Le camping a occupé une part importante de ma promenade de 5600 km à vélo. Mon itinéraire quotidien était souvent basé sur l'emplacement de ces terrains qui demandaient tantôt $10, tantôt $40 pour planter ma tente et profiter de leurs activités.
Avec ou sans ombrage, des "washrooms" et des salles de douche propres ou dégueulasses, chacun des terrains de camping où j'ai dormi avait ses particularités mais tous, sans exception, avaient un point commun : la proximité de la voie ferrée et/ou la transcanadienne. J'ai appris à m'endormir et à me réveiller en pleine nuit aux bruits de la circulation ferroviaire et automobile et par le froid dans les Rocheuses.
À part quelques-uns, peu de terrains de camping offraient de beaux paysages à voir. Heureusement, pour compenser, j'y ai fait de bien belles rencontres: d'autres Québécois, d'autres cyclotouristes, des voyageurs.
M'est arrivé aussi, au camping municipal de Longlac, d'être réveillé à 3 heures du matin par des fêtards qui me semblaient circuler un peu trop près de ma tente. Ignorant tout de leurs intentions, j'avais sorti d'une de mes sacoches de vélo une clé 15mm d'une 30aine de centimètres de long et qui sert à dévisser les pédales de mon vélo. Finalement ils ne se sont jamais montrés menaçants et ont qutté les lieux quelques minutes plus tard.
Quelques photos d'emplacements de ma tente
6 commentaires:
Ya pire comme vue ...
Ah, les fêtards de Longlac...
Y a d'autres choses qui s'en viennent à propos de Longlac et des environs dont des photos...
Tu vois, je suis comme pas surpris.
Bien hâte de lire ça!
:-)
C'est super, on dirait qu'on repart, cette fois avec un petit recul, des notes supplémentaires, des réflexions de toi qui m'enchantent.
Je te suis!
(Les photos de ce billet montrent des paysages assez extraordinaires, moi je trouve, t'as dû faire une belle sélection).
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