dimanche 13 septembre 2009

Chauvinisme et vantardise


N'eut été que le film de Louis Bélanger fût tourné dans la belle région de Port-Cartier, je n'aurais probablement pas assisté à sa représentation au sympathique café-théâtre Le Graffitti cet après-midi.
Dès les premières images, j'ai reconnu la passerelle de la chute MacDonald, la route de gravelle du parc, la rivière qui longe la voie ferrée, l'histoire se passant justement sur un chantier de construction de voie ferrée en 1964 dans les Territoires du Nord-Ouest.
Pas un outil, pas une action posée par les poseurs de rail ne m'était inconnu ayant travaillé une 20aine d'années dans ce milieu.
Comme les producteurs du film recherchaient des figurants parmi la population locale, j'avais bien failli me présenter aux entrevues. Malheureusement, cet été-là, j'entreprenais ma traversée du Québec à vélo.
Dans le film j'ai reconnu quelques-uns des figurants qui, sans trop me vanter, ne spikaient* pas aussi vite et aussi bien que moi. :-)

*spiker: planter un spike dans une tie, enfoncer un crampon dans un dormant (ah... ces traductions françaises) avec un marteau ou une masse.

4 commentaires:

Venise a dit…

@ Tu n'aurais pas passé l'audition pour cause de trop de vitesse. On veut de l'homogénéité, monsieur Gaétan.

gaétan a dit…

Pis en plusse j'porte des lunettes. Doublement évacué....

Mek a dit…

:0)

Zoreilles a dit…

Ça, c'est le genre de film que j'aime! M'étonnerait pas que Louis Bélanger vienne le présenter au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. (31 octobre au 5 novembre). J'aurai sûrement l'occasion de le voir. Je penserai à toi, à Port Cartier et je regarderai les gars « spiker » moins vite que tu l'aurais fait!