samedi 7 novembre 2015

Pour avoir une idée de quoi on parle

"...À l'aube du 20 avril 1914, à Ludlow, coin perdu des hautes plaines du Colorado, au centre d'une nation américaine en "apparent repos", les soldats de la Garde nationale balayent à la mitrailleuse les tentes d'ouvriers des mines de charbon de l'empire Rockefeller, en grève depuis des mois. Des soldats ivres (qui pour beaucoup, d'après les syndicats, sont des employés des mines enrôlés par l'armée)  mettent le feu à plusieurs tentes à l'aide de torches enduites d'essence. Les grévistes réclamaient des conditions de travail et de logements décentes, ainsi que la reconnaissance de leur syndicat. Le massacre de Ludlow fait une vingtaine de victimes, dont deux femmes et onze enfants. Inflexible depuis que la grève a débuté avant le début de l'hiver, John D. Rockefeller Junior, héritier de l'empire de son père et philanthrope généreux, arpente son immense propriétés des bords de l'Hudson lorsqu'on vient lui apprendre la triste nouvelle. Il est en train de revoir la disposition des jardins, en compagnie de son épouse Abby Rockefeller (née Aldrich). La personne chargée de ses relations avec la presse, Ivy Lee, tente dans un premier temps d'attribuer la cause de l'incendie à un four mal éteint..."
 
Exrtrait de L'Or Noir -La grande histoire du pétrole. Brique de 700 pages écrite par Matthieu  Auzanneau. Ça se lit comme un roman.

dimanche 13 septembre 2015

Mon ordi se meurt

Bloguer sur mon vieil ordi qui passe son temps à planter m'irrite et "blogger" n'est guère attrayant sur le sans fil. C'est un peu plate tout ça.

mardi 4 août 2015

Erreur 400

La Presse rapportait en ce matin de début de campagne électorale fédérale que Stephen Joseph Harper assoçiait le NPD aux méchants syndicats ignorant (j'imagine que c'est le cas) que le lieu dans lequel il faisait sa déclaration avait bénéficié de plusieurs millions $ du fonds de solidarité de la FTQ. En plus d'être maladroit c'est toujours ben pas au Québec que l'appui des syndicats (surtout FTQ) au NPD est le plus fort. Chose que je m'explique mal d'ailleurs.

lundi 27 juillet 2015

Les pèlerins en pantoufles seront heureux d'apprendre...


...la sortie d'un livre alliant camino et gastronomie. Après les porteurs de bagages, les hôtels 5 étoiles, les étapes du camino en taxi et en autobus les bwanas-babyboomers-parvenus achèvent de coloniser l'esprit de la simplicité volontaire émanant du chemin. Au loin les flammes.....mon Ti-Jésus en tabarnak.
 
Photo d'une sculpture de sable  prise sur la plage de Torremolinos le 1 avril 2015

jeudi 23 juillet 2015

Sont fous ces Français...dirait le gros Gaulois

Il  y a quelques jours des marchands de tabac déversaient 4 tonnes de carottes devant le siège du Parti Socialiste pour protester contre un projet de loi obligeant une couverture neutre aux paquets de cigarettes. Vive la libre entreprise (ironie).
Cliclelien

mardi 21 juillet 2015

Quand je disais que l'été durait 2 semaines par che nous....

L'autre jour j'écrivais qu'il me fallait profiter du beau temps parce que l'été ne dure pas longtemps dans ma région et bien on est parti pour battre des records de froid. Finalement l'été ne durera peut-être que 10 jours.
On parle du record de basse température pour un 20 juillet ICI .
Y ont pas grand chose à parler dans les médias faut croire.

lundi 20 juillet 2015

Papi plane

Musicographie : Thérapie qui cherche à utiliser les propriétés supposées de la musique et du sonore comme support afin de rétablir, maintenir ou améliorer les capacités sociales, mentales et physiques d'une personne. ( Wikipédia)

Comment ça "...propriétés supposées..." ?  D'aussi loin que je me rappelle certaines chansons créent chez moi une sensation proche de l'euphorie, véritable ivresse mentale dont j'ai du mal à me sortir pour retourner au morne quotidien. Mon passé de dépendant étant jamais bien loin. J'imagine mal ma vie sans musique.

Chanson de plus de 9 minutes de Dallas Green qui demande un minimum de mise en place pour en apprécier le côté planant et un peu tristounet. C'est tout chaud sur le tube, sorti depuis quelques jours seulement.

dimanche 19 juillet 2015

Papi à la plage

Par che nous, sur la Côte-Nord, l'été dure 2 semaines. Ça fait que l'autre jour j'ai profité du beau temps pour amener mes petits-fils à  la plage du village pour les initier à la cueillette de carcasse de crabe et à la pêche aux  ménés dans les trous d'eau sur les caps de roches environnants. On s'amuse comme on peut.

Photo de mon petit-fils N. prise il y a quelques jours à la plage Rochelois.

jeudi 16 juillet 2015

Après mon camino je suis passé par....

...Madrid où j'ai joué le romantique en promenant Marjo en chaloupe sur l'étang du Parque del Retiro dans le centre-ville.
Photo prise le 28 mai à Madrid

mercredi 15 juillet 2015

Avant mon camino je suis passé par...

