,en avais plutôt contre votre chef, André Boisclair qui disait un peu n'importre quoi.
Décidement depuis quelques temps les chefs au pq.....
Permettez que je m'interroge sur mon possible appui au parti québécois quand, à quelques jours d'intervalle, j'entends Pauline Marois dire qu'elle referait les mêmes coupures dans le domaine de la santé. Qu'en pensez-vous, vous qui n'êtes pas sans savoir que depuis quelques mois l'urgence du CLSC de Port-Cartier opère de plus en plus souvent sans médecin ?
Et puis aujourd'hui cette même Pauline Marois annonce que si le parti québécois est élu il fera en sorte que certains cours comme les mathématiques, la géographie et l'histoire soient donnés exclusivement en anglais. Qu'en pensez-vous, vous qui avez peut-être eu comme moi des membres de leur famille qui ont dû se contenter des petites jobines de la Quebec Cartier Mining, de l'Iron Ore ou de la Quebec north shore and labrador ? Comment se comportait QIT au hâvre?
Cette campagne sera plus difficile pour vous cette année vu la candidature d'un opposant libéral dans la même municipalité que vous. Elle le sera encore plus si vous ne trouvez pas une excuse ou une justification quelconque aux propos de votre chef.....

Que se passe-t-il au pq avec pauline-la-pas-fine?

C'est la question que je me pose ? Ce n'est pas le rôle de l'état, encore moins celui du parti québécois, né de la volonté populaire d'affirmer sa distinction francophone sur son propre territoire, d'imposer une seconde langue d'apprentissage. Je n'ai rien contre les anglophones ou le fait d'être bilingue mais je pense que c'est la responsabilité de chacun de faire les démarches s'il veut apprendre une 2ième, 3ième ou 4ième langue. Comment peut-on en venir, en tant que peuple , à laisser mettre en péril sa propre culture ? N'avons-nous aucune fierté? Avons-nous peur de ce que nous sommes ?


COMMUNIQUÉ — PARUTION IMMÉDIATE


Le bilinguisme de Madame Marois


Ce qu’on demande d’abord à un chef de parti qui aspire à diriger le Québec, c’est de ne pas manquer de jugement. Après s’être mis le pied dans la bouche en disant des coupures qu’elle a faites dans le domaine de la santé quand elle en était la ministre, que « si c’était à refaire, je le referais », voilà que Madame Marois fourche de la langue… et nous ramène sa lubie obsessionnelle : faire apprendre l’anglais aux écoliers en leur donnant dans cette langue des cours de géographie, de mathématiques et… d’histoire! De toute façon, ajoute Madame Marois, ces matières-là, les écoliers les maîtrisent à la fin du primaire. C’est ajouter le mépris à l’insignifiance. Si j’étais instituteur, je serais insulté qu’on me dise qu’à la fin du primaire, je n’enseigne plus à l’écolier que ce qu’il sait déjà. Et je serais doublement insulté si j’étais instituteur indépendantiste.


Je dénonce cette autre tentative de Madame Marois pour faire entrer par la porte de derrière la bilinguisation des Québécois et j’invite tous ceux qui croient que notre pays doit être véritablement français d’en faire autant.


Victor-Lévy Beaulieu

Candidat indépendantiste indépendant

Comté de Rivière-du-Loup

Vlb2000@bellnet.ca

1 (418) 851-8888


Site web : www.vlbcandidat.org



Le 18 novembre 2008

Surtout ne pas ouvrir la télé

Lire, marcher, méditer, écouter de la musique, cuisiner. S'ti d'vie sale! :-)

lundi 17 novembre 2008

Habaquq Cauchon*

Première partie du programme de vlb ici. Du vieux et du neuf. Des idées à débattre. Un projet de société pour retrouver son identité québécoise ou à tout le moins la protéger.
Quand on est rendu à l'envoi de chèque-cadeau pour financer la campagne électorale d'un candidat y a comme une graine dans le carburateur de la démocratie.
Merci à vlb de faire en sorte que ces élections provinciales représentent encore quelque chose pour moi parce que là avec toutes les conneries, les menteries, les niaiseries dites par Charest,Marois et Dumont et rapportées pompeusement en boucle, en primeur, par les suceux de politiciens dans les mass médias et leurs cousins germains blogueurs j'allais perdre tout intérêt des affaires politiques.
*Narrateur de ''La grande tribu, c'est la faute à Papineau''.

