dimanche 26 février 2012

R.I.P ma tante Quiquine

C'est par apparence de tempête hivernale que j'ai pris la route, hier, pour descendre à 7-Iles et assister au service funéraire d'une vieille tante qui a beaucoup bénévolée pour que les gens atteints de déficience physique ou intellectuelle puissent bénéficier d'une qualité de vie se rapprochant de celle des gens dits "normaux" mais dont une bonne proportion n'est pas, quand je les observe de temps en temps, très évoluée merci. Il y avait donc dans l'église, autant d'amis et de connaissances de cette tante que de membres de la famille venus lui rendre un dernier hommage.
Les mots du curé, sans doute sages vu l'âge avancé du célébrant, ne réussirent pas à capter mon attention qui se portait plutôt sur les nuques grisonnantes et les visages ravagés des frères de mon père et de leurs conjointes que je n'avais pas vu depuis des années.
J'aurais pu m'attarder sur le peu de temps restant alloué à ces octogénaires et me dire que je serai bientôt de retour dans une des églises de la ville pour le service de l'un ou l'autre de ces oncles mais il y avait la présence de D. près de mon oncle C. et j'ai préféré errer dans le doux souvenir où cette cousine et ses soeurs, un peu plus âgées que moi, venaient à la maison m'apprendre à danser rock and roll, cha-cha et autres danses de l'époque au début de mon adolescence.



Comme à tous les dimanches....
Bon dimanche

vendredi 24 février 2012

Clin d'oeil à Éric

Si j'me rappelle bien, Ernest Hemingway fait partie de tes écrivains favoris. Alors j'ai pensé à ça.

dimanche 19 février 2012

Bien avant mes vacances avec Gary Carter

Quand j'ai commencé à travailler pour la compagnie, j'inscrivais mon choix de vacances en fonction du calendrier des Expos. En vrai fan, je me tapais 2000 km aller-retour pour assister à quelques matches locaux de mes amours. Programme double et adversaires que je détestais particulièrement servaient de paramètres pour le choix de ces vacances.
Des heures d'écoute à la radio et à la télé pour suivre cette équipe que j'avais appris à aimer dès mon jeune âge alors que le service de loisirs de ma petite municipalité, à mille lieues du parc Jarry, organisait une sortie vers la fin de l'été pour les joueurs les plus assidus de notre petite ligue.
C'est donc par le baseball que j'ai appris à aimer les voyages.
Partir à 40 dans un autobus scolaire pour le ti-cul de 13 ans que j'étais c'était partir pour la gloire. Y avait les matches de baseball bien sûr : au Parc Jarry la première année puis à New-York, Washington et Baltimore l'année suivante. Les milliers de km de route, les heures en autobus. Mais c'est surtout entre les matches que j'ai appris la vie: monter les tentes pour les plus jeunes trop fatigués, se ballader (en secret, en complicité avec l'un de nos entraîneurs) dans des rues de Montréal et y voir des feux de poubelles dans les ruelles, les putes et les clochards. Dîner dans un parc de New-York dans le bruit constant des sirènes, voir un homme s'y faire tabasser, prendre le traversier pour Manhattan, monter dans la statue de la Liberté, visiter un musée à Washington et s'y perdre, et pis les grosses négresses qui servaient la bouffe dans les stades, toujours les mêmes..... et puis cette dernière soirée avant de traverser la frontière où moi et un copain, couchés sous l'autobus sur un terrain de camping quelconque, on remplissait de bouteilles d'alcool le double fond du porte-bagages de notre autobus en en chipant quelques-unes qu'on boirait à notre retour à Port-Cartier en se remémorant notre premier voyage aux States. Souvenir qui allait souder une amitié pour la vie.


Le décès cette semaine de Gary Carter m'aura donné le prétexte pour partager ces vieilles photos prises au stade O.

Moi, Marjo et ma cousine Viviane.
Marjo et la mascotte Youppi.

