mardi 30 avril 2013

Villes minières villes poussières

Émission que j'espère intéressante ce soir à Tout le monde en parlait: Schefferville, l'exil en héritage. Je n'y suis pas né mais j'y ai passé quelques années lorsque j'étais enfant. Ce fut ensuite Sept-Iles et Shelter Bay, aujourd'hui Port-Cartier. J'ai même travaillé quelques hivers à Gagnonville la défunte. Sans oublier 10 années à Fermont.

Ma vie est liée aux mines  de fer de la Côte-Nord. Pour le meilleur et pour le pire. Lâché l'école pour elles. De possible journaliste sous-payé j'ai choisi journalier très (trop) bien payé. J'ai souvent dit à la blague qu'à  quelques lettres près j'aurais réussi ma vie.

N'empêche qu'après 30ans chez la même minière j'ai levé l'fly. Un mode de vie simple et une rente m'auront permis de regarder ailleurs, de voyager mais c'est ici que je finirai mes jours. Ça n'a rien à voir avec les mines mais avec mon amour pour ce territoire un peu nordique. Même si j'ai hâte que le printemps arrive. Sacrament!


Rien, ni personne ne résume mieux  l'âme des habitants des villes minières québécoises que Michel Rivard dans dans cette chanson.


2 commentaires:

Zoreilles a dit…

Cette chanson est l'une des plus belles qui soit... Pour moi aussi. Ayant vécu mes plus belles années d'enfance à Matagami, petite ville minière de la région Nord-du-Québec qui fête cette année ses 50 ans, ayant fréquenté aussi Joutel, qui a connu le même sort que Gagnonville, vivant toujours dans une région minière, cette chanson fait monter en moi toutes sortes d'émotions.

J'ai manqué l'émission dont tu parles mais j'ai vu le film Le dernier glacier qui avait pour chanson thème la fameuse chanson de Michel Rivard.

Ton billet me rejoint beaucoup.

gaétan a dit…

Je m'en doutais que la chanson te toucherait. L'émission était un peu courte par contre.