...Torremolinos, lieu de villégiature espagnol sur la Méditerranée. Entre les marches sur le front de mer, les baignades et la farniente autour de la piscine j'ai assisté à un défilé religieux dont l'accoutrement des participants a créé un doute dans mon esprit quant à la justification de l'intérêt que je porte au peuple espagnol. Une rapide recherche me rassura. Si les capirotes portées par les processionnaires durant la Semaine sainte rappellent les cagoules blanches et pointues des membres du KKK, il n'y a pas de lien entre les deux organisations d'autant plus que les Catholiques ne sont pas dans les bonnes grâces de ces Waps racistes. Par contre j'ai été surpris de savoir qu'un tel lien existait entre le KKK et l'Association loyale d'Orange du Canada qui a eu dans ses rangs quelques premiers ministres canadiens dont John A Macdonald et John Diefenbaker. Bon!  assez parlé de politique-boulechite. La photo :
Photo prise le 5 avril à Torremolinos.

mardi 14 juillet 2015

Cul-de-sac

Il est temps d'en finir avec ce partage de camino inachevé tant physiquement que mentalement. Ne pas avoir atteint Santiago de Compostela m'importe peu ayant toujours placé dans mes sorties  la destination non pas comme le but à atteindre ( sauf Vanvouver / Port-Cartier en vélo en 2011) mais comme une simple étape avant la préparation d'un autre voyage.. Mon contentement est ailleurs. Dans la contemplation de la nature par exemple. Je suis un sauvage. Je préfère la compagnie des animaux et des végétaux à celle des hommes. À une autre époque j'aurais été un disciple de J-J Rousseau. Ressentiment pour mes semblables en moins. Le confort, la routine tout ça me tue. J'ai besoin de liberté, de vivre des petits matins où la nature s'éveille et qui me donne l'impression qu'elle le fait rien que pour moi.

Photo prise le 13 avril 2015 sur le camino de la Via de la Plata entre Real de la Jara et Monesterio.

jeudi 9 juillet 2015

Égoportrait* à la Cruz de Ferro

La Cruz de Ferro est située sur le Camino francès à 1500 m d'altitude dans les Monts de Leòn entre les villages de Rabanal et El Acebo dans le nord-ouest de l'Espagne.
Cette croix est très populaire auprès des pèlerins qui y déposent un caillou ramassé sur le chemin ou même de chez-eux. Rituel auquel j'ai décidé de participer quelques kilomètres avant d'arriver à la croix.
Photo prise le 29 avril 2015 à la Cruz de Ferro. Faisait frette ! Rien à voir avec la chaleur sur la Via de la Plata 5 jours plus tôt.
 

* Égoportrait = selfie ?
Selfie : En cherchant sa traduction dans la langue de Molière j'ai été surpris d'apprendre que ce terme terme anglo-saxon serait dans le Larousse 2016 et égoportrait ne semble pas y être. Je me trompe ?J'ai été surpris aussi d'entendre certains pèlerins français me dire que la langue anglaise devrait être la langue commune à tous les humains.

mardi 7 juillet 2015

La routine du pèlerin

-5h45: Je me lève et je vais faire ma toilette. Je remarque qu'il n'y a plus de papier-cul. Je puise dans ma réserve. Je ramasse mes effets personnels et je me rends à ce qui tient lieu de salle à manger. Jus, banane, thé. La moitié des pèlerins sont partis. Peu de conversation. Parfait.
-6h15: Je quitte "l'albergue", passe droit devant le café puisque ma dose de caféine a été prise plus tôt. Je rattrape quelques pèlerins égarés. Je quitte la ville. Champs, pâturages, montagnes. Aparté.
Ce que j'ai pu aimer ces premières heures de marche. Je ne me lassais pas de piétiner l'aube aux premiers chants des oiseaux. Pas vraiment des chants du reste. Plutôt des notes. Des notes sans trop de vigueur avec une pointe d’inquiétude, des notes comme un appel. Plus les réponses se multipliaient plus la pointe d'inquiétude disparaissait et faisait place à des piaillements désordonnés. J'avais droit à un très bon spectacle. Cuicui en ré majeur du philharmonique ailé pour Saint Gaétano.. Je médite, je dérape, je divague.
-9h30: Soleil sans ombre, chaleur, soif.  J'enlève un double. La lune de miel se consume. Mes idées s'engourdissent. Manque de sucre. C'est la phase d'hébétude. Première étape de la stupeur. Le doute charge mon esprit. Pas de village intermédiaires. Cherche un coin pour grignoter. N'en trouve pas. Je mange mon chocolat en marchant. Les jambes attendront.
-13h30: Arrivée au village en même temps que quelques pèlerins reconnus. Le rabatteur nous mène à l'albergue. Crédencial, passeport, 5 euros. Je prends possession de mon lit en y déployant mon sac de couchage. Don't touch. J'hésite. Douche ou la "tienda" ? Aparté.
Arriver dans les premiers à l'auberge permet de prendre une douche chaude et de choisir son lit. Plus tard c'est moins sûr. Les épiceries ferment de 14h à 18h. D'où le dilemme. Quant à moi la douche attendra. Trop affamé.
-13h45: Course pour la "tienda", retour à l'albergue, douche, béquer bobos, social, petite sieste.
-16h: Promenade dans le village, repérage des flèches jaunes pour la sortie du lendemain matin. Souper. Seul ou en compagnie. Retour à l'albergue.
-19h30: Social, brettage aux alentours, préparatifs pour le lendemain.
-21h: Coucher. Dans les premiers. Fatigué. Ne pas entendre les ronfleurs. Peut-être en fais-je partie...Tant pis pour les couche-tard.
Photo prise le 5 mai à côté de l'albergue de Triacostella. Un pèlerin voyageant avec un âne et un chien. Autour, des pèlerins revenant du marché d'alimentation.



