jeudi 25 décembre 2014

23 décembre sur Élie Rochefort

Sur la fin d'après-midi du 23, quand la noirceur fut bien prise,  je suis allé déposer 3 bas de Noël dans le petit boisé au bout de la rue que j'habite.
Vers 19h nous avons laissé ma fille mettre la touche finale au souper du réveillon et nous sommes partis à pied moi, Marjo, mon fils, ma brue et mes 3 petits-fils vers le sous-bois.
Muni d'une lampe frontale, Natan pas de H s'amusait à escalader les bancs de neige sur le terrain des voisins de la rue et fermait la marche avec sa mère et Marjo. Moi, mon fils et  Olivier (âgé de 5 ans mais  parlant exceptionnellement en ces moments-là comme un flo de 10) tirait fièrement son plus jeune frère bien emmitouflé dans le  traîneau et nous précédions le groupe de plusieurs dizaines de mètres.
C'est après avoir élaboré différentes théories telles que les lutins étaient passés par là, que le père Noël y avait probablement échappé quelques cadeaux que la chasse au trésor a commencé.
Je me permets d'espérer qu'à la longue  le souvenir de cette promenade leur apportera plus de bien-être que l'utilisation qu'ils auront faits  des cossins contenus dans les bas de Noël trouvés aux pieds de quelques sapins au bout de la rue Élie Rochefort.



mardi 23 décembre 2014

Chez-nous c'est ce soir que ça se passe

Comment offrir des bâtons de hockey sans que l'emballage ne dévoile le cadeau. C'est la solution que nous avons trouvée. J'ai hâte de voir la réaction des petits-fils.

lundi 22 décembre 2014

Bonjour la p.....

Lu dans le journal Le Devoir aujourd'hui un texte de La Presse canadienne dont le titre parlait de terr.....e et d'une arrestation préventive à Montréal. Selon le porte-parole du corps pol..... : " C'était une personne qui s'est radicalisée au cours des dernières semaines. Même ses habitudes vestimentaires changeaient."
WOW! J'espère juste que ces c.... n'ont pas arrêté le Père Noël.
Lire le texte ici

mardi 16 décembre 2014

Le va-nu-pieds du village

La première fois que je l'ai vu courir nu-pieds c'était sur le chemin des ponts en plein mois de janvier. J'ai  cru qu'il s'agissait d'un étranger un peu zozo de passage au village, un pauvre type sous l'effet d'une drogue quelconque.  Quand j'ai parlé de ça à Marjo elle m'a dit qu'il s'agissait de monsieur Roy, un habitant du village. "Ça fait longtemps qu'y fait ça...." qu'elle a rajouté. Bon, c'était dans les années 90 et faut dire que je fréquentais plus les piliers de bars que les élites sportives du village.
Les années ont passé. J'ai cessé de participer à l'économie des bars de la place et le bonhomme Roy a continué à courir nu-pieds dans les rues emportant dans  sa foulée quelques adeptes un peu comme dans une scène du  film  Forrest Gump. Des demis-marathons en son honneur ont  lieu à tous les automnes depuis une vingtaine d'années. Me suis inscrit à quelques-uns.
Monsieur Roy est mort cette semaine. Il avait 90 ans. Y a aussi la mère d'un de mes oncles qui est morte ces derniers jours. Elle avait 102 ans. On meurt vieux dans mon coin. J'pense à mon père qui a 86 ans pis j'peux pas m' empêcher de penser à lui en terme de dernier. Dernier Noël ? Dernier souper ensemble ? Dernière fois que je l'ai vu.....Comme si j'étais préparé. Y aura pas de choc. Que de la peine.

