mardi 27 janvier 2009

Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir?*

Le tsunami économique approche la côte. Reçu hier, mes carnets de PETIT actionnaire des fonds ftq et ssq. Jamais cru à l'histoire de la cigale et la fourmi: se priver aujourd'hui pour PEUT-ÊTRE en profiter plus tard. Pas intéressé. Petite perte donc et désir grandissant de refuser de participer à cette mascarade. Me cherche un genre de commune ou de village global libre, indépendant et autonome pour me réfugier....
*

vendredi 23 janvier 2009

19ième festival du film de Sept-Iles

C'est aujourd'hui que ça commence. Moi ça bien une semaine que je prépare. Pré-pré-sélection des films que j'aimerais voir. D'après les synopsis d'abord, ensuite à regarder les bandes-annonces et puis être à l'affut des critiques dans les médias. Puis une pré-sélection d'après les heures et les jours de diffusion ainsi que par la concordance entre mes films choisis et ceux de ma femme. Après discussions, compromis, biffages,raturages, surlignages émerge la liste des élus, l'itinéraire que prendra mon esprit dans les jours à venir. Et puis paf! Un os! Comme à chaque année. Cette fois un appel qui obligera ma femme à travailler tout le long du festival. Refaire ma liste. Cette fois en ajoutant une autre restriction: la disponibilité de la voiture. Parce qu'à 70 km de chez-moi c'est pas à vélo que je vais aller au cinéma... Heureusement la petite salle de spectacle de mon village présentera une 10aine de films en collaboration avec celle de 7-Iles.
J'ai l'intention de venir écrire ici mes premières impression après le visionnement des films.
3-2-1....action!
P.S En passant l'ONF fête ses 70 ans et offre la possibilité de visionner en ligne plus de 700 films, extraits et bandes-annonces en plus d'avoir un blog.
Ajout 16h30: Il y a longtemps que je t'aime représente un genre de film que j'aime bien voir dans le cadre d'un festival. Quelques moments forts où tout bascule, entre autre le souper entre les amis de Léa où l'un d'eux insiste pour connaître le passé de Juliette, musique qui accompagne bien le délicat sujet et son traitement sensible. Merveilleuse Juliette usée au début du film qui retrouve peu à peu sa beauté et puis celle qui jouait Léa me rappelle une actrice québécoise nominée dont j'oublie le nom qui a émigré en France il y a quelques années. Pas vu le temps passé.
Ajout samedi 24 janv.: Mirages d'un Eldorado: documentaire avec de belles images, bonne qualité sonore et musicale mais j'ai pas ''embarqué'' dans le propos. Après la représentation, Martin Frigon, le réalisateur, répondait aux questions du public. Pas pu m'empêcher de lui demander s'il voyait des liens entre son documentaire et la présente exploration d'uranium dans la région. Bon j'avoue que je me suis servi de sa tribune pour exprimer mon opinion sur l'uranium devant la mairesse et quelques notables sensés représenter les citoyens et euh... j'en suis fier :-)
Ajout samedi 24 janv.: Sagan: triste fin.
Ajout mardi 27 janv.: Papa à la chasse aux galopèdes: Bon divertissement, aboutissement de la réflexion du personnage principal et fin prévisibles. Aimé le jeu de François Papineau.
Ajout mercredi 28 janv.: PARIS: contrairement au larmoyant film que laisse entendre la bande-annonce, je suis sorti de la représentation dans un esprit plutôt joyeux. Superbes images de Paris que je rêve de visiter un jour, bonne musique, pas de longueur. Un de mes favoris!
Ajout jeudi le 29 janv.: C'est pas moi, je le jure! :Ha le p'tit criss! :-) J'ai pas embarqué dans la première partie du film mais j'ai trouvé sublime les 40 dernières minutes.
Ajout dimanche 1 fév.: La bataille de rabaska: J'ai beaucoup aimé le documentaire même s'il m'a peu appris ayant suivi le tout dans les médias. En suis ressorti un peu découragé du pouvoir du citoyen face aux grosses compagnies et je déplore qu'il n'y a pas plus de solidarité que ça. pourquoi les gens ont suivi pour le mont Orford et pas pour le projet rabaska. Jamais pensé que nous pouvions être colonisé à ce point. Mais bon je m'égare....
Ajout dimanche 1 fév.: Mes coups de coeur du festival: Il y a longtemps que je t'aime, La bataille de rabaska, Paris.

