mercredi 10 décembre 2008

ET LE BUT..........


La première fois que j'ai vu Daniel Boucher c'était au festival de la chanson de Tadoussac il y a plusieurs années. Nous avions, ma femme et moi, et quelques milliers d'autres fans, envahis le petit village de quelque 700 habitants. Notre Woodstock version Côte-Nord, ou plus précisément notre Woodstock version baby-boomer. Le plus grand des petits festivals. Malheureusement depuis quelques années le prix des billets a explosé et au lieu de découvrir des vedettes montantes, le festival fait sa pub sur les noms de hass been. Je n'ai rien contre Diane Dufresne mais tant qu'à payer 40$ pour aller l'entendre j'attendrai qu'elle se produise dans une salle de spectacle où je ne serais pas assis sur une chaise de bois ou carrément sur le sol.
Cette année-là je me rappelle qu'il y avait comme chansonniers, outre Boucher, Mara Tremblay, Cayouche, Urbain Desbois, Intako et autres. Ils se produisaient dans de toutes petites salles dont les portes restaient ouvertes sur l'extérieur à cause des nombreux spectateurs. Nous pouvions ainsi, au sortir de l'un des spectacles, en écouter un autre sur le trottoir ou dans l'entrée du bistro avant de nous rendre à un 3ième à pied, tellement les salles étaient rapprochées.
Un mélange de têtes grises, de fonds de culottes aux genoux et de nombrils percés réunis pour faire la fête. J'espère que l'organisation va revenir à l'ancienne formule.

6 commentaires:

Venise a dit…

La première fois que j'ai vu Daniel Boucher, il a chanté 2 tounes seulement, c'était au Festival Vue sur la relève, il était alors un pur inconnu. Je l'avais trouvé pas mal bon ! Je n'étais pas la seule. C'était à Montréal et je travaillais pour ce Festival.

Zoreilles a dit…

Tu décris très bien l'ambiance des festivals et aussi les diktats auxquels ils sont soumis pour attirer du monde, se rentabiliser et continuer d'exister.

Je souhaite vivement comme toi que celui de Tadoussac revienne à l'ancienne formule mais j'ai bien peur que ce sera difficile à réaliser. Ils ont tous la manie de miser sur des gros noms pour créer l'événement.

gaétan a dit…

En faisant des recherches j'ai trouvé qu'il s'agissait de l'édition 2000 du festival de la chanson de Tadoussac. Boucher commençait professionnellement.
Comme noms ''connus'' il y avait Claude Gauthier et la bottine souriante.
Ce que je reproche à ce petit festival c'est justement de vouloir se prendre pour un gros. Les gros noms je vais les voir au graffiti de port-cartier ou à la salle de spectacles de 7-Iles.
J'aimais aller à tadoussac avec le prétexte d'aller voir de nouvelles vedettes pour un montant raisonnable mais là....

Anonyme a dit…

Nous ne retrouvons plus la formidable ambiance qui régnait, il y a quelques années, au Festival de la Chanson de Tadoussac. Small was beautiful. Mais, l'été dernier, le festival m'a quand même fait pas mal danser. Il m'a fait découvrir Ouanani. Et il y a 2 ou 3 ans, j'étais ravie de lire dans le programme qu'on avait invité des artistes de la relève acadienne comme Fayo.

gaétan a dit…

Savais qu'on serait d'accord Natasha avec small is beautiful.
Faudrait monter à val d'or pour le festival de musique émergente, à moins que ce jeune festival soit aussi pris de de même mal à vouloir se prendre pour les francofolies ou festival d'été.

Zoreilles a dit…

Le FME (Festival de musique émergente) se déroule à Rouyn-Noranda, (chez moi) et celui-là ne risque pas de tomber dans le panneau, crois-moi, ou alors, il renierait complètement sa mission mais en plus, je connais bien les gens de l'organisation du FME. Ils se battent pour survivre, ils sont supportés par les artistes eux-mêmes et toute une population.

Val-d'Or a son festival musical aussi, le FRIMAT, mais son Festival de l'humour joue déjà dans les ligues majeures, avec des gros noms, des shows assez dispendieux, etc.

Ici, on retrouve la même ambiance au FME, au Festival des guitares du monde (un bijou) et au Festival Nord and Blues.