mardi 2 décembre 2014

Mes prochaines lectures

Je suis descendu à Sept-Iles faire une razzia dans leurs deux librairies question de donner du sens à mes temps libres. Je me permets d'en  partager  ici les motivations du pourquoi ce livre là  et pas l'autre aux côtés.
Bernard Gauthier - Rambo de Victor-Lévy Beaulieu : 
Ben crisss cé mon monde. Autrement que par snobisme je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu ne pas l'acheter. Moi, renier mon milieu ? Pfffff.... Cela dit faut pas prendre pour du cash tout le cirque médiatique entourant son heure de gloire. Et puis faut avouer que la photo de Rambo avec son veste de sécurité de chantier, sa chaîne et sa barbiche  sur la couverture du livre donne une image pas mal plus virile que ces quelques mononcles et matantes qui chroniquent presque quotidiennement contre le monde syndical particulièrement ceux dans les journaux à PKP. Autre motivation, aider Victor-Lévy Beaulieu à mettre du beurre sur ses toasts  parce qu'entre vous et moi .....
Chercher Sam de Sophie Bienvenu :
 Dans Chercher Sam c'est en lisant la quatrième de couverture que j' ai senti  une proximité avec le sujet du livre : " Mathieu est dans la rue. Il survit grâce à Sam, son chien. " Pour moi être parti plusieurs semaines, voire plusieurs mois en cyclotourisme avec pour seules préoccupations me nourrir et trouver un endroit où planter ma tente me ramènent à l'essentiel un peu comme ceux qui vivent dans la rue sauf que c'est certain que moi je peux toujours retourner à la maison si je suis écoeuré de pédaler. Et pis lelivre n'est-il pas en nomination pour le prix des libraires ?
La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis :
Ce livre aussi est en nomination pour le prix des libraires et en plus il m'arrive encore de lire, plusieurs mois depuis sa sortie, d'élogieux commentaires. au sujet de cette ballade d'Ali Baba.  En outre cette auteure à quelques livres que j'ai "toujours passé proche" d'acheter.
Dépasser l'horizon de Mylène Paquette :
À rames ou à pédales l'aventure c'est l'aventure et le voyage le voyage. Et parce que j'ai de l'admiration pour tous ces aventuriers, aventurières qui  sortent de leur confort pour accomplir de grandes choses.
Cataract City de Craig Davidson :
Honnêtement celui-là je suis gêné de dire que c'est le mot "Cataract" qui m'a attiré. J'ai feuilleté un peu, cela avait l'air intéressant  et j'ai pris un " guess" . Un polar sans doute.
La vie habitable - Poésie en tant que combustible et désobéissances nécessaires de Véronique Côté :
Besoin de poésie comme de vélo.
Colis 22 de Marsi :
Pour faire plaisir à Venise, une amie blogueuse ? Na. Enfin si, mais pas que ça. Parce que l'action se passe dans le monde des coursiers à vélo à Québec ?  Un peu. Aussi parce qu'en prenant le livre dans mes mains j'ai aimé sa texture et qu'en le feuilletant j'ai été saisi par le nombre de détails dans certaines cases et que ça m'a rappelé le temps étudiant où je passais mes soirées à triper sur les bandes dessinées dans la revue Mainmise. Et pis y a le plus vieux de mes petits-fils pour lequel j'ai acheté quelques BD.
De plus j'ai commandé 2 autres bouquins que les libraires n'avaient pas au moment de ma visite: Ouragans intérieurs de Nora Atalla un autre livre de poésie et Pêche à la truite en Amérique - T01 de Richard Brautigan parce que Louis Hamelin en a parlé dasn le Devoir d'une telle façon que j'ai pas pu résister.
Une photo avec ça ?




samedi 29 novembre 2014

Cyclotourisme 2005 - Tour de la Gaspésie

Le contexte

Ça faisait plusieurs mois que nous étions en "lockout" et la compagnie avait obtenue une injonction nous limitant à une 10aine de travailleurs sur la ligne de piquetage à l'entrée du port. J'en avais profité pour lever les feutres et aller faire le tour de la Gaspésie en vélo. C'était un 30 mai et d'après mon carnet de route c'était une journée ensoleillée. Nous avions pris, Marjo et moi, le traversier Godbout/Matane et avions roulés en fin d'après-midi une 40aine de km pour nous rendre dans un gîte, tenu par des Français, à Grosses Roches. Quelques jours et quelques centaines de kilomètres plus tard, dans le coin de Rivière Madeleine, c'est par l'entreprise du propriétaire d'une petite auberge  toute dédiée aux oeuvres du docteur  Jacques  Ferron, que j' appris que le conflit de travail était réglé. Le soir même je téléphonai à mon contremaître et m'entendai avec lui sur une date de retour qui me permettrait de terminer mon périple à vélo. Ça faisait déjà un bout de temps que je n'avais plus d'intérêt pour la job. Un an plus tard ce sera "salut bonjour donnez moi ma rente pour les 30 années de loyaux services je reprends ma liberté...." Par trois fois je referai le tour de la Gaspésie par sa face nord, celle des montées de Grande Vallée, de l'Anse à Valleau, de Rivière Madeleine et de Rivière au Renard. Par défi, pour que tout mon corps de quinquagénaire prenne conscience de ce moment où le poids des années donnera  une fausse apparence au  plaisir de pédaler en ces lieux. Je crois avoir avoir atteint ce point de bascule mais je ne désespère pas. Tant que j'aurai la santé pis la forme....

Jacques Ferron en bref :
médecin, journaliste, écrivain (L'amélanchier, Contes du pays incertain), médiateur lors de l'arrestation de Felquistes et fondateur du parti Rhinocéros dont le crédo était de ne jamais tenir ses promesses électorales et dont les partis Libéral et Québécois ont adopté comme leur (re).








mardi 25 novembre 2014

Les topinambours ont-ils un sexe ?

C'est ce que je me suis demandé quand Marjo m'est arrivé avec notre première récolte de ce légume racine. Mes coups de coeur de notre potager : ail, chou-rave. Les bulbes d'ail ( variété d'ail québécois)provenaient d'un maraîcher et avaient été planté à l'automne 2013, quant aux choux-raves il s'agissait d'une première expérience et sûrement que l'an prochain nous lui fera une plus grande place dans notre jardin. Mes déceptions : les radis qui ont refusé de donner une 2ième récolte et les chétifs épinards. Faut dire que je n'étais pas beaucoup présent cette saison pour prendre soin du potager....