mardi 14 juillet 2015

Cul-de-sac

Il est temps d'en finir avec ce partage de camino inachevé tant physiquement que mentalement. Ne pas avoir atteint Santiago de Compostela m'importe peu ayant toujours placé dans mes sorties  la destination non pas comme le but à atteindre ( sauf Vanvouver / Port-Cartier en vélo en 2011) mais comme une simple étape avant la préparation d'un autre voyage.. Mon contentement est ailleurs. Dans la contemplation de la nature par exemple. Je suis un sauvage. Je préfère la compagnie des animaux et des végétaux à celle des hommes. À une autre époque j'aurais été un disciple de J-J Rousseau. Ressentiment pour mes semblables en moins. Le confort, la routine tout ça me tue. J'ai besoin de liberté, de vivre des petits matins où la nature s'éveille et qui me donne l'impression qu'elle le fait rien que pour moi.

Photo prise le 13 avril 2015 sur le camino de la Via de la Plata entre Real de la Jara et Monesterio.

4 commentaires:

Jackss a dit…

C'est fascinant ce décor avec ces moutons sortis presque d'un autre monde. J'aime bien ton approche. En fait, je l'adore. J'ai l'impression que ce voyage t'a déjà donné les résultats que tu cherchais: mieux te connaître. Savoir apprécier ce qu'on vit au moment où on le vit, à chaque étape, c'est sûrement parmi les vrais secret du bonheur.

manouche a dit…

Tu n'es pas moutonnier dans cette belle lumière...

gaétan a dit…

Merci de vos commentaires.

Anonyme a dit…

Je trouve cela très bien cette façon de voir le voyage, ce n'est pas important d'arriver au bout car le voyage et le plaisir est fini,le voyage et la libertée est durant. Tu as une philosophie du voyage qui s'apparente à la mienne. Je fesais du vélo j'ai été à la moto et je revient au vélo car je pense que la liberté est,là, pour voyager, aucune contrainte quand ça ne fait pas tu saute dans un autobus ou un train et tu saute une partie du voyage pour continuer plus loin.Continu sur cette forme de vie toi aussi tu l'as trouvé.