lundi 2 juin 2014

Le monde est petit

M'arrive souvent de croiser des concitoyens lorsque je suis à l'extérieur de mon village: des voisins dans des centres d'achats à plus de 500km de chez-moi, des Sept-Iliens ( ville à 65 km de mon village) sur un terrain de camping dans l'ouest canadien. Les exemples ne manquent pas. À  l'hôtel de mon tout-compris à Varadero il y avait 2 autres couples de Québécois à part moi et Marjo. Pas du genre à rechercher la présence de ces derniers sachant trop bien que la discussion tournera inévitablement sur ce qui se passe au Québec et que moi quand je décroche je décroche. Ce n'est d'ailleurs qu'à la 4 ième journée de mon séjour  là-bas que j'ai ouvert le téléviseur qui m'a rappelé que le Canadien de Mtl était encore en série. Et puis lors de ces rencontres de concitoyens à l'étranger il y a aussi cette direction  que prendra inévitablement la discussion à savoir les différences culturelles de la région ou du pays visité, différences teintées de "cé ben mieux chenous". Mais bon, j'ai toujours trouvé que ces rencontres avaient quelque chose de rassurant.

J'ai pu constaté lors de mon récent voyage que Québec n'était qu'à 4 heures d'avion des plages de Varadero : un sac de plastique blanc et vert avec l'inscription  DOLLARAMA ramassé au fond de l'eau lors d'une baignade en face de l'hôtel où nous séjournions m'a rappelé comment les Québécois étaient friands des plages de Varadero et des magasins à une piasse.  Et puis lors d'un "tour" à La Havane dans un quartier très touristique être suivi par 2 musiciens de rue  jouant "La danse des canards" achevait de me convaincre qu'il y avait un très ( trop ? ) grand nombre de mes concitoyens qui avaient foulé le sol cubain.

Rencontres et anecdotes qui débouchent rarement sur un suivi un coup revenu au pays. Sauf cette fois-ci où, pendant que je visitais un musée à La Havane, une employée devinant que j'étais "canadien" me fit signe de m'approcher près d'elle pour me montrer une pierre tombale sur laquelle était inscrit : Pierre LeMoyne d'Iberville. Cela m'a rappelé que j'avais noté sur un bout de papier le titre d'un livre  qui raconte l'histoire de quelques coureurs des bois et aventuriers québécois: Ils ont couru l'Amérique-de grands oubliés. J'ignore si d'Iberville en fait partie mais je m'en voudrais de ne pas y voir un signe du destin pour l'achat de ce bouquin. Pas après l'insistance que mettait la vieille femme cubaine à me montrer la pierre tombale de Pierre LeMoyne d'Iberville.

En attendant j'ai trouvé ça sur le tube. Vague souvenir de mes 10 ans où "Les enquêtes Jobidon" et  "Les cadets de la forêt" attiraient plus mon attention télévisuelle que les effets spéciaux de cette télésérie sur notre histoire.


1 commentaire:

Grand-Langue a dit…

Série que je n'ai pas vraiment suivi moi non plus. Les textes étaient de Guy Fournier!

Grand-Langue