samedi 31 décembre 2011

Écriture sans fioriture-prise deux

Je me suis rendu compte, après la publication de mon dernier message portant sur le texte "Le météore" de Patrick Lagacé, de ma tendance des dernières semaines à bloguer comme quelqu'un qui twitte. Ben oui chose, j'écris en moins de 140 caractères.
Ainsi dans le texte de P.L dont je faisais référence, j'avais complètement négligé la piste sur laquelle je voulais attirer votre attention.
Quoique que le sujet principal traite de l'itinérance et que j'ai un penchant naturel à sympathiser avec les "poqués" de la rue ( j'ai justement eu une discussion "virile" avec un beauf pas plus tard que hier soir) c'est avec l'idée que "écrire, c'est tuer ses bibittes" que j'aurais dû ouvrir la porte à de possibles commentaires ou à une réflexion et non pas garrocher sans indication ce texte comme je balance parfois une toune que j'aime pour meubler mon blog et signaler que je suis toujours vivant....
Ha pis tiens pourquoi pas, l'occasion est trop belle:


Quant à "écrire c'est tuer ses bibittes" je devrais y revenir à un moment donné...parce que moi aussi j'ai participé à des concours d'écriture à une époque où je tuais des bibittes.

vendredi 30 décembre 2011

Écriture sans fioriture

Pour ceux et celles qui auraient raté le texte (que je trouve très intéressant) de Patrick Lagacé sur le concours d'écriture de la revue L'Itinéraire, revue qui traite de l'itinérance, c'est ici

Quand le Père Noël prend un air de clown triste faites lui jouer un rigodon de la Bottine Souriante



jeudi 22 décembre 2011

Iglou, iglou, iglou, iglou...

....pour tous ceux qui peuvent se le permettre.
Moi j'vais m'souler de musique.

mardi 20 décembre 2011

Job, job, job, job, job, job, job

Des bottes pis un chapeau de cowboy pour Noel




dimanche 18 décembre 2011

Encore un peu de provocation (de ma part) ?

Peut-être. Tant pis pour ceux que ça dérange.N'en déplaise à ces mêmes personnes la participation de Cantat à la trilogie Des femmes n'a pas causé d'émoi chez le public parisien.
Pas vu les pièces de la trilogie "Des femmes" de Wajdi Mouawad mais j'aime le rythme de cet extrait.

Musique de tapettes

Les années 80-90 c'étaient la musique des The Cure, Depeche Mode, R.E.M, Boy Georges. Des rejetons de David Bowie, le glam (le gland) en moins. J'ai quand même mes préférés dans ce genre de musique... The Cure... R.E.M... un peu de Depeche Mode mais pas de Boy Georges et autres Culture Club... Ça, pas capable.
Ça doit remonter du temps que mes parents hébergeaient quelques soeurs de ma mère et qui faisaient jouer du Michel Louvain à coeur de jour sur le tourne-disque de la maison.

Heinnn....gâ Blais là gâ Blais qui s'énarve

Me l'ai souvent fait dire cette phrase là à l'école...tantôt pour rire, tantôt par méchanceté. Me suis lassé assez vite du rôle de victime. Même par rapport aux "plus vieux". Aucune gloriole ou leçon de courage là. D'abord mon physique me le permettait, ensuite des moumounes et des faux braves en gang y en a dans tous les groupes d'âge à l'école. Me suis rapidement "fait un nom" en corrigeant quelques élèves de niveau supérieur dans la cour de récréation et oui je m'en confesse j'y trouvais un certain plaisir. Après ça y en avait pu un sacrament qui venait écoeurer ceux de ma classe. J'étais Don Gâ Blais :-)))

bon dimanche

samedi 17 décembre 2011

" Le temps de s'habituer, 60 ans vont passer...."

De cette lignée d'artistes dont les chansons m'amènent à la réflexion, créent chez moi une impression autrement plus intense que ce que j'entends à la radio ces temps-ci. Pis j'parle pas de la musique de Noël...

lundi 12 décembre 2011

samedi 10 décembre 2011

Cançâo de fado cé pas du disco

Vais quand même pas pédaler pour pédaler une 2ième année de suite. Alors un peu de culture dans ma préparation n'ajoutera peut-être pas aux coups de pédale mais rendra le voyage au Portugal autrement plus intéressant par devers le pays visité et de ses habitants. D'où le fado de madame Amalia Rodrigues.
Me propose aussi de lire un livre ou deux de José Saramago avant mon départ. Des suggestions ?

Batinse de batinse

Venez respirer le grand air de la Côte Nord qu'y disent

Sauf qu'il y a cette nouvelle de R-C


Haaa pis vos gueules les mouettes écolos. C'est pas bon pour le tourisme pis pour l'image de nos grosses industries de la région. Déjà qu'y a pénurie de main-d'oeuvre vous allez pas nous embêter avec l'air qu'on respire.

Allez oust! Sous le tapis. Enterrez moi cette nouvelle sous une tonne d'insignifiance.

Non mais vous suivez pas l'actualité: Kyoto c'est out.

Tant qu'à faire, aussi bien me rincer l'oeil à défaut de me rincer le gosier

vendredi 9 décembre 2011

Les faces de carême à $35/h

Livraison daily same time
Parfois une sortie de matériel
C'est l'arrêt obligatoire
Paperasse à signer et fouille du cube garantie
Et de retrouver
Dans la guérite à Garda
La bonne humeur des agentes
Et par l'immense baie vitrée
La babounne de ceux qui rentrent travailler
Je souris
S'tie chus content
D'pu travailler à l'année.

mercredi 7 décembre 2011

Mon voyage de vélo raconté à des élèves de 4ième

Cet après-midi j'ai eu le plaisir de raconter mon voyage de vélo entre Vancouver et Port-Cartier à des élèves de 4ième année d'une école de mon village.
Par l'enthousiasme manifesté par mes jeunes auditeurs j'ose espérer qu'il s'en trouvera parmi eux quelques-uns et quelques-unes à mouliner de par le monde dans une 10aine d'années.
Merci à Nadia et à ma fille aimée Valérie (si vous passez par ici) pour cette agréable rencontre.

lundi 5 décembre 2011

On est mal barrés

Plus de Kyoto pour le canada ou presque pis Harper qui joue au gendarme planétaire.

dimanche 4 décembre 2011

Frank Zappa né à Baltimore le 21 décembre 1940 / décédé à Los Angeles le 4 décembre 1993

Durant sa carrière musicale de 33 ans le musicien, chanteur, auteur, compositeur a interprété, grâce au vinyl, ses oeuvres des centaines de fois dans le sous-sol d'une maison de la rue des Sorbiers à Port-Cartier de même que dans quelques appartements du dit village.
La technologie de l'audio évoluant rapidement et par le support indéfectible de fans sa musique a aussi résonné, outre le couvre-feu, certaines nuits dans des camps le long d'une voie ferrée dans les années 80, chose impossible aujourd'hui: les nouveaux travailleurs devant se soumettre à des règlements stricts dans les camps de même qu'à une fouille avant leur départ ce qui réduit de beaucoup les divertissements dans les camps après le travail.
Rien n'arrête le progrès, en attendant sa résurrection, un clip de Zappa:



samedi 3 décembre 2011

Samedi de rire 3.0

Lui c'est le numéro 12.

Moi j'ai voté pour le 3,7,8,13,22. C'est chacun ses goûts. C'est un concours sur le site Radio-Canada. C'est Rock et Belles Oreilles.

T'as rien vu fille

J'dis pas que votre loi sur le placement syndical est mauvaise madame la ministre .
C'est ben beau sur papier mais ça se passe pas d'même dans l'champ. Surtout après avoir jouée la matamore-kid-kodak pour faire plaisir à monsieur Pitou pis madame Minou. La moindre des choses aurait été de permettre aux principaux intéressés de sauver la face mais bon je peux comprendre que statégiquement la confrontation peut être utile dans la situation de votre gouvernement.
Demandez à vos vieux collègues combien d'autobus d'antiémeutes ils avaient envoyés pour nous dégager de la route 138 à la hauteur de Port-Cartier par un dimanche d'avril pluvieux de 2004.
Avec le "fly in fly out" des grands chantiers nordiques qui obligent des horaires de plus de 28 jours travaillés va savoir ce qui se passent dans la tête de travailleurs qui se sentent menacés de perdre leur gagne-pain.
En tout cas, suis ben content de ne pas faire partie des concernés.

