Ça faisait 2 mois que j'attendais la roue arrière de mon vélo de route partie se faire dévoiler à l'extérieur parce le nouveau propriétaire de la boutique de ma ville en était incapable. Donc aujourd'hui, malgré les bourrasques de vent, il y avait le soleil. Et moi,aller savoir pourquoi, j'associe trop souvent soleil et vélo. Je n'ai donc pu résister au plaisir de retrouver la position plus sportive que procure ce genre de vélo comparativement au vélo hybride qui me sert dans mes sorties de cyclotourisme.
Je n'ai rien d'un Lance Amstrong: je ne parle pas anglais et je ne me dope pas. J'aime bien par contre, et malgré mon âge que je trouve somme toute encore jeune, j'aime bien dis-je, donner plus de vélocité à certaines de mes sorties.
Je pars donc de chez-moi, debout sur les pédales, tel un conquérant fier d'exhiber ses attributs physiques, ses qualités sportives et surtout sa puissance. N'étant pas Amstrong ni Landis, au bout de quelques dizaines de mètres je pose mon postérieur sur la selle effilée en me disant que 50 ans c'est pas vieux mais c'est pas jeune non plus.
Comme je le mentionnais plus haut, pédaler sur un vélo de route impose une position plus aérodynamique parce que le haut du corps est plus penché vers l'avant. De ma nouvelle position assise se produisit un phénomène que je n'avais pas vécu depuis longtemps: à chacun de mes coups de pédale mes cuisses venaient frapper mon abdomen. Bon sang de bon sang j'ai pris pas mal de poids rienqe à subir tous ces coups sur ma bedaine. Je suis prêt à accepter le désagrément d'un pantalon trop serré à la taille, des légers maux de dos qui accompagnent généralement mes prises de poids automnales mais sentir mes cuisses frappées mon ventre quand je pédale ça jamais. Dès demain je m'inscris au centre de conditionnement physique près de chez-moi.
6 commentaires:
T'as pris un peu de brioche? C'est bien de notre âge!
Et moi qui croyais que de faire du vélo pouvait prévenir ce genre de désagrément...
Ha ! Ha! Malgré le fait que je ne fais pas de sports, ni vélo, je n'ai pas de surplus de poids. Mais plus je lis à propos de cyclo tourisme, et plus ça m'intéresse. Être dans la nature, aller à son propre rythme, ce doit être merveilleux. Je me demandais s'il y a un âge limite pour COMMENCER à pratiquer (j'ai 52 ans), et s'il faut beaucoup d'entraînement...
J'ai une cousine (que je vois trop rarement) qui à fait le tour de la Gaspésie en vélo, il y a deux ans avec un groupe, et elle a adoré ça. À Montréal c'est difficile de faire du vélo (faut pas être peureux !), mais ça me tente d'essayer quand même. N'étant pas du tout en forme (je m'essouffle en montant un escalier), ce serait une bonne idée d'y aller mollo au début je suppose....
@ Zoreilles
L'automne venu j'ai tendance a accumulé des graisses pour l'hiver...pourtant je n'hiberne pas.
@Lise
Oui faut commencer par pédaler 10 puis 15 puis 20 puis 30 km/jour.
Avant de trop s'équiper moi et ma femme avons commencé par faire le tour du lac St-Jean pour connaitre notre intérêt pour le cyclotourisme. C'est un endroit merveilleux pour commencer. 4 jours pour faire 260 km. Nous couchions en gite. Ce fut la piqure. Y a des gens de 60 ans qui traversent le canada en vélo. Faut aimer ça et être en forme sinon ça peut devenir un calvaire et quand tu termines ta journée t'es trop fatigué pour visiter la ville où tu couches. Si nous couchons en ville nous remisons les velos et c'est la douche et la visite à pied ,en autobus, en taxi. Généralement on marche quelques km. Dodo 21-22h. max.
Merci Gaétan, la discipline ne faisant pas partie de mes gènes, le cyclotourisme est donc à oublier. Je me contenterai de la course aux autobus de la STM pour le moment, en guise de sport. Le printemps prochain, je verrai pour ce qui est de recommencer à faire du vélo, il paraît que ça ne se perd pas, mais cera uniquement par plaisir ou dans un but utilitaire, pas pour de longs trajets...
ce sera voulais-je dire. Faute de frappe due à mon chat, qui avait une patte sur le clavier.
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