Je viens de lire dans un article de Michel David du Devoir que le député péquiste du comté voisin, Marjolain Dufour, venait de participer à un voyage de pêche au camp de la cie Kruger avec Guy Chevrette, ancien ministre péquiste des ressources naturelles et aujourd'hui p.d.g du conseil de l'industrie forestière du québec. Marjolain Dufour ne voit rien de répréhensible côté éthique à cette façon de faire. Moi j'en vois espèce de moron!
Je lui avais déjà envoyé un e-mail lui mentionnant que je trouvais inacceptable que la cie Abittibowater se contente de faire des copeaux avec notre forêt nord-côtière. C'est un gaspillage éhonté. Il m'avait répondu qu'il interrogerait b.chard là-dessus. Complices pis vendus toute la criss de gang.....
Vais quand même lui envoyé un e-mail....
10 commentaires:
Copinage! Copinage! Copinage! J'haïs ça cette histoire-là!
Des fois ces histoires donnent l'impression que les gens qui font de la politique ne le font que pour les avantages personnels ou pire qu'ils ne sont que des pantins au service de multinationales. Après ça les politiciens sont surpris et ne comprennent pas pourquoi de plus en plus de gens n'allent plus voter et se foutent de la politique. Tiens pour contrer les cies forestières qui ne font que du copeaux je vais fonder le parti des 2x4. -) peut-être que rona va me remarquer et tenter de me corrompre-) en m'offrant de faire leur publicité par exemple. -)
Les syndicats disent quoi de toutes cette histoire là?
Sont syndiqués, non, les boys de Bowater?
CSN?
C'est peut être plus là que ça devrait commencer à gueuler.
Mais bon, y a rien qui se fait dans l'ordre des choses dans cette industrie là, faque...
Des clous.
Dins troncs.
Ça se faisait dans le temps pis ça marchait.
Y a pas encore de barbelés dins cour à bois, non?
Remarque, fait longtemps que je suis pas allé virer dans ces coins là...
Ce que je trouve fondamentalement comique, c'est que tu lances une idée comme ça aujourd'hui et tu passes pour l'extrémiste.
C'est pourtant pas moi qui swing ce qui reste de la forêt boréale dans le chipper.
Misère à pied...
Le Pau.
Y avait un arbre qui s'appelait le pau. C'était un bois rouge, magnifique. La forêt brésilienne en était littéralement couverte. Ce bois a tellement plu aux seigneurs portugais qu'ils se sont mis à tapisser leurs maisons avec. Lisbonne en regorge ! À un moment, la réserve de pau brasil s'est mise à diminuer. Puis, on a craint sérieusement une pénurie. Quelques articles ont suggéré de replanter. Un ou deux dingues excentriques ont hurlé dans telle ou telle réunion. Finalement, ce sont les fabricants d'archets qui ont fondé une association et sont parvenus à sauver in extremis les derniers survivants. Il reste 5% de l'ancien patrimoine.
Il y a un endroit où il en reste beaucoup, de nos jours, du pau. Dans les vieux meubles rouges des salons de Lisbonne. Chus prêt à gager qu'y en a même quelques kilomètres qui sèchent sous trente couches de peinture beige.
L'Histoire regorge de ces exemples où l'Homme (l'industrie) a abusé de la ressource et ce, à la grandeur de la planète, le commentaire précédent (fort instructif et intéressant) le prouve encore et on comprend que « Ousqu'y a de l'homme, y a de l'hommerie », cette maxime se vérifie de manière universelle.
Richard Desjardins/Robert Monderie dans leur film, L'Erreur boréale, ont clairement fait état de ce que tu rapportes dans ton billet : le gouvernement et l'industrie forestière, ça couche ensemble.
Comment sensibiliser la population pour qu'on réagisse? Je ne sais plus... Les forestières, comme d'autres multinationales, ont tellement de pouvoir qu'il engourdissent des populations, manipulent l'opinion publique.
Comment ? Gom l'a dit ! Des clous !
Un bon gros spike de track...
Ça fesse autrement plus qu'un sur une pétition, un spike de track.
Mieux, tu peux signer plusieurs fois.
J'ai tellement pas signé fort que mon nom est disparu...
"Ça fesse autrement plus qu'un nom sur une pétition, un spike de track.
Mieux, tu peux signer plusieurs fois."
-)
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