André Fortin (17 novembre 1962-8 mai 2000) Dehors novembre

Célébrer la vie plutôt que la mort.

samedi 15 novembre 2008

Dans mon coqueron y a....



des livres, des souvenirs, des projets, des posters dont celui de ma fille....

vendredi 14 novembre 2008

Raoul B. chante Albert Babin




Ça fait partie de ma culture. Pas habité montréal moé! Le samedi soir y avait la game de hockey à tv dans l'salon pis y avait c'te musique là qui jouait à la radio dans cuisine.
Pis en plusse Pointe-Parent j'y ai déjà été moé. R'gardez la pancarte su a photo de moé à côté.

jeudi 13 novembre 2008

Fait divers

Il a dit qu'il avait soif. Elle n'était pas obligée. Son instinct de mère ? Allez savoir. Elle a crue que la crise était passée, qu'il n'y avait plus de danger. Elle a franchi le seuil de la porte, pénétrée dans la pièce d'isolement une bouteille d'eau à la main. Lui a tendu. Au même moment la porte se refermait derrière elle. Mauvais ''move''. Mauvais endroit. Mauvais moment. Les coups ont commencé. Assez forts pour briser des os du visage de la femme. Les cris ont attiré des témoins. De jeunes spectateurs incrédules regardaient le drame par les fenêtres du ''sécuritaire''. Figés, impuissants. Devant l'insupportable se sont mis à crier ''ARRÊTE, ARRÊTE''. La folie a cessé. La femme a rampée jusqu'à la porte. Une compagne de travail terrorisée l'a tirée à l'extérieur. Chienne de vie.

Dégraissage chez youtube

Je n'ai plus accès à quelques-uns des videos-clips que j'avais classé dans mes favoris chez youtube: 2 clips de Mara Tremblay et un des colocs ont été retiré. La raison? Ils ne respectaient pas les conditions d'utilisation.
Quelqu'un peut expliquer. Question de droits d'auteur? Autres?

mercredi 12 novembre 2008

Dernier tour de piste


L'ai amené une dernière fois à la plage des naufragés. Y avait personne. J'pense que c'était mieux ainsi. M'a reproché des désirs inassouvis. M'a demandé réparations. J'ai bafouillé. Me suis repris. J'ai promis. Rien que nous deux. L'été prochain. Une grand sortie. Des montagnes, la mer, des îles. Au moins 6 semaines. J'ai juré. M'a demandé de rentrer à la maison, il avait froid. Retour en silence. Recouvrir les blessures et se retirer. Hiberner.

Désintégration des tiers partis par Gee Bee qui se prend pour Jean Lapierre

Détrompez-vous. Je n'ai pas pris Jean Lapierre comme tête de turc de ces élections provinciales arrangées d'avance. Jean Lapierre, le chroniqueur de tva, c'est mon Ron Fournier de la politique. Un peu à sa manière j'aimerais vous partager mon point de vue sur cette élection provinciale qui se déroule sur fond de crise monétaire appréhendée mais aussi et SURTOUT sur la vague d'espoir qu'à suscitée l'élection d'un Barack Obama chez nos voisins du sud. Un espoir de changement.
De la lignée des théories du complot, donc parfaitement utopique, ce plan, d'après moi, consistait à éradiquer tous vecteurs de changements sur lesquelles le petit citoyen québécois serait porté à jeter son dévolu et surtout son espoir de suivre une route autre que celle tracée d'avance pour son bien-être mais surtout pour les intérêts privés et particuliers des jamais trop-plein.
D'abord Jean Charest promet d'hausser, ô sacrilège, le salaire minimum. Semblant de justice sociale, l'honneur pour les baby-boomers joueurs de bourse est sauf et leurs remords judéo-chrétien apaisé. Et vlan dans les dents de Qs. Qs? Pourquoi ? Pour Charest s'ra toujours temps après les élections de changer d'idée puisque personne n'a encore la moindre idée de ce que sera cette catastrophe monétaire appréhendée. S'agira de s'ajuster.
Puis le pq, profitant de la mode des transfuges, va chercher l'ex chef du parti Vert et, pavanant devant les caméras de tv ce midi, Pauline accompagnée de sa nouvelle saveur du mois vient à son tour promettre 3,5 milliards$ dans le transport en commun. Fini le parti Vert. Voilà messieurs,dames de la poudre en voulez-vous en v'la! En plus d'être souverainiste ce parti lave plus vert que vert! Pourquoi du changement ? Les mêmes vieux partis vous l'offrent!
Boum! Kaput! Exit! Next! Mario ? Mario se promène aux bras de Germaines avec les bérêts blancs comme bouquetières. Mario reprend sa place dans parade.
Pendant ce temps y a un barbu, dans le bas du fleuve, qui se bat tout seul. Un peu à la manière de ces gaulois de mes vieilles bandes dessinées....