Restant de guignolée

J'ai rien donné à la guignolée. M'en porte pas plus mal par devers ma conscience. Je donne mes vêtements, des meubles qui ne me servent plus mais qui sont encore utilisables à des organismes de mon village. Que le service soit bon ou pourri je laisse mon 15% de pourboire. Tout le monde à droit à ses mauvaises journées.
J'ai rien donné à la guignolée des médias et je m'en porte pas plus mal. Peut-être parce que j'ai fait du bénévolat toute une année au club des petits déjeuners. Peut-être aussi parce que j'ai gardé en mémoire et mis en pratique toute ma vie cette première fois où ma mère m'avait donné 2 pommes pour la récréation à l'école. " T'en donneras une au p'tit B. qui est dans ta classe. Ses parents sont pas ben ben riches."
J'ai rien donné à la guignolée des médias mais je pense que c'est une bonne idée de leur part. Parce qu'avec toute la pression qu'ils mettent ces temps-ci pour nous faire acheter toutes sortes d'affaires ça va peut-être écarter l'idée à quelques pauvres qui ne peuvent se permettre ces bébelles d'aller égorger quelques gros richards ou d'aller pêter quelques vitrines de Wallmart.
J'ai rien donné à la guignolée pis au sentiment de culpabilité j'y dit d'en manger un char.


Une tite toune avec ça

vendredi 2 décembre 2011

mercredi 30 novembre 2011

Joke de pet

Question de se détendre l'esprit et le sphincter.

dimanche 27 novembre 2011

Ce sera lundi matin pour moéssi

Parce que c'est pas avec ma pension de compagnie que j'peux me permettre de partir 2-3 mois à vélo.

Dimanche vélo (17)

Héhé les boomers sont pas près de crever


L'exploit sur le site de Brèves de cyclotourisme

samedi 26 novembre 2011

Des charmants propriétaires d' un terrain de camping de C-B

C'est pas grand-chose diront certains. N'empêche que le charmant couple d'origine suisse s'est donné la peine de m'envoyer ces brèves salutations. Ça me permet de dire que leur site est très beau et que j'y ai été très bien reçu.


Et ça me permet de ressusciter sur mon blog une partie de mon voyage à vélo entre Vancouver et Port-Cartier.
Quelques photos et compte-rendu tel quel dans le calepin de voyage

21 juin
Kamloops (Confort Inn) / Salmon Arm (camping)
104 km
Sortie de Kamloops toute en descente
bel accotement large plat et fauxplat jusqu'à Chase après ça monte
Végétation plus fourni
Grosse épicerie à Chase dîner à Chase
Vu les premiers pics enneigés à partir de Sorrento
1 côte sortie Chase
1 côte sortie Sorrento
moy. de 19 km/h Vit. max. 57 km/h

22 juin
Salmon Arm / Sicamous (Cedar campground)
58 km moy. de 17 km/h
Humidex à 27 en p.m
Pu parler français avec le prop. du camping à salmon Arm
accotement agréable à 60%
faible circulation mais beaucoup de vannes
Salmon Arm accueillant avec ses nombrex bancs publics
Arrêter manger une grosse crème glacée 3 boules chez Dutchman Dairy
2 montées de 6-7 km

Remarquez le cheval sur la photo de la tente

vendredi 25 novembre 2011

jeudi 24 novembre 2011

L'art d'enfariner la population québécoise-par J.Charest

N'y a pas de défi à empissetter monsieur Pitou pis madame Minou. Bien les enfariner par contre pourrait être amusant.

Manque d'enrobage autour du plan nord. Le monde embarque pas. Pas assez big. Donnons lui une dimension mondiale. "Faisons du Nord une destination mondiale" titrera mon communiqué. De l'argent pas seulement pour les routes mais des bidous pour les aéroports nordiques aussi. Question d'accueillir les travailleurs étrangers des compagnies de mononcle Paul pendant que les chambres de commerce, les CRÉ pis les Crac se gargariseront des retombées touristiques.

L'art d'empissetter la population québécoise-par J.Charest

Irritant
Comment faire accepter à la population que notre gouvernement va dépenser des centaines de millions pour construire des routes pour faciliter l'exploitation du sous-sol nord québécois par nos ti-z'amis ? Déjà que ça chiale que les redevances ne sont pas suffisamment élevées...

Solution
Très simple.

mercredi 23 novembre 2011

Me cherche un titre

Haaa comme j'aimerais maîtrisé l'art de l'insulte quand je vois la tronche de certains individus, souvent les mêmes, dans les journaux, la télé, sur le web et autres modules modernes de la communication et de la propagande.
Que je te démolirais leurs discours populistes à ces porte-queues de la droite en évoquant de faux préceptes comme ils le font ces sacraments de produits dérivés de chambre de commerce qui envahissent mon espace.
Les conséquences de cette crisse de dette qui nous attend n'a rien à voir avec le modèle québécois qui a ont tous sortis de la misère ( y compris toi, ducon )ni avec les baby-boomers mais provient de ces bandits-banquiers dont tu te fais le porte-étendard.
À 54 ans je plains le saint-sacrament qui va tenter de couper, de diminuer d'un sous noir ma pension quand j' y aurai droit.
En attendant j'ai rien contre m'assire pis de trouver des solutions.

mardi 22 novembre 2011

Quelqu'un connaît Rodrigo Garcia ?

Le dramaturge hispano-argentin suscite la polémique auprès de certains catholiques français avec la pièce Golgota picnic.
Du théâtre peu conventionnel. Esthétique ? Provocateur ? Blasphématoire ?
Des courts extraits pigés sur le tube mon petit doigt me dit que je sortirai prôôbablement impressionné après avoir assisté à l'une de ses pièces de théâtre mais je ne crois pas que ça arrivera parce que je ne suis pas près de voir ce genre de pièce de théâtre dans mon bled perdu.

Esthétique et planant


Provocateur


La réaction

samedi 19 novembre 2011

vendredi 18 novembre 2011

Hé ben... même les banquiers ont leur patron...

....et il s'appelle Matthieu. Il faisait partie il y a très, très longtemps de la bande des 12. Matthieu est aussi le patron des douaniers et des comptables.
Vous savez que j'ai l'intention d'aller pédaler sur le chemin de Compostelle au printemps prochain et pendant que je faisais des recherches sur la chose, j'ai eu l'idée de me trouver un saint-fétiche qui m'accompagnerait en pensée sur le chemin de mon pélerinage.
Me demande, si je le prenais comme compagnon de voyage, j'arriverais à convaincre Saint Matthieu, le plus juif des juifs, à redonner une touche d'humanité à ses ouailles, ce 1 pour cent dont il est le patron.

Très beau vidéoclip:
Des images d'il y a quelques jours d'OCCUPONS MONTRÉAL avec poème, témoignage et "Nous aurons" de Richard Desjardins.

jeudi 17 novembre 2011

Comme il est souvent question de la Grèce....

....ces temps-ci, j'en rajoute et j'ai rien trouvé de mieux qu'un extrait de ce film, vu pour la première fois alors que j'étais étudiant au secondaire, que j'avais l'esprit influençable. Non mais...



Anecdote
Dans ce court extrait du film Z on entend un colonel dire: "...non mais de quoi ils se mêlent les médecins..." exactement la même réflexion diffusée à tour d'oreilles dans ma région par le lobby pro-uranium quand 21 médecins (la moitié de l'effectif) de l'hôpital de 7-Iles ont menacé de démissionner si l'exploration d'uranium ne cessait pas près de la source d'eau potable de la ville. En appui aux médecins ou vice-versa nous étions un millier de citoyens à marcher dans les rues de 7-Iles par moins 30 un samedi de froidure pour signifier notre mécontentement à Terra Ventures qui a alors cessé ses opérations.
Geste sans commune comparaison à celui qui a permis aux Grecs de se débarrasser des colonels mais qui a au moins le mérite d'avoir démontré qu'il était possible d'émerger de la couverture de plomb de notre confort pour faire valoir une idée autrement qu'en chiâlant sur le net ou autour d'un café chez Timoton.
C'est donc dans cet esprit que je salue le geste que posera une trâlée d'écrivains dimanche prochain dans la cour des indignés.

Compostelle, le chemin de la sérénité

L'une des facettes que j'aime bien dans la préparaton de mes voyages à vélo est la consultation d'ouvrages traitant des futurs lieux visités. J'ai donc recommencé à fréquenter la bibliothèque municipale.
Parmi les livres que j'ai consulté jusqu'à présent il y a ce petit bijou d'André Raymond, autrement moins aride de ce que les récits de voyage m'ont habitué, et qui s'intitule Compostelle, le chemin de la sérénité. De la finesse, de l'humour et pas de prêchi-prêcha de la part du pélerin auteur.