jeudi 22 janvier 2009

Préparé 72 gaufres à matin (...nous serons devenus des bêtes féroces de l'espoir *)

Me suis levé avant la sonnerie du réveil ce matin. Première pensée pour mon épouse absente parce qu'elle travaille de nuit au centre jeunesse de 7-Iles et qu'elle fut fort occupée la veille dans l'unité des garçons, obligeant l'ajout d'un agent de sécurité, le temps de calmer le jeu. La verrai plus tard.
Après un jus, 2 cafés et quelques fruits je suis parti. Mais qu'est ce qui peut bien pousser un bonhomme à sortir à vélo par -15 à 6h45 du matin. En vélo ou en auto (quand elle est disponible) c'est la question que je me pose chaque fois avant d'aller faire du bénévolat pour les petits déjeuners servis à des jeunes du primaire qui ne peuvent ou ne veulent pas déjeuner à la maison. La réponse se trouve pendant et après l'activité. Y a aucun mérite. Tant que j'aurai du contentement à le faire, mes journées seront satisfaisantes.
Pour la première j'ai eu droit à quelques saluts de la part des plus vieux. Gageons que mon vélo planté dans le banc de neige devant l'école y est pour quelque chose.
*tiré de ''La route que nous suivons'' 12 hommes rapaillés de Gaston Miron

mardi 20 janvier 2009

Pour la voyageuse partie enseigner le français à St-John's (T-N)...

...je suis allé saluer l'épave du Lady Éra. Tel était son voeu.

lundi 19 janvier 2009

De moi à moi (avant d'être happé par le monstre de la crise économique)

Y a pas de mal à se faire plaisir. Depuis le temps que j'en entends parler, me suis procuré le cd ''12 hommes rapaillés''. Moi d'habitude les ''coups de coeur'' archambault et renaud bray j'essaie d'éviter, du moins un certain temps et si mon envie est toujours là après quelques mois j'achète l'oeuvre. Pour ces poèmes de Miron mis en chanson plusieurs blogueurs que je visite le recommandaient alors.... après une première écoute j'aime. Concernant le travail de Gilles Bélanger sur ce cd, je tiens à rappeler le travail tout aussi formidable qu'il a fait pour l'album non moins formidable de Chloé Ste-Marie intitulé ''Je marche à toi'' qui contenait aussi quelques poèmes de Miron et qui a paru en 2002.
Pour compléter ma commande chez Renaud-Bray (Wall-mart ayant eu raison du seul disquaire de la région) et bénéficier de la livraison gratuite me suis offert Boris Vian et ses chansons possibles ou impossibles.
Aussi dans la commande, dixhuitjuilletdeuxmillequatre de Roger Des Roches. En ces temps troubles j'ai décidé de m'initier à la poésie.
Musique, lecture et passeport de 10 films pour le festival du film de 7-Iles qui commence vendredi.
Et puis tant pis pour la crise, toujours été du genre cigale.
Faut qu'ça saigne alors voici un clip trèèèès d'actualité:
Les joyeux bouchers de Vian.

dimanche 18 janvier 2009

Parce qu'aujourd'hui c'est la fête de fiston...

et que mes enfants sont la chose la plus importante pour moi.

samedi 17 janvier 2009

Un peu de rigolade avec tonton Benny

C'est lui kia commencé.

Et ça continue ici et

vendredi 16 janvier 2009

Échos de gym (4)

*-Kossé k'tu fais icitte Blais, té-tu écarté?
Familiarité qu'autorise plusieurs années de compagnonnage au travail. Encore faut-il que ces échanges verbaux baveux le soient à l'abri d'oreilles étrangères. Sinon, au lieu de retrouvailles toute virile que cela puisse donner apparence, ça devient du dialogue de colons et j'ai horreur de ça.
-Salut l'gros. Coudon, j't'ai jamais vu suer d'même à shop. T'as ben changé.
C'est le ton employé qui détermine toute l'affection l'un pour l'autre contenue dans ces paroles. Les civilités ne sont pas les mêmes partout, pour tous. Pas travaillé 30 ans dans un bureau, faque....

*Un peu plus loin dans la salle, 4 paires de gros bras sont réunis autour du ''bench press''. Ça jase, ça blague, ça rit. Puis, lentement, celui couché sur le banc empoigne la barre, le silence se fait autour. Quelques secondes pour trouver la ''bonne'' prise. Concentration. Petit grognement. Soulèvement de la charge. Dépôt de la charge. La discussion reprend comme si de rien n'était.

