samedi 5 novembre 2011

Kirie-Offenback-1972


À regarder pour ses magnifiques photos d'archive d'un groupe duquel je n'avais aucune gêne à écouter la musique entre un long jeu ou une cassette des Rolling Stones, Genesis et autres en voiture, en party ou en chauffant les couteaux.
J'ai tâté du latin à l'époque où les curés tâtaient du servant de messe. Plus intéressé d'apprendre le sens de cette mystérieuse langue que par le cérémonial qui l'accompagnait, ma carrière liturgique fut de courte durée et qui sait, m'a peut-être évité des touchers non désirés.
C'est en regardant à la télé, cette semaine, le film sur Jerry Boulet que la nostalgie de réécouter du Offenback m'a pris. D'une nostalgie empreinte d'images du "band" que seule la saleté d'Alzheimer pourrait venir brouiller.
J'avais la 20aine bien vivante, un show à l'aréna de Baie-Comeau de la tournée Offenback. Étape d'un road trip comme j'en faisais tant dans l'temps. En Chrysler Newport, quatre quarante, quatre barils.
Fin des années 80 à Fermont. Mauvais timing, mauvaises impressions sur un Jerry et sa gang au bar de danseuses. Pis moé à prendre avec des pincettes.
Du film je n'ai rien appris que je ne savais déjà de la vie de Jerry Boulet et d'Offenbach. Ça ne m'a pas empêché d'apprécier ces quelques heures à revoir cette époque de folle jeunesse où j'avais l'impression d'en avoir tellement plus en avant de moi que maintenant.

2 commentaires:

Denis Roussel a dit…

Merci de partager ça.
J'ai vu l'Opéra Pop d'Offenbach en 72 au Campus Deux-Montagnes et j'ai été un fan fini jusqu'à la fin.
Quand tout le monde trippait sur Harmonium et les tuques en alpaga, nous autres on calait des grosses au son pur et dur de la guitare à Johnny.

gaétan a dit…

Rock on :-)