mercredi 25 décembre 2013

En différé Jour 54

L'officier de la poterne refuse de laisser passer le petit matin glacial et sombre qui m'accompagne. Non, non , non et non.  Rien de l'extérieur. Pas de produits du tabac, pas de cellulaire pis pas de petit matin surtout glacial et sombre. Cé pas bon pour les caméras. Allez hop!  Montre, clés, ceinture, métal, sac à lunch au scanner. Touétou au détecteur. S'pa un moulin icitte.
De l'armoire à balai commence la routine de mes déplacements convenus d'avance ne pas en déroger sous peine d'interrogatoire de corridor embouffeté de grille en corridor embouffeté de grille ici l'improvisation est retenue en otage par les capos de la sécurité les mouchards trônent faire attention chercher sous les fenêtres haut perchées l'entrée sans effraction du soleil délinquant de  Prévert qui se répand ici et là   sur mon passage pas assez longtermps à mon goût vivement que bascule le solstice hivernal pour plus  de lumière dans mon tunnel



samedi 7 décembre 2013

L'inévitable inévitable

L'ambulancier, aidé de sa coéquipière,  s'apprêtait à descendre du reculons l'escalier de la galerie de la maison familial en tenant un genre de fauteuil sur lequel ma mère était attachée quand je lui ai demandé si je pouvais l'aider d'une quelconque  façon. Il était 3 heures du matin et la neige avait recouvert de quelques centimètres  la couverture de la civière au pied de la galerie.
-S.V.P monsieur pouvez-vous vous tenir derrière moi et mettre votre main dans mon dos pendant que je recule dans les marches.
Mon père m'avait téléphoné quelques instants plus tôt me demandant de passer à la maison parce que ma mère ne "filait" pas. Je m'y suis rendu et j'ai ben vu que ça n'allait pas pantoute. J'ai fait le 911.
Mes parents ont 84 ans et ils ont toujours rejeté l'idée de se faire "placer" préférant demeurer dans leur maison malgré leur état de santé chancelante et nos demandes à moi, mon frère et mes soeurs. Alors ces dernières années moi et mon frère on s'occupait de l'entretien de la cour et de la maison et mes soeurs des rendez-vous chez les médecins et de leur confort en général.
Ça fait qu'au lieu d'aller regarder à tous les samedis soirs la Soirée canadienne à la tv avec eux comme à l'habitude , depuis un mois je passe mes après-midi du samedi et du dimanche à l'hôpital à regarder s'élever les échafaudages de l'inévitable fin de vie de ma mère. Comme si raconter tout ça sur le ton de l'autofiction adoucirait  ma  réalité des dernières semaines. Piètre tentative.

mardi 3 décembre 2013

Pause au Napalm - Keith Kouna




Dans les frais bocages
Et les herbes tendres
Tes lèvres en bataille
Et le vent qui brode ses danses
En fines cascades
Sur tes berges blanches

Toucher tes étoiles
Du bout de la langue
Le cœur en cavale
Sous les palmiers de tes hanches
Déchirer la voile
Effeuiller le temps

Perdre les pédales
Déserter les rangs
Semer la pagaille
Et sauter dans un toboggan
Quitter la parade
Bousiller ses chances
Danser sur la table
Dans le théâtre qui flambe

Déposées mes armes
Baissées mes défenses
Les crocs de tes charmes
Mordent les os de mes jambes
Mes chairs en otage
Et les neiges tombent

Caché dans l'étable
À lécher le sang
Battre la campagne
Et laisser macérer le temps
Déchirer la page
Retrouver le monde

Bouffer le cheval
S'arracher le ventre
Entrer dans le bal
Et pousser son chien dans la danse
Ramper dans la vase
Ou dans l'excellence
Reprendre la valse
Dans le théâtre qui flambe




Comme un long matin
Où tout recommence
Les mêmes chemins
Et les mêmes numéros de chambres
Les mêmes refrains
Les mêmes silences

Au milieu du bar
Au milieu des danses
J'ouvre ma fenêtre
Et je contemple ton absence
Balafré de toi
Brûlé à l'essence
Tes restes en image
En sirotant mes vagues à l'encre
Un autre désastre
Une autre avalanche
Une autre rengaine derrière les barreaux de mes manques
Mes rêves minables
Mes châteaux de sable
Et mes sentinelles qui tirent sur tout ce qui m'évade

Vodka sur le tard
Vodka qui fait mal
Comme un goût de fer
Comme un postillon de cadavre
Chercher la bataille
Chercher le mirage
Chercher ton fantôme au milieu des ombres qui passent
Plus rien dans les veines
Plus rien dans le ventre
Que des bouts de peine
Et ton cœur qui frappe mes tempes
Comme un végétal
Une loque qui tangue
Je vague en épave
Dans le théâtre qui flambe

mercredi 20 novembre 2013

En différé Jour 36

Le  serpentin  bric-à-braqué  a juté (!)  une dernière fois son foutre  fermenté  aux assoiffés terrés sous un angle mort  zont ben rigolé pis  l'euphorie éthylique les a trahis sur quelques témoins écrans Y ont rienque ksa à penser les sacraments Ciboire on va encore se faire varloper par la direction last call de travers dans gorge avec une tite shot de gaz   les  darlings du centre de soins ont sparadrapé les ivrognes récalcitrants sécurité  resserrée faces de babounes suspects recherchés mon chariot au ralenti

samedi 9 novembre 2013

En différé Jour 31 bis

Le cafard implose en éclats de capharnaüm sous la sirène du délirium  les cartouches de tonnerre pleuvent leur poudre jaunasse les gorges en rage de leurs cris s'étouffent  dans pas long les boucliers transparents masqués casqués matraque au bec foncent dans le tas brancardiers appelez les brancardiers la lune rigole pleine rassasiée rien à voir avec le cercle des fermières de l'unité 9

vendredi 8 novembre 2013

En différé Jour 31

Dieu voit tout. Dieu entend tout. Dieu est partout. Dieu a  son bureau   dans l'allée de la suspicion au  jardin  des paranoïas.  Dieu me ferme souvent sa porte. M'en fout.  Chu icitte pour le contrat. Rien d'autre. À terme me payer un grand bol de liberté.  À vélo ou autrement. Sur les traces d'Hérodote.

dimanche 3 novembre 2013

En différé Jour 25

La cellule minimaliste temporairement vacante au bout du corridor du centre de soins de l'établissement carcéral à sécurité maximum dégageait une  odeur d'urine même après que j'eusse moppé le plancher de béton, désinfecté et flushé plusieurs fois la cuvette monobloc en stainless et le lavabo. Et pourtant y  avait rien d'autre dans la pièce. Pas de mobilier pas de matelas. Rien. Sauf une toute petite araignée noire qui fonçait vers la sortie. Vestige des hallucinations du dernier détenu intoxiqué de passage ? J'ai attendu qu'elle soit sortie avant d'appeler l'officier pour qu'il vienne refermer la porte de fer à grosse clé. Chais pas pourquoi. Peut-être que je pensais que la bestiole  à huit pattes serait  plus en sécurité de ce côté-ci des choses.

mercredi 23 octobre 2013

Jour 18 - Pffff....

Maintenant que je comprends un peu mieux la game je ne crois pas que l'exercice des 2 maîtres-chiens  tenu au mess des officiers et à la salle à manger attenante alors que je m'y trouvais seul à faire le ménage  à ma première semaine d'embauche était une coincidence. Chus clean les boys.

lundi 21 octobre 2013

Jour 16 - Se mettre à blanc - Target area - Face à face

En plein centre du carrefour  toutes grilles fermées sauf une presqu'en cage sont là 5-6 les jambes légèrement écartées les pieds plantés d'aplomb le dos drette  les épaules par en arrière pas de flancs mous pas d'armes juste leu gants de cuir dans leu mains et leu vestes de protection anti-picpic prêts au combat  les yeux fixés sur  la horde de sentencés à vie du E une 40aine de gaillards qui s'approchent d'un bon pas vers eux le menton haut les bras qui balancent des poker faces quant  à leurs intentions à matin s'en vont tu travailler aux cuisines ou s'en vont tu chercher l'trouble ligne invisible à ne pas franchir à moins de 3 pieds d'un habit bleu t'es out ça défile en ordre sans sous-entendu vers  le couloir des cuisines la tension baisse mes respects

samedi 19 octobre 2013

En différé Jour 13

6 a.m j'enfile mon condom à humeurs puis je passe la grille du huis clos  en poussant  mon chariot exterminateur dans le couloir à lentilles du Maudit où des monstres ont laissés un peu de morve de leur imaginaire sur les murs bétonnés des coulisses ça et là que je pulvérise sans faire comme si effacer ces coulisses ferait taire à mes oreilles les  cris des enfants martyrs. Je serre les dents.

jeudi 17 octobre 2013

Les nouveaux quêteux

Tout à l'heure en allant chercher Marjo à son travail un renard allait et venait devant la porte d'entrée du supermarché. Marjo retardait moi j'attendais dans la voiture et riait du spectacle des clients qui sortaient du magasin et qui faisaient le saut en faisant face au renard. Probablement l'odeur de la boulangerie où Marjo travaille qui l'attirait :-)

Power to the people ?

À suivre OKA où.....http://www.acadienouvelle.com/actualites/2013/10/17/grc-ferme-troncon-route-11-secteur-rexton/

ça donnerait du go ahead contre  tous les projets dont les citoyens ne veulent pas et qu'on tente de nous rentrer de force par la bouche ou par le cul. Je pense au projet de Mine Arnaud dans la baie de 7-Iles entre autre...

dimanche 13 octobre 2013

ya tu kekun ?

