jeudi 26 juillet 2012

Parti des No names


Vous ne vous reconnaissez dans les candidats vedettes récemment recrutés par les  vieux partis ?
Vous trouvez que la politique provinciale se rapproche dangereusement du monde du spectacle ?
Vous avez l'impression qu'on vous prend pour une merde parce que vous n'avez jamais passé à Tout le monde en parle  et que voter pour ces candidats vedettes ne changera rien sinon nourrir leur narcissisme ?
Votez pour le parti que je viens de fonder. Mes candidats s'appelleront Pierre, Jean, Jacques ou Claudette. Ils n'auront jamais eu de tribune dans les médias, ne vous regarderont pas de haut et n'auront d'autres intérêts que les vôtres.
Voter pour le parti des No names c'est s'assurer que votre appui apportera de grands bouleversements dans la politique québécoise et qu'à l'avenir  on vous prendra  au sérieux dans votre rôle d'électeur et de citoyen.
Marci.

mercredi 25 juillet 2012

Les chiens de garde du business as usual

Sont partout. Avec leur armée de chiens rapporteurs. Sont là qu'y watchent. Y en ont rien à foutre que le rejeton mongol de M. Pitou pis de Mme Minou fasse un carnage dans les écoles. Même  que ça fait leur affaire. Dans les écoles y apprennent à penser pis c'est pas bon pour les affaires. Ça fait qu'y watchent. Surtout ceux qui crient time out. Prennent tous les moyens pour les neutraliser ceux-là. Légaux pis pas. Sont partout. Surtout sur le net et dans la gazette. Dans les grosses chambres de commerce aussi. Y s'promènent avec leurs épouvantails au gré des gogos qu'ils épeurent. Y t'chient leurs sottises à plein écran plasma à coeur de jour. Y reste la rue. Y ont peur de la rue. Leur faudrait sortir les gros chars. Pis ça y oseront pas. Une fois octobre mais pas deux. Ça marcherait pas. Faut sortir dans la rue. Le plus grand nombre possible. Et promenons les chiens. Comme ils doivent l'être. Au bout d'une laisse.

mardi 24 juillet 2012

Pendant ce temps-là au pays de VLB

Sont-y tombés sur la tête là-bas.
Nouvelle ici

et ici

En attendant le traversier Matane-Godbout j'ai mis la main sur le dépliant  des activités qui auront lieu à l'Écho-fête de Trois-Pistoles. Outre les très "dangereuses" causeries des leaders de la CLASSE, il y aura un atelier  sur la construction d'un abri de survie, session de yoga, spectacles, visite de jardin, pièce de théâtre etc....vous voyez le genre. Toutes des activités subversives comme vous pouvez le constater. Un vent nouveau se lève.

Allez lire les commentaires des 2 nouvelles. C'est édifiant comment  la mentalité québécoise a évolué.

Vélo Gaspésie 2012 - Notes de voyage

Jour 10
Amqui  /  Matane
Pédalé 64 km
Pluie, traversier, maison.

lundi 23 juillet 2012

Vélo Gaspésie 2012 - Notes de voyage

Jour 9
Nouvelle / Amqui
Pédalé 133 km
Auberge

La grande forme retrouvée. Par 30 degré pardi ! Enwoye à maison Gaston !

dimanche 22 juillet 2012

Vélo Gaspésie 2012 - Notes de voyage

Jour 8
New Carlisle / Nouvelle
Camping
Pédalé 92 km
Une bonne nuit de sommeil, un vent favorable et des jambes que je croyais dopées à l'e.p.o. C'est ça que ça donne : 92 km à vélo et de l'énergie pour continuer. Là-dessus j'ai distribué autant de sourires que j'ai pu, engagé des conversations à tous mes arrêts contemplation et ravitaillement.
J'ai croisé très peu de cyclistes sur cette presque autoroute pour vélos alors que la bande cyclable fait environ 1,5 m. À croire que tous ces babyboomers à Pédalsonne se prélassaient sur la plage de New Richmond en prévision des spectacles de Plume Latraverse et de Jean Leloup ce soir. J'ai pensé y assister mais à 55$ du billet + taxes + frais de service j'ai changé d'idée. Je trouve qu'on exagère. Mais l'argent n'est pas la véritable raison. J'ai préféré, pour conserver ma sobriété, continuer à pédaler quitte à  me faire manger par les mouches au camping de la Zec de la rivière Nouvelle. À chacun ses priorités.


