jeudi 3 septembre 2009

Sommes-nous appelés à disparaître?

Y a quand même pas si longtemps dans les années 67-70 je me souviens d'hommes en colère qui se réunissaient chez-nous. À la Quebec Cartier Mining si tu parlais pas anglais tu restais journalier. S'ti chus déçu de l'indifférence de mes enfants pis du silence des plus vieux full pension qui s'en crissent.

6 commentaires:

Zoreilles a dit…

L'indifférence de nos enfants, je peux toujours la comprendre, ils sont branchés sur le monde, la planète, ils prennent position sur des enjeux environnementaux surtout et s'impliquent dans les très petits milieux. Mais pour nos pensionnés full cash 5 étoiles qui se désintéressent et deviennent indifférents au sort des autres, ça m'écoeure royalement.

Est-ce que les 50 ans (le jambon dans la sandwich entre les baby-boomers et la génération X) sont en train de devenir les chiâleux de service qui restent accrochés à leurs vieilles guerres?

gaétan a dit…

J'aime bien l'image du jambon dans le sandwich.
Chiâleux de service mais pas en guerre. Sympathisant mais pas partisan de ceux qui la font pour que le Québec demeure majoritairement francophone.

gaétan a dit…

Viarge! Je me donne la peine de chercher dans le dictionnaire le genre du mot sandwich pis v'la t'y pas que j'accentcirconflexe le "a" dans "chialeux". Quoique chialeux ça fait moins chiâleux.
:-)

Anonyme a dit…

Que s'est-il donc passé pour qu'une telle indifférence se soit installée? Chez les pensionnés? Chez les jeunes? Pas d'accord: chez tout le monde.

Le lendemain du référendum de 1995, un homme que je respecte beaucoup m'a dit: ça c'est le pire résultat imaginable. Nous sombrerons dans une léthargie qui durera, durera et durera.

Je me dis qu'il avait raison.

Accent Grave

Jackss a dit…

Bravo pour ce billet, Gaétan

Tu as eu l'art de remuer quelque chose à l'intérieur de moi.

Je crois que l'une des principales causes du désintérêt vient des péquistes eux-mêmes. Ils n'ont pas su maintenir la flamme lorsqu'ils étaient en positicon de le faire.

La première erreur à mon avis: le système d'éducation. L'histoire, la culture, la langue ont été négligés de façon inquiétante. Mes enfants qui ont un cours universitaire ne connaissent pas l'histoire du Québec. Comment peuvent-ils prendre le flambeau que nous avons porté si fièrement et avec tant de convictions.

Madame Marois a dit lorsqu'elle était ministre de l'Éducation que la grammaire et le dictionnaire n'étaient que des livres de référence. Je l'ai entendu dire à la télé qu'un volume par classe était suffisant.

Les nationalistes ont tout laisser passer sans réagir. Les radio-journal télévisés ne font que rapporter les propos de l'opposition sans leur donner le micro. Comment les jeunes et les vieux peuvent-ils être emballés par une option dont on n'entend plus parler que par la bouche de Jean Charest et Stephen Harper?

gaétan a dit…

Un laisser-faire ambiant où les faiseux d'opinion ont réussi à nous dépouiller de notre identité et à nous convaincre qu'il était juste et bon de s'ouvrir à l'autre sinon tu passes pour un sale raciste nationaleux qui vit replié sur lui-même.
C'est sûrement pas avec mame Marois que le français va se raffermir au Québec....
Mais bon au-delà des mots y a toujours les petits gestes qui comptent.