En différé Jour 10

Ce n'est pas tant le manque d'inspiration qui me fait délaisser l'historiette quotidienne  de mon expérience  de concierge dans un établissement à sécurité maximum  que le détachement de l'endroit qu'il m'est apparu nécessaire d'avoir  un coup la journée de travail terminée si je veux garder un semblant d'équilibre. Émotivement il y a des journées rough  comme ces matins où j'ai entendu les cris de  ces détenus des cellules du centre de soins et  du pavillon d'isolement. Des cris caverneux à cause des murs en  ciment. Tantôt du delirium d'overdose  tantôt des vociférations agressives contre des infirmières et  des officiers à qui je lève mon chapeau devant leur patience et leur calme à rester à l'écoute de ces violences verbales.

Aussi ce que je raconte ici ne doit en aucun cas mettre en péril la sécurité et l'intégrité des gens là-bas. Ça fait partie du contrat. J'écris donc en  déformant plus ou moins les faits et cet exercice au quotidien, tordre la réalité,  m'est plus difficile que de tordre la moppe de mon chariot. C'est ça qui est ça. Low profil.

lundi 7 octobre 2013

R.A.S Jour 5

Rien à signaler ou si peu. Peut-être l'amorce de quelque chose de  pas joli joli.  Rien dans les médias nationaux. Pas encore. Pas senti de pression là-bas non plus. Peut-être l'amorce d'un rien du tout finalement. Mon serment ne s'en portera que mieux.

vendredi 4 octobre 2013

Jour 4

-Throw my shirt in garbage ! Throw my shirt in garbage !  me lance le type derrière la minuscule fenêtre de plexiglas en pointant un tas de vêtements souillés devant  sa cellule au centre de soins.
-Sure ?
-Yes.
Sais pas pourquoi il était là, j'ai pas posé de questions. Mais je sais que les gaz ont encore été utilisés hier soir.




jeudi 3 octobre 2013

Marjo pis ses pâtés au saumon


Joue pas avec mon temps fille ! Jour 3

M'envoyer nettoyer les chiottes au bout de la passerelle 5 minutes avant la fin du shift quand tu ne payes pas le temps supplémentaire n'était pas ton idée la plus brillante de la journée fille. T'as pas voulu m'écouter ta boss l'a su comme tu as pu m'entendre lui raconter. Ça pis les autres shots en même pas 3 jours. Confonds pas fier travailleur pis bonhomme bonasse fille!

mercredi 2 octobre 2013

Jour 2

Encore sué comme un cochon toute la journée. La clim au rdc ne marchait pas. Peut-être à cause des gaz lancés hier soir. Physiquement je fais de grosses journées d'ouvrage mais pas assez pour finir sur les genoux. Même que depuis 2 jours j'arrive à la maison avec  une irrésistible envie de me mettre. Y a tellement de testostérone là-bas....

mardi 1 octobre 2013

Privé de télé et d'internet ( 24 H ) à cause de castors

C'est aussi ça la Côte-Nord :-))))
La nouvelle est ici

lundi 30 septembre 2013

L'histoire de mon cormier

Vivre 10 ans dans le nord à Fermont c'était assez pour oublier les couleurs de l'automne alors quand nous sommes retournés plus au sud moi et Marjo on s'est rendu en forêt adopter  un cormier que nous avons transplanté devant notre nouvelle  maison. Un plaisir pour mes yeux quand je prends mon café dans le salon les matins ensoleillés comme aujourd'hui.

C'est bon d'même

Ce matin je lisais la chronique de Pierre Foglia sur Cyberpresse et ses anecdotes au sujet de fromage et de fruits achetés au marché m'ont rappelé la part grandissante de la médiocrité du travail qui se fait aujourd'hui et du je m'en foutisme de ses artisans. Tiens j'ai pas travaillé longtemps aux fruits et légumes au supermarché du coin mais assez pour me faire dire par un assistant-gérant: "Hé Blais perds pas ton temps à tourner les cantaloups. C'est bon d'même."   -"Hee chef c'est parce que les cantaloups mûrs quand ils ne sont pas tournés, ils pourrissent...." Et puis l'autre matin je suis assigné sur la ronde de qualité dans le rayon du 4 degrés. "Hé Blais pourquoi tu retires ces salades ? J'les ai checké hier pis la date de péremption est dans 4-5 jours.. "  - Ouais je sais ben pour la date mais y a de la rouille sur certaines feuilles de salade...." Quelques exemples sans conséquence mais je ne peux m'empêcher de me demander si le gars de train à Mégantic quand il a quitté son convoi et qu'il a appliqué 10-15 ou 20 freins manuels sur les wagons il s'est dit: c'est bon d'même. Et Enbridge et ses pipelines ?

dimanche 29 septembre 2013

fucké dans tête man

des déplacements laborieux de cloisons étanches en cloisons étanches permission d'aller de venir devenir  jusqu'à la prochaine porte aller encore un CLAC  en écho dans les couloirs un peu crasse un résident entrevu derrière une meurtrière chut fermer ma gueule pas touche aux guns le long des murs suivre les consignes attention aux monstres  sur le plancher de ciment  le bruit de pas derrière moi  attention aux monstres les pas me rattrapent  mon vélo où est mon vélo je veux mon vélo  les pas me devancent  lâcher-prise    pousser une mille deux cent vingt-neuvième porte autre secteur des rires de femmes  un peu d'humanité dans l'établissement je survivrai


samedi 28 septembre 2013

Clin d'oeil et flatte bedaine

J'avais beau avoir lu plusieurs de ses romans je n'en possèdais aucun dans ma bibliothèque. J'ai règlé ça à matin.

Concours numéro 459G-8503009

Un aller-retour à 7-Iles ce matin pour participer à une demi-journée d'évaluation question de faire une éventuelle et trèèès longue carrière comme ouvrier de voirie au trèèèès corrompu Ministère des Transports du Québec.  Je me moi m'ouvre un maximum de portes pour quand l'envie me  prendra d'en traverser une.

Nous étions 11 candidats. Je crois avoir de bonnes chances. J'en saurais plus au printemps.

Terminé les fruits et légumes jeudi p.m. J'aimais bien. Officiellement un autre travail ailleurs le premier du mois. Le contrat.

dimanche 22 septembre 2013

Un court sur les bicycles à pédales

J'avais 6-7 ans quand j'ai eu mon premier vélo. 1 seule vitesse. Ensuite y a eu les 3 vitesses, les 10 vitesses ....

vendredi 20 septembre 2013

Le contrat

Chu pas vraiment un retraité. Après 30 ans de boîte à lunch j'ai été homme d'entretien, ouvrier agricole, préposé au traitement de petits fruits, commis d'entrepôt et de plancher, pigiste-journaliste, chauffeur classe 3, journalier, re-chauffeur classe 3 et commis aux fruits et légumes d'un supermarché. Jusqu'à mercredi prochain. Je viens  d'écrire ma lettre de démission. Un peu à contre-coeur. Un bon gars le gérant. Aussi j'aimais bien brasser les oranges en filet en début de shift pour en sentir l'odeur ou encore goûter discrètement à l'arrivage de fruits exotiques. Mais j'avais aussi offert mes services ailleurs et je ne peux pas refuser  les conditions salariales de cet ailleurs. Pour un temps convenu d'avance. Un contrat. Rien d'autre qu'un contrat. Et je pourrai repartir en voyage à la fin du contrat. Si c'est pas à vélo ce sera sac à dos. Les 2 pieds dans le cadrage de porte je refuse de me laisser aspirer dans le couloir de la vieillesse.

jeudi 12 septembre 2013

Vos écrits de blogue du 12 septembre 2008

- Sur Simplement de Gaétan Bouchard c'était "Le roé c'est moé" et il est question de langue française vs le joual et déjà il aborde le thème très à la mode ces jours-ci: le sacré.

-Pis Éric Mc Comber de Roule,Rosie, Roule sur une run en vélo qui nous montre son bureau.

Aux autres de ma blog liste j'ai rien trouvé datant du 12 septembre 2008 soit vous n'avez rien écrit cette journée-là, soit vos archives (ou votre voûte hein gomeux) ne sont pas accessibles pour cette année-là.

