mercredi 28 novembre 2007

Extrait de mon carnet de route (4)



Lundi 18 juin 2007

Portneuf (motel Portneuvois)/Lévis(hôtel Kennedy)




  • Ensoleillé/chaud

  • Cassé un rayon sur la roue arrière en descendant la côte Gignac à Québec

  • Réparation chez G.H Lamontagne à Lévis/ service rapide

  • Rencontre très intéressante sur le traversier

  • Beaucoup de traffic sur Kennedey

  • 73 km.


Mauvaise journée. Mauvais caractère plutôt. Je trouve rien d'intéressant sur la route. Pourtant j'ai toujours aimé rouler sur ce bout de la 138. Même les beaux villages que sont Cap-Santé et Neuville ne réussissent pas à me sortir de ma ''bougonnerie''. Faudra faire avec. Marjo le sait et roule en solitaire quelques centaines de mètres derrière moi.


À Cap-Rouge, des ouvriers refont le pavage de la grosse côte près du ''tracel''. La dernière fois que nous sommes passés par là on avait pris l'escalier mais là on a trop de bagages. Nous montons la côte à pied. Pis le goudron qui colle sous nos souliers pis sur les pneus des vélos. Shit!


Croisé un cycliste qui nous informe qu'une portion de la piste cyclable sur Champlain est hors service et qu'il faut passer par la côte Gignac pour prendre Champlain plus loin. La côte est très à-pic. En la descendant y a un rayon de roue qui casse. Moi je passe proche de me pèter la gueule. Je contrôle mal la descente. Ça va tout croche. La roue est voilée. Obligé de neutraliser les freins arrière.


Sur le traversier je rencontre un type sympa. Ça clique entre nous deux. Il me raconte sa traversée du Canada en vélo et rendu à Lévis il s'assure de me trouver l'adresse d'un réparateur de vélo avec qu'il ne parte vers St-Nicolas. Seul point positif de la journée. Salut Claude(?) Maguire.


À la boutique de vélos, le jeune qui fait la réparation de ma roue me fait la baboune. Il est obligé de finir un peu plus tard. Quand je suis seul avec lui je lui donne un 5$ en lui disant de se payer une grosse bière pour qu'il arrête de ''bourrasser'' la roue de mon vélo et de me faire la gueule. Aujourd'hui il n'y a que moi qui a le droit d'être de mauvaise humeur.


Crisse que l'hôtel sur le boul. Kennedey est loin. Beaucoup de traffic pis ça roule vite. Aucune considération pour nous. Un boutte su'l trottoir, un boutte su'l boulevard, un boutte su'l trottoir, un boutte.... Ville de chauffards.


Soupé dans un restaurant ''fancy'' recommandé par le commis de l'hôtel. Trop cher, pas assez de stock dans l'assiette, service lent. Je serre les dents. En retournant à pied à l'hôtel des jeunes en voiture nous crient des noms. Dans la chambre, les draps sentent le tabac. Tabarnak j'avais demandé une chambre non-fumeur. J'ai envie de descendre en bas engueuler le réceptionniste. Vaut mieux pas. Trop fatigué. Peur de perdre le contrôle. Je me couche en pensant que demain est un autre jour.


-Demain ça ira mieux, Marjo?


-Oui. Demain ça ira mieux.


-O.K. Bonne nuit namour.

6 commentaires:

Renart Léveillé a dit…

Ayoye, des chambres non-fumeurs...

Je suis non-fumeur depuis presque un an, mais j'avoue que c'est le genre de chose que je n'aurais pas pensé à spécifier.

gaétan a dit…

Läche pas. Moi-même ex-fumeur depuis 15 ans je prends l'habitude de demander des chambres non-fumeur partout ou je passe. Il existe plusieurs hôtels complètement non-fumeur et les autres hôtels sont tenus par loi d'avoir un minimum de chambres où il est interdit de fumer. Je ne suis pas un intolérant de la cigarette car mon père et frère et soeurs fument et je ne les faits pas fumer sur la galerie quand ils viennent chez moi. Par contre c'est tolérance zéro dans la voiture.

Zoreilles a dit…

Dis donc, Gaétan, t'étais vraiment de mauvaise humeur, hein? Marjo est bien patiente... comme moi! J'aurais aussi préféré rouler quelques centaines de mètres derrière.

Les chambres fumeurs et non fumeurs, ça fait longtemps que ça existe, le seul changement, c'est que maintenant beaucoup d'hôtels sont exclusivement non fumeurs. Les B & B (que je préfère) sont aussi non f.

Le pire, c'est que je suis fumeuse mais je réserve toujours une chambre non fumeur lorsque j'ai le choix. Je suis habituée à fumer dehors, pour être certaine de ne pas me sentir ostracisée davantage.

Dans les fêtes ou soupers d'amis chez moi, on fume dehors, mes invités l'apprécient beaucoup. Le reste du temps, je m'autorise à fumer dans la maison mais jamais à l'étage des chambres.

Mais mon char... Épouvantable comme il pue la cigarette. C'est le seul endroit où je m'autorise mais c'est mon char à moi toute seule. Quand quelqu'un me demande un lift, j'accepte avec joie mais j'avertis : mon char pue, t'embarques-tu pareil?

gaétan a dit…

Si j'ai besoin d'un lift ça ne me fais rien d'embarquer dans un char qui pue la cigarette Haha.

Mek a dit…

Moi je fume un gros cigare en arrivant dans une chambre fumeur. Ça enlève l'odeur de cigarette.

gaétan a dit…

Pouaaaa....