dimanche 21 octobre 2012

Une auréole contre un collier de haches brûlantes

En ce dimanche de canonisation de Kateri Tekakwitcha la première Amérindienne d'Amérique du Nord à être proclamée sainte j'aimerais rappeler aux boomers comme moi pour qui le catéchisme était un cours obligatoire à la petite école que la papauté a finalement pardonné après 360 ans de rancune le massacre de la bande des pères Bréboeuf et Lallemand par les Iroquois non sans avoir marqué dans l'imaginaire de dizaines de milliers de petits écoliers québécois de l'époque une vision diabolisante des Autochtones qu'une grande partie de ma génération continue de véhiculer autant dans les médias que lors de soupers familiaux.
Bon dimanche.

En complément de programme une version québécoise de la série Kamelot

2 commentaires:

manouche a dit…

Mieux vaut en rire comme dans cette vidéo.
La mémoire,l'étude de l’histoire avec ses horreurs réciproques, oui, mais surtout pas de ces stupides repentances des générations innocentes !

Zoreilles a dit…

Mais où t'as pêché cet extrait, je n'avais jamais vu ça et pourtant, ça semble avoir été fait au Québec? Kamelot, c'était un film ou une série?

La canonisation de Kateri Tekakwita a fait plaisir aux Algonquins de par chez nous mais c'est trop peu trop tard, à mon avis. L'église catholique a fait tant de mal aux autochtones, surtout dans les pensionnats indiens. En plus de les avoir abusés physiquement, psychologiquement et sexuellement, on les a éloignés de leurs parents, on a méprisé leur spiritualité, leur langue et leur culture, on a tout fait pour les « tuer » socialement.

L'église n'est pas la seule responsable là-dedans, elle avait des complices de taille : les gouvernements, les ressources naturelles à exploiter sur des terres dont ils s'appropriaient sans tenir compte des populations locales.

Ça se fait encore aujourd'hui, y a juste les noms qui changent, sauf que maintenant l'église n'est plus dans le portrait, elle a perdu son pouvoir.