Exercice par un après-midi pluvieux en écoutant Nirvana Nevermind 1991 Full Album

samedi 7 septembre 2013

Entendu à l'émission de Nashville à Port-Cartier

-Bonsoir, nous parlons à Gaétan de Port-Cartier. Gaétan qui aimeriez-vous  saluer ?
-J'aimerais dire un beau bonsouère à toute la gang qui me lisent
-Et on leur fait jouer quoi  Gaétan ?
-Ben une toune de Richard Desjardins du temps qu'y était avec Abbittibbi. Caroline.
-C'est parti mon Gaétan. Bonne souérée.


vendredi 6 septembre 2013

Uncle Albert les pieds dans le mazout

Je pourrais vous parler du déversement de mazout dans la baie de Sept-Iles à une 50aine de km de chez-moi mais j'ai beau r'garder la mer de la fenêtre de ma chambre j'vois rien de l'accident écologique et pas sûr que ça va se rendre icitte. Par contre une de mes cousines qui fait la culture des moules  bleues  dans l'archipel des Sept-Iles peut pas en dire autant tout comme les amis de ma fille partis faire du kite en p.m et qui sont revenus leurs planches et voiles souillées de mazout.
De 1000 litres déversés en mer dimanche dernier, les médias annonçaient 2000 en milieu de semaine et aujourd'hui Urgence Environnement parlait de 5000 litres. Sont à la recherche de travailleurs. Comme j'en suis réduit à travailler 10h/sem. à la coop d'alimentation j'pense que j'm'en va chausser mes grands bottes de caoutchouc pis donner mon nom lundi matin pour aller ramasser la marde à Cliffs Natural Resource. ( NATURAL.....oui.)
En attendant....
les mains dans l'eau
la tête au ciel.....
Sir Paul

mardi 3 septembre 2013

La première et la dernière

Comment ce documentaire d'Y. Desgagnés présenté comme étant révélateur de ce que je crois être le plus gros événement politique québécois depuis 43 ans a-t-il pu se transformer en un fait divers servant de prétexte pour une info-pub vantant la personnalité de Pauline Marois ?

lundi 2 septembre 2013

La fois où j'ai été figurant dans un film qui n'est jamais sorti

C'était en septembre 1999 ou 2000 je ne me rappelle plus très bien. Comme c'est  rare qu'un film soit tourné dans ma région j'ai voulu profiter de l'occasion et de  l'expérience. J'avais passé l'audition et mon rôle consistait à faire partie d'un groupe de personnes qui devait personnifier des parents et des amis des passagers du vol Swissair 111 qui s'était écrasé au large de Peggys Cove en Nouvelle-Écosse le 2 septembre 1998. La scène nous montrait de dos, nous recueillant sur les lieux de la catastrophe. Le tout durait à peine quelques secondes....pour 5 heures d'attente même pas payées. J'ai surveillé les sorties de films dans les années suivantes. Rien. Je n'avais pas cherché plusse que ça à savoir ce qu'il en avait résulté.  Ce soir, aux nouvelles, il était question de cet écrasement d'avion. J'ai googlé film swissair 111 Peggys Cove et j'ai rien trouvé. Le film devait être tout un navet.

samedi 31 août 2013

Pour la enième réédition de Vautour de Christian Mistral

J'ai trouvé ceci: Mistral pour tous.
Ça date de 2004 mais le même texte pourrait être publié aujoud'hui puisqu'il est question d'une réédition de plus pour Vautour. Christian Mistral fait partie des ligues majeures de la littérature.

mardi 27 août 2013

Percé 2005

Je suis passé par Percé 4-5 fois en vélo. C'est beau la Gaspésie : la mer, les montagnes, les villages, les gens. Et la pédaler par sa face nord représente un beau défi avec les côtes de la Madeleine, de Manche d'Épée, de l'Anse à Valleau.

De par quelques lectures sur les événements de 70,  la Maison du pêcheur faisait partie des choses que je voulais voir lors de mon passage  en 2005. Bien adossé sur la promenade qui mène au  quai, l'arrière du  bâtiment, comme son ensemble était laissé à l'abandon: du n'importe quoi pour s'asseoir autour d'un restant de feu, des bouteilles de bière et de 26 onces vides, ben des mégots pis une odeur de varech qui a passé trop de temps au soleil. D'une certaine manière j'ai trouvé que le lieu ressemblait à un endroit où changer le monde est un sujet de discussion entre deux gorgées de bière ou entre deux  puff. Bref tout fittait dans l'décor.

Aujourd'hui la Maison du pêcheur est un restaurant très populaire s'il faut en croire les commentaires laissés sur le site tripadvikekchose.

J'espère que le film ne me décevra pas.







lundi 26 août 2013

Y a pas d'quoi être fier...

Pas assez de voter non par deux fois faut se faire dicter par ce qui nous tient lieu de gouvernement une charte de nos valeurs. Québécois, nous sommes Québécois....ou plutôt comment en sommes nous venus à être des nobody.
 Te voilà rassurer brave petit Québécois. Une belle charte. Flambant neuve. Même pas besoin de chercher tes propres valeurs. Le gouvernement s'en occupe. Retourne à tes activités. Et si t'entend parler  de la Maison des pêcheurs dis-toi qu'il ne s'agit que d'une oeuvre de fiction. Rien d'autre.



dimanche 25 août 2013

Je me pète les bretelles. Pis ?

Cest déjà sa 4ième ou 5ième participation à la troupe de théâtre locale. Je ne dirai jamais assez souvent à mes enfants comment je suis fier d'eux. Faudrait que je me corrige.

 
Ma fille c'est la première en partant de la gauche sur l'affiche.

samedi 24 août 2013

mercredi 21 août 2013

Cette semaine les carottes sont en spécial

Comme l'un des étudiants qui travaille dans le rayon des fruits et légumes et qui est venu me demander, en ouvrant la boîte de carton qu'il tenait dans ses mains, " stu ça du chou vert? " oui mon homme c'est ça du chou vert.

Grand boss m'a montré un truc que je ne connaissais pas. Quand on place des tomates en vrac, le rang d'en dessous doit être placé le pédoncule face contre terre sinon il risque de fendre la peau lisse et tendue de sa voisine du dessus qui finira flétrie et abandonnée par tous.

Aujourd'hui je travaillais de 8 heures à midi. Petit boss m'est arrivée à midi moins une pour me demander si je voulais continuer encore une heure pour scanner les pertes (rejets de fruits et légumes qui se ramasseront à la poubelle). J'ai refusé. "Si tu peux te le permettre....." qu'elle a ajouté. Bien sûr que je peux me le permettre....

Là ça fait 15 jours que j'ai pas pédalé. Chu dû.

dimanche 18 août 2013

Je suis dans les patates

Me suis dégotté une jobine. Dans un marché d'alimentation à 2 coins de rue de chez-moi.  Marjo y était déjà. Elle dans la pâtisserie maintenant moi aux fruits et légumes. Le soir on se raconte notre journée de travail. Ça fait drôle.
Sais pas pourquoi mais à ma première journée de travail cette chanson de Passe-Partout m'a trottée dans la tête toute la journée. Je ne suis pourtant pas de la génération Passe-Partout. C'est celle de mes enfants. Finalement c'est peut-être vrai qu'en vieillissant on retombe en enfance. En attendant....


jeudi 15 août 2013

Regarde chéri: une dermatose des russules

L'autre jour Marjo est allée aux framboises et elle est revenue avec ça:


Comme j'y connais rien en champignonnage  j'ai fait une recherche sur internet pour apprendre qu'il s'agit d'un ( d'une? ) dermatose des russules ou champignon homard. Sûrement en rapport avec sa couleur orangée. Comme il est comestible il n'en fallait pas plus pour que Marjo nous le cuisine avec quelques légumes du potager, des moules, un peu de crème et hop sur des fettucini. Et pis ? Fameux. Tout comme les grands-pères aux framboises pour le dessert.

lundi 12 août 2013

D'un mot tiré d'un commentaire de Christian Mistral...

Lemmings....
Du temps que j'allais au cégep de Jonquière mon coloc nous faisait jouer du Van Der Graff Generator. Me suis rappelé de cette toune: Lemmings. Le mythe du suicide de masse chez les rats. Parfois je regarde le monde aller pis je ne vois pas grand différence...
Paroles (traduction Coccinelle) et musique

Paroles et traduction de "Lemmings (including Cog)"


Lemmings (including Cog) (Lemmings)
I stood alone upon the highest cliff-top,
Je me tenais seul sur le sommet de la plus haute falaise,
Looked down, around, and all that I could see
Regardais en bas, autour, et tout ce que je pouvais voir
Were those that I would dearly love to share with
Etaient ceux avec lesquels je voulais tendrement partager mon amour
Crashing on quite blindly to the sea...
S'écrasant dans la mer aveuglément
I tried to ask what game this was,
J'essayais de demander quel jeu était-ce,
But knew I might not play it :
Mais savais que je ne devrais pas y jouer :
The voice, as one, as no-one, came to me...
La voix, comme une seule, comme pas une, vint à moi...
'We have looked upon the heroes
" Nous avons jetés nos regards sur les Héros
And they are found wanting;
Et ils sont en quête de réponse ;
We have looked hard across the land,
Nous avons durement regardés à travers le pays,
But we can see no dawn;
Mais ne pouvons voir d'aube ;
We have now dared to sear the sky,
Maintenant nous avons osé brûler le ciel, ,
But we are still bleeding;
Mais saignons toujours ;
We are drawing near to the cliffs,
Nous approchons des falaises,
Now we can hear the call.
Maintenant nous pouvons entendre l'appel.
The clouds are piled in mountain-shapes,
Les nuages sont entassés sur le toit des montagnes,
There is no escape except to go forward.
Il n'y a pas d'échappatoire excepté aller de l'avant.
Don't ask us for an answer now,
Ne nous demande pas de réponse maintenant,
It's far too late to bow to that convention.
Il est vraiment trop tard pour se plier à cet usage.
What course is there left but to die ?
Quel destin reste-t-il à part la mort ?
We have looked upon the High Kings,
Nous avons jetés nos regards sur les Hauts Rois,
Found them less than mortals :
Les avons trouvés moins que mortels :
Their names are dust before the just
Leurs noms sont des poussières devant la juste
March of our young, new law.
Marche de notre jeune, nouvelle loi.
Minds stumbling strong, we hurtle on
Les esprits trébuchent violemment, nous nous précipitons
Into the dark portal;
Dans le Sombre Portail ;
No-one can halt our final vault
Personne ne peut stopper notre saut final
Into the unknown maw.
Vers la trappe inconnue.
And as the Elders beat their brows
Et tandis que les Aînés se frappent le front
They know that it's really far
Ils savent qu'il est trop tard
Too late now to stop us.
Pour nous stopper désormais.
For if the sky is seeded death
Car si le ciel est semé de mort
What is the point in catching breath ? - Expel it.
Quel est l'intérêt de respirer ? recrache ça.
What cause is there left but to die
Quel destin reste-t-il à part la mort
In searching of something we're not quite sure of ?
A la recherche de quelque chose dont nous ne sommes pas sûrs ? "
What cause is there left but to die ?
Quel destin reste-t-il à part la mort ?
... I really don't know why...
... Je ne sais vraiment pas pourquoi...
I know our ends may be soon
Je sais que nos fins sont peut être proches
But why do you make them sooner ?
Mais pourquoi essaie tu de les rapprocher ?
Time may finally prove
Le temps pourrait finalement prouver
Only the living move her and
Seul le vivant la déplace et
No life lies in the quicksand.
Aucune vie ne repose dans les sables mouvants.
Yes, I know it's
Oui, je sais c'est
Out of control, out of control :
Hors de contrôle, hors de contrôle :
Greasy machinery slides on the rails,
Les rouages huilés glissent sur les rails,
Young minds and bodies on steel spokes impaled...
Jeunes esprits et corps empalés sur des rayons d'acier...
Cogs tearing bones, cogs tearing bones;
Les dents déchirent les os, les dents déchirent les os ;
Iron-throated monsters are forcing the screams,
Les monstres à la gorge de fer imposent les cris,
Mind and machinery box-press the dreams...
L'esprit et les rouages empaquètent les rêves...
... but there still is time...
... Mais il est toujours temps...
Cowards are they who run today,
Lâches sont ceux qui courent aujourd'hui,
The fight is beginning...
Le combat commence...
No war with knives, fight with our lives,
Pas de guerre au couteau, nous combattons avec nos vies,
Lemmings can teach nothing;
Les Lemmings ne peuvent rien enseigner ;
Death offers no hope, we must grope
La mort n'offre aucun espoir, nous devons chercher à tâtons
For the unknown answer :
La réponse inconnue :
Unite our blood, abate the flood,
Unir notre sang, calmer les eaux,
Avert the disaster...
Prévenir le désastre...
There's other ways than screaming in the mob :
Il y a d'autres solutions que de crier dans la foule :
That makes us merely cogs of hatred.
Cela fait seulement de nous les crocs de la haine.
Look to the why and where we are,
Regardez le pourquoi et où nous sommes,
Look to yourselves and the stars and in the end
Regardez en vous et les étoiles et à la fin
What choice is there left but to live
Quel choix reste-t-il à part vivre
In the hope of saving
Dans l'espoir de sauver
Our children's children's little ones ?
Les petits des enfants de nos enfants ?
What choice is there left but to live ?
Quel choix reste-t-il à part vivre ?
To save the little ones ?
Pour sauver les tout petits ?
What choice is there left but to try ?
Quel choix reste-t-il à part essayer ?