Un extrait de l'oeuvre, une réflexion sur le temps, le moment présent, l'harmonie...:
"...Sur cette sente sèche et poussiéreuse, bordée d'arbrisseaux à peine capables de fournir de l'ombre aux genoux, on réalise que ce vent (lequel, sans discernement, on reléguait au rang de fauteur de trouble) se fait caressant écran à la brûlante ardeur du soleil de onze heures. La fatigue aidant, Michèle et moi décidons de célébrer le mariage d'Éole et Phébus par un farniente campagnard. Étendus tout près d'un bosquet juste assez rond pour ombrager le visage, sacs à dos en guise de tabouret, nous offrons à nos pieds un bain de soleil qui fait gigoter les orteils de contentement et d'aise. Prendre le temps pour ce qu'il est et pour ce qu'il propose, quelle lutte épique entre le corps et l'esprit! Le premier, bon vivant de naissance, même s'il se sait capable de prouesses inimaginables, aspire, tant que faire se peut, à ce voluptueux abandon au relâchement musculaire. Le second, cartésien de nature, éternel insatisfait de la réalité, gaspille son temps à pleurer sur ses hiers momifiés pour mieux courir après des demains chimériques. Point n'est besoin de grand prétexte pour déclencher la confrontation de ces éternels duellistes. Aujourd'hui ne fait pas exception... sauf que là...Ciel!... Je n'en crois pas mes yeux... on donne dans le charme! Regardez, voilà que la plébéienne peau, arrosée de soleil, entreprend de chanter la pomme à l'esprit louis-quatorzième, imbu de rigueur et de suffisance.... elle, tous sens en frissonnement, le bombarde de terrestres caresses.... lui, les neuronnes soudainement en érection, voit s'évanouir, sans raison, son univers de calcul. Une telle conquête se voit couronner d'un visage tout sourire qui, les yeux fermés de volupté, aspire à pleins nasaux les effluves d'une mère Nature en chaleur du soleil du midi..."
P.71-72

Non mais avouez que ça donne de la dimension à un récit de voyage.

mercredi 16 novembre 2011

"Labeaume s'insurge contre l'anglais à Paris" titre Le Soleil...

...faudrait peut-être que monsieur Labeaume en fasse autant avec le Red Bull Crash Ice qui a lieu chaque année dans sa cour et auquel il souhaite donner une visibilité mondiale...
La nouvelle du Soleil
ici

Labeaume raides boules pis colisée

dimanche 13 novembre 2011

Dimanche vélo (16)

En cyclotourisme, il m'arrive d'être témoin de ces scènes de quiétude que propose la vie qu'il me serait impossible d'apercevoir autrement de par la vitesse que mouline mes mollets.
J'use alors de pixels dans le désir anticipé de vous partager mon ravissement pour ces grains de beauté sur le visage de la vie.

Photo tirée de mon album Vancouver/Port-Cartier et prise le 5 août dernier quelque part sur la 138 entre Repentigny et Berthierville.
Bon dimanche.

vendredi 11 novembre 2011

Pour en finir avec L'Héritage de Victor-Lévy Beaulieu

De ces performances qui me font aimer le théâtre et ses comédiens. Merci M. Pelletier



"....révélé aux gens ce qu'ils ont en eux..."

mercredi 9 novembre 2011

Encore un peu de VLB

Quand l'bonhomme Galarneau y entendait pas à rire...

lundi 7 novembre 2011

Bravo VLB

C'est tout chaud. Du moins je le pense puisque je n'ai pas vu la nouvelle à la télé.
Le prix Gilles-Corbeil et la bourse qui l'accompagne à Victor-Lévy Beaulieu.
La nouvelle est ici


AJOUT MARDI MATIN 7H20
D'un rapide coup d'oeil sur les médias électroniques ce matin j'ai trouvé très peu d'échos sur le prix attribué à VLB sauf un court texte de Cyberpresse section Le Soleil et 2 textes dans Le Devoir.
N'étant pas abonné à ce dernier je devrais attendre l'arrivée de la version papier à la tabagie du coin pour lire le texte de Jean-François Nadeau mais celui de Lise Bissonnette, la présidente du jury du prix Gilles-Corbeil est ici.

Pour les félicitations à VLB: vlb2000@bellnet.ca

AJOUT MERCREDI MATIN 8H
Entrevue à la radio canadienne avec Ève Payette
ici

dimanche 6 novembre 2011

L'univers musical de David Lynch....



...me rappelle le merveilleux, surréaliste et envoûtant Twin Peaks, série télévisuelle qui a tant meublé mes vendredis soirs.
David Lynch c'est aussi Elephant Man, Blue Velvet et Mulholland Drive.

samedi 5 novembre 2011

Kirie-Offenback-1972


À regarder pour ses magnifiques photos d'archive d'un groupe duquel je n'avais aucune gêne à écouter la musique entre un long jeu ou une cassette des Rolling Stones, Genesis et autres en voiture, en party ou en chauffant les couteaux.
J'ai tâté du latin à l'époque où les curés tâtaient du servant de messe. Plus intéressé d'apprendre le sens de cette mystérieuse langue que par le cérémonial qui l'accompagnait, ma carrière liturgique fut de courte durée et qui sait, m'a peut-être évité des touchers non désirés.
C'est en regardant à la télé, cette semaine, le film sur Jerry Boulet que la nostalgie de réécouter du Offenback m'a pris. D'une nostalgie empreinte d'images du "band" que seule la saleté d'Alzheimer pourrait venir brouiller.
J'avais la 20aine bien vivante, un show à l'aréna de Baie-Comeau de la tournée Offenback. Étape d'un road trip comme j'en faisais tant dans l'temps. En Chrysler Newport, quatre quarante, quatre barils.
Fin des années 80 à Fermont. Mauvais timing, mauvaises impressions sur un Jerry et sa gang au bar de danseuses. Pis moé à prendre avec des pincettes.
Du film je n'ai rien appris que je ne savais déjà de la vie de Jerry Boulet et d'Offenbach. Ça ne m'a pas empêché d'apprécier ces quelques heures à revoir cette époque de folle jeunesse où j'avais l'impression d'en avoir tellement plus en avant de moi que maintenant.

mercredi 2 novembre 2011

La solde




LE LIVRE

J'ai lu La solde de Éric McComber d'une traite par un dimanche après-midi pluvieux. J'étais donc dans le "ton" du roman. ;-)

Émile Duncan ne fait plus de tournée avec son "band". Il bosse plutôt à traduire des agendas scolaires dans un atelier minable: "son usine à connerie" comme il l'appelle.
Son rapport avec le reste de la société ne s'est guère amélioré ("...Ça me rappelle que les humains existent; que je connais partiellement leurs langages, leurs coutumes, que je cohabite quand même avec certains d'entre-eux..."), pas plus que sa situation d'ailleurs ("...J'ai appris à aimer mes chaînes, à aimer mon fouet, à sucer la trompe qui m'empoisonne...").
Il s'isole de plus en plus. Frôle la folie. Émile Duncan s'en sauvera grâce à la baise, aux pilules du docteur Stojczek et au livre qu'il écrit et pourquoi pas aux rapports avec son père.

L'AUTEUR
Je suis un fidèle du blog d'Éric MCComber depuis 2007. Donc assez difficile pour moi de critiquer son dernier livre, La solde, en toute impartialité.
J'ai aimé le livre. Peut-être parce que je partage une certaine vision de la société avec Émile Duncan et pourquoi pas l'auteur lui-même. M'y suis reconnu dans certaines images.
Éric McComber maîtrise parfaitement la langue et s'amuse avec. L'ironie allège le ton. Le rythme était bon avec ses phrases tantôt courtes tantôt toutes en poésie et ses images fortes. Je crois qu'un bon bagage de culture générale pour le lecteur est nécessaire pour bien apprécier le livre. Sinon les nombreuses scènes de baise devraient ravir un certain public étudiant ou réveiller le démon du midi chez les mâles plus âgés :-)))

EN MARGE, TEL QUEL
Sachant que je recevrai un autre exemplaires du livre, je me suis permis de nombreux surlignages aux passages que je trouvais significatifs. Je vous en fait grâce mais ne vous épargne pas de mes annotations dans la marge:
Changement, effacé passé, pessimisme, noir, se retirer, rire du monde, étalage de son savoir, espoir, niaiserie de la vie, belle maîtrise à décrire les petites chose de la vie, étalage de son savoir vs le manque de culture des autres (2ième fois), à noter dans critique, oeuvre transpire le noir pessimisme pour s'en sortir une dose de sarcasme, poésie, obsédé par la guerre, situation qui fait sourire pour alléger le pessimisme, É. Duncan jette un regard dur sur notre situation dans la société, subversif, subversif ?, Les agendas scolaires avec leurs belles pensées, décroche, folie, baise fantasmes, fantasme sexuel ?


P.S Quelqu'un peut me dire c'est quoi le sigle HSSC sur la couverture du livre.
Désolé pour la teinte rosée du livre c'est la faute à mon scan.

lundi 31 octobre 2011

Fuck....Comment ça ? Blais à 2 exemplaires de "La solde"...