mercredi 1 juillet 2015

Le pèlerin en genre et en nombre et le randonneur des terrasses

Ils étaient  des dizaines à prendre leur petit déjeuner dans la grande salle à manger du chic hôtel Alfonso IX de Sarria. Pas de faux plis, pas de mèches rebelles, des chaussures propres pour des pèlerins flambant neufs. De ceux qui ne se donneront pas trop  de misère me disait ma langue sale. Ils commençaient leur pèlerinage à 115 km de Santiago de Compostelle. Un peu court pour un pèlerinage mais bon, chacun son chemin. Rien à voir avec moi. J'avais les traits tirés, j'étais sale, pour moi un pèlerinage d'une semaine c'est une randonnée.  Ce matin-là j'ignorais que le chemin que je prendrais serait celui de l'hosto. Je m'étais donné trop de misère. Chacun son chemin!
Sur le camino, la majorité des pèlerins que j'ai pu observer, voyagent en couple ou en groupe. Ils sont Allemands ensuite viennent les Espagnols, ceux de langue anglaise ( Américains, Britanniques, Australiens etc.), les Sud-Coréens, les Italiens, les Français. Plus d'hommes que de femmes. Ils sont âgés de plus de 50 ans, sont instruits, en forme et font le pèlerinage pour toutes sortes de raisons sauf les Sud-Coréens qui semblent le seul groupe à vraiment donner un sens religieux à leur pèlerinage. Par 2 fois j'ai surpris un couple de Sud-Coréens faisant leur prière matinale. Très peu d'intimité dans les albergues. Je pense que c'est aussi les pèlerins les plus sympathiques. Toujours souriants et heureux de revoir ceux qu'ils ont croisé sur le chemin. Bien certain que l'anglais et l'espagnol sont les langues les plus utilisées. Le français ? Il m'est arrivé de passer toute une semaine à ne pas le parler sauf à moi-même. Mon chemin était une bulle......
La première définition donnée par le Petit Robert au mot pèlerinage  est un voyage, individuel ou collectif, qu'un fidèle fait à un lieu saint pour des motifs religieux et dans un esprit de dévotion. J'en ai très peu vu qui répondait à cette définition. À l'albergue du petit village de Alcuescar, nous étions entre 20 et 25 pèlerins. C'était donativo. Autrement dit nous donnions ce que nous voulions pour notre lit et en plus nous avions droit à un souper communautaire gratuit. Nous avions été invité à assister à l'office religieux qui se donnait à l'auberge en compagnie des personnes handicapées dont la communauté religieuse  prenait soin. Nous n'étions que 4 pèlerins sur les bancs de la petite chapelle de l'auberge à avoir répondu à l'invitation. J'étais déçu. Il me semblait que la moindre politesse envers nos hôtes aurait été d' assister à cette courte messe mais bon c'est chacun son chemin. La majorité des autres pèlerins profitaient plutôt de la terrasse d'un bar voisin. Par 20C je les comprenais et pour peu que j'envisageasse une trahison par devers moi-même, je les aurais accompagné et aurais fait partie de cette joyeuse confrérie de randonneurs de terrasses si présente sur le Camino.
Una cerveza por favor !

Photo prise le 27 avril 2015 devant l'albergue municipal Siervas de Maria à Astorga.




dimanche 28 juin 2015

Mes compagnons du camino vous souhaitent un bon dimanche

À randonner tous ces jours à travers champs et pâturages ça pouvait pas faire autrement que je croise quelques bêtes du bon dieu. Leur inévitable rencontre me laissait rarement indifférent me rappelant les traits de certaines gens. Comme ce cochon noir qui, quand je me suis approché de son enclos, s'est précipité pour venir prendre la pause. En agrandissant la photo on croirait qu'il sourit le satané animal. Ou encore ce poney qui fonce sur moi pendant que je le photographie. J'avais prévu le coup et, si la charge soudaine de l'animal m'a surpris, j'étais suffisamment loin pour l'éviter. Et puis plus lent que le pèlerin y a la limace.
Des photos que j'ai prises dans les environs de Zafra, Mérida, Ponferrada.




jeudi 25 juin 2015

Anecdote de camino - Les quêteux

Je remercie ma défunte mère de m'avoir initié  très jeune au sens du partage. M'inciter à donner une pomme de temps en temps aux quelques poqués de mon école  n'aura en rien privé ma famille de quoi que ce soit et m'aura permis d'acquérir une valeur qui, de par ces "temps-là" se voulait chrétienne. Malheureusement, en ces "temps-ci", la répétition du geste a fini par enlever le peu du naturel qui en faisait sa beauté pour le remplacer par un automatisme presque aveugle tellement l'omniprésence de quêteux se fait sentir dans les villes le moindrement touristiques. Je suis privilégié donc je donne, ça apaise mon esprit. Tout le monde est content.
Toujours est-il que la lenteur obligée de mon pèlerinage m'aura permis  de développer mon sens de l'observation: de mon environnement d'abord et ensuite des gens qui l'habitent. Il aura fallu cette fois à Caceres où, au sortir d'une église, je reconnus un quêteux aperçu plus tôt dans les environs un cellulaire à la main et cette autre fois à Mérida où, très tôt le matin, j'aperçus une quêteuse l'énorme brioche à la main, allée se poster à la sortie de la cathédrale avant la fin de l'office religieux. Ce fut suffisant pour un dépucelage en règle de ma naiveté à l'égard des quêteux et pour  m'affranchir de ces pénibles remords qui m'assaillaient quand je passais devant eux sans rien sortir de mes goussets. Me reste à réapprendre à donner. Pour les bonnes raisons. Ce sera plus facile avec l'aide de mon Ti-Jésus, s'il daigne m'honorer de sa lumineuse présence. En attendant, sa représentation :

