mardi 17 février 2009

Om hundrede Aar er Alting glemt ou poème de Knut Hamsun sur une musique de Lumsk

De la mauvaise traduction je dirais que ça jase de ciel noyé, de gémissement et de souvenirs vieux de 100 ans. De ma recherche sur Knut Pedersen j'aurai préféré ne pas découvrir qu'il était pro-nazi. Ça n'enlève toutefois rien à la beauté de la chose.

Sur ce, je décroche. M'en vais mordre dans des arbres et bouffer de la sève. Japper avec quelques chiens de derrière un traîneau, marcher dans un jardin de givre, faire le saut de l'ange dans la peinture de Lemoyne et peut-être même croiser une certaine Natasha avec un carnet de croquis sur les genoux.
Bref, m'en vais passer quelques jours dans un chalet pas loin d'un musée au pays de La Lombrette.
Je vous aime, à betôt.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Si ça te tente d'augmenter un risque de collision pas brutal, mais amical, envoie un courriel. Je suis dans le botin aussi... Durand...

OMO-ERECTUS a dit…

L'important, quand on décroche, c'est de s'assurer d'un moyen pour se raccrocher après. Ou encore d'un petit filet de sécurité, pour absorber le choc. Reviens-nous en un seul morceau.

Zoreilles a dit…

Je sais pas trop où tu vas mais ça a l'air d'être un puissant décrochage comme j'aimerais. C'est ce que j'appelle jouer à l'ermite, ça fait toujours un bien énorme!

J'aime bien le conseil amical de Omo-Erectus, « s'assurer d'un moyen pour se raccrocher après ».

Mek a dit…

Génial, un poème de Knut Hamsun ! Un de mes écrivains préférés. Malheureusement, je ne comprends pas très bien le norvégien.
:0)

Jack a dit…

c'tintriguant pour moi le «Pays de la Lombrette», mais tu me fais réaliser qu'on va entailler betôt! Je suis tellement pris en ville avec ma job! Je vois pu ni les zétoiles ni les cercles autour des arbres qui s'agrandissent jusqu'à Perce-Neige... Part ça, tu mentionnes «dans la peinture de Lemoyne »? Là, tu parles d'un gars de mon coin. Décrocherais-tu dans les Cantons par hasard?

Jack a dit…

Bon. J'ai visité le blog de Narasha et j'ai compris que tu t'en vas à Baie St-Paul, chanceux!, où l'on a fait une place à Lemoyne au Musée. J'ai pas connu Serge personnellement. Mon grand frère a travaillé avec lui dans une shop d'Acton. Mais je lui dois mon premier contact avec l'art (autre que religieux). J't'expliquerai un jour si cela t'intéresse. Il y a trois ans, dans une soirée de musique où je jouais chez un ami commun, j'ai beaucoup apprécié fraterniser avec un de ses camarades d'Acton Vale, très impliqué dans le rayonnement de l'œuvre. On s'était échangé nos courriels, mais là, je l'ai perdu de vue... Bon voyage intérieur.

Jack a dit…

Natasha! Sorry.