A)Blais y é alzameure pis y acheté 2 fois le même livre
B)Cé un asti de groupi à McComber
C)Y a jamais pu canceller sa commande par internet après que la maison d'édition lui eu offert un exemplaire de courtoisie

dimanche 30 octobre 2011

Dimanche vélo (15)

LISBOA-SANTIAGO DE COMPOSTELA-PARIS

Ça faisait pas 10 jours que j'étais revenu de ma randonnée à vélo entre Vancouver et Port-Cartier que Marjo m'exprimait son désir d'aller pédaler dans les Zeuropes. Je ne fus pas difficile à convaincre, moi qui n'avais pas encore décroché de mon air d'aller de mes derniers coups de pédale.

Nos premières idées de voyage s'élaborèrent autour d'un itinéraire Paris-Mer Morte et qui nous aurait permis de traverser une dizaine de pays. Puis ce fut Paris-Londres-traversier pour la côte espagnole- Compostelle-Madrid. Finalement ce sera Lisbonne-Santiago de Compostelle-Paris. Un 3000 km de vélo en un peu plus de 2 mois.

Les préparatifs vont bon train: achat de cartes routières, entretien des vélos chez le spécialiste, consultation de sites (voyage-forum, warmshowers, couchsurfing, adresses de terrains de camping etc...). Je pense avoir autant de plaisir dans la préparation que dans le voyage lui-même.

Départ prévu en avril. Le plus tôt possible en avril...

vendredi 28 octobre 2011

Haaa...comme j'aimerais être un de ces Zorro médiatiques...

un monteur d'insignifiance en épingle
un de ces inlassables chroniqueurs indignés
un braillard télévisuel chronique
une meneuse de claques du fait divers
du haut de ma tribune et de ma personne je questionnerais Investissement Québec sur les centaines de millions de $$$$ perdues la dernière année.

P.S
La nouvelle qui était sur Cyberpresse affaire ce matin ( vers 6h30) est maintenant introuvable sur le site ??????

mercredi 26 octobre 2011

Occupy Oakland

Ça brasse là-bas

Sur ton tube


Musique d'accompagnement

"Le peuple réclame un changement majeur"

De kessé ? Quoi ? Les Québécois révolutionnent ? QS pète des scores dans les pseudo-sondages ? On veut de meilleurs soins de santé ? Éliminer la pauvreté ? L'éducation gratisse ? Non!
Le peuple veut une meilleure équipe de hockey.
(Site canoe à 18h45)

Voilà. C'est tout ce que mon peuple réclame ? J'ajouterai bien quelques vedettes francophones moi. Mais bon, faut pas trop en demander....

mardi 25 octobre 2011

Des barbares

Rien d'autre qu'une gang de barbares qui power trippent.
Je condamne.
Et je chie sur l'indifférence et l'individualisme de mes moi-mêmes
qui leurs auront permis de prendre les commandes de ce noble mouvement, aujourd'hui perverti par l'argent, qui m'a sorti de l'esclavage.
Et je crache sur ces têtes heureuses
qui s'imaginent que seul c'est mieux,
que de l'autre côté il n'y en a pas de monstres
prêts à te dévorer tout rond, pauvre con.


"....craindre le soufre des bouches à feu le ouï-dire des tanks tyrans l'évasion des capitaux bankrupt et spectre de déjà-vu

oublier sera l'Idéal notre point de repère en cette ère navrante sera de nous soûler magnifiques sous les aurores statiques consolés de loisirs et de sinistres légendes hollywoodiennes..."

cellule esperanza, Dany Plourde, p.62

lundi 24 octobre 2011

De l'autre gala...

...que je regardais à la télé ce soir le gagnant dans la catégorie hip-hop: Samian et cie


Aussi je ne pensais pas qu'il y avait autant d'artistes québécois dans la catégorie jazz, mes connaissances se limitant à Maneige et Uzeb.
Le gagnant Alain Caron (Sep7entrion)


mais je préfère celui-ci

jeudi 20 octobre 2011

Aux campeurs indignés...

...j'ai une pensée pour vous.

mercredi 19 octobre 2011

Aujourd'hui c'est la sortie du livre d'Éric Mccomber

Le retour d'Émile Duncan dans "LA SOLDE" disponible dans les librairies

AJOUT
à pis tiens donc....y fait pas jusse du vélo pis écrire.

vendredi 14 octobre 2011

Slam du vendredi

Pour faire changement, j'ai remplacé ma musique country du vendredi par...
du slam d'Yvon Jean


AJOUT SAMEDI A.M
La comprenure du joual étant skellé, j'ajoute les paroles du clip "Au pic pis à pelle"

Au pic pis à pelle


Ben perdu dans grand ville
Y s'charche pis y s'trouve pu

Y'a comme un vide, qui s'chime pas
Y sait pu où y'est rendu, c't'allant

Y praye su un bord, chit su l'autre
Dérapaillé-vivant, enfirouapé dans son pas-pays

Pis c'te nuite, y'a é sentiments par en dedans
Le cœur s'a main, l'estomac su'l camp

Y'avale ben d'travers son p'tit Québec
Lui si y flashe à gauche, y tourne toujours à droite

Y souviens de c'qui devra pas
Y pense à tout c'qui était pas ça
Y ressout en ressuant
La goutte au nez
La broue dans l'toupet
Rien que su' un runner
T'a besoin d'marcher drette

Front-moé d'la broue, j'te clair au check

Prête-nu-pied, de corps lâche, d'étole
De sœur grise à trois-étages
D'étable-penchée

Va falloir payer l'bourgeois
On va mettre un homme là-dessus

R'gard les ben aller toé
Y décolle, chire dessours
Rien que su' une gosse, ben stompé
La palette au plancher
Su un moyen temps
Pogne une panse de bœuf
Y vas-tu r'virer l'croche?
Su'é chapeaux d'roues
Ça vire en gériboire
Y vois même sa licence
Ça compresse dans basse
Son crank y cogne
Y'a l'steak saignant
Pour lui y'a pu d'espoir

Quand t'est né pour un p'tit pain
Tu fais pas des sandwiches à tout l'monde

Mais y'a une colonne
C'pas une feluette
C'pas un mollusque
C't'un homme faite

Baratte à beurre, de St-scie-croche
De jus d'bras, de grand escogriffe
De maudit frâchier, de fils d'habitant

Qu'un p'tit colon d'Guérin, d'ben au nord
Du fin fond d'un rang

Élevé à grand coups d'mornifles
D'coups pieds au cul
Né dans une grange
Journaux dans les craques
Manger des pétakes
Dans les couverts de chauyières

Y'a sumé tant, y'a treillé tôt, y'a trimé dur
Y'a faite un homme avant sa mère
L'Bonhomme après lui, y décampe à 13 ans

Y'a bûché, y'a dravé
Dam and drill
Elliot Lake, Blind River
Au godendart, à l'égoïne, au boxa
S'ta avant la chain-saw

Y'en-as-tu équarri du bois
Pour les têtes-carrés d'bourgeois

Y'a faite c'qui a pu, ben manque
Y'a faite c'qui aurait pas dû

Y'arrive en ville
Faubourg à m'lassement

Marche su est tables
Au Main café
Orgueilleux, fier-pet
Tout le monde envoyant chier
De son regard défiant

V'nez-vous-en mes drôles
Maudit frâchier d'Robert Jean

Allez dont toutes sû l'bonhomme
Y'ont frappé l'eux homme

Y s'coltaille, y bauche
Y s'tiraille, y galvaude

Y boira sa peine, son désespoir
Noiera ses rêves, y'a plus d'espoir

Dans sa vie, y fa gris, l'temps s'crosse
Y'est pu ben jeune, tant pluvieux

Tricoté-serré, y perle pas fancy
Y bois pas sa bière, le p'tit doigt en l'air
Pas cultivé comme un légume
Pas trop culturé
C't'un homme du peuple, y'average drette

Fac que ça fa pas PROUST quand y pète

Betôt, l'soleil reluira qui s'disa
Bout de viarge, de Ste-canice de corps-lâche-nu-pied

Mais là y'en a sa claque
Y'é tanné
Y s'possède pu, d'être dépossédé

Ti-homme qui tousse, à soir, y'a l'moton
La coupe est pleine, y'étouffe
Y s'est ben faite avoir
Y'ont trop mis d'eau dans son vin
Y s'est ben faite fourrer
Y s'est ben faite dépayser

À coups d'pic pis à pelle
Y'a gravouillé, y'a vargé

Y'a tout faite pour oublier

Mais dret là ça passe pu
Ça accroche su est deux bords
C'ta trop étrette
Ses rêves sont-t'a trop gros
Faut ben crère

Y creya d'un pays
Rêvait d'une femme, d'une vie
On y'aura ben toute pris, même c'qui avait pas
Même s'pays-là

Ti-homme à soir, y tousse fort
Y crache, y vomit
Tout ceusse qui l'ont r'viré d'bord

