lundi 31 mars 2008

Ferme 5 étoiles


Je suis revenu de ma fin de semaine passée à Sacré-Coeur ( 15aine de km à l'est de Tadoussac) à la Ferme 5 étoiles. Mon fils et sa conjointe sont venus nous rejoindre. Comme vous voyez sur la photo, Mo le jeune orignal s'est pris d'affection pour mon fils. Nous a suffi d'un peu de patience et quelques branches de sapin pour amadouer la bête. Nous étions arrivés tôt, avant la horde de touristes qui s'approche bruyamment et font fuir l'animal. Aussi sur le site cerfs, bisons, loups et animaux de ferme pour les enfants.

J'ai fait aussi de la raquette avec ma femme. Partis le samedi a.m. au gros soleil avec les 2 chiens de la ferme comme guides ;-) nous sommes revenus 4 heures plus tard dans la poudrerie et nos traces de raquettes du matin avaient presque complètement disparu. Souper de cabane à sucre en soirée même si les érables n'ont pas commencés à couler. Bonne ambiance, bonne bouffe, bons spectacles, beaucoup de jeunes familles et de personnes âgées donc très peu de gros colons ivres et gueulards. Pis pour un ex-soûlon comme moi c'est plus reposant mettons!

La ferme 5 étoiles c'est l'histoire d'une famille. La famille Deschênes où plusieurs mettent la main à la pâte pour que les clients et visiteurs soient bien reçus. Ça fait 2 fois que j'y vais et ça risque de devenir une tradition pour moi tellement l'accueil est chaleureux et les membres de la famille sympathiques. Comme la salle communautaire a brulé le printemps passé c'est dans une salle neuve que nous avons eu le plaisir de festoyé.

Mangé comme un cochon, dormi comme un loir un peu plus et je restais sur la ferme. Me verrais très bien jouer à l'homme-à-tout-faire pendant quelques mois pour profiter du site.

J'ai ajouté quelques photos plus bas.

jeudi 27 mars 2008

Changer d'air


Le plaisir de changer MON monde à défaut de changer LE monde. Donner une bouffée d'air frais à mon quotidien par une sortie à l'extérieur. Me détacher pendant quelques jours d'un monde virtuel pour me grounder à la terre en serrant un arbre dans mes bras. Retrouver la beauté du fjord au bout d'une promenade en raquette. Ne plus satisfaire que les besoins de base. Vivement demain!

mercredi 26 mars 2008

La Francofête ça vous tente?

Si ça vous tente de vous instruire tout en courant la chance de gagner de beaux prix dont un portable il y a la franco fête qui se déroule jusqu'au 4 avril.
Je me suis inscrit à l'un des concours: Des mots pour se rencontrer. Je reproduis le texte plus bas avec ce que je crois être les bonnes réponses. Si vous croyez que j'ai fait des erreurs ne vous gênez surtout pas pour me le dire. Je n'ai pas trouvé toutes les règles de grammaire qui régissent les difficultés soumises ça faque... -)
Mes choix de réponses entre parenthèse.
(La harangue)/L'harangue
Attablé à une terrasse de la place Royale, un internaute apprivoisait avec une frénésie jubilatoire son nouvel ordinateur portable. Un groupe d'étudiants s'arrêta non loin de lui, écoutant les propos enflammés, voire grandiloquents de leur guide. '' C'est (ici même)/ici-même, lança leur cicérone, que Champlain et ses compagnons se sont installés en 1608. Imaginez le courage qui/(qu'il) leur a fallu pour s'acclimater é cette terre au visage inconnu, pour affronter les moustiques, la solitude, l'hiver. Pensez au tact qu'ils devaient (manifester)/manifesté dans les moments de tension; à la barrière des langues qui se dressait dans leurs palabres avec les Premières Nations. Voyez-les qui s'aventuraient sans boussole dans les méandres broussailleuses/(broussailleux) des rivières indigos/(indigo) qui, pour ne pas mourir de faim, mangeaient en grimaçant quelque rhizome amère/(amer)! Songez aux mois d'attente avant de recevoir des nouvelles du pays, aux passerelles qu'ils (jetaient)/jettaient pour traverser les embûches de chaque jour! Honte à toi, jeune génération, qui ignores/(ignore) ce passé!'' Un brin décontenancé, le jeune homme finit son verre de (chablis)/Chablis, ferma son ordi, son cellulaire, son GPS, son baladeur et, songeur, s'en alla marcher le long de la promenade Samuel-De Champlain.

lundi 24 mars 2008

La trace de l'escargot



*Ce video-clip se veut un clin d'oeil à l'auteur et à ceux qui ont lu le livre. Attention oreilles sensibles : Techno industriel.

Je viens de terminer la lecture du livre de Benoît Bouthillette. J'ai adoré découvrir ce roman policier sorti en 2005 et gagnant du prix Saint-Pacôme. C'est l'histoire d'un inspecteur de la Sq un peu spécial. En effet Benjamin Sioui ne représente pas le type de policier auquel nous sommes habitués: autochtone, indépendantiste, consommateur de coke et d'ectasy (quoique des policiers vendeurs de dope me semble que ça s'est vu dernièrement), féru d'histoire et d'art. Sioui enquêtera sur le meurtre récent de la fille du gouverneur-général assassinée selon une mise en scène digne du célèbre peintre Francis Bacon tant par sa barbarie que par le souci du détail. Ce dernier meurtre ne sera pas sans lui rappelé les meurtres non résolus d'un prêtre pédophile et d'un crosseur de la finance il y a plusieurs années. Aidés de collègues et de la belle Laetita, médecin-légiste, dont il tombe amoureux fou, Benjamin Siou nous entraîne au coeur d'un Montréal nocturne souvent en fête où, pressé par le temps il aura une décision à prendre concernant sa relation future avec Laetita. Bonne lecture.

samedi 22 mars 2008

vendredi 21 mars 2008

Anodineries

Ben oui j'invente des mots. Pas toujours sérieux le gaétan quand même. Trouvé chez lui, ce jeu de j'ai aimé/j'ai pas aimé. Bon y a assez de la tempête dehors me suis contenté du j'ai aimé. Vous laisse libre de participer selon votre humeur dans les commentaires.

  • J'ai aimé que ma femme se lève avant moi et prépare le café
  • J'ai aimé passé mon avant-midi en bedaine/bas de pyjama
  • J'ai aimé passé mon avant-midi à lire les blogs de ma blogliste
  • J'ai aimé avoir sorti ma souffleuse du cabanon hier soir quand j'ai vu ce matin toute la neige que j'aurais dû pelleter pour me rendre au dit cabanon
  • J'ai aimé voir mon voisin être le premier sur sa souffleuse ce matin et dégager notre entrée mitoyenne
  • J'ai aimé la tranquilité ambiante à savoir ma femme plongée dans la lecture d'un livre et moi sur l'ordi pendant que joue de la musique en sourdine
  • J'ai aimé recevoir un appel de ma mère me disant que je n'aurai pas à me déplacer pour aller souffler leur entrée puisque quelqu'un d'autre (enfin!) de la famille s'est offert
  • J'ai aimé le gros maudit morceau de gateau servi dans crème à glace que je viens de bouffer pis j'pense que je vais m'en taper un autre!

jeudi 20 mars 2008

Boycott des jeux olympiques

Vous prenez 100 Jean Pagé. Vous leurs donnez du temps d'antenne. Tous en choeur ils répètent qu'on ne peut pas priver les athlètes des J.O. . Les pauvres ils se sont entraîner toutes ces années. Vous ajoutez 100 animateurs complaisants comme Jean Luc Mongrain. Pis ça donne l'écoeuranterie que je viens de voir à t.q.s pis qui se propage dans les autres médias.
1- Comment peut-on dire à la face du monde que l'entraînement des athlètes est plus important que la vie des Tibétains?
2- Est-il possible que les commenditaires des J.O fassent pression sur les médias pour convaincre la masse de l'inutilité du boycott?

mercredi 19 mars 2008

Hull-Natashquan à vélo (24)


Dimanche 12 août 2007

Port-Cartier/Moisie ( camping Laurent-Val)


  • Belle température
  • Beaucoup de trafic
  • Beau camping
  • 94 km

Hier encore nous étions, ma femme et moi, bénévoles aux Jeux du Québec qui se déroulaient à Sept-Iles. Nous avons décidé pendant la dernière course de vélo de ne pas rester pour la remise des prix et de retourner à la maison préparer les bagages pour terminer notre traversée du Québec entreprise au mois de juin.

Nous voilà donc à vélo sur la 138 moins de 24 heures après avoir décidé de partir. Je n'apprécierai jamais assez la liberté que notre relation particulière avec le travail nous permet moi et ma femme. Beaucoup de trafic sur la route. Beaucoup de gens venus pour les Jeux s'en retournent chez-eux. À l'entrée ouest de 7-Iles nous prenons la piste cyclable qui traverse et passe derrière le parc Ferland, l'un des plus gros parc de maisons mobiles au Canada si je ne m'abuse. C'est d'ailleurs derrière l'une de ces maisons mobiles que la photo du haut a été prise. Il s'agit d'un zoo d'animaux en métal qu'un soudeur à la retraite a fait. Serpent, singe, girage etc. Ses oeuvres sont derrière sa roulotte et il a même installer un banc pour que les gens prennent le temps de les admirer. Chacun ses passions. J'aurais aimé rencontré le type pour lui poser plein de questions.

Arrêt au parc du Vieux-quai où j'ai l'impression que nous sommes le centre d'attraction. Je comprends cette popularité quand un employé vient nous avertir que les bicyclettes sont interdites sur la promenade. J'insiste pour lui dire que nous marchons à côté de nos vélos. Y veut rien savoir. Qu'y mange d'la chnout nous irons manger à la marina un peu plus loin.

À l'est de 7-Iles il y a beaucoup moins de trafic. En plus la piste cyclable continue sur une 10 aine de km et il y a de l'accotement presque jusqu'au pont de la riv. Moisie.

Possibilité de 2 choix de camping pour passer la nuit. Nous choississons le plus beau, le plus propre et le plus accueillant. Bon d'accord c'est le camping à un de mes cousins ;-)

Soirée agréable. Gens sympathiques sur le camping, guimauves sur feu de camp et je remarque que le niveau d'une riv. peut être influencé par les marées de la mer même si celle-ci est des km plus loin. Belle rivière Moisie qui a donné lieu à des affrontements entre autochtones, braconniers, blancs, agents de la Faune. L'un de ces ''supposées'' affrontements se serait terminé par la mort de 2 autochtones en 1977. Mais bon dans ce temps-là la vie d'un indien ça valait pas cher. Encore moins leur parole. Ça faque question enquête..... surtout que des agents de la Faune étaient pointés..... Plus de détails ici. Longue de plus de 400 km la Moisie reste l'une des plus belles rivières à saumons du Québec.

Tellement dormi profondément que je n'ai même pas entendu le couple de motocyclistes, sur le terrain voisin, arrivé dans la nuit.

lundi 17 mars 2008

Félicitations! Beau travail de manipulation

Bravo aux partis politiques! Beau travail d'équipe. Vos congrès respectifs ne subiront aucune critique.
Pendant que la population discute de l'augmentation de salaire à donner à notre premier ministre et au chef de l'opposition, mame Pauline a évacué discrètement la partie social du discours social-démocrate péquiste en faisant adapter entre autre une proposition visant à '' créer un environnement d'affaires propice à l'investissement par une fiscalité compétitive qui permettrait de consolider et d'améliorer la position de nos entreprises (...) par l'élimination immédiate de la taxe sur le capital ( à l'exception des secteurs de l'assurance, du pétrole et des institutions financières) et par la baisse du taux marginal effectif d'imposition des entreprises. '' Pis l'indépendance elle? Quelle indépendance?
Le mini-scandale des bonus aux chefs des partis aura aussi permis à Mario D. d'éviter les questions embarrassantes sur son volte-face concernant l'immigration parce que maintenant l'adq favorise non plus l'immigration en fonction de la langue mais bien en fonction des besoins de main-d'oeuvre et d'expliquer aussi comment il compte faire revenir au Québec les médecins et autres professionnels qui ont profité de nos faibles coûts d'éducation pour ensuite aller oeuvrer ailleurs comme de vils profiteurs du système. Proposerait-il de leur donner des crédits d'impôts pour qu'ils reviennent que ça ne me surprendrait pas. Mais je ne le saurai jamais puisque les médias ont préféré gruger l'os du possible scandale d'argent en dessous de la table.
Quant à Jean Charest par qui le scandale arrive, il se fait invisible et doit souhaiter que tout ça cesse.
Pis dire que des bloguistes supposément sérieux politiquement et qui pourait être une alternative au discours des médias participent à cette mascarade au nom de la partisanerie ça m'écoeure pas juste un peu.
Bravo aux politiciens. Le spectacle a été impeccable.Vous aurez tous vos augmentations de salaire. Du simple député au premier ministre.
Mais bon. La politique je ne suis pas spécialiste là-dedans. Plus je m'y intéresse plus je deviens désabusé du système. Vivement le printemps que je retourne à ce que j'aime par-dessus tout le cyclotourisme.

dimanche 16 mars 2008

Potins du Salon du livre de la Côte-Nord

Année après année je me fais un plaisir d'aller au salon du livre à 7-Iles. Des fois j'en sors déçu mais ce n'était pas le cas cette année. Je voulais rencontré certains auteurs en particulier. Ainsi j'ai pu avoir une courte discussion avec Jean-François Nadeau à qui je voulais dire tout le plaisir que j'avais eu à lire sa biographie sur Pierre Bourgault. Aussi la table ronde auquelle J-F Nadeau participait en compagnie de Christian Tétreault, Sébastien Chabot et Louise Vigneault fut très intéressante.

Un autre auteur que je voulais absolument rencontré était Sylvain Rivière et son exposition sur La mer nourricière. Finalement nous avons parler un peu de pêche mais surtout des Iles de la Madeleine et de notre plaisir commun à voyager partout au Québec. Je n'en revenais pas non plus de sa mémoire pour reconnaître les gens qui venaient le saluer. Lors de mon voyage aux ïles j'avais acheté sur le ctma en partance de Mtl son livre ''Iles de la Madeleine marquises et souveraines'' pour me mettre dans l'ambiance... d'où mon intérêt pour l'auteur.

Enfin, une rencontre imprévue dans mon programme de la journée mais Ô combien plaisante, celle avec Benoît Bouthillette auteur de '' La trace de l'escargot'' qui avait remporté le prix Saint-Pacôme du roman policier en 2005. Aussi l'auteur remporta l'année suivante le prix Alibis de la nouvelle policière pour son texte intitulé ''Le capuchon du moine''. Prix qui lui valut un voyage en France qu'il apprécia énormément. On a jasé de vlb, de littérature, du Québec, de sa génération d'auteurs. Malheureusement dans un salon, l'auteur tient kiosque et il y avait d'autres lecteurs intéressés. Comme il a mon adresse-blog j'espère un clin d'oeil.

Terminé la soirée à la conférence de Jean-Marc Chaput. Ma femme a autant ri que dans un show d'humour, moi j'ai aimé et mon voisin de gauche , un poète et auteur invité au salon que je ne nommerai pas en a profité pour se déchausser et fermer les yeux. Comme quoi certaines veillées à 7-Iles se prolongent tard.

Ma femme est sortie du salon avec le livre ''Génération pendue'' de Myriam Caron qui traite du suicide. L'auteure est aussi journaliste et réalisatrice pour '' Méchant contraste''.

Moi avec '' La grande tribu/c'est la faute à Papineau de VLB : un peu pour faire chier tous ceux qui l'ont dénigré en tant qu'auteur parce qu'il avait traité mame Marois de traîtresse et beaucoup parce qu'il est un grand auteur québécois avec qui je veux renouer après avoir lu L'héritage et Je m'ennuie de Michèle Viroly. Mais surtout pour limiter le réchauffement de la planète dont vlb se rend responsable en brulant son oeuvre. -)

Et aussi avec le livre de Benoît Bouthillette '' La trace de l'escargot''. Parce que ça faisait longtemps que j'avais pas lu de roman policier, parce que je crois aux auteurs québécois, parce que ça fait plaisir de découvrir un nouvel auteur et surtout parce que je suis fier de la culture québécoise.

vendredi 14 mars 2008

Il y a 40 ans

Il y a ceux qui se souviennent, ceux qui ont oublié et ceux qui n'ont jamais connu ça.

Gaétan en bobette

Mon ami Bill ( un ivrogne sobre ) s'est fait voler son gps dans sa voiture qu'il n'avait pas verrouillé. Bon je pourrais lui dire qu'il n'avait qu'à barrer ses portes de char mais je ne le dirai pas parce que moi-même je ne barre pas mes portières la plupart du temps. Souvent femme et moi on part prendre une marche et on ne barre même pas la porte de la maison. C'est vous dire ma confiance envers mes voisins ou mes concitoyens mais bon ça pourrait aussi s'appeler de la négligence même si j'habite un village de 7000 habitants.
Il y a une 20 aine d'années me suis fait voler mon vélo qui était sur la galerie de ma roulotte. Le vélo était complètement au bout de la galerie qui faisait la longueur de la roulotte. J'étais fru, j'étais fou furieux. Peu de temps après, un soir que ma femme était à ses cours de piscine, j'étais dans la chambre à coucher en train de lire et d'attendre son retour. Vers 21h j'entend du bruit provenant du cabanon derrière la roulotte. Je repense à mon voleur de vélo. Je bondis du lit, traverse le passage, ramasse un couteau à patate sur la table de la cuisine, ouvre la porte, croise ma femme, la tasse un peu brusquement et cours vers le cabanon nu-pieds pis en bobette. Personne. Juste ma femme derrière moi, qui a tout compris, et qui me demande ce que je fais là, grand fou. C'était elle qui, depuis le vol, avait décidé de mettre son vélo dans le cabanon. -(
On sait fait voler un vélo une autre fois aussi.
Et pourtant. Aujourd'hui nos 3 vélos qui nous ont coûté près de 5000$ sont dans le cabanon... pas barré! Je sais je suis négligent mais j'ai tellement confiance aux gens c'est plus fort que moi.

jeudi 13 mars 2008

Court vidéo amusant

Pis dire qu'il n'y avait que moi et un automobiliste sur la route quand je me suis fait frapper à vélo ;-)

Quand l'armée recrute nos enfants

Bon. On va encore dire que je chiâle pour des riens. Que voulez-vous je suis comme ça. J'aime partager -). Autant les choses agréables que celles qui le sont moins. Quand je suis tombé sur cet article de Normand Baudet dans Le Devoir ça m'a comme secoué.
Je n'ai rien contre les cadets. J'en ai même fait partie quand j'étais jeune. Les cadets de la marine ou plutôt la ligue navale de P-C. J'avais été attiré par les voyages en mer que nous vantait le recruteur venu à notre école. Après quelques semaines d'essai et être passé chez le barbier ( dans ce temps-là c'était des barbiers) me voila à ma première inspection où je suis recalé parce que j'ai les cheveux encore trop longs. Ce fut la fin de ma courte carrière de marin et le début d'un autre genre de vie tout aussi palpitant en fait de voyages....
Les cadets en temps de paix je veux bien. L'armée pour me défendre lors d'agression ou pour secourir lors de catastrophe je veux bien. Mais vous êtes vous demandés à quoi servaient les corps de cadets en période de guerre et de manque d'effectifs?
Moi j'avais remarqué que dans mon journal local je voyais de plus en plus souvent la face des cadets de la marine: camps d'hiver par-ci, dons d'organismes par-là. J'avais pas fait de lien. J'avais juste trouvé ça inhabituel. Mais bon, suite à la lecture sur LES ENFANTS-SOLDATS DE L'ARMÉE CANADIENNE probablement qu'il n'y a aucun lien et qu'en vieillissant la paranoia me gagne....

mercredi 12 mars 2008

Rush d'adrénaline

C'est arrivé il y a quelques années. Au mois de juin. Un dimanche ensoleillé où il faisait plus chaud que d'habitude sur la Côte-Nord. Y avait presque plus personne en ville. Probablement à la plage ou partis magasiner à Sept-Iles. Moi j'entreprenais ma 2ième sortie de la journée sur la piste cyclable qui traverse mon village jusqu'au quartier industriel. J'avais une 40aine de km de pédaler, je revenais à la maison.

Un écouteur dans l'oreille je pédalais en compagnie de Leloup, Perreau, Beck, Clegg et tous les autres qui me stimulent tant. Je l'avais vu passer la barrière de l'usine de bois à Sapputo (Arbec). Il arriverait au stop à peu près au même moment où je passerais. Mais bon, c'est dimanche et c'est même pas le début ou la fin d'un shift alors y doit pas être trop pressé.

Leloup me chante son intérêt pour les fourmis, moi je jette un coup d'oeil à mon odomètre. Je roule à 27 km/h. Je suis content parce que d'habitude je roule 23-24 km/h dans cette section de la piste cyclable que j'ai fait des centaines de fois. Aujourd'hui je suis plus cyclosportif que cyclotouriste. J'approche de l'intersection. Du coin de l'oeil je cherche la fourgonnette rouge que j'ai vu quelques instants plus tôt franchir la barrière d'Arbec. Je trouve qu'il roule vite mais il ralentit pour faire son stop. Moi je retourne dans ma bulle avec Leloup. De toute façon c'est à MOI à passer. C'est moi qui a priorité.

Arrive à l'intersection en même temps que la voiture. Garde mon ryhme, trop heureux d'augmenter ma vitesse moyenne de quelques km/h. La voiture ralentit puis... accélère CRISS! Pause. Le temps est en mode pause. Le temps se décompose en micro-secondes. Jamais vu mon cerveau analyser une situation si rapidement. Je découvre un nouvel espace-temps. Conscient que dans 1-2 secondes la voiture va me frapper. Me demande pendant un très court instant s'il va me passer sur le corps. Non. Tout au plus je vais rouler par-dessus le capot, au mieux être propulser quelques dizaines de pieds plus loin. Je baisse la tête. Le bumper est à quelques centimètres de mon pied gauche et de la roue arrière de mon vélo. Merci mon dieu. Ce sera pour le mieux. Me suis jamais senti aussi invincible. Te promets de ne plus voir la Vie comme avant. Play.

Y fait noir. Je n'entends plus Leloup. J'entends juste le gars qui m'a frappé crier à quelqu'un d'appeler une ambulance et se demander tout haut : qu'est ce que j'ai fait là ? qu'est ce que j'ai fait là? Moi j'ai envie de lui dire de fermer sa gueule que même si je bouge pas je ne suis pas mort. Je garde les yeux fermés et procède à un genre d'inventaire de mon corps. J'ai le corps face contre l'asphalte dans une position que j'imagine peu habituelle. J'ai mal partout mais j''arrive à sentir et à bouger chaque partie de mon corps. Péniblement mais ça remue. J'ouvre enfin les yeux. Mon corps a mal mais je suis comme sur un high. Police. Ambulance. Urgence. Arrêt de travail pour quelques jours. Des cicatrices pour quelques années. Pis une crisse de joie de vivre chaque fois que je repense à ce dimanche du mois de juin 2006.

mardi 11 mars 2008

Continuons d'encourager l'industrie militaire par notre silence

http://fr.youtube.com/watch?v=djFnSo5uhFo&feature=related

Top secret

Quand j'ai lu la nouvelle ce matin que le ministère de la défense dépasserait son budget de 1,000,000,000. $ je me suis dit qu'il avait neigé en sacrament sur les bases de notre armée canadienne. Alors j'ai voulu en savoir davantage et j'ai googlé ''Budget de la défense'' . Pour l'année 2006 il y avait une 20 aines de lignes de phrases creuses. C'était la première fois que je lisais un budget avec ''pas d'chiffres''.
Je me suis rabattu sur l'onglet des budgets 1999-2004 et, pas plus chanceux, j'ai eu droit à un ''erreur 404'' et que si les données n'étaient pas disponibles c'est parce que le ministère les mettait à jour quotidiennement. WOW! Quelle efficacité je me suis dit.
Mais je désespère pas. Y a sûrement un gentil relationiste de la presse ou du gouvernement qui va venir m'expliquer que finalement 1,000,000,000. $ de défonce de budget c'est pas si pire que ça, que ce dépassement de coût était prévu et que le journaliste a mal fait sa job ou mieux, que c'est la faute aux libéraux. Je pourrai alors retourner dans mon petit cocon satisfait de savoir qu'il n'y a pas de magouille dans cette histoire de dépassement de coût et que c'est encore la faute à ces maudits libéraux.

lundi 10 mars 2008

Concours la mienne est plus grosse que la tienne







Pas dans mes habitudes de participer dans ce genre de concours mais comme cet hiver est exceptionnel en quantité de neige et que c'est organisé par la felee....



devant....derrière près du patio.... pis pour sortir dans une autre tempête en février




vendredi 7 mars 2008

L'écoute




Moi:-Oui allo.

S:-Marjolaine i tu là ?

Moi:-Non, elle est sortie. Est ce que je peux prendre le message ?

S:-......Hâââ......

Moi:- (Je l'ai reconnu) J'vas lui dire que t'as appelé. Bye S.

Ma femme a travaillé dans une résidence pour personne en perte d'autonomie physique et/ou mental. S. y était mais l'aggravation de ses problèmes mentaux ont nécessité son transfert dans un endroit plus approprié. S. appelle à la maison 1-2 fois/sem. pour se confier ou demander conseil à ma femme. Des fois c'est lourd à porter. Des fois j'pense que j'ai épousé une sainte ;-)

Niveau d'alerte orange

Le suspect à vélo c'est pas moi je le jure. Quand c'est arrivé je passais la souffleuse.

mercredi 5 mars 2008

Hull-Natashquan à vélo (23)


Mercredi 27 juin 2007
Ilets Caribou ( camping)/Pentecôte
  • Ensoleillé
  • 2 éclatements de pneu
  • 36 km

Plutôt que de veiller autour du feu en compagnie de mouches noires nous avons préféré regagner nos appartements tôt dans la soirée de la veille. Qui dit coucher tôt dit lever tôt. À 06h00 nous voilà presque seul sur la 138 direction est.

Route mille fois parcouru ramène nous sain et sauf à la maison. Pas ou peu d'accotement je déteste rouler sur cette portion de route appartenant aux camions. Savez-vous que c'est la portion de route la plus meurtrière au Québec? Au moins nous avons sauvé quelques heures de trafic lourd en partant à 06h00.

Fin de voyage, temps de bilan, ma femme traîne de la patte. Ralentir le tempo, ne pas la perdre de vue dans mon miroir de guidon. Toujours partager entre la hâte d'arriver et d'étirer le voyage.

C'est le destin qui décide. Je n'ai pas le contrôle de ma vie. je sais ça depuis longtemps. Le voyage s'étirera. Un premier éclatement de pneu survient. Sans conséquence. Le pneu est fendu sur le côté et le boyau tend à sortir d'où l'éclatement. Je tente vainement d'introduire un billet avec la face de Laurier entre le pneu et la tripe mais sans succès. Je souffle un minimum et désactive le système de freinage arrière pour éviter d'exploser la ''balloune'' au premier coup de freins. Quelques km plus loin PAFfffffff. Réparations sommaires de la dernière tripe. Les valves des pneus du vélo de ma femme et du mien sont différentes donc nous avons chacun nos tripes et j'en suis à ma dernière......

L'air continue de fuir. Je dois souffler le pneu à tous les km. Se rendre au village de Pentecôte et fermer les livres. De toutes façons impossible de poursuivre avec le système de frein inopérant car il reste 3 bonnes descentes avant P-C quelque 30 km plus loin. Trop dangereux. À moins de les descendre à pied.

Tentative de rejoindre un des enfants qu'ils viennent nous chercher. Attente de quelques heures. Fâché? Non. Déçu? Même pas. Avant j'aurais tout fait pour terminer coûte que coûte, insistant pour satisfaire mon égo de dire ''je l'ai fait''. J'ai trouvé ce que je cherchais au travers ce voyage, j'ai compris que cette traversée du Québec de Hull-Natashquan n'est que le prélude à un plus grand voyage. La portion Port-Cartier /Natashquan se fera plus tard dans l'été. Quand ce sera le temps.... quand le désir de partir me fera dire à ma femme: je pars demain matin en vélo. Embarques-tu? Ëtre libre pour moi c'est ça. Partir quand je veux. Même chose pour elle.

P.S Photo du haut prise sur la galerie d'un dépanneur fermé de riv.Pentecôte. Ne pas se fier à la mine faussement ''fru''.

mardi 4 mars 2008

Arrrgh...

S'tie k'sa m'écoeure !

Vélomag

J'ai reçu ma revue préférée hier. Renoué avec les récits hilarants de Gilles Morneau, les sorties vélocipédiques de plus en plus littéraires de Jacques Sennéchael et tous les autres passionnés. Deviendra mon livre de chevet pour quelques temps où je m'endormirais en m'imaginant gravir les cols français sur un nouveau vélo full carbone à 5000$ ou encore partir 3-4 mois plein sud jusqu'à la Terre de Feu. Aucune limite à mes rêveries sauf mon imagination. Pour moi trouver Vélomag dans ma boîte aux lettres c'est m'annoncer que le printemps n'est pas loin.....-)

dimanche 2 mars 2008

Malamalangue de Loco Locass

Bon dimanche avec loco locass.
Pour une meilleure compréhension et réflexion les paroles sont plus bas.

Paroles et questionnement

Paroles du clip des Loco locass sur la langue.
Je trouve que mme Marois n'a pas éclairci sa position sur la langue depuis sa dernière sortie et qu'elle se fait bien silencieuse devant le questionnement public de vlb durant les derniers jours. Souhaite-elle vraiment le bilinguisme dans certains cours du primaire à l'école ? Comment est-ce qu'il se fait que de plus en plus de québécois en arrivent à penser et à croire que l'amélioration de notre mieux être passe par l'apprentissage de l'anglais ? S'ouvrir au monde je veux bien. Mais est ce que ça passe par le bilinguisme? Comment peut-on penser un seul instant qu'au sortir bilingue de l'école et rendu sur le marché du travail la langue anglaise ne sera pas utilisée au travail et ailleurs ?
Notre langue ne devrait-elle pas être rassembleuse pour un projet commun ? Sommes nous 7 millions de cocus sans colonne vertébrale ?

Peuple à la merÀ la merci des courantsQui n'est pas au courantDont la langue à vau-l'eauNavigue entre deux eauxDont la culture dérive au large des rivesD'un incontinent mercantileQuand ilS'agit de s'agiter sacheQue les Loco Locass occupent la placeJacassent avec audace et cassent la glaceEn dénonçant la menaceQui sévit sur la masseC'est assez sérieuxPlutôt pernicieuxOn croirait au complot tacite de la nationCar aucun ne s'indigne de la situationDans la symphonie multiculturelle de Trudeauson rêve était beauLa voix francophone est noyée sous le son du saxAnglo-saxon -Tabarnak 'sont 300 millions« Pendant qu'un Néo-Québécois de souche se tire une bûcheUn autre Anglo Klaxon sac' son camp »Notre syntaxe est en voie d'extinctionMinéeContaminéeDéterminéePar Shakespeare et ses sbiresY'a pas d'quoi rireCar j'ai malamalangueÀ court de discoursJe me dis cours toujoursTour et nuit aucune dichotomieC'est la grande noirceur qui sévitC'est vite ditPrécisConcisBref : mon pays est loin de la LaconieHonnie, bannie, c'est comme chercher CharlieOù est ma langue ? Où est mon esprit ?Où suis-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Où vis-je ?L'insidieuse érosion du langage et ses suites me terrifientJeSuis l'homme calcaire en beau calvaireDevant les assauts séculaires d'une mer qui me sape les piedsY' m' pogne des fois des envies d'hermétisme à l' extrêmeUne néo-nipponnerieUne genre de juiverieMais j'vivrais mal d'être jugé lepénisteN'empêche qu'au bouche-à-boucheMa langue mal embouchée coucheAvec le butcherJ'en embrasse large mais je coucheMes mots pour 7 millions de cocus sans colonne verbaleAvale mon venin mollusque, suce jusqu'À ce que t'en tire un antidoteQui dotera ta glottePour le french universelJ'ai rien contre l'orgie romaine, manMais j'ramonne personne en franglaisC'est pas vrai ou fauxJe m' en fousMon parti est prisTu l'auras comprisMa rage contre la machine est une mutinerie contre le mutismeCe séisme tranquilleJe m'infiltre, effrontéForcé de fitter dans la foulée de ces fous paroliersQui mettent flamberge au ventÀ tout momentPour défendre leur langueAvant qu'exagérément exsangueElle pendeComme une sorteDe langue morte(Langue d'Oc)OKJe te l'concèdeOn est un peu cons et on cèdeNous aussi à la tentationDe parsemer not' tchatche locassDu langage des fat assUn p’tit cool par-ci, beat par làWhatever man, we speak like we ...« Speak white »Wouanh !J'ai la voix blanche à trop m'être tué au silenceBlanches négresses et nègres blancsNos mots sont des balles à blancPan !Beaucoup de bruit pour rien car le lendemainJE ME SOUVIENS de rienAphasie, avachiChie dans son froc de french frogVagissantpiternellementLe Québec de lièvre n' en finit pas de naître... pasCeux qui tracèrent la trachée d'une voixQui n'a pas la portée d'un crachatJ' mâche pas mes motsC'est pas d'la mash potatoSache que les Loco LocassSont des koubraüss qui causent et qui haranguentCe qui leur cause des mots sur le bout de la langueTous et toutes, professeurs, citoyensAnimateurs de Musique Plus et politiciensJe nous accuse au tribunal de la conscienceD'avoir immolé le français sur l'autel de l'indifférenceMalgré que le combat soit perdu d'avanceMême en FranceNous défendons notre patrie contre l'anglosphyxieTel que le firent les Phrygiens face à l'Empire RomainNous avons pris le maquis linguistiqueEt opposons à l'Amérique une résistance lyriqueNotre tactique est unique et consiste en la verbalistiqueNous faisons flèche de tout motNos arbalettres envoient des carreaux lexicauxAu macrophone, les Loco détonnentEt proposent, entre autres chosesUne prose qui ose et qui désankyloseSi texturé soit-ilTon texte doit expliquer le contexte de ton cortexcarSans sens le son n'est que sensationMais sans son le sens est sans actionParoles : Biz, Batlam, Chafiik

samedi 1 mars 2008

Bute, Foglia, Sarkosy et le 8 mars

1- Mautadine j'ai manqué le combat de Bute à la télé hier soir. Pas que je sois un grand fan de boxe, sauf que depuis que la boxe québécoise à retrouver ses lettres de noblesse avec Larouche, Lucas, Robert et des boxeurs québécois qui parlent bien, la boxe m'intéresse plus on dirait. Pis avec Bute et Alcine comme champions avouez que la boxe est intéressante à suivre. Article sur l'âge d'or de la boxe à lire sur canoe.

2- Haaa Foglia et sa relâche. À lire pour son Marois/Mario, son Maxime, sa vie en 6 mots.

3- Je trouvais aussi que Sarkosy avait un petit quelque chose qui clochait. À lire avant que l'article ne disparaisse.

4- Ma femme est fru. Depuis qu'on lui a dit que la journée de la femme à Port-Cartier sera déplacée parce qu'elle a lieu en même temps que le Snow-Cross, une compétition de motoneige très populaire dans notre village. Elle ne décolère pas. Quand je lui explique que le souper du snow-cross du samedi 8 mars attire des centaines de personnes et qu'il faut des femmes pour servir le souper j'ai l'impression d'attiser encore plus sa colère. ;-))))