jeudi 29 avril 2010

Je découvre....je partage

J'ai accroché sur la toune dès la première écoute. J'ai appris que ça faisait déjà quelques années que c'était "sortie". Belle ballade à fredonner malgré la grisaille ambiante que la victoire du Canadien d'hier soir n'arrive pas à chasser.

mardi 27 avril 2010

Quand la boîte à commentaires de R-C devient un...

...terrain de jeux. J'y ai laissé 4 cailloux et me suis bien amusé.
Pour les curieux qui s'y intéresseront je vous conseille de commencer à lire les commentaires à partir de la dernière page (donc les premiers comm.) pour bien comprendre la perte de temps que représente ce genre d'exercice qui consiste à opiner dans ces hauts lieux d'expression que sont les boîtes à commentaires.
Maintenant imaginez ces boîtes (sports, cyberpresse, etc...)qui contiennent 100-200-300 commentaires.....

dimanche 25 avril 2010

Sacristi de sacristie

Que de scandales de pédophilie de l'église dans les médias ces derniers mois. J'ai été servant de messe pendant quelques "représentations". Du temps qu'elle se faisait en latin. Me suis lassé assez vite et l'attitude du curé Lavoie à mon égard n'avait rien à voir à mon désintéressement. Même que j'appris plus tard que notre curé avait été chassé du village parce qu'il entretenait une relation avec la madame qui s'occupait du bien-être social et qu'il avait défroqué! Comme quoi les prêtres n'étaient pas tous attirés par les jeunes garçons.
Non, servir la messe ne m'intéressait plus parce que j'étais rendu à l'âge où l'ambiance de la salle de pool située sur le chemin qui menait à l'église était 10 fois plus attrayante, le dimanche matin, que les sermons de monsieur le curé,tout courailleux qu'il fut. Et tant pis si ma mère l'apprenait!

À part le titre je ne crois pas que les paroles de la chanson aient beaucoup à voir avec la religion. Je crois plutôt qu'il s'agit de relation entre la vedette et ses fans. D'une certaine façon les vedettes ne sont-elles pas des dieux pour leurs fans ?
Bon dimanche!

jeudi 22 avril 2010

Maudit boomer nostalgique....

... je suis. En ce jour de la terre, les Séguin.

Charest, grouilles-toi le c...

John James Charest disait, au sortir de congrès du plq de la fds dernière, que son gouvernement s'attaquerait au décrochage scolaire. Il est à peu près temps avec les chiffres alarmants de décrocheurs.
Pourtant, cette semaine....

mercredi 21 avril 2010

Méchant Big Daddy, envie de valser avec elle et scalpel

En pitonnant sur la télé ce matin j'ai été déçu d'un commentaire de Gildor Roy pendant la revue de presse de son émission matinale. L'entendre dire au sujet de la possible syndicalisation des ouvriers agricoles que "le radis va ben coûter $3" m'a convaincu qu'il était finalement le temps d'enlever le canal V de la liste de favoris de mon pitonneux.
Je n'arrive toujours pas à comprendre ces personnes qui râlent contre les plus pauvres qui tentent d'améliorer leurs conditions de vie.
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Y a des bouquins comme des albums de musique pour lesquels je ne me sens pas prêt à "recevoir" leurs sorties, que je dépose mais dont je sais que j'y reviendrai bien un jour. Ce moment est arrivé pour Rose sang de Catherine Major que je te vous partage et Le ciel de Québec de Jacques Ferron que ma fille m'a rapporté de la bibliothèque

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Y paraît que le docteur G. est un virtuose du scalpel. Je veux bien le croire.

dimanche 18 avril 2010

Les messes à gogo

Les plus vieux se rappelleront peut-être de cette tentative de l'église, au cours des années 70, de ramener les fidèles à la célébration dominicale.
Offenback à l'oratoire St-Joseph. Bon dimanche mes frères et mes soeurs....