Jour 7
Pabos Mills / New Carlisle
Pédalé 67 km
Camping
Rien à signaler sinon des détails banals d'une journée de cyclotouriste : affronter un épuisant vent de face, planifier les points de ravitaillement en eau, spoter les poissonneries et prévoir un lieu pour coucher. Et se fondre dans le paysage.

vendredi 20 juillet 2012

Vélo Gaspésie - Notes de voyage

Jour 6
St-Georges de Malbaie / Pabos Mills
Pédalé 85 km
Camping
-M'a fallu détenter en catastrophe tard en soirée hier tellement le vent chargé de pluie soufflait la tente de tout bord tout côté. Ça faisait bien 30 minutes que je faisais le vigile à replacer les sacoches de vélo dans les coins de la tente que la force du vent passait son temps à déplacer quand une corde de retenue s'est détachée de la plate-forme sur laquelle était installée et attachée  la tente. Pas mêlant la tente s'est déplacée de 3-4 pieds. C'en était assez pour mes ti nerfs. En tout cas j'ai appris que c'est flexible une tente. D'autres campeurs aussi.
Un si beau spot au camping de la Tête d'Indien. 3ième palier. Le plus haut.
Dormi dans les sanitaites..... quelques heures. Les autres dans leur voiture. Parti un peu avant 6h. ce matin. Ça me fera de quoi à raconter à mes ti-fils.
Veillerai pas tard à souère. Quand même pédalé 85 km en plus des côtes de Percé.

jeudi 19 juillet 2012

Vélo Gaspésie 2012 - Notes de voyage

Jour 5
Rivière-au-Renard  / St-Georges-de-la-Malbaie
Pédalé 63 km
Camping
Pas grand chose à raconter aujourd'hui. Je croise de plus en plus de cyclotouristes sur la route et ça me réconforte. Prenez soin de vous.

mercredi 18 juillet 2012

Vélo Gaspésie 2012 - Notes de voyage

Jour 4
Grande-Vallée / Rivière-au-Renard
Pédalé 70 km
Camping
Ça y est chus vieux. Que la caissière du IGA ou du Couche-Tard me vouvoie c'est dans la politique du service à la clientèle. Que des cyclotouristes d'à peine 10 ans plus jeunes que moi le fassent en insistant sur mon âge c'est un coup de plus qui s'ajoute à mon incapacité à garder le rythme de 2009 à faire le tour de la Gaspésie en passant de ce côté-ci de la péninsule. Me restera plus qu'à me joindre à la horde de boomers qui pédalent de Matapédia à Percé et qui s'imaginent que c'est ça la Gaspésie : des plages, des spa et des spectacles importés de Québec et de Montréal.


Jour 3
Saint-Maxime-du-Mont-Louis / Grande-Vallée
Pédalé 55 km
Camping
-Plusieurs petits villages se sont embellis. La route a été refaite. Mais les touristes se font rares. C'est ce que je remarque dans les stationnements des hôtels, restaurants et terrains de camping et cela m'a été confirmé par plusieurs personnes travaillant dans le milieu touristique gaspésien.

-J'ai souffert comme j'ai jamais souffert  en grimpant les côtes de Manche d'Épée, La Madeleine et quelques autres. J'ai pourtant pédalé dans  les Rocheuses, les Pyrennées, celles du Cap Breton. Me demande si je ne devrais pas abandonner le vélo et suivre la tournée de Diane Tell qui est dans la région pour plusieurs spectacles. Je ferais le groupi en cuissard bien rembourré....

lundi 16 juillet 2012

Vélo Gaspésie 2012 - Notes du voyage

Jour 2
Cap-Chat / St-Maxime du Mont-Louis
Pédalé 76 km
Camping
C'est le vent qui m'a réveillé  ce matin. Le double-toit voulait prendre le large. Il était 05h30. J'ai regardé à l'extérieur : le ciel était aussi chargé que ma vessie. Me suis levé.
J'ai passé une meilleure journée à pédaler qu'hier. Physiquement et mentalement. Demain je me fais La Madeleine et ses soeurs.