Vlb gagne un prix et paie la bière

M'en prendrait peu pour traverser de l'autre bord. M'en aller partager un peu de folie. Retraité se cherchant désespérément une cause....
Pour le prix:

Communiqué
Embargo jusqu'au dimanche 9 novembre à 15 h

PRIX IMPÉRATIF FRANÇAIS

Victor-Lévy Beaulieu et Léandre Bergeron


Gatineau, le 9 novembre 2008 - Impératif français est fier de recevoir les auteurs Léandre Bergeron et Pierre Landry en compagnie de l'éditeur Victor-Lévy Beaulieu à l'occasion du lancement du livre Petit Manuel d'histoire du Québec 1534-2008.
Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration entre Léandre Bergeron, auteur du Petit Manuel d'histoire du Québec paru en 1970 et Pierre Landry, poète, historien et directeur du Musée du Bas-Saint-Laurent - une œuvre revue et augmentée de la dernière édition du Petit Manuel en 1977.
À l'occasion de ce lancement à la Maison des auteurs, Impératif français décerne à l'auteur et éditeur Victor-Lévy Beaulieu et à l'auteur Léandre Bergeron le Prix Impératif français. Cette distinction est remise à une personne ou un groupe qui s'est illustré par sa contribution exceptionnelle à la promotion de la langue française, à la francophonie ou au rayonnement de la culture d'expression française. Cet hommage a déjà été rendu à Raymond Lévesque, à Viola Léger et à Louise Beaudouin.
Impératif français est très heureux de remettre cette année le Prix Impératif français à Victor-Lévy Beaulieu en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au rayonnement de la littérature québécoise et à Léandre Bergeron en reconnaissance de sa remarquable contribution à la promotion de la langue française.
Pour plus de renseignements sur Victor-Lévy Beaulieu, veuillez consulter les sites Web www.victor-levybeaulieu.com et www.editiontrois-pistoles.com, et sur Léandre Bergeron, le site http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9andre_Bergeron

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Sources :
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications
Tél. : 819 684-8460 ou 613 282-7119
Imperatif@imperatif-francais.org


Pour la bière:

L’indépendance maintenant !

Trois-Pistoles, le 10 novembre 2008 — Les Grecs formaient leurs citoyens pour que chacun d’eux puisse prendre part à la bonne administration de la Cité. Aujourd’hui, nous déformons le citoyen pour qu’il ne puisse pas prendre part à la bonne administration de la cité.
Ce n’est donc pas une coïncidence si on trouve dans nos grands partis politiques autant d’incompétents qui deviennent députés et ministres sans avoir la moindre idée de ce que doit être l’État. Conséquence de cette incompétence : l’État devient un grand chaudron fêlé dans lequel on met n’importe quoi et qu’on brasse pour que vienne une soupe clairette, peu nourrissante parce que polluée au niveau de l’idée. Tout se ressemble désastreusement, mais rien ne rassemble vraiment. Le citoyen se sent floué et désorienté.
De quoi comprendre que, depuis une décennie, le citoyen désabusé ne veuille même plus voter. De quoi comprendre aussi que de plus en plus de citoyens écoeurés se présentent de leur propre chef comme candidats aux élections pour défendre cette liberté citoyenne dont on les prive aussi bien en politique que dans tout ce qui s’appelle participation. Depuis une décennie, les candidatures de citoyens indépendants ont plus que quadruplé dans les campagnes électorales. Elles risquent de se transformer bientôt en tsunami dont les vieux partis auront à se repentir amèrement.
C’est dans ce courant de pensée que je me porte candidat indépendantiste indépendant dans le comté de Rivière-du-Loup. Mon credo est simple : parler d’indépendance et en parler pour vrai… MAINTENANT !
Voilà pourquoi vous ne verrez pas de pancartes affichant ma binette sur les poteaux et le long des routes du comté. On doit abolir cette pollution par l’image qui contribue à écoeurer le citoyen plutôt que de lui redonner cette fierté nationale qu’il a perdue. Pour qu’elle lui revienne, je propose aux citoyens québécois d’afficher devant chez eux notre drapeau national afin que tout le Québec en devienne fleuri, ce qui démontrerait que l’idée du peuple, de la nation et de la patrie, même durant une campagne électorale, est au-dessus de la politique partisane.
Voici maintenant comment j’entends faire campagne et ce que je crois pouvoir y apporter de neuf.
Mon quartier général sera dans la grande maison que j’habite au 31 Route nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges aux Trois-Pistoles. Tous les citoyens pourront y venir, particulièrement le dimanche à compter de 13 heures : ma maison sera la leur, et l’on pourra y discuter de l’indépendance MAINTENANT en toute liberté. Tous les dimanches, j’y annoncerai, par thèmes, ce que je préconise comme programme politique pour le comté de Rivière-du-Loup.
Je ferai par ailleurs le tour du comté et je rencontrerai tous les citoyens et les groupes qui en feront la demande.
Pour tout ce qui concerne la campagne électorale, le citoyen pourra consulter notre site (www.vlbcandidat.org) et, d’ici quelques jours, prendre de nos nouvelles sur Facebook. Pour ceux que l’incompétence et la veulerie des vieux partis ont assoiffés, nous aurons la bière L’Indépendante pour les ravigoter du gorgoton.
Et surtout, n’oubliez pas : c’est dimanche prochain, le 16 novembre, que je vous attends chez moi à compter de 13 heures, car l’indépendance c’est maintenant qu’on s’y met pour vrai ! Vive le peuple, vive la nation, vive la patrie du Québec enfin indépendants et libres !
(pour informations : 1 (418-851-8888) ; vlb2000@bellnet.ca)

