mardi 12 juillet 2011

Quelques heures à Saint-Boniface

Viarge ça fait 2 heures que j'essaie d'écrire un texte qui aurait de l'allure pour vous décrire ma visite de Saint-Boniface mais j'y arrive pas. Moi pour écrire ça me prend mon Petit Robert, Bescherelle pis le dictionnaire des synonymes pis j'avais pu de place dans les sacoches de vélo.
Ça fait que je vous présente quelques photos accompagnées de commentaires:

Sur l'esplanade Louis Riel qui traverse la rivière Rouge pour se rendre à Saint-Boniface. Bronzé le bonhomme hein!


Du côté de Saint-Boniface, Avenue de la Cathédrale entre rue des Meurons et Avenue Taché. Tellement calme, presqu'un lieu de recueillement.


Inévitable


Inéviablement





Je suis revenu passer le reste de la journée at the forks à lire et écouter les musiciens ambulants dont celle-là qui m'a foutu la nostalgie du pays.
- Ta musique sonne pas mal québécois
- Yes, heee oui. Je jouer beaucoup musique québécois

12 commentaires:

manouche a dit…

Ensoleillé et très sympa; bonne route.

en phase .. avec la nature..la vie a dit…

quel beau voyage! a bicyclette ! je vous envie ...
Avez vous mis une carte de votre trip quelque part ?
Bonne route, marianne

Denis Roussel a dit…

Oh my oh my!
T'es vraiment chanceux.

Zoreilles a dit…

Méchant suntan!

Là, je suis jalouse de tout ce que t'as vu... La maison, la machine à écrire, l'univers de Gabrielle Roy, l'histoire de Louis Riel.

C'est français pas mal, à St-Boniface, c'est ce que tu as constaté? Est-ce toujours vrai?

gaétan a dit…

@Marianne non je n'ai pas de carte de mon trajet. Faudrait que j'apprenne comment faire....

gaétan a dit…

@Zoreilles
Je ne suis pas passé par le musée pour l'histoire de Louis Riel. Peut-être ajourd'hui si je retourne dans le quartier, jai pas décidé encore ce que je ferai de ma journée.
En tout cas ça parlait français et anglais (mais un peu moins il me semble) autour de moi dans Saint-Boniface pendant les quelques heures que j'y ai passé.
Par contre la première personne qui m'a abordé au bout de l'esplanade était une gentille dame dans la 50aine avancée unilingue anglaise qui distribuait des "pinnes" du Manitoba. Comme elle semblait comprendre ce que je lui disais en français, elle parlait anglais et moi français.
Beaucoup de noms de rues et de restaurants en français.
À l'extérieur de la maison de Gabrielle Roy j'ai jasé pas mal avec un couple de bénévoles qui faisait l'entretien des fleurs et du gazon (un couple de professeurs à la retraite). Le quartier est très diversifié: de classe populaire à moyenne, plusieurs jeunes familles mais aussi plusieurs résidences pour personnes agées, 10-20% de noirs, 10-20% asiatiques.
Les maisons sont vieilles mais très bien entretenues et les arbres qui bordent les rues sont magnifiques. Et la calme dans les rues entre les boulevards.....

Venise a dit…

Je cré ben que j'ai senti l'odeur de Gabrielle Roy, même si sa dactylo sous verre ne doit plus sentir grand'chose. Je sais pas qu'est-ce qu'elle en penserait.

Je ferais pareil, passer par là, pas courageusement en vélo comme toi, j'irai sniffer le dedans et dehors de cette maison.

Merci de nous avoir éclairé sur la place du français versus l'anglais, c'est un angle qui m'intéressait. Je me souhaite d'aller vérifier par moi-même un jour.

Bonne route !

Nyctale a dit…

Wow! Louis Riel, La Rivière Rouge... C't'un maudit beau voyage ça :D J'irais bien m'y recueillir un peu!

Bonne continuité et merci de nous partager ça!

gaétan a dit…

@Venise
très peu d'objets personnels de Gabrielle Roy. Des artefacts d'époque pour la majorité mais la demoiselle Josée qui m'a fait la visite était, malgré son jeune âge, très bien renseignée sur l'auteure. Et bonne vendeuse puisque je suis ressorti avec le livre de nouvelles sur la rue Deschambault où elle a vécue.

Venise a dit…

Je suis certaine que tu vas aimer Rue Deschambault. Tu as bien fait de te laisser convaincre.

Mek a dit…

J'ai passé une heure devant la tombe de Riel, les yeux pleins d'eau.

crocomickey a dit…

J'ai vu quelques-uns de ces spots de Winnipeg l'an dernier en allant chez mon chum Jean-Louis. Évidemment que Louis Riel est omniprésent dans bien des endroits... Bonne route !