Bon dimanche

mercredi 15 février 2012

J'associe facilement la musique à la fête. Comment peut-il en être autrement quand, à 10-12 ans, je voyais débarquer à la maison des orchestres et que je pouvais me coucher à l'heure que je voulais, m'empiffrer toute la soirée de chips et de liqueur, que mes tantes me chouchoutaient plus qu'à l'habitude.

J'ai la nostalgie de ce temps où j'étais le témoin de toute cette joie et de tous ces rires sur lesquels je m'endormais, recroquevillé dans le même lit que mes frères, dans notre chambre qui servait pour l'occasion, à entreposer tous les meubles du salon et de la cuisine qui faisaient obstacle aux danseurs.



De Carole à Louise à Anne à.....

mardi 14 février 2012

dimanche 12 février 2012

Difficile de passer outre....

au décès de cette grande chanteuse avec les 20 millions de clics pour cette toune.
N'empêche qu'au si loin que j'me rappelle, je ne me suis pas attardé très longtemps au son disco et qu'à Whitney Houston (que j'ai toujours plus associée au disco qu'au R+B) j'ai préféré Donna, Boule noire, Nanette et mon oncle Rod.

Quelques pets plus tard...

je découvre qu'en art culinaire il faut éviter la succession de repas à base de choux et de bines sous peine de production irrégulière d'azote, d'oxygène, de méthane, d'hydrogène et autres dérivés sulfureux.

samedi 11 février 2012

Recette de bines au ....

lièvre euh... au lapin. Fut un temps où je n'avais aucune difficulté à me trouver lièvres et perdrix pour donner plus de consistance à mes bines. L'époque étant ce qu'elle est, de plus en plus aseptisée mais toute aussi barbare, presque plus personne ne va à la chasse aux petits gibiers ou encore mes contacts sont soit décédés, soit handicapés par devant leurs articulations ce qui pose un certain problème quand vient le temps de tirer sur la perdrix qui te nargue ou encore pour aller relever ses collets les lendemains de pleine lune sur les trails à lièvres.

Tout ça pour vous dire que ma Marjo avait prise comme résolution du jour de l'an 2012 de donner à souper à la famille (mes parents et nos enfants) à toutes les 2 semaines jusqu'à notre départ pour les Europes dans pas long.

Voulant lui donner un break de popote d'à tous les 2 samedis j'ai décidé ce samedi-ci, de lui emprunter son tablier et de la libérer temporairement de sa résolution culinaire.

Question de bien trancher d'avec son répertoire de menus bi-hebdomadaire qui se voulait souvent de culture étrangère et qui ne rejoignait pas, mais alors là pas du tout mes parents et nos propres enfants oui la chair de notre chair dans leur idéal de souper familial, j'ai opté pour un classique : mes bines au lièvre, lièvre que j'ai remplacé par du lapin pour les raisons que vous connaissez et dont je renierai l'espèce au moment du souper, espérant confondre mon papa dont je soupçonne la vue et le goût d'être en forte régression depuis quelques années.

Donc: 2 livres d'haricots blancs que j'ai fait tremper toute la nuit dans de l'eau froide dans mon chaudron de céramique. Au petit matin j'ai rincé les bines et enlevé celles qui n'avaient pas fières apparences avant de les faire mijoter une 30aine de minutes. Pendant ce temps-là je mélangeais les quantités approximatives de 1 cuillerée à thé de sel, 4 de vinaigre de de cidre, 1 de moutarde préparée, 2 cuillérées à table de cassonade, 1/2 tasse de mélasse, 1 tasse de ketchup. Pour lier le tout et en faciliter le répandage sur les bines plus tard j'ajoutais de l'eau bouillante au mélange.

Après le mijotage de 30 minutes, jeter l'eau de cuisson ( moins de vocalises anales) rincer les bines, placer des cubes ou des lanières de lard et les rondelles d'un gros "nognon" dans un chaudron de céramique ( ça enlève le goût métallique des chaudrons ordinaires) puis déposer les haricots. Ajouter le mélange des quantités approximatives, couvrir d'eau bouillante et mettre au four. "Starter" les bines à 350 F pendant 1 heure.