*De ma montre cardio-machin: 80 min. d'entraînement avec une fréquence cardiaque moyenne de 133. Passé 58 min. dans la zone cible. Indice endorphine moyen.

mercredi 14 janvier 2009

mardi 13 janvier 2009

Googler ça peut mener loin

Je n'arrivais pas à saisir le ''moscaille'' de l'ami Guillaume dans son billet de ce matin. Alors j'ai googlé et 2 liens plus tard j'ai abouti ici:

samedi 10 janvier 2009

Squiddly Diddly (ça vous rappelle quelque chose): squeegee

La lumière jaunit. Le contingent s’interroge, le flot hésite. Devinant le dénouement, une auto accélère, s’y risque, laissant derrière elle des peureux naturels, des pas pressés et quelques adeptes de la loi et de l'ordre. Les cercles rouges s’affichent avec célérité d’abord, avec autorité ensuite. L’interdiction d’avancer conclut une entente avec l’obligation d’arrêter. Des véhicules freinent brusquement, frustrés de l’échec de leur mission. Le flux est interrompu.
À mon tour de prendre possession des artères de la ville. Je cours, balais-éponges aux poings, au devant de ces prisonniers de la voie urbaine métropolitaine, ces otages des feux désynchronisés. Quelques atrophiés de l’âme achètent la paix sociale à coup d’écu. D’autres, les yeux globuleux, presque sortis de leurs orbites, se défoulent de leur trop vide émotionnel, vocifèrent des insanités, crient de ne pas toucher au symbole de l’accomplissement de leur vie.
À travers un pare-brise, je vois un album de photos. Impression de déjà-vu. Sur la couverture, le carré d’Youville. En arrière-plan la rue d’Auteuil menace de souvenirs douloureux mon adolescence baptisée par des queues graissées de marde.
Je crache sur le pare-brise de l’auto devant moi et ce n’est pas pour le nettoyer. Le type se fâche, s’égosille, s’époumone, hurle sa haine du monde. Peine perdue. Rugissements étouffés because le tintamarre de klaxons. Pas de temps à perdre. La lumière est verte. La cavalcade reprend. Je retourne me mettre à l'abri, craquer un caillou. Les autos s’éloignent mais mon souvenir, lui, s’attarde.
*texte sorti de mon terroir.

jeudi 8 janvier 2009

Paul-Marie Verlaine 1844-1896

Y a pas que des dates et des photos dans le calendrier de É.
Y a aussi des hommes et des femmes qui ont marqué leur époque et qu'il me tente de connaître et de vous en partager quelques-uns.
Alors voici Verlaine dans la rue. Dans les 2 sens.

Pouvez toujours lire les poèmes de la vidéo


Je suis plus pauvre que jamais
Et que personne ;
Mais j'ai ton cou gras, tes bras frais,
Ta façon bonne
De faire l'amour, et le tour
Leste et frivole
Et la caresse, nuit et jour,
De ta parole.
Je suis riche de tes beaux yeux,
De ta poitrine,
Nid follement voluptueux,
Couche ivoirine
Où mon désir, las d'autre part,
Se ravigore
Et pour d'autres ébats repart
Plus brave encore...
Sans doute tu ne m'aimes pas
Comme je t'aime,
Je sais combien tu me trompas
Jusqu'à l'extrême.
Que me fait puisque je ne vis
Qu'en ton essence,
Et que tu tiens mes sens ravis
Sous ta puissance ?


L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table ?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-là. Puis dors après. Allons, tu vois je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame.
Il dort. C'est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Midi sonne. J'ai fait arroser dans la chambre.
Va, dors ! L'espoir luit comme un caillou dans un creux
Ah, quand refleuriront les roses de septembre !

Mon rêve familier
je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - je l'ignore.
Son nom? je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
feuille morte

Quelques poèmes de Verlaine analysés ici

mardi 6 janvier 2009

Échos de gym (3)

