lundi 29 août 2011

Vancouver / Port-Cartier à vélo Photos et notes de voyage (6)

L'Ontario, son nord et la bite à Tibi

Si la route entre Lake Louise (Alberta) et Kenora (Ontario) s'était révélée être un "long fleuve tranquille" sauf pour les quelque 200 km sans accotement de la transcanadienne près de Winnipeg, les jours suivants ont fait leur nid dans l'album de mes souvenirs avec la même insistance que la traversée des Montagnes Rocheuses à vélo.
Que ce soit la fumée des feux de forêt perceptible sur la route de Ignace à Upsala à Thunder Bay et ma crainte de voir la route bloquée pendant quelques jours, ma joie d'entendre parler en français (enfin) dans les petits villages du nord de l'Ontario, la nature sauvage ou encore le dynamisme qui semblait habiter les villes de Rouyn-Noranda et de Val D'Or, je referais le même trajet en vélo malgré ma mésaventure avec le loup entre Longlac et Hearst.

Quelques photos, anecdotes et impressions
Gomeux, j'espère, s'y reconnaîtra (du moins pour les photos).
Je suis arrivé à Longlac assez tôt dans l'après-midi pour m'y promener et sans me permettre de porter de jugement sur ses habitants faute de ne pas y avoir passé assez de temps j'aurai quand même été le témoin de 2 petits faits très divers : en sortant de l'épicerie du village je passe près d'un autochtone âgé assis sur un tronc d'arbre avec un sac de papier entre ses jambes. De toute évidence une bouteille d'alcool se trouve dans le sac de papier. Une jeune femme s'approche, jase avec le type, pis part avec le sac de papier. Le vieux suit en gueulant après la jeune femme...
Quelques instants plus tard, j'aperçois une femme sortir de la pharmacie après avoir acheté 3 cigarettes à l'unité et les donner à un ti-cul à grand fond de culotte qui s'empresse de s'éloigner en laissant ses copains derrière lui...
Rien pour écrire à sa mère et tout pour nourrir les préjugés sur les autochtones, la pauvreté et ses effets dans certains villages isolés...

Beardmore, à l'ouest de Longlac, porte bien son nom. 2 fois j'y ai vu des ours près de la route. Vous m'excuserez de ne pas les avoir pris en photo.

Abitibi-Témiscamingue et clin d'oeil à Christian Mistral
À Nipigon quand j'ai choisi de prendre la route vers le nord c'était parce que je voulais absolument passer par l'Abitibi-Témiscamingue que je n'avais jamais visité. Je suis déçu de ne pas y avoir passé plus de temps mais l'envie de rentrer à la maison était trop fort. J'y retournerai sûrement un jour car le peu que j'y ai vu m'incite à y retourner. Une autre fois Zoreilles...


Pas pu m'empêcher. Me fallait prendre une photo.









4 commentaires:

Gomeux a dit…

Ça pas changé pantoute.
On pourrait kizment superposer nos photos tellement les miennes sont semblables...
Et pis le ciel, on dirait qu'y est tout le temps comme ça, tellement que ça arrive ici j'appelle ça un ciel du nord de l'Ontario.

Zoreilles a dit…

Un ciel du nord de l'Ontario... Il faut écouter ou réécouter la chanson de Richard Desjardins, « Au pays des calottes », c'est du Nord-Est ontarien qu'il parle. Ça devient une poésie encore plus forte quand on a ces images-là en tête.

Quand j'ai vu tes deux photos de mon coin, la pancarte et le Motel Mistral en rénovation, j'ai eu un pincement au coeur... Dire que j'aurais pu te serrer la pince si je n'avais été moi-même partie en vacances... On a manqué de timing, c'est sûr. C'est peut-être moi qui irai te serrer la pince un jour chez vous... mais en char!

Cou'donc, ils vendent encore des cigarettes dans les pharmacies en Ontario? Au Québec, c'est plus facile de trouver de la coke que des cigarettes... ;o)

gaétan a dit…

Heee me semble que c'était une pharmacie mais pas sûr. Ils vendent tellement de toutes sortes d'affaires... En tout cas c'était pas la pharmacie "en verre"....

manouche a dit…

Cigarettes à la pièce; double misère.