Encore une gorgée, mon homme
R'envale ta peine
Noé-moé tout ça

Ça passe croche
Ça passe tough
R'envale encore et toujours
R'envale ton pays, tes amours

Pour un jour
Aller sus toutes vos tombes sa peine pisser
Pour être sûr que vous êtes ben toutes morts

Ti-homme qui tousse a un fils
Un espèce d'aussi grand énergumène d'escogriffe

Poète de la rue, des sans-paroles, des exclus
Qui s'déclament

Pis c'fils-là, ben c'est moé
Pis c'est moé qui vous parle à vous autres icitte à soir
Qui vous crie tout c'te désespoir
De ces hommes sacrifiés

De ces talents mis d'côté
De tout ces indécouverts de la vie-poètes

Moé aussi j'tousse, j'prends mon trou,
J'm'assis d'ssus, pis j'm'étouffe,

Que trop souvent Nelliganisé
J'aimerais ben faire un Richard Desjardins d'moé
Mais ça passe pas loose

Mais j'ai des rêves en calvaire
C't'une manière de vice

Moé aussi, j'envale la vie ben d'travers
Ma poésie, je vous bûche, je vous call, je vous crie
Au pic pis à pelle, vous avez pas fini

Mon père s't'a un colon mais pas un colonisé
Y'a marché drette, la broue dans l'toupet

Y'a bu sa vie, ses défaites
Y'étouffait, y'a tout faite

En son nom, en ses rêves
Vous m'tairez-pas, mes ciboires

À grands coups d'poèmes pis d'désespoirs
À grands d'coups d'pic pis à pelle

J'va vous en pelleter en sacrement des nuages
J'va vous en faire des sparages

Tant qu'il y aura la liberté
La vie

Le droit de rêver
La poésie.

mardi 11 octobre 2011

Une autre télé-réalité voit le jour....

...mettant en vedette Diane "la lionne" Lemieux dans le rôle d'une directrice d'école et Bernard "Rambo" Gauthier et ses amis, élèves turbulents, qui jouent les trouble-fêtes dans la cour de récréation.
Une émission qui saura vous divertir et vous faire oublier pourquoi ils vous en reste si peu sur votre paye.

Encore plus de cynisme avant de descendre dans la rue

dimanche 9 octobre 2011

L'arnaque de la future commission d'enquête sur la construction

Le titre de mon "post" s'inspire du dernier texte de Pierre Foglia sur cyberpresse et qui décrit bien les rouages souvent inconnus qui permettent aux "gogos" d'être victime de leur naïveté et d'en payer le prix.
Ceci étant dit, je crois qu'il y aura bel et bien une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction mais pas celle auquelle le citoyen que je suis espère.
Déjà, les faiseux-patenteux d'image et d'opinion sont à pied d'oeuvre depuis plusieurs mois pour susciter chez la population une commission d'enquête orientée vers l'intimidation plutôt que vers la corruption. Pas mal moins dangereux et plus intéressant pour monsieur Pitou pis madame Minou de suivre le show des mass-médias sur les fresques de notre intimidant Rambo régional que de questionner les possibles dérives de l'ordre établi et, par le fait même, de prendre conscience de sa profonde indifférence souvent teintée de couardise devant le fait de se faire enculer de tous bords tous côtés avec ou sans lubrifiant. "Ça fait mal mais on s'habitue." C'est ça connard, habitues-toi....
Vous comprendrez que j'attends peu de cette commission d'enquête. Comme toujours ce sera celui en bas de la pyramide qui écopera.
Advenant le cas contraire et que ça dégénère il me fera plaisir de revêtir mon habillement de sombre manifestant et de descendre dans la rue avec vous.


EN PRIMEUR ET EN EXCLUSIVITÉ JE VOUS LIVRE LE PREMIER TÉMOIGNAGE DE CETTE FUTURE COMMISSION D'ENQUÊTE SUR LA CONSTRUCTION

Ça se passait du temps de Matusalem. J'avais 16 ans et j'avais dégotté un travail d'étudiant ici à Port-Cartier chez la firme d'ingénieurs LMBDS.
Ma job consistait à compter le nombre de voyages de garnotte que quelques camionneurs déversaient sur le site d'un nouveau développement domiciliaire. Avant la fin de ma première journée de travail, l'un des camionneurs est venu me voir pour me demander combien de voyages j'avais inscrit sous son nom.
-J'ai marqué 16 voyages monsieur.
- C'est pas 16 tabarnak cé 18 que j'ai faite.
16 ou 18 non mais j'allais pas manger des claques su'a gueule pour cette jobine d'étudiant. J'ai ajouté une boucle au "6" de mon rapport.

-Non monsieur le commissaire. Je n'ai retiré aucun bénéfice de cette fraude si ce n'est le fait que d'avoir conservé toutes mes dents. Je regrette et je ne recommencerai plus. C'est promis monsieur le commissaire. Merci monsieur le commissaire. Mais allez-vous faire témoigner l'ingénieur de la firme responsable des travaux monsieur le commissaire ? Non ? Dommage monsieur le commissaire....


Sur ce, bon dimanche.
Moi j'ai passé l'a.m à plâtrer dans la chambre de ma fille, je viens de terminer ce texte et comme il fait exceptionnellement 25 en cette période de l'année par chez-nous je m'en vais de ce pas enfourcher ma bicyclette que j'ai pas sortie depuis 2-3 semaines...

mardi 4 octobre 2011

Marteau, chiprock et plancher flottant

"Tu resteras icitte l'temps qu'tu voudras" ai-je dit à ma fille à la suite de sa dernière séparation.
Ça fait que pendant que la fille est partie s'épivarder sur la côte est américaine, le bonhomme délaisse son vélo pour le marteau.
Et dieu sait qu'en viellissant je déteste rénover...

samedi 1 octobre 2011

Les soirées de la culture

J'aime bien écouter du country le samedi souère

Les journées de la culture-ma contribution de blogueur...

... inspirée par ma lecture du moment.


"...va culminer avec la Nuit de la poésie de mars 1970, dont Miron sera l'un des organisateurs."
La vie d'un homme-Gaston Miron p.451

"...Ce soir-là, un cinéaste de l'ONF, sensible à la voix des poètes, s'est mêlé au public. À la fin du spectacle, il s'est frayé un chemin vers Claude Haeffely, l'air consterné : comment se fait-il que personne n'ait songé à filmer un événement aussi mémorable, ni même à prendre des photos ? Ce cinéaste, Jean-Claude Labrecque, a de la suite dans les idées : pendant deux ans, il travaillera à concevoir et à mettre sur pied un événement qui réunirait sur scène toutes les voix importantes de la poésie québécoise. Miron, Haeffely et quelques autres viendront l'épauler dans sa préparation : ce sera la Nuit de la poésie du 27 mars 1970, un événement mythique de la poésie québécoise contemporaine et un film qui, cette fois, en conservera la mémoire."
La vie d'un homme-Gaston Miron p. 468 (auteur Pierre Nepveu)

mercredi 28 septembre 2011

Chiens, cochons pis moutons

Parait qu'y flotte un gros cochon au-dessus de Londres. Marketing, marketing. Z'auraient pu attendre le printemps prochain pour remixer leurs oeuvres. Ça m'aurait donné une belle photo, avec mon vélo de cyclotourisme en avant-plan. M'enfin!
Parce que ça ressemble à ça pour ma prochaine virée à vélo : Paris, Londres et Compostelle. Et Marjo y sera.
Si Nirvana a marqué une génération y a 20 ans moi j'ai la nostalgie de mon adolescence passée au son de Pink Floyd: Echoes, Dark side of de lune, Animals, Wish you were here....
Des poètes ces Floyd roses, des prophètes aussi de par-devers leur vision de la société d'aujourd'hui (à moins que rien n'ai changé depuis les années 70).

Attention âmes sensibles. Certaines scènes pourraient vous causer un malaise.

mardi 27 septembre 2011

Charest pire que Duplessis selon Armand Vaillancourt

Sacré bonhomme... 80 quelques d'âge et il a encore la capacité de s'indigner.