Oeuvre de Yang Pei-Ming exposée au Centre des Arts de Malaga en Espagne. Photo prise quelques jours avant mon pèlerinage.

lundi 22 juin 2015

Anecdote de camino


J'étais dans les hauteurs des monts Cantabriques  entre Rabanal et El Acebo, quelque chose comme 1200 m. d'altitude. Je marchais seul depuis un certain temps sur un sentier rocailleux quand j'entendis ce qu'il me semblait être de la musique. Je me disais que ça n'avait pas de bon sens. Pas ici au milieu de nulle part. Plus j'avançais sur le sentier plus la musique devenait distincte : du jazz. J'ai commencé à paniquer. Je me demandais si j'étais en train de virer fou tellement ça n'avait pas d'allure. Puis le jeune homme est apparu.  C'était complètement surréaliste. Le saxophone, le vélo à ses pieds. Tout ça pour quelques euros. J'en ai profité pour prendre une pause.
 Photo prise le 29 avril

jeudi 18 juin 2015

Mérida - berceau de l'humanité

Tiré de mon carnet de voyage
Samedi 18 avril
Torremegia/Mérida 15 km
-Torremegia est un très laid village mais l'albergue est magnifique. Un bâtiment du 18ième siècle je crois.
-Parti dans les derniers.
-Journée pénible.
-Lit voisin de celui de Ramon l'Espagnol ronfleur.
-Hôtel Sereno à Mérida 32 Euros.
-Douche, lavage, soins de pieds, cocooning.
-Visiterai demain.
-Téléphone à Marjo.
32 + 6 + 6 = 44 Euros

 J'avais décidé de visiter la ville de Mérida bien avant que l'Américaine de Washington et son mari avec qui je partageais le Camino depuis quelques jours m'en vantent les attraits historiques.  Le couple faisait partie de cette catégorie de pèlerins aisés, instruits et occupant de hautes fonctions. Sans aller dans les confidences j'ai randonné, entre autres,  avec des gens du Parlement canadien, un haut fonctionnaire espagnol de l'ONU à Bruxelles, un cinéaste américain, de riches hommes d'affaires sud-coréens et .....un couple très proche du Congrès américain. Pour eux comme pour moi le plaisir de se retrouver dans les albergues était le même.  Je pense. À partager douches et chiottes ça enlève beaucoup de vernis à la fonction et ça atténue les différences entre les classes sociales. Ici t'es pèlerin (ou randonneur) et rien d'autre. C'est là-dessus que je bâtissais mes rencontres. Et j'en ai vécu de belles.

Mérida a été fondée en l'an XXV avant J-C par Octave-Auguste, fils adoptif de Jules César, et père de Tibère. Ici s'arrête mes connaissances historiques. La ville compte 60,000 habitants et ses vestiges archéologiques sont inscrits au patrimoine de l'UNESCO ( Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et les cultures ) .
J'ai franchi très tôt  les tourniquets du site archéologique romain. C'est plus facile pour moi de m’imprégner et de m'approprier d'un lieu quand il n'est pas envahi par une horde de touristes et pis ça donne de plus belles photos.


Quelques photos prises les 18-19-20 avril.
Mon arrivée à Mérida par le pont romain et ses nombreuses arches. Construit en même temps que la ville et toujours debout tandis qu'ici au Québec.....
Le théâtre romain, sa scène et ses gradins répartis selon les classes sociales. Il s'y donne encore des spectacles.Dans les tunnels d'entrée des tableaux explicatifs sur les combats des gladiateurs m'ont beaucoup appris sur ce genre de spectacle très prisé à cette époque
 Une antiquité à lunette.
 Statue de Cayo Julio Cesar Augusto. Ancêtre de notre Flagosse Berrichon de Rue des pignons.
Temple de Diane - Déesse de la chasse dans la mythologie romaine.Très populaire ce matin-là. Des dizaines de Sud-Coréens s'y faisaient photographier.
 Départ de Mérida le lendemain au petit matin et vue sur l'aqueduc romain à la sortie de la ville. L'aqueduc ou Pont des Miracles acheminait l'eau à la ville depuis un réservoir 5 km plus loin.



mardi 16 juin 2015

Mon camino en quelques flèches et en quelques chiffres romains (prélude à écrire sur Mérida et ses vestiges romains)

Je ne suis pas sans ignorer toute la technologie qui existe dans le but d'informer le  randonneur ou le pèlerin sur la géographie de son parcours mais comme je suis de la vieille école je me permets de laisser ici quelques détails sur les parties des caminos Via de la Plata et Francès sur lesquelles  j'ai randonné. Qui sait  ? Peut-être un lecteur égaré trouvera-t-il ici l'envie de partir lui (elle) aussi sur le Camino. Quant aux chiffres romains c'est plus pour m'amuser que pour démontrer une quelconque connaissance snobinarde.

