mercredi 7 septembre 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (12)

L'une de mes préoccupations quotidiennes pendant que je circulais à vélo au Canada par 30 degrés était de planifier mon ravitaillement en nourriture et en eau.
Les distances entre les villes, villages et communautés se calculaient en dizaines de km et parfois, le point noir de la carte routière me réservait la désagréable surprise de n'être rien d'autre qu'un hameau de quelques maisons sans aucun service autour.
Au fil des jours et des semaines j'ai appris à me passer de fruits frais, de yogourt et de variété dans mon alimentation tout heureux que j'étais de voir poindre au loin un restaurant, un dépanneur ou encore un libre-service et de pouvoir caler une bouteille d'eau froide ou de manger un sandwich différent de la veille.
Le commerce m'importait peu sauf quand je tombais sur cette chaîne de libre-service qui arborait sur chacune de ses devantures le plus immense des drapeaux unifoliés qu'il m'a été donné de voir.
Ce foisonnement de tissus blanc et rouge avait le don de réveiller l'esprit de confrontation que je m'étais promis, avant d'entreprendre ce voyage à vélo au Canada, de laisser à la maison.

5 commentaires:

Gomeux a dit…

Husky!

gaétan a dit…

Wouf wouf

Zoreilles a dit…

Ma fille a travaillé dans un Husky à Banff, pendant son séjour là-bas. Ils ont beaucoup de services offerts mais je savais pas qu'ils étaient si amoureux du Canada...

Denis Roussel a dit…

Les Canadiens aiment leur pays, c'est normal. Aux États-Unis le culte du drapeau est 1000 fois plus important.

Caro et cie a dit…

Pour poursuivre dans le même sens que Denis Roussel... Il serait temps que les Québécois soient fiers et affichent leur drapeau eux aussi... C'est comme si on n'était pas fiers de nos origines... Pour ma part, j'ai des drapeaux du Québec aimantés sur mon petit VR, toutefois, je dois avouer qu'aux É-U, il faut que dire qu'on vient de MTL si on veut qu'ils aient une idée d'où ou on vient...