Jour 1
Matane / Cap-Chat
Pédalé 78 km
Camping
Journée éprouvante. Me rappelle pas avoir frappé un tel mur dans tous mes autres voyages de vélo. Surtout au premier jour.  Quelqu'un m'aurait offert de me ramener à la maison j'aurai accepté. C'est pas mêlant après 50 km j'avairs rien que l'envie de brailler comme un veau. Pas de jambes pis le regret d'entreprendre ce voyage.

samedi 14 juillet 2012

Le plan nord attendra

Entre les sollicitations d'entrepreneurs qui aimeraient bien m'avoir sur leur payroll, le peinturage chez mes vieux parents et le remplissage de mes sacoches de vélo pour un xième tour de la Gaspésie, il m'arrive d'écouter de la miouze.

Entendu hier après-midi sur une chaîne de radio habituellement fréquentée par les amateurs de musique classique du "Monsieur"  Marcel Martel et quelques commentaires sur le film "Un beau sans-coeur" avec Gildor Roy.

jeudi 12 juillet 2012

Mes fonds d'sacoches de vélo

Le Paris touristique. Celui qu'on s'imaginait. Ma douce plantée dans l'décor. Moi derrière le kodak. Comme d'habitude.
Pour les ceusses qui ont moins sortis k'nous autres, clichés de : la tour Eiffel, arc de Triomphe sur les Champs Élisées, Bastille, jardins du Luxembourg et musée du Louvre.
Pour les ceusses qui auraient remarqués que Marjolaine a toujours le même linge su'l dos sur les photos : on est en cyclotourisme clisse !
2 kits pour rouler, un kit pour sortir, 1 kit pour la plage et un kit pour dormir en tente.  S't'en masse ! Qu'on soye partis 2 mois ou 1 semaine.  C'est le prix à payer pour pédaler.  Beaucoup de petites brassées. Du linge qu'on ne veut plus revoir quand on est à la maison. Jusqu'à la prochaine sortie en vélo....Sortie qui ne s'aurait tarder pour moi d'ailleurs, mon vélo est (enfin) réparé. Sortie solo,  probablement en Gaspésie. Encore. Moi la mer, les petits villages.....j'adore.








dimanche 8 juillet 2012

Bilan du voyage (fin)

Si Lugo et ses ciels gris marqua le point de rupture de l'itinéraire que j'avais tracé pour ce voyage  de même que l'abandon du vélo au profit du train comme moyen de transport, Barcelone se révéla un magnifique  trait d'union avant notre traversée des Pyrennées et de notre farniente sur les plages de la Méditerrannée.

Encore fallait-il passer une 12aine  d'heures à voir défiler par la fenêtre de notre wagon la richesse de la géographie espagnole avant d'aboutir à la gare de la capitale de la Catalogne et de subir mon premier choc.

Malgré l'heure tardive (21 heures), la gare de Barcelone bourdonnait d'activité et la présence omniprésente de soldats armés de mitraillette m'inquiéta plus qu'elle me rassura. Et si l'un d'eux pétait les plombs... Il semble bien que c'est  `` normal``  en Europe puisque j'ai aussi vu leur présence dans les gares de Montpellier, de Paris.

Nouvel arrêt de 3 jours à Figueres le temps, entre autre,  de visiter l'exposition de Salvador Dali, d'assister à un spectacle d'indignés et de récupérer nos vélos que nous avions envoyé par un autre moyen  de tranport et c'est la traversée des Pyrennées qui me rappela un peu les Montagnes Rocheuses et qui me permit d'admirer la ténacité de ma compagne de vie qui déteste pédaler sur tout "grade" supérieur à 1%.....

Front de mer à Argeles-sur-mer et Ste-Marie Plage, intermède à Narbonne, puanteur de Béziers et rencontre de Turcs sympathiques et pis et pis et pis les plages d'Agde où nous nous sommes enlisés dans son sable brûlant pendant une dizaine de jours question de bien faire chier les nombreux jours maussades à pédaler par 12 degrés sous la pluie et de chasser les dernières traces d'humidité logées dans  mon vieux bas du dos.

Farniente à Agde donc, entrecoupé d'une sortie à Sète pour visiter le musée Brassens avant de prendre le train à  nouveau et de filer à Montpellier dont j'avais entendu dire le plus grand bien par Éric McComber avec qui une rencontre était prévue à Sauve.