jeudi 8 août 2013

Tout est sous contrôle

Sur ce blog le 10 mai dernier j'étalais de tout son long mon malaise de voir des minières et une  aluminerie comme commanditaires principaux à un festival sur l'environnement tenu à 7-Iles mon village voisin.
Cette activité était organisée par la Corporation de protection de l'environnement de l'endroit et qu'apprends-je aujourd'hui dans la presse régionale ? Que le président de la Corporation est le fils du pdg de l'aluminerie Alouette, aluminerie sise à quelques km de 7-Iles.  Je peux maintenant relever mon malaise car tout s'explique.

mercredi 7 août 2013

Poésie entrepreneuriale

http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201308/06/01-4677399-claude-peloquin-le-capteur-dame-du-quebec-inc.php

Hihihi  je me demande si Claude Péloquin a reçu de l'argent  pour ce poème intitulé Les grands espaces et  consacré à l'entreprise d'ArcelorMittal.

J'y ai travaillé 30 ans. D'abord sous le nom de la  Quebec Cartier Mining ensuite de la Minière Québec Cartier et aujourd'hui ArcerlorMittal Mines. Jai pas vu de   poésie dans le dynamitage de la calotte du mont Wright, le crushage de gros cailloux qui en résultaient,  l'enrichissement dans les spirales du concentrateur de ce nouveau minerai, son transport en train et son chargement sur les barges de lac et les immenses minéraliers transatlantiques chinois. Transformer de la roche en char n'a rien de poétique à mes yeux. Ni les millions de tonnes de roches stériles, ni les eaux rouges aux abords de la mine du Mont-Wright et encore moins la poussière de silice dans l'usine qui me collait à la peau et qui laissait un résidu dans le fond de la baignore quand  je me lavais  avant de m'assoir à table. Faudrait aussi en parler aux autres travailleurs de la multinationale. À  ceux des fonderies de France, de Portugal, d'Espagne....

Poème ? Vraiment ?  Une manière de faire de l'argent avec l'égo de certains chefs d'entreprise ou pire, une nouvelle forme de pub pour les gogos.

Ceci étant dit, je pense que cette compagnie, qui est aussi le plus gros employeur de mon village, n'est pas mieux ni pire que n'importe laquelle des entreprises dont le but est de faire de l'argent. Faut jusse pas se laisser endormir par de belles paroles.....

lundi 5 août 2013

Sun can't be seen no more - David Lynch

- T'écoutes d'la drôle de musique papi.....

dimanche 4 août 2013

Bon dimanche

De Jean-Pierre Ferland "Quand on aime on a toujours 20 ans" et "Sing Sing"

samedi 3 août 2013

C'est fête au village

Depuis plusieurs décennies une fête familiale à lieu dans mon village à ces dates-ci. Aujourd'hui ça s'appelle La féria mais auparavant, dans les années 60-70,  c'était la fête de la compagnie (la Quebec Cartier Mining) et  ça se passait sur l'île McCormick. Y avait des courses dans des poches de patates, des concours d'hommes forts, des jeux de fer et ben d'autres activités. Je me rappelle pas si toute la population était invitée mais je me rappelle très bien que mon père qui travaillait à la compagnie arrivait  à la maison avec une série de tickets qui nous donnaient droit à moi, mon frère et mes soeurs à bouffer gratuitement hot-dog, liqueur et barbe à papa sur le site de la fête.
Toujours aussi familiales, les activités de la programmation d'aujourd'hui vont des jeux gonflables, à la course aux trésors, à l'initiation au Zumba et à la boxe. Pis après le mot de la mairesse pis d'un représentant de la compagnie (ArcelorMittal Mines, principal commanditaire) le party va commencer. J'imagine. Y aura Atrocetomique un groupe hommage aux Colocs et Bodh'aktan.
Sais pas encore si j'irai. Comme mes petits-fils sont à l'extérieur et à part pour faire plaisir à Marjo ou pour revoir d'anciens-anciennes camarades j'vois pas s'que j'irais faire là. Des fois j'me trouve snob....


vendredi 2 août 2013

Mauvaise semaine

La semaine dernière c'était les disques et les plaquettes des freins de la voiture.  Ce matin c'était le chauffe-eau. J'ai fait sortir le plombier et son aide des vacances de la construction =  temps double. Quelques heures plus tard une odeur suspecte du breaker. Check les disjoncteurs. L'un est chaud. Odeur de roussi. Call un électricien. Sont tous en vacances. Le seul de garde était à Baie-Comeau et me chargeait 2.5 heures de route toujours à  temps double plus le temps travaillé. Non merci. J'me suis  arrangé. Hier Marjo a perdu un plombage, tantôt grande Tanguy pestait contre le four qui a fait brûler ses biscottes et moi et moi  ça fait plusieurs lunes que je suis en recherche d'emploi et je suis maintenant prêt à accepter n'importe quoi. En attendant divertis moi Charlie.

mercredi 31 juillet 2013

Charles Aznavour chante Les jours heureux 1972




Pour et parce que je découvre de vrais ti-bijoux dans les archives chez Christian Mistral. Quelques dans le genre de 98 messages en mai 2002 sur son blog dont ce plaisir exprimé d'avoir dégotté ces jours heureux.... Héhé oui t'écris aussi pour le futur.

samedi 27 juillet 2013

Ville Émard Blues Band - Bon samedi

"...Ville Émard c'est une place entre St-Henri et Pointe St-Charles près de l'aqueduc de la...."

S'ti kse 8 track-là a joué dans mon Chrysler bleu.  Un 400 / 4 barils 2 portes. Pis quand l'compteur marquait 140 dans l'boutte drette à  Brochu c'était pas des km/h.






Mes préférées:
Octobre (au mois de mai) à 0:02:40
Yama-Nekh à 1:20:20

Papi apprenti jardinier-maraîcher

C'est ben parti pour moins de lycra et plus de terre sous les ongles pour moi cet été. Encore à matin j'étais à quatre pattes  à enlever les mauvaises herbes de mon potager. Je sais pas à quel point j'aime ça mais en tout cas je sais que l'an prochain mon jardin sera plus grand. Tant qu'à jouer dans terre....

Je viens de terminer la lecture du livre "Le jardinier-maraîcher" de Jean-Martin Fortier. C'est un manuel d'agriculture biologique sur petite surface. Facile à lire et à comprendre. L'auteur y explique comment il réussit, avec son épouse, à  vivre de la vente de ses légumes cultivés sur moins d'un hectare.  Ça me donne quasiment le goût de m'essayer. Comme la Côte-Nord n'est pas l'Estrie je pourrais commencer par créer un "label" nordique à mes légumes: le radis arctique, la patate du nord, le navet boréal, la laitue de septentrion.....