*La salle où je m'entraîne est divisée en 2 sections. L'une avec les poids et haltères et l'autre avec les appareils de cardio. Y a aussi 8 téléviseurs répartis un peu partout sur les murs. Devant moi, probablement sur RDS, une émission sur la chasse. Moi, à part d'avoir chassé quelques fois la perdrix et poser quelques collets pour attraper des lièvres, quand j'avais 20 ans, tirer sur les animaux ne m'a jamais intéressé. Encore moins voir 2 morons se félicités d'avoir abattu une bête d'une 30aine de kg à 50 m. avec une .270. Parce qu'il s'agissait ici d'une chasse au chevreuil.
Alors c'est en jetant un coup d'oeil sur l'autre poste, un peu de biais, celui de much music, que nos regards se sont croisés. Ce genre de regard dévoilant des affinités l'un envers l'autre, presqu'obscène tellement il dévoile tout. Ce genre de regard qui, dans une autre vie, aurait été le prélude à une rencontre certaine. Ce genre de regard que j'ai sagement refusé d'entretenir en engageant la conversation avec mon voisin de droite.
*De la montre cardio-machin: 75 min. d'entraînement avec une fcm de 131. Passé 66 min. dans la zone cible. Indice endorphine: élevé

Difficile de passer au côté de celle-là:

dimanche 4 janvier 2009

Dis Marjo, tu veux bien aller me chercher le 12 dans l'fond du garde-robe?

Depuis plus d'un an, la compagnie Terra Venture fait de l'exploration minière à une 10 aine de kms de la source d'eau potable de la ville de 7-Iles. Exploration d'uranium, un métal lourd radioactif, dont le radon est un élément reconnu cancérigène par l'Organisation Mondiale de la Santé. La Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick ont décrété un moratoire sur l'exploitation et même l'exploration d'uranium.
Ma femme est une rescapée du cancer, tout comme mon père. Mon beau-frère lui, a eu moins de chance. Il a crevé dans la quarantaine. Y a aussi ma soeur qui est en attente de traitements de chimio. Ça fait que moi quand on me dit qu'on parle d'exploiter une mine dont l'une des composantes est aussi cancérigène pour les poumons que le tabac, j'ai comme une tite rage qui monte en moi.

Rétrospective

Y a d'abord le Candidat du parti vert, Jacques Gélineau qui, le premier, a souligné la chose. Mais, bon, qui écoute un écolo sur la Côte-Nord, terre d'exploitation de mines et de forêt.
Ensuite y a eu Rasvan Papescu, un ingénieur roumain qui a travaillé dans une centrale nucléaire , venu faire quelques conférences à 7-Iles. Témoignant entre autre que sa mère et quelques amis font partie des victimes de Tchernobyl et des dangers pour la santé de l'exploitation de mines d'uranium.
Et puis il y a eu la majorité des médecins du centre hospitalier de 7-Iles qui se sont prononcés pour un moratoire et exigent l'arrêt immédiat d'exploration d'uranium dans le secteur du lac Kachiwiss à quelques kms au nord de la ville de 7-Iles. La moitié de ces médecins menacent même de déménager s'il y a exploitation d'uranium dans la région. Alors là, si des médecins osent prendre une telle position y a de quoi s'inquiéter.
Que les quelques organismes de la région supposément chargés de la protection de l'environnement aient attendu la sortie publique des médecins pour prendre position n'a rien de surprenant quand on sait que le commanditaire principal de leur foire annuelle est la compagnie Alouette (l'un des plus gros producteur d'aluminium de la région pis tout ce qui vient avec)..... D'ailleurs des groupes de citoyens n'ont pas attendu après eux pour réagir. La résistance s'organise.

Alors ce matin, en ouvrant le journal régional, qu'est ce que je vouâs ti-pâs en page trouâs? Un de ces osties de suce-la-cenne capitaliste pour qui tout passe par l'argent qui dit en parlant de la position des médecins qui réclament un moratoire sur l'exploitation de l'uranium: ''Je ne les comprends pas. À ce que je sache, personne n'est mort d'avoir travaillé dans une mine d'uranium.''
Dis Marjo, tu veux bien aller me chercher...



vendredi 2 janvier 2009

Résolutions? Non! Petits projets et grands plaisirs....

... pour traverser 2009: acheter BD et livre de poèmes, bénévole petits déjeuners, bénévole Croix-Rouge, participer à un concours littéraire, grande sortie en cyclotouriste, petites sorties en cyclotouriste, proposer idée sortie vélo pour jeunes du centre-jeunesse, manifester contre l'exploration et l'exploitation d'uranium dans la région, manifester contre l'enfouissement des déchets toxiques du ROC et des U.S.A sur la basse côte-nord, beaucoup de films, faire un potager, beaucoup de spectacles, m'entraîner, jobines, vélo, beaucoup de vélo, partir en vélo sans prévoir le retour.....

Découvrez Hugues Pluviôse!