samedi 17 avril 2010

Vous êtes pas écoeurés de vous sentir esclaves du travail bande de caves ? **

**Phrase empruntée à Claude Péloquin "vous n'êtes pas écoeurés de mourir bande de caves" et gravée par l'artiste Jordi Bonet sur le béton du Grand Théâtre de Québec.
J'aurais cru, qu'après la dernière crise économique (subprimes américaines en 2007) qui a vu nos gouvernements sortir illico d'un chapeau des centaines de millions de $ pour subvenir aux besoins des banques, des GM et autres profiteurs du système, que l'idée d'un nouveau projet de société pour modifier le système capitaliste aurait émergé des cerveaux de nos politiciens ou du moins d'une majorité de citoyens.
Michel Chartrand, qui sera enterré aujourd'hui, avait repris l'idée de plusieurs intellectuels et économistes soit celle d'un revenu citoyen garanti pour tous. Ce revenu serait suffisant pour combler les besoins de base de tous.
Je laisse aux spécialistes de la politique et de l'économique la mécanique du comment mais ne venez pas me dire que la chose est impossible.
Mon expérience
Je suis un privilégié. Me suis engagé travailleur pour une compagnie minière à 19 ans. Après 30 ans j'ai pris ma retraite. Oui à 49 ans j'étais un retraité. Le montant de ma pension importe peu. Sachez seulement qu'elle est légèrement supérieure au salaire minimum et que je n'ai jamais été un bébelleux.
Que de fois je me suis fait dire: "T'es ben trop jeune pour prendre ta retraite!" S'ti que ça me faisait rire. Comme si la retraite consistait à se bercer devant la télé à regarder les infos pub....
Je peux par contre comprendre la sécurité qu'apporte le travail ou encore la peur, pour plusieurs hommes, de se retrouver à la maison avec la "bonne femme" quand t'as passé ta vie avec tes chums au travail. Parce que oui pour avoir discuté avec plusieurs hommes de ma génération cette perspective de se retrouver avec bobonne 24h/jour ne leur plaît guère. Et puis ce genre d'indépendance face au travail ça fait aussi peur à bien des ti-bosses de bécosse. Pis là je parle pas du 4 roues, de la roulotte et du ski-doo à payer.
Ce n'est pas mon cas. Mon épouse est une TPO (travailleuse partielle occasionnelle) et je dirais même que son emploi limite un peu nos déplacements.
Pourquoi un revenu de citoyen ? Pour changer la relation avec le travail. Comme pour moi avec ma "pension".
Le travail ne devient plus qu'une activité et non plus le centre de ma vie. Je choisis le travail que j'ai ENVIE de faire pour des raisons souvent simplistes et accessoirement me ramasser un "pot" pour mes sorties de cyclotourisme ou payer les prochains pneus d'été et surtout je sais que je pourrais dire Bye Bye Boss quand j'en aurais assez de lui et de sa job.
Depuis ma retraite (2006)j'ai été tour à tour homme d'entretien dans un clsc, homme à tout faire pour un cultivateur, technicien en traitements de petits fruits (si,si), commis d'entrepôt dans une quincaillerie, pigiste pour un hebdo local. J'ai travaillé pour des périodes de 3 semaines à 8 mois pour des salaires minimum à respectables.
J'ai aimé ces emplois pour ce qu'ils devaient être: une expérience de vie libre et temporaire, un à-côté pour me ramasser de l'argent pour payer mes trips ce cyclo et quelques nécessités. Rien d'autre.
Plus tard je me verrais bien aide-pêcheur (mon beau-frère à un bateau de pêche), travailleur de rue (c'est souvent en demande dans mon village), ou simplement retourner pigiste (on m'a assuré qu'il y aurait toujours quelque chose pour moi... si j'attends pas trop) ou peut-être un autre emploi dans j'aurai envie à ce moment-là.
Si vous saviez comment le travail peut être agréable quand il n'est pas esclavage et que couplé à une forme de simplicité volontaire comment l'horizon de la vie peut être vaste. Faut juste pas manquer d'imagination et croire en ses capacités.
Si les grosses compagnies sont capables d'offrir des "pensions" à leurs employés après 30 ans pourquoi nos gouvernements ne le seraient pas capables eux aussi ?

vendredi 16 avril 2010

Physio et cal osseux

J'ai commencé les sessions de physiothérapie. Essentiels ? Je ne le sais pas. Ben content d'en profiter vue notre système de santé par contre.
Paierais-je si le service était privé ? Sais pas. Une chose est sûre. Les exercices me font le plus grand bien, augmentent la flexibilité de la cheville et l'enflure diminue.
Toujours pas de plâtre complet mais une attelle. Les cicatrices se referment, les points disparaissent et la physiothérapeute ne me fait pas trop souffrir.
J'ai rendez-vous avec le médecin la semaine prochaine et, paraît-il, le cal osseux de la fracture déterminera la suite des choses.
Suis convaincu que ça ne peut qu'aller dans le direction que j'ai choisi: quelques milliers de km de cyclotourisme cet été.

jeudi 15 avril 2010

Pause B.D en attendant mon rendez-vous chez le physio....