En attendant c'est pas avec moins de 2000km de pédaler cet été que je vais user mes cuissards neufs.

jeudi 25 juillet 2013

Ricardo mon nouveau héros

Y avait comme une urgence à mon retour de ballade en vélo du mois dernier sur les terres du Bas St-Laurent. J'ai sorti les quelques restants de planches dessous le patio pour m'en faire un carré que j'ai rempli de terre, de tourbe et de fumier. À la satisfaction de faire un bref pied de nez à la contrainte du pétrole en voyageant à vélo s'accentue mon plaisir d'indépendance en mangeant mes propres radis, salades, carottes, navets blancs....... Pas étonnant donc que je m'intéresse à l'émission Fermier urbain animée par Ricardo.

lundi 22 juillet 2013

Innu song

J'aime le tube pour ces petits trésors qui s'y cachent. Comme celui-ci.

samedi 20 juillet 2013

T'as l'bonjour d'Albert* , connard !

Suis parti tôt ce matin pour une ballade en vélo sur la route 138.  J'ai pédalé jusqu'au pont qui traverse la rivière Brochu, une 40aine de km aller-retour. J'ai croisé 8 cyclistes. Comme je me sentais d'extrême bonne humeur je les ai tous salué. Tous m'ont répondu sauf un. Une espèce de paire de grosses cuisses en lycra surmontées d'un tronc fluo et d'une tête toute aussi grosse  enveloppée d'un casque d'un genre futuriste qu'utilise les  cyclistes  professionnels dans les contre-la-montre. 7 sur 8 c'est quand même bon. Le huitième devait être un touriste de passage. Ou une grosse tête de mon village. Me demande si son casque n'était pas trop serré autour de la tête......

* T'as le bonjour d'Albert était une série télévisuelle des années '70.

jeudi 18 juillet 2013

"Heille toé ! C't'a moé c'te photo là."

C'est un peu ça que j'avais envie de crier quand j'ai vu la photo qui appuyait un texte dans un journal indépendant auquel je suis abonné. Une photo que j'avais prise et publiée sur mon blog en 2010.  Reproduite dans ce journal. Avec la signature d'un autre. Sacrament! J'ai pris quelques jours pour me calmer le pompon question de ne pas sortir une cartouche de gros mots quand j'ai rédigé et envoyé un e-mail demandant des explications à la rédaction dudit journal. Excuses et explications sont venues rapidement. Je les ai acceptées. J'aurai pas besoin d'envoyer les gros bras de la Tribu. Reste que....

lundi 15 juillet 2013

Tâter un peu aussi de religiosité....

...lors de notre séjour dans Charlevoix. C'était ma première visite à la basilique de Ste-Anne-de-Beaupré. Comme s'il ne s'en était pas échappé  un parfum d'érotisme, à y renouer nos voeux.....

"À l'odeur, tes huiles sont bonnes, ton nom est une huile jaillissante, aussi, les nubiles t'aiment...." Le cantique des cantiques.

Alain Bashung & Chloé Mons


dimanche 14 juillet 2013

Tâter un peu de cette vie des gens riches et célèbres...

....moi et Marjo avions 2 anniversaires à fêter cette semaine. 30 ans de mariage pis elle ben... un an de plus. On s'est offert le Fairmont-Manoir Richelieu et le canyon de la chute Ste-Anne dans la belle région de Charlevoix. Rien de trop beau pour la classe ouvrière.... souper gastronomique, soirées au casino, ballade de quelques heures au canyon de Ste-Anne-de-Beaupré et  à sa basilique et bien d'autres choses.


samedi 6 juillet 2013

De Rennes (France) à Port-Cartier (P.Q) ou voyager autrement

J'ai accueilli un jeune couple de Français cette semaine. Claire et Ronan. Voyagent sur le pouce depuis qu'ils sont au Québec. Six mois à camper ou à profiter de l'hospitalité de gens comme moi inscrit à un réseautage de voyageurs de par le monde. Je leur ai offert  bouffe,  hébergement et ma fille leur a donné un lift jusqu'à 7-Iles. Eux m'ont offert de même si jamais je passe par Rennes. Je n'irai probablement jamais à Rennes (quoique...). Mais ça c'est pas important. Je suis juste content d'avoir échangé sur nos différentes cultures et  d'avoir respiré, pendant quelques jours,  un peu de cette liberté qui émane des voyageurs. Bonne route.
Ronan, Marjo et Claire

Quelques pistes pour voyager autrement : warmshower, couchsurfing, woofing, le vélo, le pouce, à rame .

vendredi 5 juillet 2013

jeudi 4 juillet 2013

Un fait presque divers.

Le nord était en feu, mon village un four et moi je jouais le guide touristique à vélo avec 2 touristes français que j'hébergeais quand les sirènes d'ambulance et de police attirèrent  notre attention au coin de la rue La Rivière et du Boulevard des Îles. Nous nous arrêtâmes pour regarder la scène: une voiture patrouille les gyrophares allumés s'arrêtait  devant un bloc d'appartements. Les deux policiers sortaient de leur voiture et couraient  tout en enfilant leurs gants. Me demandais si ça allait brasser.  Une deuxième voiture patrouille arriva. Même scénario. L'ambulance suivit. Devant le bloc d'appartements des enfants qui, de toute évidence jouaient dans une barboteuse quelques instants plus tôt,  s'éloignaient en pointant la porte d'un appartement que les policiers s'empressèrent d'investir. Je rassura mes invités en leur disant qu'il ne se passait jamais rien dans mon village. Que Port-Cartier n'était pas Rennes. En voyant les ambulanciers pousser lentement leur civière sur les lieux ce fut d'un commun accord que nous rembarquèrent  sur nos vélos et que nous nous dirigeâmes vers la maison nous mettre la tête au frais. 3 heures et 25 km à barauder  par une chaleur pareille dans les rues de mon village avait de quoi éteindre notre curiosité. Je lirai la feuille de chou locale la semaine prochaine ou j'enverrai Marjo au café des potins pour connaître la conclusion de l'histoire. En attendant je recherche la fraîche.

dimanche 30 juin 2013

Louis Cyr vs le géant Beaupré

C'est par une chanson du groupe Beau Dommage que j'ai entendu parler pour la première fois du géant Beaupré. Connaître toutes les chansons de Beau Dommage c'était pratique pour pogner avec les filles à 17-18 ans. Mais Louis Cyr, l'homme fort ? C'était  bien  avant. Du temps  de la lutte Grand Prix à la télévision et que les Maurice "Mad Dog" Vachon et autres méchants venaient se casser des baguettes de pool sur le coco à notre centre de loisirs une fois par année. Y avait de quoi à  vouloir savoir qui était ou avait été le Québécois le plus fort. S'il avait connu cette époque je me demande si Louis Cyr aurait été du côté des bons ou des méchants.
Ha oui. Pour l'histoire,  Louis Cyr n'a fait qu'une bouchée du géant Beaupré. Trop doux, trop timide le géant. Comme beaucoup de ceux qui mangent des claques sur le nez...

samedi 29 juin 2013

Quelques signes de vieillissement ?

( À part chiâler ) J'écoute de plus en plus souvent La semaine verte et mes samedis soirs sont réservés à l'écoute de  musique country.


Ta gueule on coupe

Elle est malmenée notre liberté d'expression....

http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2013/06/28/006-compressions-csss-redouane-bettahar.shtml


vendredi 28 juin 2013

Pause lavalloise en chanson


Si la lecture était un passe-temps de Harper je serais tenté de dire qu'il...

...s'est inspiré d'un roman de Ray Bradbury paru en 1953 et intitulé Farenheit 451 pour le sort qu'il réserve à la bibliothèque de l'Institut maritime Maurice-Lamontagne mais comme les livres de la bibliothèque n'ont pas été victimes du lance-flamme conservateur mais se sont retrouvés aux ordures j'ai des doutes.




Une chose est sûre par contre. C'est que monsieur Harper a de très bonnes antennes. Une occupation des locaux de la bibliothèque était discuté sur la toile pour empêcher la destruction et la fermeture de la bibliothèque à l'automne. L'échéancier de la fermeture semble avoir été devancé......

jeudi 27 juin 2013

Pourquoi Harper brûlerait-il la bibliothèque....

...de l'Institut Maritime Maurice-Lamontagne (seule institut de recherche maritime francophone au Canada et basée dans la région de  Rimouski) quand il peut demander à ses sbires de jeter les livres en catimini dans un conteneur.

La nouvelle est ici : http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2013/06/27/004-livres-iml-conteneur.shtml et est presque passée inaperçue. La société d'état s'empressant d'empiler les nouvelles nouvelles par-dessus.
 Que le grand Cric me croque s'il n'y a pas de levée de bouclier des quelques allumés du coin du Bas St-Laurent.
Avec la prochaine  exploitation de pétrole dans le fleuve St-Laurent c'est pas bon pour les semblants de gouvernements au fédéral comme au provincial sensés  représenter le peuple que des scientifiques se mettent, par souci de droiture,  à ameuter la population sur les risques possibles d'une telle exploitation. Le pq s'est fait bien silencieux depuis l'annonce de la fermeture de la bibliothèque de l'Institut. Mais bon qui ça intéresse à part les bélugas, moi pis les quelques employés qui seront au mieux transférés? Ta gueule papi pis eurtourne pédaler.

Ajout de quelques liens:
ici  et

samedi 22 juin 2013

Arbre devant l'église de St-André de Kamouraska (5)

Voilà. Une dernière image de ma tite-vite en vélo entre Matane et Montmagny. Il est temps de passer à autre chose. Bel été à toutes et à tous.

 
 
En prime
 

mercredi 19 juin 2013

Effronté et sans vergogne (4)

En cyclo j'me contente pas de regarder les paysages pis les oeuvres d'art quand je peux en faire partie. Mon vélo pour en témoigner.