Me demande, mais pas tant que ça, ce qui "sortira" de la valse des hypocrites oups pardon de la comparution de Jacques Duchesneau en commission parlementaire cet après-midi....

dimanche 25 septembre 2011

De Miron à Langevin à Julien

À travailler 12 heures par jour j'ai peu de temps à consacrer à la lecture de la biographie de Gaston Miron et à bloguer mais en ce jour de congé je me suis permis de déborder des écrits de Pierre Nepveu sur la vie du poète québécois et d'offrir aux intéressés ces artéfacts empruntés au Tube :


"...Les camarades de Liberté et de l'Hexagone se pressent au lancement, et avec eux, un jeune couple rayonnant: la chanteuse Pauline Julien, dont Miron a vu le spectacle à la Maison des étudiants canadiens à Paris et son compagnon Gérald Godin....."
Extrait du livre Gaston Miron-La vie d'un homme de Pierre Nepveu p.377

LE TEMPS DES VIVANTS
que finisse le temps des victimes
passe passe le temps des abîmes
il faut surtout pour faire un mort
du sang des nerfs et quelques os

que finisse le temps des taudis
passe passe le temps des maudits
il faut du temps pour faire l'amour
et de l'argent pour les amants

vienne vienne le temps des vivants
le vrai visage de notre histoire
vienne vienne le temps des victoires
et du soleil dans les mémoires

ce vent qui passe dans nos espaces
c'est le grand vent d'un long désir
qui ne veut vraiment pas mourir
avant d'avoir vu l'avenir

que finisse le temps des perdants
passe passe le temps inquiétant
un feu de vie chante en nos coeurs
qui brûlera tous nos malheurs

que finisse le temps des mystères
passe passe le temps des misères
les éclairs blancs de nos amours
éclateront au flanc du jour

vienne vienne le temps des passions
la liberté qu'on imagine
vienne vienne le temps du délire
et des artères qui chavirent

un sang nouveau se lève en nous
qui réunit les vieux murmures
il faut pour faire un rêve aussi
un coeur un corps et un pays

que finisse le temps des prisons
passe passe le temps des barreaux
que finisse le temps des esclaves
passe passe le temps des bourreaux

je préfère l'indépendance
à la prudence de leur troupeau
c'est fini le temps des malchances
NOTRE ESPOIR EST UN OISEAU.

Paroles de Gilbert Langevin.
Musique de François Cousineau.
Tous droits réservés.



"....Il n'a pas dû en résulter une grande animosité puisque Langevin a parlé avec chaleur de Miron à son jeune auteur avant de lui faire faux bond..."
Extrait de Gaston Miron-La vie d'un homme de Pierre Nepveu p.375

dimanche 18 septembre 2011

Lettre de Victor-Lévy Beaulieu aux apôtres

-Parce que ça fait plusieurs fois que VLB monte au front
-Parce qu'il sera absent lors de la remise d'un prix Gémeaux qui l'honore
-Parce que j'ai lu plusieurs de ses livres et que je m'attaquerai à la lecture de son dernier titre Antiterre sitôt j'aurai terminé celle sur la biographie de Gaston Miron
-Parce qu'il explique dans une lettre précédemment écrite, envoyée et reçue les raisons de son absence aux prix Gémeaux autrement mieux que ce que les médias rapportaient hier et aujourd'hui faisant fi de sa générosité à l'égard de tous les artisans qui ont joué ses écrits à la télé et le faisant presque passer pour un "pas fin" parce qu'il refuse de jouer leur jeu
-Parce qu'il demande de publier, je publie. Trop heureux de faire partie de sa liste de distribution....
-BON DIMANCHE


OPINION

J’AIME MOINS LA TÉLÉVISION QU’AVANT

J’aime moins la télévision qu’avant. Je trouve qu’elle ressemble à ce qui est survenu à la Ligue nationale de hockey quand celle-ci s’est lancé dans une expansion déraisonnée, avec le résultat qu’on connaît : un sport qui n’en est plus un parce qu’animé par un trop grand nombre de joueurs sans véritable talent qui se servent de leur bâton de hockey comme d’une arme et de leurs corps comme d’un char d’assaut. Une violence toute américaine dont l’accomplissement parfait est celui de tous ces sports dits extrêmes où l’on voit des hommes et des femmes encagés, se frappant de coups de poing et de coups de pied, au grand plaisir d’une foule devenant hystérique quand le sang jaillit.
J’aime moins la télévision qu’avant. Depuis la multiplication des chaînes et sa concentration entre les mains de quelques propriétaires, on ne peut plus parler vraiment de qualité : le petit écran est devenu un gigantesque fourre-tout dont la médiocrité saute aux yeux dès qu’on a le courage de passer une journée devant son téléviseur. C’est que la télévision ne pense plus guère, elle se contente de plus en plus de réfléchir comme un miroir ce qu’elle croit que la société est devenue : un ramassis de faits divers que rien ne relie entre eux, sinon la bonne conscience de ses animateurs qui croient qu’en agissant ainsi, ils vous apportent la démocratisation de la télévision. Tout le monde y a désormais droit de parole, et davantage ceux qui sont tordus que les gens de santé, davantage ceux qui sont malades, paumés, imbéciles, détraqués ou devenus légumes que les citoyennes et les citoyens débordant d’un trop-plein de vie.
J’aime moins la télévision qu’avant. Je trouve qu’elle est devenue bien tonitruante : même ceux qui animent les bulletins de nouvelles ne cessent pas de me crier par la tête. Et que dire de tous ces animateurs de foules qui croient qu’un quizz et qu’un show dit de variétés ne peuvent pas exister sans qu’on ait toujours les baguettes en l’air et la voix à l’avenant!
J’aime moins la télévision qu’avant. Et moins aussi les chroniqueurs qui ont pour métier de me parler d’elle. Ils n’en ont plus que pour le vedettariat : un pet d’André Angelil, la désintoxication d’Éric Lapointe, le divorce des uns et le rabibochage des autres, Danny Turcotte qui joue le fif auprès d’André Boisclair et Guy A. Lepage qui fait une montée de lait, c’est maintenant ce qu’on appelle de la nouvelle et le bon peuple doit en savoir le long et le large. C’est que le monde des vedettes et celui des chroniqueurs forment une société fermée, qui ne s’adresse plus vraiment au monde, mais à elle seule.
J’aime moins la télévision qu’avant. Parce que les émissions dites sérieuses sont devenues les laissés-pour-compte du petit écran. On n’en parle pour ainsi dire jamais. Par exemple, La semaine verte célèbre cette année la quarantième année de son existence et ses concepteurs ont produit quatre merveilleuses émissions qui nous montrent, non seulement son évolution, mais celui de toute la société québécoise. Aucun de nos chroniqueurs n’en a dit un mot. Il en va de même pour Découverte, Planète science, Super science et la plupart des grands reportages que diffuse la chaîne RDI. Qui sait ce que sont Les agents du changement, une formidable série sur l’écologie, le développement durable et cette transvaluation de toutes les valeurs qui fut si chère à Friedrich Nietzsche?
J’aime moins la télévision qu’avant. Ses archives sont pleines de trésors, qu’on aurait grand intérêt et grand plaisir à revoir. Mais ça demanderait du travail, donc de l’argent à investir, et nos grands diffuseurs ne veulent ni de l’un ni de l’autre. Pour la centième fois, on a droit à Scoubidou, à Ma sorcière bien-aimée, à C.S.I. Miami, à La petite maison dans la prairie, à Beverly Hills ou à FBI, flic ou escroc. On peut désormais passer toute sa journée devant son téléviseur à ne voir que ce qu’il y a eu de moins bon à la télévision américaine des années 1960 à 1980.
J’aime moins la télévision qu’avant. On y parle de moins en moins bien notre langue, on l’écrit comme si elle ne nous appartenait déjà plus. Sur ces fils de presse qui défilent au bas de nos petits écrans durant les bulletins de nouvelles, on y fait une faute à tous les cinq mots et personne ne semble s’en préoccuper étant donné que ça ne cesse pas de passer et de repasser inlassablement.
J’aime moins la télévision qu’avant. Depuis qu’elle n’est plus nationaliste, mon être identitaire s’y perd. Dans certains bulletins de nouvelles de la télévision de Radio-Canada, pas moins du tiers qui s’y dit l’est souvent en anglais, puisqu’on n’y traduit plus rien. On peut bien élire dans le comté francophone de Berthier-Maskinongé une unilingue anglophone et l’y accueillir à bras ouverts : n’est-elle pas le nouveau rêve qui nous habite depuis que nous ne sommes plus nationalistes parce que nous avons mis au vestiaire notre être identitaire?
J’aime moins la télévision qu’avant. Tandis que le rêve américain s’effondre, nous importons des États-Unis de plus en plus d’émissions et de films dont on ne prend même plus la peine de traduire les génériques ni les titres (par exemple, The Price is Right). Avez-vous regardé une seule fois Qui perd gagne, cette émission sur des obèses étatsuniens qui sont récompensées quand ils maigrissent et punis quand ils ne maigrissent pas? Au-delà de toute indignité c’est!
J’aime moins la télévision qu’avant. Les publicités, notamment sur la bière, me rendent honteux. Non seulement on y représente toujours la femme comme un objet à consommer au même titre que le houblon, mais la firme Sleeman, sous le prétexte de nous raconter les commencements de la brasserie, nous amène dans le Chicago d’Al Capone, mitraillettes et tueries à la clé. Ce n’était pas bien, nous dit le commentateur de la chose, mais quelle bonne bière cela nous a donné! Mais il y a pire. De plus en plus, notre société se sert des enfants pour mieux vendre ses produits. Je pense notamment à cette publicité qui nous montre un tout jeune garçon qui nous vante la voiture qu’il vient d’acheter et qu’il considère comme sa maison, y jouant, toutes portières accessibles, sans qu’on exerce la moindre surveillance auprès de lui.
J’aime moins la télévision qu’avant. On y privilégie les films américains et les films québécois qui leur ressemblent. Sauf exceptions (celle d’André Forcier notamment), je ne trouve maintenant qu’une différence entre le cinéma américain et le nôtre : alors que le drapeau américain flotte partout et souvent dans tout film hollywoodien, on ne voit jamais le fleurdelisé dans notre cinéma. Rien d’autre qu’un hasard?
J’aime moins la télévision qu’avant. Parce qu’elle ne nous invente plus, elle nous évente. Parce qu’elle ne nous invente plus, elle nous éventre. De quoi comprendre que mon nationalisme et mon être identitaire en saignent comme cochon qu’on égorge.

