vendredi 29 février 2008

Me réconcilier

Bon, je l'avoue j'ai essayé, cette semaine, d'être sarcastisque avec le traitement des nouvelles que me présente les médias en général. Je me suis moqué, j'ai ri de ce que MOI je trouvais con dans leur façon de remplir leur rôle qui, je suppose naivement, est de rapporter la nouvelle et non pas nous vendre des biscuits comme l'a fait P.Bruneau ou A. Dubuc qui nous promet d'être soigné avec le sourire dans les cliniques privées ou encore comme Le Soleil qui fait sa ''une'' avec une pétasse de logiciel genre photoshop.
Ce matin j'ai cherché une nouvelle pour me réconcilier, me prouver que les médias c'est pas si pire que ça. Rien de trop sérieux, rapport que je suis grippé et que mon cerveau m'envoie promener dès que je lui demande un effort.
Finalement c'est venu de lui que je ne lis jamais. Au lendemain de la non-échange du CH il avait écrit un article ne comportant qu'un titre : '' Vous êtes pas tannés... '' rien d'autres. Et les courriels se sont mis à pleuvoir. Ce matin il exprime tout ce que sous-tend les opinions exprimées à la suite de son ''Vous êtes pas tannés...'' Intéressant je trouve.

jeudi 28 février 2008

Ma vie ne sera plus jamais la même

Quand je suis sorti ce matin pour différentes commissions j'en ai profité pour acheter le journal. Je pourrais toujours me contenter de cyberpresse ou de ma page d'accueil pour suivre l'actualité mais j'ai gardé des automatismes pré-internet qui consistent à tourner les pages d'un journal en jetant distraitement un oeil à la tv ou en prêtant tout aussi distraitement l'oreille aux propos de ma femme. Je sais je ne devrais pas dire ça. Mais je suis tellement absorbé par les écrits de nos quotidiens et qu'avec l'âge ma faculté de concentration a beaucoup diminué, vous me pardonnerez j'espère mes écarts de conduite très peu élogieux envers mon épouse et le peu de respect face aux émissions de tv qui me sont présentés.
Donc ce matin, Le Devoir n'étant pas encore livré dans mon dépanneur de région favori, je pris l'exemplaire du journal Le Soleil qui s'offrait à moi. La Presse nous respectant tellement qu'elle nous envoie son journal avec une journée de retard ( ben oui c'est comme ça par chez-nous), et ne voulant absolument rien sawaire du JdeQ, je pris Le Soleil qui, parfois, s'intéresse aux régions et nous épargne du répertoire des chiens écrasés sur le territoire de MTL.
Quelle ne fut pas ma stupeur en regardant les différents titres qui habillaient la ''une''. Impossible de manquer ''LA'' nouvelle de la journée. Celle que cyberpresse et LCN négligeait ou pire me cachait.
Elle était , insérée entre la poitrine offerte d'une blondasse et le nom du journal . Pis dire que le printemps est dans 3 semaines !

mercredi 27 février 2008

Pourquoi j'appuie vlb

Coup de pub, crise de vedette ou geste symbolique, je m'en fous. Comme je l'ai écrit ailleurs, vlb à le courage d'exprimer son opinion sur la place publique et susciter un débat sur l'indépendance et la langue au Québec en dehors du cercle des politiciens.
La population en général valorise la fonction de politicien autant que celle du vendeur de chars usagés, alors quand un écrivain a le courage de demander où s'en va mme Marois avec son projet d'indépendance et de langue il me semble que la majorité des gens devrait souhaiter voir apparaître dans le décor d'autres intellectuels ou personnalités publics prendre position dans un sens ou dans l'autre. Malheureusement au Québec il semble bien que les débats se fassent uniquement à ''Il va y avoir du sport'' à télé-Québec ou encore sur quelques blogs dont la majorité des intervenants sont anonymes.
Après avoir traité mme Marois de traîtesse et maintenant de vouloir brûler ses oeuvres tout ce qu'on trouve à faire c'est de ridiculiser le messager ( du moins dans les commentaires sur certains blogs) plutôt que de se questionner sur la véracité du message.
Crisse un pays c'est avec des gestes comme ceux de vlb que ça se fait:EN DEMANDANT DES COMPTES À RENDRE À NOS POLITICIENS PAS EN LES LAISSANT DÉCIDER POUR NOUS AUTRES PIS EN SE RANGEANT DERRIÈRE LEURS DÉCISIONS CALVASE.*
*Chus même pas fâché quand j'dis ça. Juste désabusé.

