dimanche 16 mars 2008

Potins du Salon du livre de la Côte-Nord

Année après année je me fais un plaisir d'aller au salon du livre à 7-Iles. Des fois j'en sors déçu mais ce n'était pas le cas cette année. Je voulais rencontré certains auteurs en particulier. Ainsi j'ai pu avoir une courte discussion avec Jean-François Nadeau à qui je voulais dire tout le plaisir que j'avais eu à lire sa biographie sur Pierre Bourgault. Aussi la table ronde auquelle J-F Nadeau participait en compagnie de Christian Tétreault, Sébastien Chabot et Louise Vigneault fut très intéressante.

Un autre auteur que je voulais absolument rencontré était Sylvain Rivière et son exposition sur La mer nourricière. Finalement nous avons parler un peu de pêche mais surtout des Iles de la Madeleine et de notre plaisir commun à voyager partout au Québec. Je n'en revenais pas non plus de sa mémoire pour reconnaître les gens qui venaient le saluer. Lors de mon voyage aux ïles j'avais acheté sur le ctma en partance de Mtl son livre ''Iles de la Madeleine marquises et souveraines'' pour me mettre dans l'ambiance... d'où mon intérêt pour l'auteur.

Enfin, une rencontre imprévue dans mon programme de la journée mais Ô combien plaisante, celle avec Benoît Bouthillette auteur de '' La trace de l'escargot'' qui avait remporté le prix Saint-Pacôme du roman policier en 2005. Aussi l'auteur remporta l'année suivante le prix Alibis de la nouvelle policière pour son texte intitulé ''Le capuchon du moine''. Prix qui lui valut un voyage en France qu'il apprécia énormément. On a jasé de vlb, de littérature, du Québec, de sa génération d'auteurs. Malheureusement dans un salon, l'auteur tient kiosque et il y avait d'autres lecteurs intéressés. Comme il a mon adresse-blog j'espère un clin d'oeil.

Terminé la soirée à la conférence de Jean-Marc Chaput. Ma femme a autant ri que dans un show d'humour, moi j'ai aimé et mon voisin de gauche , un poète et auteur invité au salon que je ne nommerai pas en a profité pour se déchausser et fermer les yeux. Comme quoi certaines veillées à 7-Iles se prolongent tard.

Ma femme est sortie du salon avec le livre ''Génération pendue'' de Myriam Caron qui traite du suicide. L'auteure est aussi journaliste et réalisatrice pour '' Méchant contraste''.

Moi avec '' La grande tribu/c'est la faute à Papineau de VLB : un peu pour faire chier tous ceux qui l'ont dénigré en tant qu'auteur parce qu'il avait traité mame Marois de traîtresse et beaucoup parce qu'il est un grand auteur québécois avec qui je veux renouer après avoir lu L'héritage et Je m'ennuie de Michèle Viroly. Mais surtout pour limiter le réchauffement de la planète dont vlb se rend responsable en brulant son oeuvre. -)

Et aussi avec le livre de Benoît Bouthillette '' La trace de l'escargot''. Parce que ça faisait longtemps que j'avais pas lu de roman policier, parce que je crois aux auteurs québécois, parce que ça fait plaisir de découvrir un nouvel auteur et surtout parce que je suis fier de la culture québécoise.

8 commentaires:

Le Gentil Astineux a dit…

N'est-ce pas cela que voulait VLB avec son coup de pub fumante, c'est à dire qu'on achète son livre ?

gaétan a dit…

Sûrement et j'assume. -)

Mek a dit…

Yeah ! Vive le Québec livre !

Epicure a dit…

Le Salon du livre de Québec est dans un mois! J'ai vraiment très hâte moi aussi d'aller m'y promener, assister à des tables rondes et rencontrer des auteurs... Je t'envie!

gaétan a dit…

Anecdote pour epicure concernant la table ronde:
Le thème portait sur auteur vs écrivain. J-F Nadeau avait le contrôle de la discussion pendant que C. Tétreault ravissait le rôle d'animateur au pauvre gars de la tv cogéco et posait les questions et parfois S. Chabot réussissait à s'imposer. La pauvre madame de la C-N qui complètait la table ronde n'a pu parler excepté lors de la présentation. Ce fut une table ronde des plus intéressantes avec les a-propos de MM. Chabot et Nadeau. Je les aurais écouté des heures....

Zoreilles a dit…

Ah les Salons du livre... Tellement à lire, à voir, à entendre, à vivre! J'ai été coordonnatrice de celui de l'Abitibi-Témiscamingue, en 2002. Une expérience fascinante, enrichissante, impayable. Dix mois de travail pour 4 jours d'événement... mais ça en vaut toujours le coup.

J'adore Sylvain Rivière, c'est un artiste complet, un talent indéniable. Au SLAT, il se tenait avec Guillaume Vigneault, j'ignore s'ils étaient amis avant ou si l'amitié a été instantanée quand ils ont été invités chez nous mais ces deux-là, ils étaient drôles à voir!

Unknown a dit…

Ouep! Je dois être dû pour un salon du livre! Surtout si on peut s'y déchausser et dormir, alors je ferais d'une pierre deux coups! ;-)

gaétan a dit…

@ Alcolo dans le combat qui nous lie je n'ai pas besoin de te rappeler notre vulnérabilité lors de trop longue période de fatigue.
Reposes-toi mon ami.