Victor-Lévy Beaulieu
Grand prix de l’Académie de la télévision et du cinéma 2011

samedi 17 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (15)

Le bilan de ma ballade à vélo de Vancouver à Port-Cartier

Stats et utilitaires
Départ 14 juin / arrivée le 11 août
Pédalé près de 5650 km
+ longue distance pédalée dans 1 journée : 210 km entre Longlac et Hearst
+ courte distance: 41 km entre Ste-Agathe et St-Sauveur
24 nuits en motel (beaucoup plus que prévues), 34 en camping
7 jours de repos à : Kamloops, Calgary, Winnipeg, Thunder Bay, St-Sauveur (3)
+ longue séquence de 100km et plus : 11 jours consécutifs
Pédalé une moyenne quotidienne de 110 km
Meilleure vitesse moyenne dans 1 journée : 28 km/h sur 188 km
Pédalé principalement sur la transcanadienne 1
1 crevaison
1 chaîne
2 paires de sabots de freins



J'ai aimé ma randonnée. La refairais-je ? Non... J'ai détesté pédalé entre Calgary et Winnipeg. Heureusement la température était agréable et que c'est là que j'ai fait les meilleures rencontres.
Je retournerais pédaler ou visiter les Rocheuses si ça adonnait et j'ai aussi aimé le nord de l'Ontario qui me rappelait ma région tant par ses paysages que par la distance entre les villages. Je ne me lasse pas de pédaler (ça faisait la 3ième ou 4ième fois) sur certains secteurs de la route 138 entre Montréal et Québec de même que sur la 132 entre Lévis et Rivière-du-Loup.
Raconter quotidiennement sur mon blog mes journées de pédalage est devenu "pesant" vers la fin de mon voyage. Trop de pression en plus de me demander des efforts intellectuels. J'avais pas le temps de me "décramper" le cerveau :-)
Plusieurs préjugés envers les habitants du Canada ont pris l'bord. D'autres se sont raffermis.
Ce trip à vélo m'aura permis de faire la "une" de l'hebdo local. J'ai aussi été approché pour raconter mon voyage à des jeunes du primaire. Je veux bien. Quant aux adultes de mon entourage qui parlent d'exploit je n'arrive toujours pas à comprendre en quoi pédaler 2-3 heures l'avant-midi et autant en p.m est un exploit quand on aime faire du vélo...
Quoique désagréable et stressante comme expérience, la journée où un loup m'a bloqué la route dans le nord de l'Ontario m'aura permis de réfléchir sur le sens de la vie et de replacer certaines priorités au centre de ma vie.
Durant les premières semaines de mon retour à Port-Cartier je n'anticipais pas faire un autre voyage à vélo avant 2 ans. Je me croyais "rassassié". C'est pas le cas. Je retourne sur le marché du travail lundi. J'ai un trip de vélo à me payer pour le printemps prochain...

lundi 12 septembre 2011

dimanche 11 septembre 2011

Back in NY (passez quand même un bon dimanche)

J'allais titrer "Joyeux 11 septembre" et signaler le possible retour de la loi anti-terrorisme de notre bon-gouvernement-fédéral-qui-nous-représente-tant et qui rendrait suspecte toute allusion à contre-courant de cette mascarade post-11 septembre charriée par les médias mais bof.... voici plutôt exprimé en chanson comment je me représente ces avions plantées dans les tours et tout le baratin médiatique que je lis, entends et vois depuis 10 ans: une haine de l'Homme qui origine non pas de d'autres hommes mais d'un système qu'on tolère parce qu'il fait inconsciemment notre affaire.
Paroles, musique et hargne dans la voix de Rael (Peter Gabriel) en prime



traduction de la coccinelle
Back In N.y.c (De Retour À N.y.c)

I see faces and traces of home back in New York City
Je vois des visages et des empreintes familières, de retour à New York City
So you think I'm a tough kid ? Is that what you heard ?
Alors vous pensez que je suis un jeune caïd ? C'est ce que vous avez entendu ?
Well I like to see some action and it gets into my blood.
Eh bien, j'aime bien voir un peu d'action et j'ai ça dans le sang.
They call me the trailblazer - Rael - electric razor
On m'appelle le pionnier - Rael- le rasoir électrique
I'm a pitcher in the chain gang, we don't believe in pain cos we're only as strong,
Je suis le lanceur dans la chaîne du gang, nous ne croyons pas en la souffrance parce que nous sommes aussi forts,
'cos we're only as strong, as the weakest link in the chain.
Parce que nous sommes aussi forts que le maillon le plus faible de la chaîne
Let me out of Pontiac when I was just seventeen,
On m'a laissé sortir de Pontiac (1) alors que j'avais tout juste 17 ans,
I had to get it out of me, if you know what I mean, what I mean.
Je devais faire sortir ça de moi, si vous voyez ce que je veux dire, ce que je veux dire
You say I must be crazy, 'cos I don't care who I hit, who I hit.
Vous vous dites que je dois être cinglé parce que je me fous de la personne que je cogne, que je cogne
But I know it's me that' s hittin' out, and I'm, I'm not full of shit.
Mais je sais que c'est bien moi qui frappe, et je ne suis pas, je ne suis pas plein de merde.
I don't care who I hurt. I don't care who I do wrong.
Je me fous de la personne que je fais souffrir, je me fous de la personne à qui je fais du mal
This is your mess I'm stuck in, I really don't belong.
C'est dans votre bordel que je suis, Je n'y appartiens vraiment pas.
When I take out my bottle, filled up high with gasoline,
Quand je prend ma bouteille, remplie d'essence à ras bord,
You can tell by the night fires where Rael has been, has been.
Tu peux dire en regardant les incendies nocturnes par où Rael est passé, est passé.

As I cuddled the porcupine
Alors que je sers dans mes bras mon porc épic (2)
He said I had none to blame, but me.
Il me dit que je ne dois m'en prendre à personne d'autre que moi même
Held my heart, deep in hair,
Il agrippait mon coeur par les poils
Time to shave, shave it off, it off.
Il est temps de le raser, de le raser entièrement.
No time for romantic escape,
Ce n'est pas le moment d'une escapade romantique, Non !
When your fluffy heart is ready for rape. No !
Quand ton coeur poilu est prêt à violer.
No time for romantic escape,
Ce n'est pas le moment d'une escapade romantique,
When your fluffy heart is ready for ape. No !
Alors que ton coeur poilu est prêt à singer. Non !
Off we go.
Partons !

You're sitting in your comfort you don't believe I'm real,
Tu es bien installé dans ton confort, tu ne me crois pas réel,
You cannot buy protection from the way that I feel.
Mais tu ne peux pas t'acheter de protection contre ce que je ressens.
Your progressive hypocrites hand out their trash,
Tes hyprocrites progressistes distribuent leur merde,
But it was mine in the first place, so I'll burn it to ash.
Mais j'étais là le premier, et je les ai réduit en cendres.
And I've tasted all the strongest meats,
Et j'ai goûté à toutes les viandes les plus fortes ;
And laid them down in coloured sheets.
Et je les ai découpé en tranches colorées
Laid them down in coloured sheets.
Découpé en tranches colorées
Who needs illusion of love and affection
Qui a besoin des illusions que sont l'amour et l'affection
When you're out walking in the streets with your mainline connection ?
Quand tu marches dans les rues avec tes amis dealers ?
Connection.
Tes amis dealers. (3)

As I cuddled the porcupine
Alors que je sers dans mes bras mon porc épic
He said I had none to blame, but me.
Il me dit je ne dois m'en prendre à personne d'autre que moi même
Held my heart, deep in hair,
Il agrippait mon coeur par les poils
Time to shave, shave it off, it off.
Il est temps de le raser, de le raser entièrement.
No time for romantic escape,
Ce n'est pas le moment d'une escapade romantique,
When your fluffy heart is ready for rape. No !
Quand ton coeur polu est prêt à violer. Non !
... No time.
... Ce n'est pas le moment.