mardi 26 février 2008

Biscuit santé

Bon, après Alain Dubuc sur cyberpresse qui m'a fait rigoler avec son histoire de sourires dans le secteur privé, v'la ti-pas Pierre Bruneau qui annonce aux nouvelles du midi de Tva la sortie de la nouvelle gamme de biscuits Leclerc qui, dit-il, aurait des propriétés anti-cancérigènes.
Coudon j'fais-tu des comeback de substances moé-là?

lundi 25 février 2008

Hull-Natashquan à vélo (22)


Mardi 26 juin 2007
Matane ( motel Belle Plage)/Ilets Caribou ( camping Domaine Ensoleillé)
  • Traversée Matane/Godbout calme
  • Beaucoup de trafic sur la 138
  • Vent de dos
  • Averse
  • 50 km

En traversant le fleuve j'ai l'impression que le voyage est terminé. Sur le traversier on rencontre quelques connaissances comme à chaque traversée. Si le monde est petit la Côte-Nord l'est encore plus.

Nous quittons Godbout vers 14h et peinons dès la première côte à la sortie du village. Une journée ''sans'' pour affronter les nombreuses montées qui nous attendent. Sans jambes, sans entrain, sans rien. Effectivement nous montons plusieurs côtes à pied. Qu'importe le temps que ça prendra j'insiste auprès de mon épouse de rouler sécuritairement: beaucoup de trafic, peu d'accotement, route sinueuse dans les longues montées comme dans les longues descentes où nous ne pouvons nous permettre d'atteindre de haute vitesse. Avant chaque descente je lui conseille de s'arrêter, d'écouter pour s'assurer qu'aucune van ne viendra la doubler pendant sa descente parce que la draft provoquée pourrait facilement la faire tomber. Tout se passe bien. Pas vécu de situations dangereuses, vues sur la mer et les montagnes qui valent l'effort.

Le ciel menace à la hauteur de Baie-Trinité et nous nous mettons à l'abri avant l'averse. Le terrain de camping est plusieurs km plus loin. Finalement nous arrivons vers 18h30. Le restaurant-dépanneur du camping est très bien ainsi que le terrain. À croire que les mouches noires de Ste-Luce sont débarquées ici, venues rejoindre leurs semblables outre-rive. Qu'importe. Demain nous retrouverons notre petit confort, la routine. Sentiments confus: j'voudrais pas que ça arrête/j'm'ennuie de mon oreiller.

dimanche 24 février 2008

Alain Dubuc, recrue au festival ''juste pour rire''

Non mais franchement quelle blague! Faut vraiment être à court d'argument pour tenter de justifier des changements majeurs dans le système de la santé par le sourire ou non du personnel médical. Faut vraiment prendre les gens pour des cons que d'associer une visite à l'hôpital à une visite chez Tim Horton. C'est ça votre problème M.Dubuc et tous les autres qui souhaités privatiser les soins de la santé: vous rabaissez la santé des gens au même niveau qu'un combo café-sandwich.
Et pendant qu'on débat dans les médias si le citoyen doit défrayer ou non son opération au privé ou public pour des cataractes, ou pire, si le personnel médical doit nous accueiller avec sourire, les primes d'assurance prélevées sur les payes des travailleurs augmentent sournoisement. Bravo pour le divertissement m.Dubuc.

vendredi 22 février 2008

Québec la sale

La lumière jaunit. Le contingent s'interroge, le flot hésite. Devinant le dénouement, une auto accélère, s'y risque. Elle l'a échappée belle. Les cercles rouges s'affichent avec célérité d'abord, avec autorité ensuite. L'interdiction d'avancer conclut une entente avec l'obligation d'arrêter. Des véhicules freinent, frustrés de l'échec de leur mission. Le flux métropolitain est interrompu.
Sourire devant ces prisonniers de la voie urbaine cannibalesque, ces otages des feux désynchronisés. Quelques atrophiés de l'âme achètent la paix sociale aux laveurs de pare-brise à coup d'écu. D'autres, les yeux globuleux, presque sortis de leurs orbites, se défoulent de leur trop vide émotionnel, vocifèrent des insanités, crient de ne pas toucher au symbole de l'accomplissement de leur vie.
À travers un pare-brise, un album de photos. Impression de déjà-vu. Sur la couverture, le carré d'Youville. En arrière-plan la rue d'Auteuil menace de souvenirs douloureux une adolescence baptisée par des queues graissées de marde.
Je crache sur la vitre de l'auto devant moi et ce n'est pas pour la nettoyer. Le type se fâche, s'égosille, s'époumone, hurle sa haine du monde. Peine perdue. Rugissements étouffés because le tintamarre de klaxons. Pas de temps à perdre. La lumière est verte. La calvacade reprend. Les autos s'éloignent mais mon souvenir, lui, s'attarde.