mardi 11 novembre 2008

Bonnet blanc et blanc bonnet

Avant y avait la souveraineté qui les distinguait. Maintenant les libéraux pigent dans les idées péquistes (charte de citoyenneté québécoise pour les immigrants qui sera contesté dès la fin des élections) et mame Marois parle de bilinguisme dès le primaire. Au centre toute! Le pouvoir avant toute. Se sont tellement amalgamés que chu tout mêlé. Le temps que j'démêle tout ça que j'en oublie les autres....

J'ai comme une poignée dans l'dos

Enfin les sondages sont sortis. C'est que j'ai pas l'temps de lire leur programme ni de suivre ça la politique moé. J'travailles moé. Ben content qu'y soyent sortis. Ma lé gagner mes élections c't'année!
ajout 18h30
Aux sondages s'ajoutent la tournée des régions du chroniqueur-politique-devin-ex-ministre-lobbyiste Jean Lapierre dans l'autobus de Tva venu nous rappeler, à nous les bouseux, que nos choix se limitent aux libéraux et aux péquistes. Les verts? QS? Nenni! faudrait quand même pas que les régioneux foutent le bordel dans l'ordre établi. Déjà que l'adq a failli foutre la merde.
Du bonbon ces élections.

De mauvais goût mon choix musical ?

Je ne pense pas. Ce qui est de mauvais goût en ce 11 novembre c'est, à la fois, célébrer le souvenir et d'appuyer par son silence l'intervention militaire canadienne en Afghanistan. Ce qui est de mauvais goût c'est d'avoir laisser nos politiciens pervertir notre armée réputée pacifique en mercenaire au service d'intérêts économiques étrangers. Pis si ô moins y en avait moins de pauvres crétins prêts à mourir ....
*Les Colocs*
*PIS SI Ô MOINS*

Baise-moé encore

Baise-moé encore pour fuir le monde

Des dominants, des dominés
Des herbivores, des carnivores

Et parlant d'herbe roules-en donc un

Roules-en donc un qu'on redevienne

Qu'on redevienne l'instant d'un spliff G Bm
Des souverains improductifs

Je ris au nez des vendeurs d'ordre G Bm
Des exploiteurs endimanchés

Distributeurs de cochonneries G Bm
Et de bonheurs préfabriqués

Allez-vous en au paradis Bm A
Bande de téteux pis lâchez-moé G
Ch'tanné d'entendre toutes vos conneries A
Vos saloperies pis vos menteries G
Pis de voir vos yeux ambitionneux A G
Crier youppie! J'ai réussi! Ostie


Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
En train de se faire faire faire un blow job
Au petit bureau qui se trouve en haut
De la pyramide des affranchis
J'en ferais des petits tout plein cent mille
Merci la vie ben oui ben oui

Ça serait super je pourrais aller faire
Du Kid Kodak dedans la belle
Dedans la belle télévision
J'aurais l'air d'un roman savon
Toutes les matantes seraient toutes contentes

Je dirais ça c'est ma petite famille
Ça serait parfait pour mon image
Ah! Que c'est donc cute dirait la fille
À travers de son maquillage

Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
Prêts à mourir pour la patrie
Kalishnikov et compagnie
Pour faire rouler l'économie.