Pendant cette heure-là vous pouvez, si vous le souhaitez, vous rincez le gosier en badigeonnant le lapin, coupé en quartiers, de sirop d'érable et de paprika (aucune idée de ce que ça va donner, c'est la première fois que je badigeonne un lapin de cette façon-là).

Les 60 minutes passées vous pouvez baisser le feu du four à 200-250 F et ajouter les morceaux de lapin.

Cuire encore 4-5 heures en n'oubliant pas d'enlever le couvercle du chaudron durant la dernière heure pour faire brunir les bines.

J'ajouterai à mon menu: toasts de pain de fesse sur rond de poêle, saucisses bien grasses, pâté mexicain parce qu'il nous reste plus de pâté à viande dans le congélateur et quiche florentine.

Ma b.a du jour

J'offre cette chanson à stephen harper, sénateur boisvenu et éric duhaime.
Ne me remerciez pas ça me fait plaisir c'est un peu genre ma fleur au bout du fusil


vendredi 10 février 2012

Le spermato-vélo danois

Trouvé sur la page de Josée Blanchette dans Le Devoir d'aujourd'hui.

Question de sourire en ce début de fin de semaine...

lundi 6 février 2012

28 jours de Karkwa

Clip avec la participation des battants de Leucan
Déjà que je trouvais la toune tristounet, faire un clip de cette chanson avec des enfants malades me tord le coeur.


Karkwa: dans ma liste des grands

dimanche 5 février 2012

Demain la routine...

mais en attendant...


Instant Karma c'est l'été de mes 15 ans au "Curve". Mes premiers slows avec les filles. Les petits seins fermes contre ma poitrine. Les premiers joints. La descente des policiers municipaux à cette salle de danse. Des policiers pas trop "brights". Des plus vieux qui s'approchent de la voiture laissée sans surveillance. L'un d'eux qui ouvre la portière, saisit le trousseau de clés et le lance dans le boisé. Applaudissements. Trop drôle. On se rallume un split. On attend la suite du show.

Re-peine de mort, corde pis Boisvenu

Lu sur le site de Vigile ce texte autrement plus porteur d'humanisme que le discours vengeur d'un homme sensé représenter, de par son titre, la sagesse et l'honorabilité.
Mohamed Lofti.

Dimanche vélo (19)


Les préparatifs pour notre voyage à vélo en Europe vont bon train. La tente et les billets d'avion sont achetés. Aujourd'hui j'ai posé de nouveaux pneus sur les vélos. Des Schwalbe Marathon Plus. Un peu lourds mais increvables. Une seule crevaison en 5,500 km de route l'été passé entre Vancouver et chenous.
J'ai aussi repris l'entraînement en salle. Difficile. J'avais comme le corps qui criait "pardon mon oncle". La production d'endorphine devrait reprendre sous peu.....

Bon dimanche

vendredi 3 février 2012

Potins de dock

D'Gi.M... une si grosse compagnie pis si cheap dans la façon d'envoyer ses pièces à ses concessionnaires: des "crates" de carton-pas-de-corps, des produits mal identifiés pis des batteries lâchées lousses dans les remorques. J'déteste livrer du d'GI.M. Jamais eu de voiture d'eux autres pis j'pense pas commencer.
Aussi, j'achèterai jamais de télé, ni de produits électroniques de Woolmarde non plus. Pas après tout ce que je vois dans le cadre de mon travail.

C'est vendredi.....musique à fond la caisse avec ma fausse drag-queen préférée

Chus ton homme n'importe quand

jeudi 2 février 2012

Un homme dangereux....

Parce qu'il occupe un poste de sénateur et que ses actes semblent guidés par la vengeance cet homme est dangereux.
Situation de la peine de mort de par le monde : cliquez
Aucun pays en Europe pour la peine de mort et très peu de pays, excepté pour les descendants d'Elvis Graton, par devers lesquels nous pourrions chercher des affinités.
J'ose espérer que beaucoup de voix s'élèveront contre le discours de ce sénateur Boisvenu.