(1) Selon le texte introductif de The Lamb Pontiac est le nom de la maison de redressement d'où sort le jeune Rael.

(2) C'est la peluche de Rael qui s'exprime ici comme sa conscience. (et ça c'est un peu d'interprétation ! )

(3) Pas sûre de la traduction de "mainline connection"

samedi 10 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (13)

Quand j'ai traversé la réserve faunique de La Vérendrye, en Abitibi-Témiscamingue, je m'attendais à voir sur le bord de la route quelques bêtes inoffensives et moins inoffensives mais tel ne fut pas le cas, pas même un pauvre porc-épic écrapouti.
En place et lieu de nombreuses déclarations d'amour sur les caps de roche.
En voici quelques-unes qui rendaient la zone moins sauvage....

vendredi 9 septembre 2011

Miron


La promotion de la biographie de Gaston Miron par Pierre Nepveu dans le cahier du journal Le Devoir l'autre fin de semaine y est pour quelque chose mais c'est le spectacle de 12 Hommes Rapaillés à la télé qui m'a achevé et convaincu de me rendre à l'une des librairies de 7-Iles pour me procurer la brique de 900 pages sur le poète question d'entrevoir l'arrière-scène de l'oeuvre.



Ouais je sais que c'est pas la première fois que je passe ce vidéo mais je l'aiiiiime....

mercredi 7 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (12)

L'une de mes préoccupations quotidiennes pendant que je circulais à vélo au Canada par 30 degrés était de planifier mon ravitaillement en nourriture et en eau.
Les distances entre les villes, villages et communautés se calculaient en dizaines de km et parfois, le point noir de la carte routière me réservait la désagréable surprise de n'être rien d'autre qu'un hameau de quelques maisons sans aucun service autour.
Au fil des jours et des semaines j'ai appris à me passer de fruits frais, de yogourt et de variété dans mon alimentation tout heureux que j'étais de voir poindre au loin un restaurant, un dépanneur ou encore un libre-service et de pouvoir caler une bouteille d'eau froide ou de manger un sandwich différent de la veille.
Le commerce m'importait peu sauf quand je tombais sur cette chaîne de libre-service qui arborait sur chacune de ses devantures le plus immense des drapeaux unifoliés qu'il m'a été donné de voir.
Ce foisonnement de tissus blanc et rouge avait le don de réveiller l'esprit de confrontation que je m'étais promis, avant d'entreprendre ce voyage à vélo au Canada, de laisser à la maison.

mardi 6 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (11)

Incident ??? Il y avait le mot "incident" inscrit sur la plaque....

Je pédalais sur la 11 dans le nord de l'Ontario, quelque part entre Hearst et Kapuskasing , quand j'ai aperçu le monument commémorant "L'incident de Reesor Siding".
J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un feu, d'un déraillement ou quelque chose du genre.
Comme j'avais faim je me suis arrêté pour faire une pause. Mon sandwich m'a comme donné des brûlements d'estomac pendant que je lisais l'inscription sur le monument....


lundi 5 septembre 2011

dimanche 4 septembre 2011

vendredi 2 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (8)

J'ai été surpris quand j'ai lu l'inscription sur le panneau. J'ai d'abord pensé à une faute de frappe ou à une mauvaise traduction. Ben non. Le Canada a eu lui aussi des camps de concentration dans lesquels des Allemands, des Italiens et des Japonais, entre autres, furent détenus pendant la Seconde Guerre Mondiale.
"L'attraction touristique" sur le bord de la Transcanadienne était fort discrète: une petite halte routière avec un écriteau racontant les conditions de vie misérables des prisonniers de guerre, ces derniers qui étaient souvent arrêtés et emprisonnés sur la base d'informations très sommaires et qui n'est pas sans rappeller la Loi dont s'était servi Trudeau en 1970.
Une courte recherche m'a aussi fait découvrir que le Québec avaient accueilli quelques-uns de ces camps d'internement: Hull, Valcartier....
Une découverte de plus dans mon périple à vélo....

Photo prise en Alberta entre Lake Louise et Dead Man Flat's



mercredi 31 août 2011

Restera pu rien pour faire un pays bande de caves...

S'ti d'gang de niochons
de carriéristes élus du pécu
qui valés pas l'cul
d'une future nation

Wake-up tabarnak
y a un ti-jean peddleur
qui joue le fossoyeur
du sous-sol mis à sac

P.S
C'est encore Amir qui va devoir faire la job, s'ti d'gang de sans-dessein...

امیر به زودی به خانهمی آیند



Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (7)

Voilà. Tout est là. Je pense que ça représente assez bien le bilinguisme canadien.
Photo prise en Alberta entre Golden et Lake Louise

Photo prise en 2009 près de Charlottown sur Prince Edward Island


Je suis quand même pas naïf. J'avais fait une croix sur la possibilité de me faire servir en français dans les épiceries, terrains de camping, motels et kiosques d'informations touristiques où je passais.
De Vancouver à Nipigon (mon trajet se poursuivant dans le nord de l'Ontario où ça jase autant français qu'anglais), ça va parler chinois, tamoul, autochtone dans les lieux publics et touristiques bien avant le français.
Me semble qu'en tant que gouvernement je me serais gardé une petite gêne et que je n'aurais jamais permis l'affichage de ces panneaux de signalisation routière. À moins que se cache derrière cette maladresse le fond de leur pensée et tout le respect du fait français dans ce "beau et grand" pays.
Bilinguisme de façade qui contente M.Pitou pis Mme Minou.

P.S
Durant mon voyage il m'est arrivé de sentir de l'impatience et, en de rares occasions, du mépris devant ma difficulté à bien parler l'anglais dans les commerces. Mais j'ai vu aussi des efforts de la part de gens à me faciliter la chose.
Donc pour moi il s'agit d'un match nul par devers le préjugé que les Québécois sont mal reçus dans le reste du pays. La plupart du temps j'étais servi dans l'indifférence. Money talks....


lundi 29 août 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (6)

L'Ontario, son nord et la bite à Tibi

Si la route entre Lake Louise (Alberta) et Kenora (Ontario) s'était révélée être un "long fleuve tranquille" sauf pour les quelque 200 km sans accotement de la transcanadienne près de Winnipeg, les jours suivants ont fait leur nid dans l'album de mes souvenirs avec la même insistance que la traversée des Montagnes Rocheuses à vélo.
Que ce soit la fumée des feux de forêt perceptible sur la route de Ignace à Upsala à Thunder Bay et ma crainte de voir la route bloquée pendant quelques jours, ma joie d'entendre parler en français (enfin) dans les petits villages du nord de l'Ontario, la nature sauvage ou encore le dynamisme qui semblait habiter les villes de Rouyn-Noranda et de Val D'Or, je referais le même trajet en vélo malgré ma mésaventure avec le loup entre Longlac et Hearst.

Quelques photos, anecdotes et impressions
Gomeux, j'espère, s'y reconnaîtra (du moins pour les photos).
Je suis arrivé à Longlac assez tôt dans l'après-midi pour m'y promener et sans me permettre de porter de jugement sur ses habitants faute de ne pas y avoir passé assez de temps j'aurai quand même été le témoin de 2 petits faits très divers : en sortant de l'épicerie du village je passe près d'un autochtone âgé assis sur un tronc d'arbre avec un sac de papier entre ses jambes. De toute évidence une bouteille d'alcool se trouve dans le sac de papier. Une jeune femme s'approche, jase avec le type, pis part avec le sac de papier. Le vieux suit en gueulant après la jeune femme...
Quelques instants plus tard, j'aperçois une femme sortir de la pharmacie après avoir acheté 3 cigarettes à l'unité et les donner à un ti-cul à grand fond de culotte qui s'empresse de s'éloigner en laissant ses copains derrière lui...
Rien pour écrire à sa mère et tout pour nourrir les préjugés sur les autochtones, la pauvreté et ses effets dans certains villages isolés...

Beardmore, à l'ouest de Longlac, porte bien son nom. 2 fois j'y ai vu des ours près de la route. Vous m'excuserez de ne pas les avoir pris en photo.

Abitibi-Témiscamingue et clin d'oeil à Christian Mistral
À Nipigon quand j'ai choisi de prendre la route vers le nord c'était parce que je voulais absolument passer par l'Abitibi-Témiscamingue que je n'avais jamais visité. Je suis déçu de ne pas y avoir passé plus de temps mais l'envie de rentrer à la maison était trop fort. J'y retournerai sûrement un jour car le peu que j'y ai vu m'incite à y retourner. Une autre fois Zoreilles...


Pas pu m'empêcher. Me fallait prendre une photo.