Je ris au nez des vendeurs d'ordre
Des exploiteurs endimanchés
Distributeurs de cochonneries
Et de bonheurs préfabriqués

Allez-vous en au paradis
Bande de téteux pis lâchez-moé
Ch'tanné d'entendre toutes vos conneries
Vos saloperies pis vos menteries
Pis de voir vos yeux ambitionneux
Crier youppie! J'ai réussi! Ostie

Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
Prêts à mourir pour la patrie
Kalishnikov et compagnie
Pour faire rouler l'économie.

Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
Prêts à mourir pour la patrie
Kalishnikov et compagnie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie

Bonjour! c'est moi l'caméraman
Etes-vous victime de quelque chose
Ta gueule toé

lundi 10 novembre 2008

Question cruciale pour une saine démocratie

Quelle époque formidable vivons nous. Tout citoyen possédant une télévision peut maintenant participer activement, pendant la campagne électorale, à la mise en place d'une saine démocratie pour son pays. Suffit de téléphoner ou encore d'envoyer un courriel et il sera entendu. Quoique pour un courriel c'est plutôt malaisé.
Ce midi, par exemple, à l'émission '' TVA en direct.com'' le citoyen était invité à se prononcer sur le débats des chefs à savoir si les participants devaient en découdre debout ou assis. Avouez qu'il y a peu de pays au monde qui permettent au simple citoyen de participer autant à la stratégie électoraliste pour élire son gouvernement. Pour bien saisir l'importance du sujet, le réseau s'est permis d'inviter le chroniqueur politique d'expérience Jean Lapierre. Malheureusement, dès ses premiers commentaires, me suis rappelé que mon dîner était terminé depuis un boutte, pis que je devais retourner au sous-sol pour continuer mes joints de poté su'l chiproc! Je peux compter sur vous pour savoir comment tout ça va finir?

dimanche 9 novembre 2008

Photo souvenir (2)



Ma femme en route pour Percé. De notre tour de la Gaspésie en vélo.
Extrait du carnet de route:
-Jour 9 Mardi 7 juin 2005
-St-Georges de Malbaie/Percé +ou- 30km
-Nuageux, très venteux environ 14 degré
-Accotement asphalté à 40%
-4 côtes à partir du Coin du Banc mais moins pire que celle de La Madeleine et Grande Vallée et Anse à Valleau
-Le Macareux, 54$, très propre, frais peinturé

Je préfère voyager en vélo hors-saison. Moins de trafic sur la route et surtout moins de touristes. La majorité des touristes m'agacent pis je ne sais pas pourquoi. Peut-être à cause de leur rythme dans leur façon de visiter. Et pis ils ne savent pas toujours voir la beauté là où elle se trouve. Prennent pas le temps non plus de parler avec ceux qui occupent ce territoire. Voyager hors-saison me permet aussi de jaser un plus plus avec les habitants. Sont contents de nous voir arriver. Comme cet aubergiste de Percé qui peinturait la galerie de son motel. Avons jaser au moins 30 minutes avons qu'il nous demande si nous cherchions un hébergement. Puis nous a offert une chambre à 54$ nous laissant savoir qu'habituellement c'est 80$.... et pour avoir parlé avec un couple voisin de notre chambre ceux-ci avait effectivement payé 80$. Mais c'était des touristes eux....

samedi 8 novembre 2008

Comment réagirais-je si ça arrivait à

ma femme ? Y a 2 centres jeunesse sur la Côte-nord. L'un à Baie-Comeau, l'autre à Sept-Iles. Ma femme est préposée de nuit à celui de 7Iles et, à l'occasion, accompagnatrice ou éducatrice de jour par manque de personnel.
Je serais probablement incapable de travailler dans un tel milieu, le vécu de ces jeunes étant souvent abominable que l'envie de me transformer en justicier et de venger leurs blessures prendrait le dessus. Faut savoir que ces centres hébergent autant les jeunes coupables de mauvais comportements que d'autres abusés et placés là pour leur protection. Cette semaine une préposée de nuit a été violemment agressée au centre de Baie-Comeau par un mineur. Pas rassurant. Heureusement c'était un cas isolé. Pas rassurant non plus la réaction que j'aurais si ma femme était agressée! À mon âge j'en ai moins à perdre qu'à 20-30 ans....

vendredi 7 novembre 2008

Bon ben après discussion avec mister Mistral....

je me sentais ''cheap'' de ne pas publier sur mon blog les derniers messages de VLB. Surtout que je l'appuie. Honte à moi! En plus si je me retrouve sur sa liste d'envoi ben ça doit être parce qu'il se fie un peu sur moi. En cette période où, en tant que citoyen, je me sens tellement éloigné de nos politiciens voici les 2 derniers messages de vlb:


Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant dans Rivière-du-Loup : une campagne de financement et un appel aux bénévoles

Trois-Pistoles, le 5 novembre 2008 — Les élections, quoique déclenchées contre le gré de la population du Québec, ne manqueront pas de piquant dans Rivière-du-Loup, circonscription détenue par le chef de l’ADQ, Mario Dumont, où l’écrivain et l’éditeur Victor-Lévy Beaulieu se présente comme candidat indépendantiste indépendant.
Déçu des formations politiques qui perçoivent l’indépendance comme un obstacle à l’obtention d’un pouvoir somme toute relatif, plutôt qu’une libération, VLB estime qu’il est plus que temps de la remettre à l’ordre du jour et d’en faire le pivot de la campagne électorale.
Les partis traditionnels actuels ne se distinguant en rien les uns des autres, VLB considère qu’il est urgent que les citoyens prennent la parole et mettent sur la place publique ce qu’ils ont sur le cœur. VLB espère donc que sa décision de se porter candidat indépendantiste indépendant encouragera ceux qui veulent que le Québec soit un pays MAINTENANT de se porter candidats dans tous les comtés du Québec.
Participez au financement de cette campagne d’un premier candidat indépendantiste indépendant en aidant à son financement.
Vous pouvez faire un chèque à l’ordre de : Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant, à l’adresse suivante : 31 route Nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges, État du Québec, GOL 4KO.
Devenez bénévole pour la cause de l’indépendance en téléphonant au 1-418-851-8888 ou par courriel : vlb2000@bellnet.ca

et celui-ci:

OPINION


Ces mythes qu’on oublie

par Victor-Lévy Beaulieu,
candidat indépendantiste indépendant
dans le comté de Rivière-du-Loup


Depuis que Barak Obama a été élu président des États-Unis et que de gigantesques foules ont envahi toutes les grandes villes de l’Amérique pour célébrer cette victoire, on peut lire dans les journaux, les blogues, et entendre à la radio et à la télévision : « Ah ! Si on avait un Barak Obama chez nous ! »

Le fait est qu’un Barak Obama, on en a eu un chez nous. Il se nommait René Lévesque et, le soir du 15 novembre 1976, quand il porta le Parti québécois au pouvoir, on célébra partout au Québec, dans un déploiement de drapeaux, de chants et de grande émotion, ce qu’on a pu appeler le triomphe des nègres blancs d’Amérique. Le discours que fit alors René Lévesque avait une qualité aussi prégnante que celui de Barak Obama à Chicago. J’étais là ce soir-là. Et quand j’ai vu pleurer Jesse Jackson dans la nuit du 4 novembre dernier, je me suis rappelé que le 15 novembre 1976, nous avons été plusieurs à le faire aussi, de joie, d’espoir, de fierté : « Nous sommes quelque chose comme un grand peuple ! » a dit René Lévesque.

J’étais en France quand François Mitterand a été élu en tant que premier président français socialiste en mai 1981. Le soir de son élection, tout Paris était dans la rue et le drapeau tricolore flottait partout. Pour les Français et pour les Québécois qui, comme moi, participaient à la fête, une grande émotion nous habitait aussi : de la joie, de l’espoir, de la fierté encore. Et quand, quelques jours plus tard, François Mitterand traversa tout Paris, on aurait dit le général de Gaulle libérant la France de tous ses démons.

Il m’apparaît donc honteux que nos politiciens se réclament de Barak Obama en ce début de campagne électorale. Il devrait y avoir une loi pour empêcher les opportunistes de commettre ainsi ce délit contre la beauté mythologique.

Un dernier mot sur Barak Obama. Bien que j’aie suivi la campagne américaine de près, un symbole important a paru échapper à tout le monde. Natif du Kentucky, Abraham Lincoln fit de l’Illinois son pays d’adoption. Il y passa sa jeunesse, y fut élu en 1834 à la Chambre des Représentants, puis député au Congrès en 1846. Bien qu’il n’ait jamais pu se faire élire sénateur, il devient en 1860 le premier président américain qui s’engage à mettre fin à l’esclavage des Noirs. Comme on doute de lui, il affirme dans son premier discours comme président : « Je ferai exactement ce que j’ai dit que je ferais. »

Et Abraham Lincoln tint promesse. Comme Lincoln, Barak Obama a fait de l’Illinois son pays d’adoption. C’est plus qu’une coïncidence, mais la beauté du mythe quand celui-ci force la réalité. La marche du peuple noir américain vers la liberté a commencé en Illinois et elle vient d’y triompher. Serait-ce venu aussi rapidement si Barak Obama avait été sénateur du Nebraska plutôt que celui de l’Illinois ? Il me semble que non : par leur coïncidence, les grands mythes se répondent les uns les autres et, ainsi, deviennent véritablement fondateurs.

