samedi 9 juillet 2011

Whitewood / Brandon Meadowlark campground

Stats et utilitaire
Pédalé 188 km
Moy. de 28 km/h
Ensoleillé 20-24 degrés
Vent du sud-ouest puis de l'ouest en p.m
Bel accotement excepté aux intersections des routes transversales et des villages

Rencontres, attaques et histoire de cul
Rencontres
La salle de bain du camping à Whitewood était tellement crottée que j'ai décidé d'aller me laver dans celle d'un restaurant et d'en profiter pour prendre un vrai déjeuner avec oeufs, bacon, patates roties et café. J'y ai rencontré un camionneur québécois. Moi je voulais connaître l'état de la route au nord de l'ontario et lui voulait savoir c'est quoi qui pousse des cyclistes à se "donner de la misère de même". Sympathique le monsieur.
Au kiosque d'informations touristiques du Manitoba (j'ai oublié le nom de du village) près de la frontière y avait un couple de Québec qui était on the road depuis le 15 de mai et qui arrivait de l'Alaska. Le couple demandait de l'information sur Gabrielle Roy.
Quelques minutes plus tard arrive Bill le cycliste de Nouvelle-Écosse dont on s'est retrouvé plusieurs fois dans le même camping. J'étais certain qu'il me précédait mais non, le vent de face et de côté d'hier à eu raison de lui et il s'était pris un motel avant Whitewood.
Après son départ c'est les 2 cyclistes qui font Calgary-Winnipeg qui arrivent au kiosque touristique...

Attaque, attaque
Me suis fait rentrer dedans par 2 libellules, demoiselles du lac, ou crève-yeux comme on dit par chez nous. J'les ai eu en pleine face à part de ça. Et pis y a l'accessoiriste du film Les oiseaux qui a dû oublier quelques oiseaux en liberté après le tournage du film. Me suis fait attaquer par 3 fois et la dernière fois près de Brandon la sale bête a frappé mon casque.

Histoire de cul
Ce matin j'espérais me rendre au camping de Aspen Grove de Oak Lake, 125 km plus loin. Comme la température était idéale avec un bon vent de dos et une bonne moyenne j'ai décidé de poursuivre. Mon cul a protesté mais je lui ai fait comprendre qu'il prendrait son break à Winnipeg comme les autres. Fort de l'appui des jambes et de la tête l'affaire était entendue et les jérémiades des épaules et du cou n'ont rien changé à ma décision. Et avoir su que je devrais débourser 30$ pour ce camping et ben je crois que j'aurai été voir plus loin. Je suis quand même bon prince.

P.S
Vous comprendrez que je suis limité dans le temps et dépendant de la charge de mon mini-portable alors je ne peux pas aller voir vos blogs comme ils le méritent mais je vais me reprendre à Winnipeg.

Photos, s'il y en a, plus tard. Là l'ordi est connecté sur une prise de courant à l'extérieur de laundry en attendant la fin du lavage ensuite j'm'en va manger, j'ai faim pis y est 18h26.....

5 commentaires:

Denis Roussel a dit…

Les attaques d'oiseaux ça arrive souvent. Ce serait pas des carouges à épaulettes par hasard? Ils ont les taches oranges sur les ailes. Ils font leur nids dans les fossés et n'aiment pas trop qu'on passe trop près.

piedssurterre a dit…

Je suis impressionnée par les kilomètres que tu parcours ! Bises !

manouche a dit…

Ton interlocuteur me fait penser à celui qui disait:pourquoi rouler à vélo si on peut se payer une auto!

Zoreilles a dit…

Ça a beau être pas facile, ton expédition (mais tu la choisis tous les jours, c'est fascinant!...) pour moi, c'est un bonheur de te suivre dans tes réflexions et toutes ces anecdotes, ces rencontres, ces lieux à la fois étranges et familiers.

Lâche pas, on pédale pas fort mais on apprécie le « seat ride »!

gaétan a dit…

À Framboisine les pieds sur terre, c'est peut-être à cause du mini-portable mais je peux pas commenter chez-vous. La machine refuse de reconnaître mon compte google..... en tout cas j'ai bien aimer les photos de la rue.