...et d'aller me chercher des bandes dessinées à la bibliothèque.

mercredi 14 avril 2010

Réflexions pour un alcoolique (3)

"Ouille alors, pauvre petit moi!" disait Sol. L'apitoiement et le ressentiment ne sont pas exclusifs aux alcooliques mais sont de lourds boulets à traîner pour les "brandy noses". Jamais flirté avec "l'apitette". Moi, j'étais plutôt du genre revanchard. Ça me grugeait le dedans ça mon homme. Que d'énergie perdue! Du 2 pour 1 ce matin.

Extraits du 13-14 avril du livre Réflexions quotidiennes (AA)
Le faux réconfort de l'apitoiement sur soi
L'apitoiement sur soi-même est une des déficiences les plus malheureuses et les plus épuisantes que nous connaissions. Il constitue un obstacle à tout progrès spirituel et peut nous couper de toute communication avec nos compagnons, en raison des exigences monstrueuses d'attention et de sympathie qu'il comporte. Nous supportons difficilement les lamentations pleurnichardes de cette espèce de martyre.
Réflexions de Bill p.238

Le grand ennemi
Le ressentiment est l'ennemi numéro 1. ce sentiment détruit plus d'alcooliques que tout autre chose. Il donne lieu à toutes les formes de maladies spirituelles; il faut admettre que nous étions atteints non seulement mentalement et physiquement mais spirituellement aussi.
Les alcooliques anonymes p.59

mardi 13 avril 2010

R.I.P Michel Chartrand

"Éducation politique
Le fond du problème au Québec, c'est qu'il n'y a pas d'éducation politique nulle part. Il y en a eu un peu durant les années soixante, en particulier dans les syndicats, mais depuis plusieurs années, plus rien. Pas d'éducation politique donc, pas d'éducation tout court.
Or sans éducation politique, sans formation à la démocratie, il n'y a pas de pratique politique. Conséquence: on vit dans une société sans opposition, sans conscience critique, sans mémoire ni culture politiques, sans participation. Une société aplatie, une démocratie muselée, sans parole, sans action. Y a-t-il un avenir dans une telle société ?"
Vie ouvrière,no 229, mars-avril 1991
tiré de Michel Chartrand-Les dires d'un homme de parole p. 124 Lanctôt Éditeur

*Merci pour ton influence sur ma personne Michel Chartrand, ça me donnait l'impression d'être un meilleur humain.

dimanche 11 avril 2010

VLB La grande tribu-c'est la faute à Papineau....

...c'est une grotesquerie de près de 900 pages écrites par Victor-Lévy Beaulieu. L'écriture a débuté à Montréal-Nord en 1980 pour se terminer à Notre-Dame-des-Neiges en 2007.
J'avais ressenti le besoin de déposer le livre après 700 pages il y a de cela quelques années. De toutes évidences je n'étais pas prêt malgré des lectures précédentes de L'héritage, Québec ostinato, Je m'ennuie de Michèle Viroly et autres textes dans les médias de ce grand auteur québécois. Puis j'ai lu Bibi, puis j'ai eu le prétexte de ma jambe cassée pour reprendre la brique de VLB sur la tablette de ma bibliothèque.
J'ai peut-être pas les outils pour en faire une critique critique mais pour exprimer ce qui m'a plu dans ce bouquin oui!
Y a d'abord la sonorité de ces mots presque inventés, régionalismes, joual, qu'importe ils réussissent à imprimer une image dans ma tête quand je les prononce: incivil, zieute, du mou de menton, encamisolé, le yiabe, sans chiquer sa guenille ni cheniquer sur l'ouvrage, sarfe, fifolettes, chaudaille, pagée de clôture, s'urgente, comprenure, gorgoton, salopé, déguédinons, éfourché, mâche-patates, désuspende et quelques dizaines d'autres.
La grande tribu c'est beaucoup de références que VLB partage sans enflure et sans me faire sentir pour un demeuré. Des mini-biographies sur Papineau, O'Connell, Bolivar, Michelet, Chiniquy, Lincoln et autres grands hommes politiques qui ont été des libérateurs à leur façon mais qui auraient aussi pu être catalogué de terroristes autrement.
Pour moi, La grande tribu c'est comme interpréter du Gauvreau sur l'acide avec son orignal épormyable, sa grande actrice rousse, ses grands chiens-bicyclettes, le docteur Avincenne, Bowling Jack, la quête d'identité, la quête d'un pays et le terrible constat.....
"...le Kebek est depuis ses commencements une hilarante chronique de ses maladies sociales,religieuses et culturelles dont on n'a jamais voulu guérir parce que les trahisons et les répressions rapportent davantage à court terme. Ce court terme-là terminé, il ne reste plus rien sur le chemin des incendies, que la carbonisation, l'encamisolement, l'hiver de force et les maladies, la peur d'avoir peur, la peur de faire peur, la peur de partir en peur sur la courbure de l'espace-temps." p.819-820