Dommage que dans son discours du 4 novembre dernier, Barak Obama n’ait pas dit tout ce qu’il devait à cet autre fils adoptif de l’Illinois qui, au prix de sa vie, a balisé pour lui ce chemin qui mène de l’esclavage à la liberté.

J’en ai eu un petit pincement au cœur, comme j’en ai eu un quand, dans son premier discours électoral, Mme Pauline Marois a fait silence sur René Lévesque, le père de notre nation, dont on attend toujours que la réalité devienne le mythe qu’il a incarné.


Trois-Pistoles, le 7 novembre 2008
1 (418) 851-8888
Vlb2000@bellnet.ca

La crise financière pis les vieux

Cette semaine je suis allé chez mes parents. Depuis plusieurs années, à chaque automne, j'aide mon père maintenant âgé de 78 ans à couvrir les arbres autour de la maison familiale et à remiser la balançoire. Mes parents me contaient comment ils étaient inquiets de la crise financière que les médias rapportent sur tous les tons. J'ai tenté du mieux que j'ai pu de les rassurer mais je ne suis pas sûr d'avoir calmer leurs appréhensions. Pas une journée que les médias ne rapportent pas une fermeture d'usine ou autres mauvaises nouvelles économiques. Pourtant y a rien de nouveau là. C'est un cycle.
Même mon fils, propriétaire depuis un an, m'a appelé inquiet de son choix d'hypothèque ouverte avec la banque. N'ai pu que lui rappelé que j'avais vécu pareille inquiétude en 78,83, et surtout en 2003 quand, avec 27 ans d'ancienneté pour la compagnie, mon poste d'opérateur de grue a été aboli et que je ne pouvais même pas m'accrocher comme concierge avec toute cette ancienneté. Lui ai rappelé que le tout avait duré quelques mois à peine, que j'avais repris mon travail à la compagnie dans un autre domaine et que nous avions pris moi et ma femme les dispositions nécessaires pour que sa soeur n'en ressente pas les contrecoups, elle qui étudiait à l'extérieur. C'est cette crise en 2003 qui m'a fait réfléchir sur le travail et m'a convaincu qu'après 30 ans je prendrai et ma retraite et le temps de vivre et pis fuck le système de consommation! Mais vous dire les idées qui me sont passées par la tête à ce moment-là.... je ne peux qu'espérer avoir rassurer et mes parents et mes enfants et que quoi qu'il arrive qu'ils sachent que je suis là pour les aider.
L'origine et les possibles conséquences de la crise financière selon une source autre que les médias traditionnels ici

jeudi 6 novembre 2008

2 jours à tuer-le film

J'aime le cinéma. Mais voilà, la salle de cinéma se trouve à 65 km de chez-moi. Plus souvent qu'autrement ce sont des films d'action américains à l'affiche et ça ne m'attire pas particulièrement. Heureusement il y a le festival du film de 7-Iles en janvier et un ciné-club qui s'organise à l'automne dans mon village. Cela me permet de voir de meilleurs films.
Ce soir j'ai assisté à la représentation du film ''2 jours à tuer'' du réalisateur Jean Becker (L'été meurtrier, Les enfants du marais,Dialogue avec mon jardinier et la série tv les saintes chéries dont j'ai un vague souvenir d'avoir regardé).
J'ai adoré l'interprétation d'Albert Dupontel qui, dans le rôle d'Antoine et dans la majeur partie du film, me donnait à penser que ''à un moment donné un gars s'tanne'' de la vie qu'il mène et que vient un temps où il faut règler ses comptes pour être heureux ou se libérer d'un rôle que chacun de nous se donnons dans cette société de consommation. Mais est-il nécessaire à Antoine d'être si méchant? J'ai ressenti plusieurs émotions du rire à la tristesse et non j'ai pas versé de larmes.
Je croyais depuis plusieurs années que le cinéma était mort mais je me trompais. C'est son accès difficile pour moi qui me donnait cette impression. Heureusement qu'il y a un festival du film dans la région et un ciné-club dans mon village.
Alors voici la bande annonce et pour ceux qui aiment le cinéma et qui n'ont pas encore vu le film parce qu'ils habitent encore plus creux que moi allez voir ce film.