Première partie de Séville à Caceres sur la Via de la Plata du IX au XXIV aprilis
CCLXX km marchés en XIV étapes. Des auberges de pèlerins de V à XII Euros. Soleil, chaleur, champs, pâturages, odeurs, vignes, chênes-liège, longue distance entre les villages, petites auberges.

Deuxième partie de Astorga à Sarria sur le Camino Francès du XXVIII aprilis au VI maius
CXLVIII km marchés en IX étapes. Des auberges à V et VIII Euros. Soleil, froid, bruine, montagnes, villages rapprochés, grandes auberges.

Si l'Étoile de Bethléem guida les Rois mages vers le lieu de naissance du Christ, les flèches jaunes sur le Camino mènent les pèlerins vers St-Jacques et Santiago de Compostelle. Sur un arbre, sur une pierre....faut juste garder l'oeil ouvert. GPS et guides sont utiles mais pas nécessaires. Je le jure. Je me suis écarté du Chemin une seule fois. Et c'était après m'être fié au guide téléchargé sur mon cellulaire...
Photos prises dans les environs de Ponferrada, El Acebo, Astorga, Monesterio, El Real de la Jara, Séville.



lundi 15 juin 2015

Le tout-nu de Lucus Augusti

Clochard, vagabond, mendiant. C'est dans cet état d'esprit que j'avais l'impression de passer mes premières journées à l'hôpital universitaire Lucus Augusti de Lugo en Espagne. Pressé de  m'y rendre le plus rapidement par le médecin du Centro de Salud de Sarria j'en avais oublié mon sac à dos à l'hôtel.
Pas de bobette de rechange, pas de brosse à dents, pas de rasoir, rien, encore moins un chargeur pour mon cellulaire. J'étais le pèlerin qui n'avait rien. Un tout-nu. 2-3 mots d'espagnol pis mon sourire en guise de monnaie d'échange pour les quelques préposées et infirmières compatissantes prêtes à  m'obtenir des objets de base pour mon hygiène personnelle à même leur salaire ou de quelques entourloupettes administratives. Je leur en suis reconnaissant et je me promets de leur faire parvenir un petit quelque chose dès que j'aurai leur adresse postale.

Photo prise le 5 mai 2015 sur le Camino Francès entre Fonfria et Triacostella. Ça faisait 3 jours que je marchais sous une pluie fine qui rendaient les sentiers boueux et glissants. Une deuxième partie du Camino très différente de la première. Froid, vent, pluie vs soleil et 25C.

dimanche 14 juin 2015

Le camino Lucus Augusti*

 Je suis de retour de mon pèlerinage en Espagne. Une randonnée inachevée qui aurait pu me décevoir n'eut été de ces si belles rencontres et de ces paysages qui comblaient chaque jour le côté contemplatif de ma nature. De Séville à Caceres et de Astorga à Sarria,  à travers champs et pâturages, seul ou avec Patrice le Parisien, le couple de Coréens ou encore la Suissesse j'ai vécu des moments extraordinaires qui resteront gravés dans ma mémoire tout comme mon corps meurtri par ce même Chemin.

D'abord des ampoules mal soignées, par ignorance et par orgueil, probablement responsables d'une infection à ma jambe. J'y ajoute 3 jours de marche à faire fi de la fièvre pour finalement aboutir dans une chambre d'hôpital. Une première nuit d'enfer. J'ai voulu  mourir. Délire fiévreux, cauchemar ou réalité j'ai refusé de m'en informer au personnel soignant le lendemain matin. J'avais honte d'avoir abdiqué devant ma souffrance après avoir été témoin de tant beauté.

*Mon camino s'est terminé par 15 jours d'hospitalisation à l'hôpital Lucus Augusti de Lugo dans le nord de l'Espagne. De Sarria il ne me restait que quelques 115 km de marche pour Santiago de Compostelle. Je ne sais pas quand mais j'y retournerai. Ça c'est certain.

Dernière photo de mon camino prise le 6 mai 2015 entre Triacostella et Sarria en Espagne :

jeudi 26 mars 2015

Ti-Jésus esta en la mochila

+ ou - 14 livres. C'est le poids du sac à dos que j'aurai à porter sur la Via de la Plata. C'est bien en deça de ce que suggèrent les "spécialistes" du camino. 10% de son poids corporel qu'ils recommandent aux apprentis pèlerins comme moi. J'ai donc droit à 20 livres. Le cyclotourisme m'a habitué à voyager léger. Que l'essentiel.  J'irai cogné aux portes du paradis sans avoir le poids du monde sur les épaules. Nos vemos mas tarde.




Écouter Tom Petty et Bob Dylan c'est comme un gros câlin avant de prendre la route


lundi 23 mars 2015

Mon Ti-Jésus est en tabarnac

Je lui avais promis la Semana Santa à Séville où il aurait joué le ressuscité mais quand j'ai vu les prix pour l'hébergement durant cette période festive j'ai mis un stoppeur à son rêve. Y a des limites à encourager le capital. Même religieux. Ce sera plutôt une semaine pas sainte du tout avec Marjo dans un studio  à Torremolinos, ensuite je la mets dans l'avion et prends l'autobus pour Séville pour commencer mon pèlerinage. Espérant que mon Ti-Jésus aura cessé de me bouder. Jour J -6

mercredi 11 mars 2015

Le gros colon était une femme

L'autre jour je promenais le plus jeune de mes petits-fils en poussette dans les rues de mon village. C'était l'après-midi, le soleil tapait et la neige durcie se transformait ça et là en sloche. Arrive en face de moi un pick-up qui roule pas mal vite, la gadoue "arvole" de chaque bord de la camionnette. Moi je ralentis mon pas, fixe le pick-up qui approche pis qui roule sans ralentir. J'arrête de marcher comme pour donner une chance au conducteur de se ressaisir et de se comporter en personne civilisée mais non, aucun ralentissement de sa part. Moi je bouille par en dedans la steam me sort par les oreilles.. Je m'apprête à faire un finger au gros colon si jamais il m'éclabousse. Finalement rien. Rendu à mon niveau la neige dans la rue n'était pas transformée en sloche. Au volant de la camionnette, une femme pas mal âgée. Pas pu m'empêcher de me demander ce qu'elle prenait comme médicament.