L'un après l'autre les lieux
Centre d'art Marcel Gagnon à Ste-Flavie
La promenade de Ste-Luce avant le grand nettoyage de la plage
Kamouraska  ( St-Denis de Kam... ? )




mardi 18 juin 2013

Un genre d'accommodement raisonnable (3)

Mon Petit Robert m'informe qu'accommoder c'est aussi cuisiner.
Comme dans l'art d'accommoder le petit déjeuner en cyclo-camping.
De l'eau chaude plutôt que du lait, du gruau comme céréale, une clémentine ou une banane, du thé à la place de mon habituel cappuccino matinal, ben du soleil qui réflète dans la gamelle pis une table face à la mer. Ça prend ça. Parce que là, sur la photo, tout au bout du terrain de camping, le bâtiment avec le semblant de homard rouge sur le mur blanc c'est  le populaire restaurant Capitaine Homard de Ste-Flavie. La grosse vie sale et facile ? Pas ce matin-là. N'empêche. Apprécier  boire  un simple thé noir et fumant au sortir de son sac de couchage après une nuit fraîche à se remplir les poumons d'air salin ça remet en perspective bien des  petits inconforts de la vie de cyclotouriste et de la vie en général ajouterais-je.

dimanche 16 juin 2013

À quelque part comme Les Boules (Métis-sur-Mer) (2)

J'adore profiter de ces petits havres de paix que les habitants de certains villages s'offrent de même qu'à leurs visiteurs.
 
 

samedi 15 juin 2013

Matane-Montmagny-Matane

Neuf jours à vélo sur la route 132. Un aller-retour de quelque 700 km. Une tite-vite dans ma besace de cyclo, le temps d'ouvrir grand mes poumons tantôt à l'odeur des champs tantôt à celle de la mer et de rencontrer, un soir de fin du monde,  une mère et sa fille en tandem réfugiées dans les sanitaires du camping de Rivière-du-Loup et loin de leur Vancouver.

Petite beauté discrète dans un village du Bas St-Laurent.

lundi 27 mai 2013

De kessé ça l'bateau de 11 h

Si je dis "demain j'prends l'bateau de 11 h" y aura pas de kessé  pour les gens de par chenous y vont savoir de quoi j'parle. Y sauront jusse pas pourquoi j'traverse d'l'aute'bord. Mais à vous autres j'va l'dire. J'm'en va en bécik à pédales. Pis si on vous demande où pis jusqu'à quand vous direz k'vous l'savez pas. Passe que  moé non plus j'le sais pas. En tout K j'le sais pas trop. Là l'bécik pis les sacoches sont dans l'char pis cé Marjo qui va me porter au bateau de bonne heure demain matin. Non Marjo vient pas en bécik aek moé. Y ont besoin d'elle pour faire du pain. J'pars tu seul pis j'amène même pas mon portable. Jusse un cell  pour avertir eul  monde que j'arrive pis pour écouter d'la musique quand j'va camper. Pis peut-être ben pour donner des nouvelles. J'amène pas mon kodak non plus ça fait k'les portraits y risquent d'être moins beaux que dabitude surtout que chu pas trop trop habitué à poser avec un téléphone. Même intelligent. Chais pas si y va faire chaud d'l'aute'bord ça fait k'j'ai pas pris d'chance. J'ai mis une tite laine pis ben des poches de thé dans mes bagages. À +

Tounes de boumeur:


dimanche 26 mai 2013

Jean Valjean à vélo

Les Misérables de Victor Hugo est présentement mon livre de chevet et hier soir je suis tombé sur ce passage où M.Madeleine-Jean Valjean doit se rendre en calèche à Arras. Impossible pour moi de ne pas faire le parallèle avec mes sorties de vélo et l'idée que je me fais du voyage en général et du temps qui passe....

"...Que faisait-il pendant ce trajet? À quoi pensait-il? Comme le matin, il regardait passer les arbres, les toits de chaume, les champs cultivés, et les évanouissements du paysage qui se disloque à chaque coude du chemin. C'est là une contemplation qui suffit quelquefois à l'âme et la dispense presque de penser. Voir mille objets pour la première et pour la dernière fois, quoi de plus mélancolique et de plus profond! Voyager, c'est naître et mourir à chaque instant. Peut-être dans la région la plus vague de son esprit, faisait-il des rapprochements entre ces horizons changeants et l'existence humaine. Toutes les choses de la vie sont perpétuellement en fuite devant nous. Les obscurcissements et les clartés s'entremêlent: après un éblouissement, une éclipse; on regarde, on se hâte, on tend les mains pour saisir ce qui passe; chaque événement est un tournant de la route; et tout à coup on est vieux. On sent comme une secousse, tout est noir, on distingue une porte obscure, ce sombre cheval de la vie qui vous traînait s'arrête, et l'on voit quelqu'un de voilé et d'inconnu qui le dételle dans les ténèbres."


Bon dimanche

samedi 25 mai 2013

vendredi 24 mai 2013

Il y a 1 an...

....il y a très peu de notes dans mon calepin de voyage pour ce 24 mai 2012
Camping Mimosas Agde
16 E
25*-28*
Trempette plage a.m
Canal Hérault du Midi en p.m





jeudi 23 mai 2013

Georges Moustaki à l'école

C'est par bribes que j'entendais ses chansons dans les corridors de mon école primaire, trop pressé d'aller jouer dans la cour de récréation. Plus tard, au début du secondaire, c'était un allié précieux pour plaire à quelques jeunes filles de mon entourage. R.I.P


mercredi 22 mai 2013

Et si on en pendait un pour faire peur aux autres....

Hier j'ai passé  2 entrevues pour un emploi. La première a duré 1 heure et quart. Il y avait 3 personnes pour mes poser des questions sur moi, mon expérience de travail et mon intérêt pour le poste convoité. C'était la première étape du processus de sélection. Suivront peut-être, si l'entrevue n'était pas truquée ou si je me suis montré comme un prospect intéressant, des tests psycho-métriques et un examen médical au cours duquel des prises sanguines détermineront si je consomme de la drogue.

La deuxième entrevue fut pas mal plus courte. Au bout de 30 minutes les 2 personnes qui m'interrogeaient semblaient en savoir assez pour se faire une idée sur mon compte. Là aussi j'ai dû autoriser certaines incursions dans ma vie privée dont une enquête de fiabilité de la GRC.

Et quels sont ces emplois qui m'intéressent tant qui justifiaient un tel sérieux dans le processus de sélection : manoeuvre pour une compagnie qui transborde des céréales et magasinier pour un sous-contractant dans un pénitencier fédéral. L'un pour travailler d'avril à décembre, l'autre pour 90 jours travaillés et à renouveler par la suite.

Alors quand je vois avec quelle facilité des pourris envahissent la sphère de la gestion publique et le peu de sanction imposé à ces voleurs de centaines de milliers $$$ je me dis que les citoyens devraient avoir le droit, de temps en temps, de s'en saisir un bien dodu et de le pendre haut et court question de faire réfléchir ses tinamis.

P.S  J'ai adouci mon propos question de ne pas mettre mal à l'aise ceux et celles qui, de bonne foi, ont d'abord cru venir ici pour y lire sur le cyclotourisme. J'aime jouer avec les mots et parfois l'enflure avec laquelle je m'exprime pourrait susciter des désagréments à ceux qui, de bonne foi, se sont associés à ce blog pour y lire sur le cyclotourisme.

dimanche 19 mai 2013

Bon dimanche

Y avait du givre sur le pare-brise de la voiture quand je me suis levé ce matin. Le soleil en a fait son affaire le temps que je boive mon premier café. Un peu plus tard je suis allé aux serres de Gallix avec Marjo. Elle pour des fleurs, moi pour des fines herbes et pour le canard-nain-de-jardin. J'espère être à la maison pour la prochaine visite de mes petits-fils pour leur voir la face quand ils apercevront le canard.

La cour arrière il y a une semaine

samedi 18 mai 2013

Boulot ou vélo ?

Mes sacoches de vélo étaient prêtes, l'itinéraire imprimé et j'avais même sondé le terrain auprès de quelques membres de Warmshowers pour planter ma tente dans leu cour quand j'ai reçu pour ce mardi prochain pas une mais deux demandes d'entrevue pour des emplois par devers lesquels j'étais tombé d'accord avec mon moi-même pour privilégier leur acceptation au dépend d'une sortie cyclotouristique au Québec jugeant que ces occupations temporaires,  terre-à-terre et soigneusement choisies me permettraient d'amasser les écus nécessaires à une sortie en vélo ou en sac à dos autrement plus loin et plus longue que celle prévue cet été.
En attente sur le tarmac....les sacoches de vélo d'une main la boîte à lunch de l'autre.


vendredi 10 mai 2013

J'éprouve comme un malaise....



....quand je vois les noms des principaux commanditaires du 6ième Festival de l'environnement chapeauté par la Corporation de protection de l'environnement de   Sept-Iles : 4 minières, 1 aluminerie, le port..... Potentiellement les plus gros pollueurs de la région qui y sont sans doute pour quelque chose au fait que ce sont des comités de citoyens septiliens qui doivent se battre pour obtenir du provincial d'avoir accès aux résultats de la qualité  de l'eau et de l'air ambiant et non pas les quelques organismes régionaux "voués" à la défense de l'environnement.
Un peu comme pour la corruption à Laval et à Montréal, la pollution et le taux au-dessus de la moyenne québécoise de certains cancers (registre aboli par les libéraux il y a quelques années), ici  aussi tout le monde s'en doute mais personne ne parle. L'omerta. Comme en ville.
Ha oui le festival se termine demain avec l'inauguration de la route des oiseaux et un atelier de création avec des vêtements usagés. J'pense pas y participer.

