lundi 28 janvier 2008

L'âge des ténèbres, Le dernier continent et mentalité de village

Le festival du film de 7-Iles commençait officiellement pour moi samedi. Le film de Denys Arcand ( avec y ) était présenté à 7-iles et celui de Jean Lemire à Port-Cartier. Un peu moins de 2 heures entre la fin du premier et le début du second. Le temps de retourner à P-C , souper et retourner en salle.

C'est un peu ça un festival: courir entre deux films. C'est aussi une ambiance. C'est voir les gens se saluer en sortant des salles, créer des bouchons de circulation parce que la conversation s'étire, c'est voir des mines réjouies, déçues, etc. Juste à voir la physionomie on peut deviner quel film ils ont regardé. C'est revoir des gens qu'on ne revoit que là, année après année comme s'ils n'existaient que pour le festival du film. Le festival c'est aussi discuter du film dans l'auto sur le chemin du retour.

À P-C l'ambiance était encore plus conviviale. La représentation avait lieu dans la salle de spectacle et le service de bar aidant ainsi que la disposition des tables répartis sur 3 niveaux les conversations allaient bon train. Même que devant le fort achalandage le film a commencé avec 10 minutes de retard le temps de laisser les derniers arrivants s'installer. Le dernier continent fut très apprécié ici et c'est dommage qu'il n'y avait personne pour représenter le Sedna IV parce qu'il aurait vu les port-cartois applaudir à la fin de la représentation. Est ce que ça se fait ailleurs applaudir un film?

De L'âge des ténèbres j'ai aimé même si je suis sorti de la salle comme un peu déprimé. Le questionnement de Jean-Marc sur le vide de son existence ça fait déjà quelques -temps que je l'ai vécu. Dans cette optique j'aurais souhaiter que Denys Arcand propose une fin différente, donc une solution parce qu'éplucher un minot de pommes, pour moi, c'est pas ça remplir une existence. En tout cas pour moi le film est réussi puisqu'il suscite émotion et envie d'en discuter.

Le dernier continent c'était magnifique. Les images, la trame sonore, la tension dramatique quand il a fallu sortir d'urgence le voilier menacé par les vents violents de la petite baie, les émotions de ceux qui quittaient, de ceux qui arrivaient, de ceux qui restaient, le bébé phoque abandonné par sa mère etc. j'ai adoré. Et moi aussi j'ai applaudi...

J'ai hâte aux prochains films.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai hâte de voir «le Dernier continent», mais je sais que ce n'est pas un film totalement scientifique. J'ai vu les previews, ça ressemblait à un reality show des bouts... J'ai bien hâte de voir si le film saura me plaire, moi, la difficile... Les images ont l'air écoeurantes en TC, (mais JL me tape sur les nerfs!).

P.S. Les gens qui vont au Ciné-club de Chicoutimi applaudissent après chaque film...

gaétan a dit…

Natasha
ouf! on est pas tu-seul à applaudir par che-nous -))
D'après moi tu vas aimé. Le sujet principal est surtout la mission en tant que telle sauf que la partie scientifique a beaucoup été évacuée. Juste assez de realty show sans tomber dans ls ou od. Je ne m'y connais pas en cinéma mais je trouve que c'est à la limite du documentaire. Qu'importe le documentaire devient de plus en plus accessible et intéressant et se rapproche davantage du drame ou de la comédie anecdotique. Le mélange des genres que l'on vit de plus en plus en politique, dans nos rapports avec les autres etc... Haha Comme ça tu aurais sans doute fait partie de ceux qui ont pris le bateau de la dernière chance quoique dans le film jl jouait bien son rôle de chef de mission. En dehors de la caméra j'ignore s'il affichait son air de ... ''beau''(!??) dans les relations de tous les jours avec le reste de l'équipage.
Ben là j'arr^ête parce que je suis quasiment en train de te conter le film...

Zoreilles a dit…

Au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, on applaudit aussi parfois les films! Te voilà rassuré... Pas toujours, cependant, juste quand on aime beaucoup, beaucoup. C'est qu'on est des mordus, on devient un peu des enfants, on oublie qu'on est au cinéma mais en même temps, souvent, le/la réalisateur/trice est dans la salle, alors...

J'ai même vécu cette année pour la première fois une ovation debout de 10 minutes à la fin du documentaire de Desjardins/Monderie, Le peuple invisible... Ça fait bizarre, une ovation debout suivie... d'un grand silence.

Quelle belle ambiance que celle des Festivals de cinéma. Tu me donnes le goût d'aller voir le dernier d'Arcand, je suis négligente, je ne l'ai pas encore vu. L'expédition du Sedna IV, je l'ai suivie à chaque instant, j'ai plein d'images en tête. J'aime Jean Lemire, il représente pour moi quelqu'un de grand, de vrai, de rassembleur, c'est un vulgarisateur scientifique et un environnementaliste que j'estime beaucoup.

Anonyme a dit…

Ouais, Jean Lemire... Malheureusement, pour moi l'image qu'il projette parle plus fort que son message (que sa bouche!). Je vais quand même voir le film un jour. Impossible d'éviter ça! Mais rien que d'y penser, je ressens des tensions! Pas maso la fille... Ce sera mon devoir! -)

En attendant, j'ai très, très hâte de voir PERSEPOLIS!!
Au Clap à Qc. et avec le sourire =) Yes!

gaétan a dit…

Zoreilles ... ouain pour l'ovation debout c'est quoi le rappel?-))
Natasha.... bon film.