vendredi 6 mars 2015

Festival du cochon de Ste-Perpétue vs Dia del jamon de Monesterio

J'ai jamais mis les pieds à Ste-Perpétue mais j'avais entendu parler de son festival du cochon. Quant à Monesterio, n'eut été que ce village espagnol est une étape du camino de la Via de la Plata,  je n'aurai pas deviné qu'il était réputé pour son jambon. Les porcs dans cette région sont noirs, vivent en liberté dans de grands prés et se nourrissent de glands. J'ai hâte de goûter la différence.
Un bocadillo de jamon por favor !






dimanche 1 mars 2015

Un perro andaluz sobre el camino

Mon pèlerinage sur la Via de la Plata en Espagne me fera traverser 4 régions : l'Andalousie, l'Estrémadure, la Castille et la Galice. La première chose qui me vient à l'esprit quand on me parle de l'Andalousie c'est ce film surréaliste de Luis Bunuel que j'avais vu dans un cours de cinéma quand j'étais au cégep. Ça m'avait marqué hahaha...
 
  Un chien andalou

vendredi 27 février 2015

El camino a seguir

Aller par quel chemin ? Camino Francés ? Camino del Norte ? Camino Portugués ? Camino del Sureste ? El Camino de Levante ? Chacun son chemin, chacun son pèlerinage.  Mon petit côté insécure me recommandait le Camino Francès. De loin le plus populaire. Impossible de s'y perdre tellement il est fréquenté. Un peu trop fréquenté à mon goût.
Mon côté sauvage et sportif me suggérait  le Camino del Norte: les montagnes, la mer, la solitude et puis j'ai lu deux fois le livre de Jean-Christophe Rufin qui racontait son "Immortelle randonnée" sur ce chemin et j'avais bien aimé ce qu'il en disait.
Malheureusement ces chemins sont trop au nord et je ne veux pas attendre fin mai début juin pour partir et profiter du beau remps.  Le froid, la pluie, la neige sur les hauteurs, non merci. J'ai assez affronté ces éléments en cyclotourisme.
Ça me prenait un camino plus au sud. Le soleil, la chaleur. Le Camino Portugués ? Je l'ai parcouru en vélo en 2012. Restait le Camino de la Plata. 1000 kms de Séville à Santiago de Compostella. La voie romaine. La route de l'argent. Un chemin peu fréquenté. Bingo. Ce sera la Via de la Plata. Dans ma tête, une voix,  un reproche sur le ton de l'insulte:
"Espèce de randonneur!"
-Ta gueule Ti-Jésus. J'te promets plein de cathédrales sur le Camino de la Plata et pis on s'ra à Séville pour ta résurrection. Le reste m'appartient.

dimanche 15 février 2015

Compostelle 101

Ça y est. J'ai reçu de l'Association Québécoise des Pèlerins et Amis du chemin de Saint-Jacques la Credencial del Peregrino. Ce carnet du pèlerin  m'ouvrira les portes de toutes les albergues sur le chemin que j'emprunterai pour me rendre à Santiago de Compostela. C'est aussi un document préalable à l'obtention de la Compostela délivrée par le Bureau des pèlerinages à Compostelle à la condition d'avoir marché ou chevauché sur les cents derniers kilomètres avant d'arriver à Santiago. Modernité oblige il est possible de faire le chemin en vélo et c'est 200 km qui est demandé. Pour preuve du chemin parcouru il faut faire tamponner son carnet du pèlerin dans les villes et villages du camino. Bibliothèques, mairies, albergue, pharmacies, offices de tourisme, les lieux ne manquent pas pour officialiser la marche du pèlerin. Pour en avoir fait estampillé plus d'une vingtaine lors de notre randonnée en  vélo en 2012 sur le camino portugais, les tampons de Vila Franca de Xira, Fatima et de Santiago sont particulièrement bien stylisés.