Sortir de la gare et voir la grande place où se croisent les tramways avait quelque chose d'hallucinant pour un régionaleux comme moi.  Si magnifique que soit son centre ville, sa grande place de la Comédie, ses rues, ses quêteux, son histoire, Montpellier nous laissera un souvenir un peu amer de notre passage puisque Marjo oublia son sac à dos contenant, passeport, cartes de crédit, argent etc dans le train ce qui désorganisa complètement une possible rencontre avec Éric. Nous a fallu entreprendre différentes démarches avec la Société Nationale des Chemins de Fer et l'ambassade. Perte de temps qui nous a mis sur un down pour la première fois du voyage. Pire que le mauvais temps dont notre expérience de cyclotouristes nous avait préparé. Finalement  ma compagne n'a pu retrouver que son passeport mais le mal était fait.

Enfin Paris. En parfaits touristes nous avons visité sa tour Eiffel, son Arc de Triomphe, sa Place de la Bastille, ses Jardins du Luxembourg, son Louvre, marché sur ses Champs Élysées et mangé dans ses cafés mythiques qui coûtent la peau des fesses.

Comme c'était la période des congrès et que je n'avais fait aucune réservation, nous a fallu changer régulièrement d'hôtel et connaître le stress de ne pas toujours savoir d'avance où nous logerions. Parce que j'aimais bien l'ambiance autour des gares, nous avons privilégié les hôtels près des gares: Bercy, de l'Est, du Nord et ses multi-ethnies que je souhaitais découvrir.

Quant aux soldats aussi présents dans ces gares qu'à celle de Barcelone et sur plusieurs sites touristiques de Paris, désolé, j'ai pas pu  m'y habituer.








Heu....oui y a fallu dormir collé collé cette nuit-là.

mercredi 4 juillet 2012

De retour au pays (suite)

Au sujet des auberges de pélerins faut pas avoir peur de la promiscuité qui règne dans ces lieux et de la vétusté des bâtiments pour apprécier y coucher. Chanceux, il y avait toujours un bon roulement pour les bécosses et les douches dans celles où nous sommes passés et j'ai mal dormi une seule nuit à cause de ronfleurs qui s'étaient sans doute donnés rendez-vous pour un concert ce soir-là dans l'aile de notre dortoir.

Le prix des auberges pour une nuit variait entre 5 et 12 euros, une aubaine. Certaines avec cuisine, d'autres avec des règlements plus sévères et la plupart accordaient des places aux cyclistes après 19h. Capacité d'accueil de 40 à 200 pélerins. Mes 2 auberges préférées : Tuy et Padron ( sur le camino portugais, donc au sud-ouest de Santiago). Celle de Santiago (Seminario Minor) est un peu loin de la cathédrale, un peu bruyante parce qu'elle permet d'y loger plusieurs jours d'affilée contrairement aux autres auberges. Quant à celle de Melide, en plus d'être difficile à trouver, l'acoustique des dortoirs est propice aux ronfleurs.....

Le souvenir d'un petit matin brumeux sur la vieille ville de Padron ( Espagne) au lendemain d'une nuit de pluie, d'éclairs et de tonnerre amplifié par les murs de pierres de l'auberge qui me faisait sursauter à tous les coups restera à jamais gravé dans ma mémoire tant l'opportunité d'être témoin d'une telle beauté me semblait  une faveur du Boss lui-même dans le but de me rappeler que les beautés sur terre sont rarement l'oeuvre des hommes.

Quant aux pélerins, oubliez l'image idylique du brave croyant solitaire et hirsute marchant des centaines de kilomètres sac à dos et bâton de pélerin gossé à même une branche d'arbre trouvé sur sa route de saint homme. Une majorité de ceux rencontrés voyagent en vélo vtt, sont jeunes, se déplacent en gang et sont habillés hi-tech. Une autre catégorie de nombreux pélerins sont plus âgés, marchent la centaine de km nécessaire à  l'obtention de la Compostella, voyagent aussi en groupe,  font transporter leurs bagages et couchent à l'hôtel. Chacun son pélerinage.

Tant qu'à moi le pélerin-pélerin est minoritaire, sociable mais solitaire et les étampes de sa Credencial n'ont rien à voir avec celles que beaucoup de pélerins semblent élever au rang d'une  collection de coupons-rabais de belles-soeurs. J'en ai croisé quelques-uns de ces pélerin-pélerin.  Peut-être un jour j'aspirerais faire partie des leurs.

Après les cathédrales il sera question de la plage, des gares, du  r-v manqué avec Éric McComber, de Montpellier et de Paris prochainement sur cette écran.