et en prime une chanson de Serge Reggiani

mercredi 5 novembre 2008

mardi 4 novembre 2008

Encore VLB

Mon commentaire avant celui de vlb:
Y parait qu'il sévit de par le monde une grave crise financière. Je ne comprends peut-être rien en économie mais je comprends encore moins les gouvernements qui s'empressent d'investir des sommes colossales (notre argent donc plus d'impôts ou moins de services) dans cette crise au lieu de réexaminer la manière de faire du système. Me semble que ça prendrait un autre modèle de société que celui basé sur la surconsommation.
Comme VLB aborde le sujet de la simplicité volontaire, sujet de ma relecture ces jours-ci, et que ça pourrait être une douce alternative au système sauvage qui mène le monde présentement je me permets de communiquer une fois de plus sur mon blog ses derniers commentaires sur l'actualité.


De VLB:
Monsieur Parizeau a raison

par Victor-Lévy Beaulieu


Je suis tout à fait d’accord avec M. Jacques Parizeau quand il dit qu’aller en élections maintenant est une entreprise inutile et dangereuse. Je suis aussi d’accord avec Mme Pauline Marois et M. Mario Dumont qui affirment la même chose après avoir assuré le gouvernement Charest que les deux partis d’opposition à l’Assemblée nationale collaboreraient avec lui pour juguler autant que faire se peut la crise financière qui secoue nos institutions comme elle les secoue partout ailleurs dans le monde.

Cette crise est le résultat du laisser-faire des gouvernements au nom d’un capitalisme sauvage international dont les seuls mobiles d’action sont, pour quelques-uns, un enrichissement scandaleux et, pour presque tout le reste du monde, un appauvrissement pour ainsi dire pandémique. Cette réalité qui est la nôtre maintenant, M. Rosaire Morin la dénonçait déjà il y a vingt ans lorsqu’il remettait en question la politique des investissements québécois en grande majorité faits à l’étranger et dans des secteurs économiques à haut risque.

Les études fort documentées de M. Morin ont pour ainsi dire paru dans la clandestinité : pour la majorité de nos brillants économistes, l’heure était à la mondialisation et à la pensée unique. Tandis que partout sur la planète, on comprenait que la survie même de l’humanité dépendait pour une bonne part de la diversité des espèces, animales, végétales et aquatiques, et qu’il fallait à tout prix en protéger l’écosystème, nos gouvernements ont fait politiquement la démarche inverse : déréglementations à tous les niveaux, aide à l’émergence de gigantesques monopoles dont toutes les ficelles leur échappaient, acceptation honteuse de la spéculation boursière, incitation à la surconsommation et au surendettement.

Cet appât du gain vite fait nous a menés là où nous en sommes maintenant : des petits épargnants floués, des retraités qui devront vivre sous le seuil de la pauvreté, des travailleurs autonomes qui auront difficilement droit aux lendemains qui chantent. Autres résultats de cette politique suicidaire : des infrastructures obsolètes, un système de santé malade, nos maisons d’enseignement devenues hystériques, un développement régional à la va comme je te pousse, nos grandes et petites villes sous respiration artificielle, nos villages agonisants, notre ruralité démantelée.

Quand bien même M. Charest dirigerait après les élections un gouvernement majoritaire, rien de tout cela ne changera vraiment, car l’idéologie néo-libérale n’est pas une solution. Mon grand-père cultivateur disait : « Quand, après la grand’messe du dimanche, tu marches ta terre et que tu n’arrives pas à en faire le tour pour revenir à temps, le soir, afin de traire tes vaches, c’est que tu as pensé tout croche et que tu dois revenir à l’essentiel. Vois-tu, fiston, l’indépendance ça commence dans sa propre cour, dans ce qu’on peut contrôler par soi-même. »

Tout comme moi, mon grand-père n’était pas un économiste : mais sa philosophie, bâtie sur la simplicité volontaire, lui a permis d’élever quinze enfants et de faire instruire à ses frais ceux qui, dans sa famille, en ont manifesté le désir.

Il me semble donc qu’avant de nous plonger dans une campagne qui ne sera rien de plus qu’électoraliste, M. Charest aurait mieux fait de réfléchir un peu. Et peut-être se serait-il rendu compte alors que nous sommes au Québec une espèce menacée d’extinction, au même titre que les animaux, les végétaux et les poissons, et que seule une révolution, celle de notre indépendance nationale, peut nous permettre, selon le beau mot du poète beauceron Renaud Longchamps, d’échapper à la décimation.


Victor-Lévy Beaulieu
sera candidat indépendant
dans le comté de Rivière-du-Loup