Dors mon public, dors... comme chantait les comiques habillés en peau de vache

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/proces/201305/10/01-4649581-richard-bain-ordonnance-de-non-publication-mur-a-mur.php

mercredi 8 mai 2013

7*C T ressenti 4*C

C'est ce qu'affichait l'écran de mon portable à mon retour.  J'avais prévu le coup et j'étais parti sur mon vélo bien habillé. Pour faire changement des pistes multi-fonctions j’avais pris la route 138 question de ne pas croiser de piétons et autres pousseuses de carrosses ou encore ce qui semble devenu dans mon ti-village une mode ou du moins une tendance c'est-à-dire des hommes qui promènent au bout d'une laisse des bêtes de deux livres deux livres et quart et qui portent des noms de pitou. Les bêtes pas les hommes quoique...
Gros plan nord ou petit plan nord la 138 était toujours aussi passante de poids lourds et avec un accotement asphalté variant entre 24 et 48 pouces je ne ferai jamais la promotion de mon coin de pays à d'autres cyclotouristes les beautés y étant beaucoup trop chèrement payé côté sécurité à cause justement du flux des mastodontes qui approvisionnent les gros projets comme La Romaine, l'aluminerie et les minières qui, avec le nouveau plan fiscal paieront peut-être des impôts mais pas nécessairement leur juste part mais bon je m'égare puisque je voulais raconter que ce matin j'étais parti en vélo sur le gros plateau que j'étais gonflé à bloc par un vent camarade et que le retour s'était  fait en mode cyclotouriste langue à terre.

mardi 7 mai 2013

Pourquoi je m'entraîne avant de partir en cyclotourisme

Une partie de ma réponse est dans cet extrait de Besoin de vélo de Paul Fournel :
"Lorsque je pars le matin je suis encore en humeur de maison, en tiédeur de lit. J'ai froid, mes micro-douleurs cyclistes se réveillent: le genou droit qui rechigne, un fugitif mal à la selle, un gros dos raide. La route est grise,vaguement hostile. Je mouline un petit braquet boudeur. J'ai la sensation que mes jambes sont dures et que l'univers est mou. Je ne vois rien.
Après quelques kilomètres, ma température s'est relevée, je n'ai plus mal et le monde se déplie autour de moi. Je fais mon entrée en douceur dans le paysage. Un équilibre s'établit selon qu'il fait chaud, selon qu'il pleut, selon qu'il vente. Si je suis en forme, cet équilibre se maintiendra même si les conditions changent. Ce que je vois du monde s'agrémente de ce que je sens de lui et de moi."

C'est pas mêlant pour moi cet extrait sonne comme une musique à mes oreilles. C'est tout plein de poésie.

J'ai pédalé mon premier 40km de la saison aujourd'hui. Mes sessions d'entraînements en salle des derniers mois ont amélioré ma vitesse moyenne de quelques k/h mais surtout elles me permettront d'apprécier ces journées bientôt prochaines où je passerai 5-6 semaines à pédaler sur les routes du Québec de bord en bord du St-Laurent et du Saguenay.

dimanche 5 mai 2013

Le 4 mai 1970 sur le campus de l'université d'Ohio....

....la  Garde nationale de l'état tira dans le tas....



Est ce la prochaine étape qui nous attend ici au Québec lors de manifestation?

Fait divers - Un obus découvert à Fermont

Cette nouvelle que j'ai lu ce matin et qui raconte qu'un Fermontois a découvert a découvert un obus sous sa roulotte m'a rappelé une anecdote concernant l'armée et un voyage de pêche.

Faut d'abord savoir que Fermont est une ville minière dans le nord québécois à proximité de Labrador City et Wabush et à 560km de Baie-Comeau par la route. J'y ai travaillé 10 ans et l'endroit est idéal pour la chasse et la pêche.

Moi, un ami et son beau-frère en visite avions décidé  de nous payer une journée de pêche sur l'une des pourvoiries de la région. Nous sommes partis tôt un samedi matin dans un petit Cessna chaussé de flotteurs et volé durant 45 minutes avant d'atteindre une rivière aux rapides intéressants pour la pêche et qui se jetait dans un lac. Aucune route, aucune habitation aux alentours l'endroit était complètement isolé. Un point sans nom sur une carte.

Le pilote nous débarqua dans un coin calme  pas trop profond où nous pouvions rejoindre la rive avec nos longues bottes de pêcheur. Il reparti et revenait nous chercher à la brunante.

Ça faisait bien quelques heures que nous pêchions, isolés les uns des autres, des truites grosses comme ça quand le bruit des rapides de la rivière fut couvert par un assourdissement encore plus bruyant. Comment était-ce possible et surtout d'où venait ce bruit qui me perçait les tympans ? Il n'y avait rien d'autres que la rivière et la toundra à l'horizon. Pendant les longues secondes qu'a duré ce fracas qui déchirait l'air j'ai d'abord cru à la fin du monde mais comme rien ne bougeait j'ai opté pour la folie, incapable que j'étais d'émettre une hypothèse logique à ce phénomène bruyant.  Finalement ce que je présume être un beau f-18 est sorti de derrière un buton et est passé assez près du sol que j'avais pu distinguer la silhouette du pilote. Ouf ! J'étais soulagé. La folie viendra plus tard.

Bon dimanche.
L'armée canadienne a une base militaire à Goose Bay située à quelques centaines de km à l'est de Fermont.

samedi 4 mai 2013

Espèce d' agace

Tu fais ton exhibitionniste tout partout au Québec sauf chenous. Une chance que mes sacoches de vélo ne sont pas prêtes, je profiterais de toi, avec excès. S'il te plait garde-moi quand même un peu de ta chaleur, salope.

mercredi 1 mai 2013

Je me doutais bien que ça finirait par arriver

N'empêche qu'avec tous les bouleversements que nous vivons aujourd'hui j'étais inquiet. Je suis maintenant rassuré. En mettant le pied dehors ce matin j'ai senti sa présence. D'abord cette chaleur qui me disait que j'étais trop habillé et puis le chant d'un oiseau qui n'est ni corneille, ni goéland. Salut printemps. As-tu apporté ton odeur de varech ?

mardi 30 avril 2013

Villes minières villes poussières

Émission que j'espère intéressante ce soir à Tout le monde en parlait: Schefferville, l'exil en héritage. Je n'y suis pas né mais j'y ai passé quelques années lorsque j'étais enfant. Ce fut ensuite Sept-Iles et Shelter Bay, aujourd'hui Port-Cartier. J'ai même travaillé quelques hivers à Gagnonville la défunte. Sans oublier 10 années à Fermont.

Ma vie est liée aux mines  de fer de la Côte-Nord. Pour le meilleur et pour le pire. Lâché l'école pour elles. De possible journaliste sous-payé j'ai choisi journalier très (trop) bien payé. J'ai souvent dit à la blague qu'à  quelques lettres près j'aurais réussi ma vie.

N'empêche qu'après 30ans chez la même minière j'ai levé l'fly. Un mode de vie simple et une rente m'auront permis de regarder ailleurs, de voyager mais c'est ici que je finirai mes jours. Ça n'a rien à voir avec les mines mais avec mon amour pour ce territoire un peu nordique. Même si j'ai hâte que le printemps arrive. Sacrament!


Rien, ni personne ne résume mieux  l'âme des habitants des villes minières québécoises que Michel Rivard dans dans cette chanson.


Bavette

Je préfère tailler une bavette que d'en fréquenter une *
*

vendredi 26 avril 2013

Du temps où c'était moé qui mettait la musique à brasserie

J'ai passé mon adolescence et le début de ma jeune vie d'adulte parmi les chambreurs qui séjournaient chez nous pour des périodes plus ou moins longues. Parmi ceux-ci il y eut vers les années 75-76 un jeune homme qui, entre autre emploi, était le DJ de la brasserie  de mon village et qui s'appelait  La Québécoise.

Comme j'écoutais souvent de la musique dans sa chambre et que j'était tout le temps rendu à la brasserie  il m'avait demandé de le remplacer quelques semaines parce qu'il devait s'absenter de la région.

Brève formation sur le collectage d'amplis, de tourne-disque, d'hauts-parleurs, quelques suggestions de titres pis c'est toutte  salut à plus tard.

J'commençais toutes mes soirées avec "Sors moé donc Albert" pis suivait des extraits des 33 tours de musique québécoise folk et rock. Plus la soirée avançait, plus les demandes spéciales affluaient et plus on me payait de grosses Labatt et des invites à aller inhaler dehors ou dans les chiottes.

Après 2 heures le répertoire de musique québécoise de circonstance était pas mal toutte passée, le fun était pogné dans cabane pis le monde se sacrait pas mal que je fasse jouer de la musique américaine et anglaise.

J'avais un deal avec le waiter  de la place. À minuit, sitôt le last call annoncé pis les lumières allumées j'y faisais jouer cette toune de Emerson, Lake and Palmer. Y disait que ça le crinkait ben raide pour nettoyer les tables pis ramasser la place. Moé les tounes de plus de 5 minutes  ça faisait ben mon affaire. Y m'donnait une grosse 50 pour sa "Fanfare for the common man".

Payer à faire jouer d'la musique, à boire pis à fumer gratis. Pis j'vous parle même pas des after hour. C'était  du bon temps de jeunesse duquel j'ai gardé le plaisir d'écouter de la musique et quelques séquelles qui n'ont rien à voir avec la nostalgie.



mercredi 24 avril 2013

En attendant le printemps je passe le temps

Entre les jobines à temps partiel pour payer mes sorties de vélo je m'entraîne .... chest-bras...chest-bras..
chest-bras :-)

http://youtu.be/InMJopurNTE


P.S Dsl intégration désactivée. Copier le lien sur un moteur de recherche pour voir la vidéo. Drôle.

lundi 15 avril 2013

Boston - Attentat terroriste ! Vraiment ?