Lors de notre traversée du Québec en vélo à moi et épouse en 2007 nous nous sommes arrêtés à Montebello pour visiter la maison et le domaine de Louis-Joseph Papineau.

Photo prise le 10 juin 2007 et récit de la journée

samedi 10 avril 2010

Gagnon hiver 78

Gagnonville fin des années 70. Elle s'appelait Ghislaine. J'avais la jeune 20aine. Elle, elle en avait 35 et était mariée. La ville n'existe plus mais moi je me souviens encore de son corps dans les draps blanchis de la Crawley- McCracken et dans d'autres lieux où nous n'allumions jamais les lumières.

vendredi 9 avril 2010

Méchante gang de malades

J'avais rendez-vous ce matin à l'hôpital de Seven Islands avec le chirurgien orthopédiste qui m'a opéré pour la double fracture à ma jambe.
L'un des stationnements affichait complet. Guère mieux à l'intérieur puisqu'il y avait des gens debout le long des murs de l'entrée jusqu'à la salle d'attente. Méchante gang de malades. Par chance me suis trouvé un fauteuil roulant. Faut croire que le taux de blessures aux jambes est présentement bas dans la région.
Brève rencontre avec l'auguste spécialiste où l'essentiel fut dit,le système de santé étant ce qu'il est, le médecin rencontrait en même temps que moi, deux autres patients dans les salles attenantes.
Ses assistantes m'enlevèrent les points de suture de mes futures cicatrices, me moulèrent une nouvelle attelle et en sortant il y avait toujours autant de gens en attente de se faire soigner mais je n'y ai vu aucune personne à l'agonie, ni même saigner du nez.

ANECDOTE:
Le surlendemain de mon opération à la jambe, l'aumônier de l'hôpital se permit de me rendre visite peu avant mon départ. Pointant ma jambe qui reposait sur une montagne d'oreillers il me demanda comment c'était arrivé. Marjo, qui était là, s'empressa de lui répondre d'un air moqueur: "C'est Jésus qui a guidé ses pas!" (La Marjo quand elle s'y met...) Malaise de sa part, rigolade de la nôtre, tentative de détendre l'atmosphère de moi-même, rien n'y fit. La visite pastorale fut courte.
Il n'avait pas le sens de l'humour l'aumônier. Moi ça me fait encore rigoler quinze jours plus tard.
À suivre... peut-être. Parce que la Marjo, elle doit subir une opération dans quelques semaines, et que cette opération nécessitera son hospitalisation pendant quelques jours. Voudrais bien être là si l'aumônier lui rend visite. Pour lui voir la face quand il la reconnaîtra, sinon pour le recevoir à la manière de Marjo... :-)

VLB à Télé-Québec

Sont tellement rares les émissions de télé qui me plaisent que je m'en voudrais de ne pas mentionner ici celle de l'animateur Stéphan Bureau intitulée Contact-encyclopédie de la création- dans laquelle l'un de mes auteurs québécois favoris Victor-Lévy Beaulieu est l'invité.
Dernière rediffusion dimanche 15H pour une image chaleureuse, sereine donc moins polémiste de l'auteur et éditeur.

jeudi 8 avril 2010

Entre béquilles et dilaudids

-Faut garder la jambe plus haute que la hanche.
- O.K. Eeeh... plusieurs heures par jour ?
-Tout le temps.
- Tout le temps ? Eeeeh... comment ça tout le temps ?
-24 heures par jour!
- Hé ben....