samedi 7 février 2015

Ti-Jésus et moi ça fait longtemps qu'on s'connaît

Outre le petit catéchisme que je devais apprendre par coeur à la petite école mes contacts avec Ti-Jésus ont été, aussi loin que je me rappelle, teintés de déception et d'humiliation; il y a eu d'abord cette fois où ma maîtresse de 4ième faisait tirer au sort je ne sais plus quelle bébelle et pour laquelle j'avais bien naîvement passé mon heure de dîner à prier dans ma chambre pour gagner le fameux gugusse. Évidemment je n'avais pas gagné le prix. Et puis il y a cette autre fois en 6ième année où nous devions nous rendre à l'église du village pour l'office du vendredi saint en rang deux par deux pendant que la maîtresse s'y rendait en voiture. J'avais déserté les rangs pour me refugier avec un copain à la salle de pool qui se trouvait sur le chemin et raté la cérémonie.  Le lundi matin suivant j'avais oublié toute cette histoire jusqu'à ce que la maîtresse  nous oblige moi et mon copain à  nous placer en avant de la classe et qu'elle nous frappe  avec une règle de 36 pouces. Mais bon c'était de même que ça se passait dans ce temps-là.
Après il y eut comme un grand frette entre moi et Ti-Jésus. Plusieurs années plus tard je l'ai croisé à mon mariage. J'avais pas eu le choix de l'inviter. Et puis il y a eu les baptêmes de mes enfants, quelques services funéraires de parents, d'amis et de connaissances. Rien de constant dans nos rencontres jusqu'à mon apprentissage du mode de vie de Bob et de Bill mais vu où j'étais rendu j'avais comme pas le choix de tolérer sa présence, que dis-je son omni-présence meeting après meeting. Les années ont passé. Du Mouvement AA j'avais compris que si je n'aimais pas ce qu'il représentait je pouvais toujours l'appeler autrement. Ça faisait mon affaire. Je l'ai débaptisé. Mon Ti-Jésus est devenu ma puissance supérieure. Du coup il m'est apparu plus sympathique. Et pis les années ont encore passé. Y était pas trop achalant. Pour le récompenser  l'idée m'a pris au printemps 2012 de l'emmener dans mes sacoches de vélo pour une virée de quelques mois avec Marjo sur les chemins de Compostelle. Le Camino portugais jusqu'à Santiago puis le Camino francès à contre-courant. Ti-Jésus ben juché sur le guidon de mon vélo voyait du pays. Le sien : Fatima, églises, cathédrales, encens et moi j'allumais des lampions, mille lampions allumés pour ma nièce de 20 ans atteinte de cancer et décomptée. "T'es mieux de la guérir mon sacrament". Mais je n'y croyais pas trop. De mauvais temps en mauvais temps et d'une chute de Marjo le cyclo-pèlerinage s'est transformé en tourisme. À notre retour au village l'état de santé de ma nièce s'était de beaucoup détérioré et elle se retrouvait alitée  dans ce genre de maison de fin de vie. Je suis allé  la visiter tous les matins. Cela a duré 5-6 jours. Et puis c'est tout. Comme si j'avais besoin d'une preuve de plus que la vie était injuste.

mardi 3 février 2015

Enflure

Le mot "EXCLUSIF" sur fond rouge d'un texte de La Presse signé non pas par un  mais par deux journalistes a attiré mon attention ce matin, tout comme le vocabulaire utilisé qui me porte à croire que le gouvernement Couillard se "radicalise".
Mesure exceptionnelle, controversé, critiqué, revoir leur fonctionnement en profondeur, alertés de la nécessité, attaques, mesures controversées, critique serrée, coup de bulldozer, dispositions névralgiques, le temps presse, abolition, s'attaquer, imposer des quotas, critiques alarmistes, les plus vulnérables, scénarios catastrophes, tollé, résistance, bouleversement.
Le texte est ici

dimanche 1 février 2015

Cash et suicide

Ma région, la Côte-Nord, occupait le 2ième rang au Québec pour le revenu familial médian selon les statistiques du gouvernement provincial en 2011. Ma région détient aussi l'un des trois pires taux de suicide au Québec. Y a-t-il une conclusion à tirer. Sais pas. Par contre avec les centaines de mises à pied dans les usines et industries des alentours au cours des 2 dernières années j'ose espérer que les coupures à Couillqard pis le réaménagement à Barrette n'affecteront pas le service d'aide et de prévention au suicide  nous nous sommes donné en tant que société supposément moderne. Mais ce qui me fait réellement le plus peur c'est d'être confronté au suicide d'un proche ou d'une connaissance.


samedi 31 janvier 2015

Mon premier 15 km de marche

 Je m'entraîne depuis quelques semaines et aujourd'hui j'ai marché mon premier 15 km. Moitié à l'extérieur par moins 15 degrés, le reste en salle. Et en avant-midi en plus. Je suis assez fier de moi.
Ti-Jésus ne m'accompagnait pas. Il faisait sans doute la grasse matinée. À moins qu'il ne soit frileux.  Il aurait dû venir. J'ai croisé le curé du village quand je me suis arrêté au guichet automatique de la banque pour me réchauffer. Grand et gros gaillard. Plutôt sympathique de ce que j'en sais. Il a dit la messe au service de ma mère et il a baptisé mes petits-fils. Il parait qu'il raconte toujours une blague à la fin de la messe du dimanche et qu'il a joué plusieurs années dans la ligue régionale d'improvisation. Du genre de bonhomme que je ne me sentirais pas gêné de m'assoir avec lui  pour jaser de la vie en général et de la religion en particulier.
Dommage que Ti-Jésus n'était pas avec moi. Il aurait pu  parler au curé de notre pèlerinage à Compostelle au printemps. En tout cas j'ai salué l'abbé de sa part.
 
Hier sur mon blog j'ai traité un individu de tdc et entre deux textes dont le sujet est Compostelle ça peut paraître comme manquer de charité chrétienne de ma part. Et ben ça l'est.

vendredi 30 janvier 2015

mercredi 28 janvier 2015

Mon Ti-Jésus plane, au loin les flammes

Sur le Camino portugais en 2012 j'avais promis à mon Ti-Jésus que nous reviendrions. Rien que lui et moi. À pied. Sans le vélo. Et par un autre chemin. L'accolade au buste du matamore dans la cathédrale de Santiago avait scellé le pacte. Qu'importe que les os ou que les pieds de l'apôtre n'aient jamais foulé ces lieux, j'aspire à l'espoir que l'immortalité existe et qu'elle se trouve quelque part sur le chemin de Compostelle. Au loin les flammes.

dimanche 25 janvier 2015

Leloup tout chaud...

