lundi 21 avril 2014

Pour en finir (et en sortir) avec le contrat

Encore quelques semaines de  ce deuxième contrat que j'ai dégoté avec le service correctionnel du Canada au maximum de mon village.  De moppeux bien à l'abri  j'ai accepté de traverser quelques grilles pour me retrouver à côtoyer quotidiennement quelques détenus avec qui j'ai à  travailler. Bien oui la réhabilitation ça commence en-dedans avec des civils comme moi qui acceptent de se retrouver dans les mêmes locaux fermés que des sentencés jugés moins  dangereux par je ne sais pas qui mais dont je me fie au bon jugement, assez en tout cas pour tendre à ces criminels  exacto, ciseau et autres outils nécessaires à leur travail. Bon j'avoue que les premières fois je ne leur tournais pas le dos mais j'ai appris à faire confiance. Même à eux. C'est pas les sujets d'inspiration qui me manquaient pour venir écrire sur mon blog  mais la baisse d'intérêt à partager tout ça et à partager tout court et puis dans le contrat y avait une clause de confidentialité (excuse facile mais tout de même...). Alors oubliez les potins sur quelques-unes des ordures dont les crimes ont été très médiatisés, le code des détenus, l'omerta chez les off, la broue, la méthadone, les règlements de compte, le trou, les gangs, les pédés. Mes respects à 95% des officiers (les autres sont des osties de tdc),  mes espoirs de réhabilitation à quelques détenus.

4 commentaires:

manouche a dit…

Il faut s du courage pour supporter le bruit des portes qu'on ferme derrière toi...

Dédé a dit…

Et ben...
je travaille aussi en quelque sorte dans le milieu pénitentiaire. Tellement de préjugés circulent sur les prisons. Pas toujours justes mais pas toujours faux.

Grand-Langue a dit…

J'ai l'impression que certaines usines où j'ai travaillé devaient ressembler à ça, incluant les détenus (rire)! Les tdc étant généralement les p'tits boss.

Grand-Langue

Jack a dit…

Merci des échos partagés.