Pourquoi la thèse d'un attentat criminel d'un gang de rançonneurs n'est pas évoqué par les médias ? En quoi vouloir soutirer de l'argent en échange de non-attentat est-il moins plausible que de faire sauter des bombes pour une idéologie ?  Pourquoi la société d'état interviewe-t-elle un spécialiste du terrorisme à peine une heure après les explosions dont on ignore encore la cause. Quelqu'un peut-il faire taire Paul Larocque et son discours  apocalyptique ?

Je retourne à mes rêveries.Vous me réveillerez quand le cirque aura quitté le village.

dimanche 14 avril 2013

"Chiant qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage"

C'est en survolant différents sujets d'un forum de voyage ce matin que j'ai accroché sur cette phrase tirée du livre -De l'art d'ennuyer en racontant ses voyages-  de Matthias Debureaux et qui m'a réconforté par son sens d'autodérision car il est vrai que l'envie d'obliger les autres à entendre mes récits de voyage m'effleure parfois l'esprit quand je reviens d'ailleurs.

Pourtant, je ne suis pas du genre à inviter parents et amis chez moi et à  profiter du fait que mes convives soient coincés à table pour sortir les photos de mon dernier voyage. J'ai d'ailleurs créé ce blog justement pour raconter ou plutôt partager mes sorties à ceux et celles qui voudront bien les prendre pour ce qu'elles sont: quelques informations que je souhaite pertinentes, pratiques pour qui voudra emprunter la même route et une vision toute personnelle sur des lieux, des façons de faire et des gens entrevus même pas le temps d'oser avoir la prétention de les connaître pour mieux porter un jugement sur eux.

Libres de les lire ou pas donc mes récits. Comme pour moi et ceux des autres. Car c'est un peu ça qui m'ennuie des récits de voyage des autres: cette certitude de connaître les habitants d'un pays après avoir passé  une semaine dans un tout compris ou  encore d'avoir "fait" telle ou telle région.

À l'inverse  je me rends bien compte que parfois quand je parle de mes expériences ( et non pas expertises)  de voyage j'ébranle parfois quelques préjugés chez mon vis-à-vis. J'ai encore en tête ce conseil servi par un proche la veille de mon départ pour Vancouver: "Arrange-toé pour pas parler français dans l'ouest, tu vas t'faire battre" ou cet air incréduble d'une comptable de mon village à propos de mon voyage en Europe " Hein ??? Vous aviez pas réservé d'hôtel ??? Pis vos bicyclettes, comment vous faisiez avec vos bicyclettes   ???"  Inutile d'aborder ici la nudité sur les plages fréquentées....

Oui je viens d'un village..... mais je pourrais en dire autant d'un Montréalais ou d'un Québécois pas foutu de pouvoir m'indiquer la route à plus de 2 pâtés de maisons de chez-lui. Comme quoi, pour certains,  les premières frontières sont  dans la tête.  Amen. ;-)

Bon dimanche.

vendredi 5 avril 2013

Du neuf avec du vieux


J'étais dans la section "Livres" de la tabagie de mon village, tabagie qui survit tant bien que mal face aux assauts de spéciaux des deux Couche-Tard, quand j'ai vu ce classique de Victor Hugo. Trop mignon le bouquin avec sa jaquette, sa tranche dorée, son cordon rouge servant de signet, son format, son écriture qui se détache de la blancheur des pages bref j'ai pas pu résister.

samedi 23 mars 2013

Mes vieux

Mes samedis soirs sont habituellement réservés à rendre visite à mes vieux parents. Comme d'habitude ma mère sera assise près de la fenêtre du salon, nous montrera sa joie de nous voir et lâchera un " Georges c'est Gaétan pis Marjolaine. Viens t'assire dans l'salon."
Mon père, de plus en plus sourd, ne nous aura pas entendu rentré dans maison. Il sera penché en d'sour d'la fan d'la cuisine à fumer et à regarder la partie de hockey à la télévision.
Nous nous assiérons dans le salon, nous aurons droit successivement, le temps de notre visite à "L'amour du country" avec Patrick Normand duquel je commenterai à ma mère que son beau Patrick semble s'être remis difficilement de sa dernière maladie. Nous parlerons un peu d'actualité pendant que l'père fera des allers et retours cuisine-salon  avec ses plats de chips, Pepsi et autres cochonneries que j'avalerai en me disant que je devrai forcer un peu plus demain sur le vélo stationnaire. J'en profiterai pour lui dire que je lui ai apporté Le Devoir. J'ajouterai: "Ça va t'changer de Martineau", lui il fera semblant de ne pas m'avoir entendu.
Sitôt la dernière chanson de country terminée ma mère switchera sur Soirée canadienne à  Prise 2 avec Louis Bilodeau et quelques habitants.  Elle demandera "Cé dans quel coin St-Éphrem" je répondrai quelque chose du genre à "D'la manière qu'y sont habillés ça doit v'nir du même coin que le Père Gédéon."  On commencera à parler de la famille. D'abord de mon frère et de mes soeurs, suivis de mes neveux  ensuite les oncles et les tantes par ordre d'importance de leur maladie. Mon père recommencera ses allers et retours mais cette fois pour retourner fumer sous la fan d'la cuisine et à checker le hockey sur la petite tévé.
Un peu passées  21 heures les silences se feront plus longs. On aura fait le tour. Salut bonsoir portez vous bien je passerai faire un tour cette semaine.
Ce soir je n'ai pas rendu visite à mes vieux. La grand-mère de ma bru est décédée cet après-midi et ils ont dû se déplacer à l'extérieur de la ville alors nous gardons le plus jeune de nos petits-fils. J'écris et je me demande si mes vieux seront là samedi soir prochain.

































jeudi 14 mars 2013

mercredi 13 mars 2013

Le mollasson du parking

Fait frette, y pleut. On dirait l'automne en mars. J'ai dû stationner un peu plus loin que d'habitude de la porte d'entrée du centre récréatif. Petit-fils de 3 ans peine à tirer son sac à roulettes.
-Veux-tu que papi apporte ton sac ?
-Non. Capab tu seul bon.
Une femme nous rattrape. Elle tire un sac un peu plus gros, sur roulette. Suit un jeune garçon de 10-12 ans.
 -T'as raison. T'es capable.
Je ralentis mon pas et je lui tapote doucement sur la tête.

Gaetano il Vaticano - Una croce sul mio nome


mardi 12 mars 2013

De la série La vie est une chanson : Fume, fume, fume fait de la fumée

Fumée noire fumée blanche les médias n'en ont que pour ça alors j'en rajoute une couche question de participer à la mascarade de l'élection du souverain dit pontife.

dimanche 10 mars 2013

Pow pow t'es mort.

J'arrive au gym. Je salue quelques connaissances et m'installe sur l'un des vélos stationnaires disponibles. Sur le mur en face de moi la télé est allumée. Sur RDS bien évidemment. Une émission sur la chasse. À l'écran un chevreuil broute de l'herbe, un bloc de sel ou des pommes. Sais pas trop, c'est pas clair. Au bout de quelques secondes l'animal relève la tête et regarde vers la caméra. Il ne semble pas apeuré, il a plutôt l'air de se demander ce qui se passe. Immobile, comme figé dans le temps. Puis paf! Le chevreuil s'écrase. Du cul d'abord, le reste du corps suit. Zoom sur la bête dont les pattes tressautent de brefs instants pis zoom vers la grosse face du chasseur moustachu qui se retourne vers la caméra, la gueule fendue jusqu'aux oreilles. Un compagnon vient le rejoindre. Rires, accolades, high five, célébration. Publicité.

Moi ça me mets un peu en crisse. J'ai rien contre la chasse. M'arrive de manger  orignal, chevreuil, lièvre et perdrix. Du loup marin quand l'occasion se présente. Ma famille va à la chasse chaque automne. J'ai chassé. Mais là je comprends pas c'est quoi l'idée de célébrer devant une caméra après avoir abattu une bête de 70 livres qui est plus reconnu pour sa gourmandise que pour sa férocité. La publicité d'une marque de carabine se termine et on nous remontre au super-ralenti les derniers instants de vie du pauvre chevreuil. Les pattes de derrière qui plient, le postérieur qui s'affaisse lourdement, le haut du corps qui s'élève légèrement avant de retomber vers l'avant et je vois la tête de l'animal oui la tête de l'animal se détourner dignement du regard de son meurtrier non sans avoir murmuré, mais ça je n'en suis pas certain,  quelque chose comme :  Mange d'la marde connard !

jeudi 7 mars 2013

mercredi 6 mars 2013

Des jaloux ?


C'est ce que je soupçonne d'être d'une partie de ces personnes qui applaudissent les coupures que s'apprêtent à faire nos 2 paliers de gouvernement par devers chômeurs et autres assistés. Ça les fait chier de voir que des gens ne se lèvent pas à 5 heures du matin 300 jours par année pour aller bosser. Je pense que ces gens détestent leur travail , que cela les rend malheureux et  qu'ils sont trop lâches ou trop insécures  pour seulement envisager de changer d'orientation. Me semble que notre société se porterait mieux si le travail n'était qu'un outil parmi tant d'autres pour s'épanouir en tant qu'être humain et un a-côté pour se payer du superflu. Un revenu du citoyen. Ça ferait plus de monde qui circulerait à vélo :-))))