lundi 26 juillet 2010

Plogue: Christian Mistral chez Patrick Lagacé

Je n'ai pas lu toute la pièce, je dis. Par paresse, j'avoue.
Ça ne m'empêche pas d'être content pour lui.
En plus de me botter le derrière pour que j'y retourne, ce que je m'étais d'ailleurs dit après un début de lecture de la pièce "Le choix" trop matinal, y aura fallu ce texte de P.Lagacé pour me le rappeler.

Le texte est ici.

dimanche 25 juillet 2010

Fais ce que dois

Des médias, le quotidien Le Devoir est mon préféré. J'aime particulièrement l'édition de la fin de semaine avec ses cahiers Plaisirs, Perspectives et Culture.

J'aime encore plus ce journal quand il y est question de ma région. L'un de ses nombreux et talentueux journalistes, pigistes ou chroniqueurs, Louis Hamelin, était à Sept-Iles et Natashquan dernièrement.
Dommage que son texte sur internet soit verrouillé. J'aurais bien aimé vous le partager.

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Le fondateur du journal Le Devoir, Henri Bourassa, écrivait ceci il y a très longtemps:

«Fais ce que dois»! Cette devise, telle un coup de fouet, fait partie intégrante de l'en-tête d'un nouveau journal quotidien de l'après-midi, publié à Montréal, en ce lundi 10 janvier 1910. Son directeur est Henri Bourassa.

Titre étonnant que ce «Fais ce que dois». Henri Bourassa le sait. «La notion du devoir public est tellement affaiblie que le nom même sonne étrangement à beaucoup d'oreilles honnêtes... Cet étonnement et ces rires nous confirment dans la pensée que notre oeuvre est urgente et le nom bien choisi.»

Me semble qu'aujourd'hui en 2010, la notion de devoir public est toujours aussi affaiblie....

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Bon dimanche gang

jeudi 22 juillet 2010

Le secret de Tahuilc - Marc de Smedt

Je viens de terminer la lecture de cette bande dessinée achetée 1 écu à la bouquinerie du Vieux-Quai de Seven-Isles.
Les mots au service du dessin ou l'inverse ou un parfait équilibre entre les deux?
Qu'importe les dessinateurs ont toute mon admiration.
Le secret de Tahuilc est un hymne à la vie, au moment présent, à la nature qui nous entoure. Ça n'a rien à voir avec les Sam Bot que je lisais dans les camps le long de la voie ferrée du temps que j'étais jeunesse. :-)
Pas de cases mais de beaux grands dessins sur 2 pages accompagnés du récit de l'enseignement du chaman du village et son jeune disciple. Un album de 80 pages.
Les faux-monnayeurs de André Gide et La duchesse et le roturier de Michel Tremblay attendront les possibles jours de pluie. Le beau temps et une cheville plus vigoureuse m'inspirent plus à pédaler qu'à lire.

mardi 20 juillet 2010

Les enfants du bon Dieu - Antoine Blondin

Qu'il eût été une lecture facile pour moi aurait été quelque chose de détonnant (si, si dans le sens de détonner).
D'abord en tant que lecteur québécois les nombreuses références du personnage principal, Julien Perrin professeur, à l'histoire de l'Europe et en particulier celui de la France, m'agaça parce que je ne pouvais saisir toutes les interprétations que ce dernier apportait à l'enseignement de cette matière aujourd'hui disparue du catalogue scolaire d'ici.
Ensuite les temps de verbe utilisés par l'auteur, beaucoup de passés simples, et le rythme de l'action n'étaient pas sans me rappeler Marcel Proust et son écriture particulière.
J'ai donc failli abandonner la lecture après une trentaine de pages mais bon, comme il s'agissait tout de même d'un auteur qui mérite respect j'ai continué de suivre l'histoire de ce professeur d'histoire partagé entre l'amour pour sa femme bourgeoise et celui pour une ancienne flamme, une princesse allemande, qui refait surface. L'action se passant vers la fin de la 2ième guerre mondiale.
Même si les histoires d'amour en littérature ne sont pas mon genre de lecture préféré, j'en suis ressorti avec une meilleure connaissance des mœurs de l'époque et j'ai pu apprécier le travail et le talent de l'auteur par la qualité de son oeuvre qui a réussi à m'intéresser et à me faire oublier qu'au lieu d'être sur mon vélo quelque part à Terre-Neuve ou en Abitibi comme il était prévu, il peut être agréable de lire au soleil sur le patio.....