Depuis 13 jours dans un état presque comateux l'attention tantôt galopante tantôt rampante j'émerge ne pas m'apitoyer à la vue des passants et des CYCLISTES qui passent devant la maison pitonner l'une après l'autre les insignifiances de la télé le fauteuil rabattu la jambe bien haute retourner dans la chambre à coucher 3 oreillers au pied du lit tenter de conditionner mes rêves juste avant la petite sieste de l'après-midi plus pour raccourcir mes journées que par fatigue en suivant les péripéties de Habaquq Cauchon le narrateur de La grande tribu dont j'avais cessé la lecture compléter le triangle de ma mobilité réduite dans la chambre d'ordi où je n'arrive pas à lever la jambe suffisamment haute v'la la douleur qui revient on veut m'arracher la jambe vitement dilaudid et retour sur le divan ou le lit où la pression de l'enflure de ma cheville sur l'attelle est un moindre mal
*Ça va quand même pas si mal que ça!

mardi 6 avril 2010

Fermont

Pour moi, évoquer Fermont, c'est me souvenir de choses extraordinaires. Belles et moins belles.
Et pourtant je n'y suis jamais retourné. Pas tant à cause de la distance que de la crainte, justement, de rendre ordinaires certains événements de ma vie survenus là-bas.
Quelques photos souvenirs:



heuuuu oui j'ai déjà porté le pinch!

Pour d'autres photos de Fermont: tank à eau, une partie du mur, les maisons en bardeaux de cèdres teindues ou non, montagne de la croix, lac Daviault.... bref des photos fort représentatives de la ville. Des photos surtout pour rendre compte que même en haut du 55ième parallèle, l'hiver ne fut pas ce qu'il aurait dû être.
Voir le site de Barbe brune : de la neige qui fond sur fond d'épinettes

lundi 5 avril 2010

Restant de photos (20)

Spécial Pont de la Confédération
Je ne pouvais pédaler dans les maritimes sans passer par le Pont de la Confédération qui relie le Nouveau-Brunswick à l'Île-du-Prince-Édouard.
Un pont de 13 km de long, j'étais curieux de voir ça. Un peu comme du temps que je travaillais à l'entretien de la voie ferrée dans mon patelin et qu'on me disait qu'on poserait des rails de 1400 pieds de long. J'étais donc curieux de voir ça!
D'abord les piétons et les cyclistes sont interdits sur le pont. Probablement à cause des forts vents qui y soufflent.
Un service de navette, qu'on peut rejoindre à partir du centre d'interprétation à proximité du pont, permet d'accéder aux terres d'Anne et de sa maison aux pignons verts.
La traversée dure une 10aine de minutes. Ne pas oublier de spécifier si vous êtes un piéton ou un cycliste.
Parmi le système de sécurité sur le pont: systèmes de caméras et lumières vertes ou rouges et beaucoup, beaucoup de joints d'expansion.
Ça coûte rien pour entrée sur l'île mais y vous attente à la sortie quel que soit le moyen de transport utilisé.




Tirées de mon album Matapédia/St-Barbe en vélo
Photos du Pont de la Confédération prises du côté de Cap Tourmentin (N-B) dimanche le 24 mai 2009

samedi 3 avril 2010

Pour les pas pressés.... (oubliez pas que je me déplace avec des béquilles)

Comme je suis limité dans mes déplacements, je regarde beaucoup la télévision et lis tout autant les journaux. Y a bien dans la grotesquerie de VLB que je me plonge quelques heures par jour, la jambe surélevée par 3 oreillers, mais encore....
Pour compenser le reflux médiatique qui me laisse trop souvent un goût amer, me suis dit qu'un peu de poésie me ferait du bien.
Tiens chaque tranche de 15 minutes de nouvelles de LCN sera suivie de 15 minutes de poésie me suis-je dit.
Je vous présentais mon petit-fils dans le message précédent alors je commence avec une poésie chantée dont le thème est l'enfance. De fil en aiguille jusqu'à Bozo les culottes qui demeure d'actualité.

Maman laisse moi sortir....

Tout homme qui se tient debout est le plus beau des monuments


vendredi 2 avril 2010

Que le temps passe vite...




J'ai devant les césars, les princes, les géants
De la force debout sur l'amas des néants,
Devant tous ceux que l'homme adore, exècre, encense,
Devant les Jupiters de la toute-puissance,
Été quarante ans fier, indompté, triomphant ;
Et me voilà vaincu par un petit enfant.
Extrait de L'art d'être grand-père de Victor Hugo