jeudi 13 novembre 2008

Fait divers

Il a dit qu'il avait soif. Elle n'était pas obligée. Son instinct de mère ? Allez savoir. Elle a crue que la crise était passée, qu'il n'y avait plus de danger. Elle a franchi le seuil de la porte, pénétrée dans la pièce d'isolement une bouteille d'eau à la main. Lui a tendu. Au même moment la porte se refermait derrière elle. Mauvais ''move''. Mauvais endroit. Mauvais moment. Les coups ont commencé. Assez forts pour briser des os du visage de la femme. Les cris ont attiré des témoins. De jeunes spectateurs incrédules regardaient le drame par les fenêtres du ''sécuritaire''. Figés, impuissants. Devant l'insupportable se sont mis à crier ''ARRÊTE, ARRÊTE''. La folie a cessé. La femme a rampée jusqu'à la porte. Une compagne de travail terrorisée l'a tirée à l'extérieur. Chienne de vie.

8 commentaires:

Danielle a dit…
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Zoreilles a dit…

Ces histoires, bien trop fréquentes et bien trop vraies, me brisent le coeur.

À l'université, j'ai fait un stage dans une maison pour femmes victimes de violence, c'est moi qui en suis ressortie brisée, je n'étais pas armée pour faire face à tant de détresse.

gaétan a dit…

@ faune
de toute évidence l'auteur du site est un grand fan de vélo de montagne. Populaire aussi puisque 7-iles se trouvait avec zurich, sacramento, kinston et stockholm dans son live traffic feed. Malheureusement mon anglais est limité.
Faut voir aussi la différence entre le sérieux qui caractérise le routard ''pur et dur'' et le plaisir (la légèreté)des adeptes du vélo de montagne. Entre les 2 je dirais qu'il y a moi, le cyclotouriste rêveur qui, sans trop se prendre au sérieux, aime bien la performance et qui, à la fin d'une journée de cyclotouriste aime bien aussi faire la fête.
personnellement quand je roule sur la 138 ou ailleurs j'envoie toujours la main et un sourire aux autres cyclistes que je croise et à 90% du temps les routards m'ignore. Avant ça m'achalait plus maintenant. C'est tellement risible un trou de cul en lycra... :-)))

gaétan a dit…

@zoreilles
ouais moi aussi je suis un grand sensible. Un grand émotif aussi. Vais voir ce que ça va donné dans quelques semaines.... j'ai décidé de faire du bénévolat auprès des jeunes cet hiver. Ces jeunes qui ne déjeunent pas avant d'aller en classe....

Zoreilles a dit…

Faire du bénévolat auprès des jeunes qui ne déjeunent pas avant d'aller en classe? Génial, tu y arriveras, tu verras, ces jeunes t'apprendront beaucoup, tu recevras plus que tu auras donné.

La sensibilité, l'émotivité... Il y a toi, il y a moi et beaucoup d'autres. Je « deale » assez bien avec ça au quotidien.

Ce que j'avais trouvé difficile dans mon stage, c'était d'assister au processus complet, si impuissante... Le pattern est toujours le même : Elle arrive amochée, blessée, défaite, elle lui en veut, elle le quitte pour de bon cette fois, ses enfants n'en peuvent plus non plus. Lui, le lendemain, il l'appelle et lui donne rendez-vous, elle accepte, pour les enfants qu'elle dit, et il l'aime telllllment, il pleure, il supplie, il regrette, ne le fera plus jamais, le jure sur la tête des enfants... Elle revient à l'abri, reste jongleuse pendant des heures, pleure, devient agressive avec l'entourage, ses enfants, les autres de la maison... Il la poursuit de compliments, de déclarations d'amour, de promesses, elle faiblit, lui trouve des côtés tellllllment attachants, un si bon gars, elle l'avait cherché un peu qu'elle dit et puis... elle quitte le nid où elle s'était réfugiée pour aller le rejoindre. Elle se fait croire que c'est pour les enfants qui ont besoin de leur père... On sait qu'on la reverra... On sait juste pas quand exactement.

gaétan a dit…

Par l'éducation j'imagine que les choses vont finir par changer.Quoique y a des centres pour femmes violentées dans beaucoup de villages...

Mamzell_McJ a dit…

y'a encore beaucoup de souffrance...

Gomeux a dit…

glp...