Pour renchausser le tout......

dimanche 18 juillet 2010

C'est le temps de nous séparer


Nous avons passé du bon temps ensemble. T'étais toujours là quand j'en avais besoin, à me soutenir, à guider mes pas.
Malheureusement plus les jours passaient et moins je comprenais ce qui nous liait. Notre relation devenait superficielle, tu n'étais plus pour moi qu'un trophée de chasse que je rapportais d'un safari, une blessure de guerre que j'exhibais fièrement dans nos rares sorties au village, au mieux t'étais devenu une décoration que la vie m'offrait pour me rappeler la fragilité de mon existence dans ce monde.

Pour enrubanner le tout:

vendredi 16 juillet 2010

L'astragale-Albertine Sarrazin

Je viens de terminer la lecture de "L'astragale". Le roman de Albertine Sarrazin se lit très bien, sur la patio comme à la plage et l'argot décrivant le milieu des truands est facile à comprendre et rappellera à la mémoire l'ambiance des bons vieux films de gangsters des années 70 avec les Lino Ventura, Paul Merisse et autres voyous du cinéma français.
L'intrigue
Anne saute le mur de la prison et se brise la cheville. Julien, qui passait par là, lui vient en aide. De planque en planque, l'évadée tombera amoureuse de son sauveur, un truand qui, tout en assurant sa fuite, est souvent absent.
Bref
Moins une histoire d'amour que la description d'un milieu renfermé sur lui-même avec l'entraide généreuse mais aussi ses petites trahisons.
La lecture de cette oeuvre m'amène à la réflexion que l'amour peut aussi être une prison selon l'état d'esprit dans lequel il s'épanouit et, dans une moindre mesure et sur un ton léger, que de ne pas pouvoir me déplacer librement (à cause de ma fracture, par exemple) c'est aussi être emprisonné... :-)

Pour accompagner le tout...

mercredi 14 juillet 2010

Deux fifs, une pute, un facho et un sage bédéiste

Ce sont mes nouvelles fréquentations après un bref arrêt à la bouquinerie du Vieux-Quai de Sept-Iles.
À défaut de parcourir les routes à vélo (crisse de fracture qui tarde à guérir) je m'évaderai autrement.
Pour à peine 6 écus:

-La duchesse et le roturier de Michel Tremblay
-Les faux-monnayeurs de André Gide
-L'astragale de Albertine Sarrazin
-Les enfants du bon Dieu de Antoine Blondin
-Le secret de Tahuilc de Marc de Smedt

jeudi 8 juillet 2010

Canicule ? Connais pas !

Je crois habiter la seule région du Québec qui ne subit pas la présente canicule. Un peu de fraîcheur pour vous autres:

Photo prise en avril 2007, le fjord du Saguenay en arrière-plan

lundi 5 juillet 2010

Quand j'ai rien à dire j'mets une video de musique...

pis en plusse y mouille. Ça faque.... checkez la motte de bouette lancée sur la caméra vers 1'50 minute et pis ya le saxo......

jeudi 1 juillet 2010

Spécial "Lune d'automne"

Le premier du mois c'est pas seulement le chèque de B.S ou de pension (euh... si un peu!), c'est le rassemblement d'amateurs de photographie chez DEFIFOTO .
Pour moi les lunes de l'automne sont les plus belles, impressionnantes dans leur couleur orangée et leur format géant. Encore faut-il que le ciel soit dégagé, que je sois disponible pour apprécier tant de beauté de la nature.
Il y a quelques années, moi et Marjo faisions du camping sur le bord de la mer quelque part en Minganie (Longue-Pointe-de-Mingan) quand nous fûmes les témoins privilégiés de ce lever de lune d'automne.
Alors question de mettre plus de viande autour de ma participation à DÉFIFOTO:
18H37

18H37


18H38


18H40


Pourquoi pas agrémenter le tout d'une touche musicale, de circonstance: une toune de Michel Rivard: