vendredi 7 novembre 2008

Bon ben après discussion avec mister Mistral....

je me sentais ''cheap'' de ne pas publier sur mon blog les derniers messages de VLB. Surtout que je l'appuie. Honte à moi! En plus si je me retrouve sur sa liste d'envoi ben ça doit être parce qu'il se fie un peu sur moi. En cette période où, en tant que citoyen, je me sens tellement éloigné de nos politiciens voici les 2 derniers messages de vlb:


Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant dans Rivière-du-Loup : une campagne de financement et un appel aux bénévoles

Trois-Pistoles, le 5 novembre 2008 — Les élections, quoique déclenchées contre le gré de la population du Québec, ne manqueront pas de piquant dans Rivière-du-Loup, circonscription détenue par le chef de l’ADQ, Mario Dumont, où l’écrivain et l’éditeur Victor-Lévy Beaulieu se présente comme candidat indépendantiste indépendant.
Déçu des formations politiques qui perçoivent l’indépendance comme un obstacle à l’obtention d’un pouvoir somme toute relatif, plutôt qu’une libération, VLB estime qu’il est plus que temps de la remettre à l’ordre du jour et d’en faire le pivot de la campagne électorale.
Les partis traditionnels actuels ne se distinguant en rien les uns des autres, VLB considère qu’il est urgent que les citoyens prennent la parole et mettent sur la place publique ce qu’ils ont sur le cœur. VLB espère donc que sa décision de se porter candidat indépendantiste indépendant encouragera ceux qui veulent que le Québec soit un pays MAINTENANT de se porter candidats dans tous les comtés du Québec.
Participez au financement de cette campagne d’un premier candidat indépendantiste indépendant en aidant à son financement.
Vous pouvez faire un chèque à l’ordre de : Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant, à l’adresse suivante : 31 route Nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges, État du Québec, GOL 4KO.
Devenez bénévole pour la cause de l’indépendance en téléphonant au 1-418-851-8888 ou par courriel : vlb2000@bellnet.ca

et celui-ci:

OPINION


Ces mythes qu’on oublie

par Victor-Lévy Beaulieu,
candidat indépendantiste indépendant
dans le comté de Rivière-du-Loup


Depuis que Barak Obama a été élu président des États-Unis et que de gigantesques foules ont envahi toutes les grandes villes de l’Amérique pour célébrer cette victoire, on peut lire dans les journaux, les blogues, et entendre à la radio et à la télévision : « Ah ! Si on avait un Barak Obama chez nous ! »

Le fait est qu’un Barak Obama, on en a eu un chez nous. Il se nommait René Lévesque et, le soir du 15 novembre 1976, quand il porta le Parti québécois au pouvoir, on célébra partout au Québec, dans un déploiement de drapeaux, de chants et de grande émotion, ce qu’on a pu appeler le triomphe des nègres blancs d’Amérique. Le discours que fit alors René Lévesque avait une qualité aussi prégnante que celui de Barak Obama à Chicago. J’étais là ce soir-là. Et quand j’ai vu pleurer Jesse Jackson dans la nuit du 4 novembre dernier, je me suis rappelé que le 15 novembre 1976, nous avons été plusieurs à le faire aussi, de joie, d’espoir, de fierté : « Nous sommes quelque chose comme un grand peuple ! » a dit René Lévesque.

J’étais en France quand François Mitterand a été élu en tant que premier président français socialiste en mai 1981. Le soir de son élection, tout Paris était dans la rue et le drapeau tricolore flottait partout. Pour les Français et pour les Québécois qui, comme moi, participaient à la fête, une grande émotion nous habitait aussi : de la joie, de l’espoir, de la fierté encore. Et quand, quelques jours plus tard, François Mitterand traversa tout Paris, on aurait dit le général de Gaulle libérant la France de tous ses démons.

Il m’apparaît donc honteux que nos politiciens se réclament de Barak Obama en ce début de campagne électorale. Il devrait y avoir une loi pour empêcher les opportunistes de commettre ainsi ce délit contre la beauté mythologique.

Un dernier mot sur Barak Obama. Bien que j’aie suivi la campagne américaine de près, un symbole important a paru échapper à tout le monde. Natif du Kentucky, Abraham Lincoln fit de l’Illinois son pays d’adoption. Il y passa sa jeunesse, y fut élu en 1834 à la Chambre des Représentants, puis député au Congrès en 1846. Bien qu’il n’ait jamais pu se faire élire sénateur, il devient en 1860 le premier président américain qui s’engage à mettre fin à l’esclavage des Noirs. Comme on doute de lui, il affirme dans son premier discours comme président : « Je ferai exactement ce que j’ai dit que je ferais. »

Et Abraham Lincoln tint promesse. Comme Lincoln, Barak Obama a fait de l’Illinois son pays d’adoption. C’est plus qu’une coïncidence, mais la beauté du mythe quand celui-ci force la réalité. La marche du peuple noir américain vers la liberté a commencé en Illinois et elle vient d’y triompher. Serait-ce venu aussi rapidement si Barak Obama avait été sénateur du Nebraska plutôt que celui de l’Illinois ? Il me semble que non : par leur coïncidence, les grands mythes se répondent les uns les autres et, ainsi, deviennent véritablement fondateurs.

Dommage que dans son discours du 4 novembre dernier, Barak Obama n’ait pas dit tout ce qu’il devait à cet autre fils adoptif de l’Illinois qui, au prix de sa vie, a balisé pour lui ce chemin qui mène de l’esclavage à la liberté.

J’en ai eu un petit pincement au cœur, comme j’en ai eu un quand, dans son premier discours électoral, Mme Pauline Marois a fait silence sur René Lévesque, le père de notre nation, dont on attend toujours que la réalité devienne le mythe qu’il a incarné.


Trois-Pistoles, le 7 novembre 2008
1 (418) 851-8888
Vlb2000@bellnet.ca

5 commentaires:

Yvan a dit…

Ouais René Lévesque.
Qu'en a-t'on fait?
On l'a pas écouté,on ne l'a pas appuyé alors qu'il était le meilleur capitaine imaginable.
On a maintenant Johnny Frisette d'un bord pis un PQ tout pâle de l'autre avec Mini-Mario D. qui divise au lieu de rassembler.
Chouettes élections avec des pseudos leaders avec autant de colonne vertébrale qu'un poulpe.

Mais ces courriels de VLB me semblent un brin trop nostalgiques.

gaétan a dit…

probablement dûs à son âge vénérable :-)))

Yvan a dit…

Le poids des souvenirs...

Anonyme a dit…

Sais pas trop quoi pênser de VLB. Pas certain qu'il soit dans le même Monde que nous tous.

J'ai l'impresison que ceux qui décident de le suivre puisse se retrouver ailleurs que là où ils croyaient aller.

Accent Grave

gaétan a dit…

J'aime bien visiter de nouvelles contrées et y revenir quand j'ai aimé. Où croyez-vous que vlb peut nous conduire advenant le cas qu'il battrait Mario D. dans son comté et serait élu ?
Il est seul. Me semble que ça élèverait le débat que d'avoir un tel homme à l'assemblée nationale.
Suis tanné des Marois, Charest et Dumont des politiciens professionnels et de leur porte-voix qui crient CHANGEMENT mais élisent les mêmes sacraments de vendus. Leur chemin ça fait 30 ans que je le fais.