....mise en ligne il y a à peine 5 jours. Bon dimanche

samedi 24 janvier 2015

J-F Lisée, PKP et prophétie à 5 cennes

Le retrait de J-F Lisée de la course à la chefferie du parti Québécois me déçoit un peu même si j'ai fait le deuil de ce parti depuis plusieurs années et que le caractère hautain de Lisée m'énervait.
Pour moi il était le candidat le mieux placé pour exposer l'immense  vacuité du discours du futur chef du P.Q et capable de relever un tant soit peu le débat politique.  
Mais là, avec le gros Barrette qui prend de plus en plus de place et le style de PKP qui tenait dernièrement un discours dans la boîte d'un pick-up on est pas loin d'assister à l'assemblée nationale à des foires d'empoigne dignes du parlement ukrainien.
Après les clowns de la politique place aux pit-bull.

vendredi 16 janvier 2015

Coupable par association

Ce matin j'entendais à la télévision un chroniqueur politique critiquer l'administration municipale de Longueuil pour son délai de réaction face à un problème de contamination par des hydrocarbures de son usine de filtration d'eau potable. L'animateur avait beau avoir mentionné qu'à la base c'était une entreprise privée qui faisait la surveillance de la qualité de l'eau le populaire chroniqueur continuait de cogner sur l'administration municipale et son délai de quelques heures à réagir et réclamait une enquête non pas sur la ou les causes de cette contamination mais sur le délai de réaction de la ville. J'ai pas pu m'empêcher de voir la profondeur de son insignifiance intellectuelle ainsi quelque celles de tous ces chroniqueurs trop visibles à mon goût et qui nourrissent les bavardages de madame Pitou pis de monsieur Minou dans les TH. L'envie m'a pris d'en faire autant et de patauger moi aussi dans ce genre d'insignifiance et je dis que si notre premier ministre a travaillé 4 ans en Arabie Saoudite, que l'Arabie Saoudite est soupçonnée d'aider le terrorrisme international alors est-il possible que notre premier ait des liens quelconques avec les barbares ?

mardi 13 janvier 2015

S'entraîner sans se prendre au sérieux

Certains font leur "social" dans les cafés, d'autres dans  les espaces réservées pour les commentaires  des chroniques des chroniqueux de la presse web. Moi c'est dans une salle de gym. Je fais mon propre programme d'entraînement tantôt axé sur la performance mais plus souvent qu'autrement sur le plaisir que j'en retire. Plus cardio que musculo. En lien avec mes projets de voyagements prochains.
 

lundi 12 janvier 2015

Liberté d'expression, oui mais pas trop....

....surtout pas pour Dieudonné, si con soit-il, ni contre les Juifs. De bien beaux discours sur la revue Charlie Hebdo de la part des politiciens hier.....mais aujourd'hui.....

dimanche 11 janvier 2015

Condamné à m'entraîner

Le chronomètre du tapis roulant marquait 28:15 quand j'ai ressenti le rush d'endorphine se répandre dans tout mon corps. Un peu comme une bulle de champagne qui éclaterait dans mon cerveau. Mes poumons se décrassaient,  je n'avais plus mal aux genoux. Je souriais béatement. Tout était clair dans ma tête.

vendredi 9 janvier 2015

La maladie du préjugé rode

Ce soir je suis mononc' Serge


jeudi 8 janvier 2015

Playboy vs Hara-Kiri

Me font penser à des charognards ces hypocrites le torse bombé la main sur le coeur ceux-là même qui parlent de liberté de la presse mais qui font tout pour éliminer la presse indépendante, qui parlent de transparence mais pour les autres, qui communiquent par communiqués.
Anecdote
Adolescent il m'arrivait d'échanger des revues avec mon chum Denis. Lui m'apportait quelques revues de Playboy qu'il avait subtilisé à son père et moi je lui donnais quelques revues d'Hara-Kiri l'ancêtre de Charlie Hebdo.
Même si je n'ai pas lu de Charlie Hebdo depuis des années ( je trouvais leur discours répétitif, d'une vulgaire gratuité )  je suis touché par cet attentat qui a fait 12 morts et peut-être plus au Charlie Hebdo. Je crains. Je crains  sa récupération par ces clowns qui nous gouvernent. Je crains qu'ils ne retrouvent jamais ces tueurs, ces mercenaires. Parce que je ne crois pas à ces actes de foi. Pour moi ces terroristes ne sont que des mercenaires. Qui les paie ? Les manipule ?
Aucun danger pour la liberté de presse. Les Martineau et radios-poubelles de ce monde servent trop bien le pouvoir en place. Ce même Martineau qui, en 2012,  réprouvait Charlie Hebdo de mettre en péril la vie de Français voyageant de par le monde par sa provocation à republier des caricatures de Mahomet. Et Harper en 2006, qui disait "regretter" la publication de ces fameux dessins. Ouais drôle de liberté de presse qu'ils causent...
Concernant Martineau et Harper je rapporte une partie du texte de Hélène Buzzetti, correspondante parlementaire pour Le Devoir.  Son texte au complet ici.

samedi 3 janvier 2015

Menoum menoum

Cipaille-sapin  de Marjo  pour souper ce soir.