mercredi 31 décembre 2008
Amour, paix et santé....
... à vous tous qui prenez de votre temps pour venir me lire. Vous êtes importants pour moi.
Aujourd'hui, contre toute attente, j'ai déjoué les fortes probabilités que je chute sur les trottoirs glacés pendant ma sortie de vélo. L'ennemi, c'est du froid qu'il a surgi, mes doigts et orteils à tomber pour en témoigner. Douleur bien éphémère dans l'état actuel du monde. Espoir.
Et puis j'vous en balance 2 dans face!
lundi 29 décembre 2008
En réponse à Astérix et Obélix..... LYES
Et l'autre version. Celle du film que j'ai regardé hier soir à ciné pop. Un hommage à l'amitié. La première.
samedi 27 décembre 2008
Échos de gym (2)
*Il y avait beaucoup de monde à la salle d'entraînement ce midi. Ça paraissait que la salle avait été fermée 3 jours pendant le congé de Noël. On aurait dit que tous les habitués étaient heureux de se revoir.
*En face de moi y avait Marie-Hélène Chisholm sur un tapis roulant. J'ai bien monter de quelques crans mon niveau d'entraînement mais ma montre cardio-machin a sonné l'alarme et m'a rappelé qu'à mon âge j'avais une fréquence cardiaque à ne pas dépasser. Le vieux fou que je suis s'est calmé.
*Marie-Hélène c'est la fierté du village. C'est la médaillée d'or aux championnats de judo à Sofia en 2002. C'est la presque médaillée en 2004 aux JO d'Athènes où la moitié de la population port-cartoise s'était déplacée au local des Mooses à 3 heures du matin (décalage horaire oblige) pour suivre via satellite son combat.
*Quand j'ai terminé mon entraînement 1 heure plus tard, Marie-Hélène était encore sur le tapis roulant, souriante et continuant de renouer avec les gens puisqu'elle repart bientôt.
*De ma montre cardio-machin: 65 min. d'entraînement avec une fcm de 137. Passé 52 min. dans la zone cible. Indice endorphine: moyen
*En face de moi y avait Marie-Hélène Chisholm sur un tapis roulant. J'ai bien monter de quelques crans mon niveau d'entraînement mais ma montre cardio-machin a sonné l'alarme et m'a rappelé qu'à mon âge j'avais une fréquence cardiaque à ne pas dépasser. Le vieux fou que je suis s'est calmé.
*Marie-Hélène c'est la fierté du village. C'est la médaillée d'or aux championnats de judo à Sofia en 2002. C'est la presque médaillée en 2004 aux JO d'Athènes où la moitié de la population port-cartoise s'était déplacée au local des Mooses à 3 heures du matin (décalage horaire oblige) pour suivre via satellite son combat.
*Quand j'ai terminé mon entraînement 1 heure plus tard, Marie-Hélène était encore sur le tapis roulant, souriante et continuant de renouer avec les gens puisqu'elle repart bientôt.
*De ma montre cardio-machin: 65 min. d'entraînement avec une fcm de 137. Passé 52 min. dans la zone cible. Indice endorphine: moyen
Manière de dire les choses
Hier soir en cherchant à savoir ce qui pouvait bien se cacher derrière ''les yeux verts'' du texte d'Éric ( qui écrit tellement bien) j'ai trouvé ce site qui explique différentes expressions métaphoriques telles que:
-N'avoir que la bite et le couteau.
-Être brut du décoffrage.
-Mieux vaut l'avoir en photo qu'en pension (celle-là je l'ai entendu souvent).
-Être dans un état proche de l'Ohio.
-N'avoir que la bite et le couteau.
-Être brut du décoffrage.
-Mieux vaut l'avoir en photo qu'en pension (celle-là je l'ai entendu souvent).
-Être dans un état proche de l'Ohio.
Voilà! Certaines expressions sont poétiques et d'autres, même si elles se rapprochent du langage populaire, m'auraient valu des sobriquets, voire des claques su'à gueule si je les avais utilisé du temps de ma folle jeunesse lors de certaines fréquentations. Jamais je n'aurais osé dire au gros Mario pendant sa brosse du jeudi soir qu'il était brut du décoffrage. Le mot ''brute'' aurait gardé son sens premier et moi je me serais retrouvé en orbite.
Sur ce, bonne journée. Moé j'm'en vas m'entraîner.
Sur ce, bonne journée. Moé j'm'en vas m'entraîner.
vendredi 26 décembre 2008
jeudi 25 décembre 2008
Tourtière, feu et ivresse
*Nous recevions à souper mardi le 23: nos enfants, leurs conjoints et la tribu de ma soeur. Une 12 aine de personnes en tout. Le dessert n'était pas entamé que j'ai reçu un appel de la Croix-Rouge pour aller aider des sinistrés, à 7-Iles, 70 km à l'est. Comme j'avais donné ma disponibilité pour la période des fêtes....
*Cet événement aurait dû m'inspirer pour torcher un billet sur la fatalité ou sur le sens de l'entraide. Même pas. Parce que j'y étais mentalement préparé ? Parce que des incendies aux fêtes c'est banal ? Sais pas. J'étais en parfait contrôle de mes émotions pendant l'intervention à fournir des services aux sinistrés. J'en suis ressorti avec une grande fatigue mentale et physique.
*Passé la journée d'hier à faire de l'ivresse mentale. Terminé la soirée seul en regardant le film : Le Rouge et le Noir d'après l'oeuvre de Stendhal.
*Ce matin, malgré ma gueule de bois (riez pas), j'ai soufflé ma cour et l'entrée mitoyenne que je partage avec le voisin en attendant qu'épouse revienne du travail. Aussi me suis rendu souffler celle de mes parents.
*Là mon épouse fait dodo parce qu'elle travaille encore de nuit pour plusieurs quarts. Une autre soirée à regarder de vieux films et à vagabonder sur le net.
mercredi 24 décembre 2008
Dans l'cul les narcs et puis j'ai procédé à un inventaire moral sommaire de moi-même.
S. avait toujours eu le kick sur moé. Ça faque quand je l'ai appelé pour sortir elle a dit oui tu-suite. Je l'sais ben que c'était crosseur mais bon c'est de même que j'marchais à 20 ans. Ça m'prenait absolument un fake avec moé ce soir-là. On est allé au Shelter. Y avait plein de monde. Y était pas 9 heures pis l'party était pogné. Ça fumait même pu dehors, ça fumait direct aux tables. On n'est pas resté longtemps. Le temps d'un verre. Le temps de voir M. pis J.P dans les toilettes. 900$ pour la livre de colombien pis 50 gros caps de TH fronnetés. J'ai donné le stock à S. pis on est parti en char. S. voulait savoir ce qu'y avait dans l'sac. J'y ai dit de farmer sa gueule. Que c'était pas l'temps. Dans mon miroir j'voyais ben qu'y avait un char qui m'suivait. Au lieu de m'en aller à mon apparte je me suis dirigé chez mon frère, l'autre char au cul. Pis toute c'est ben passé. J'ai eu le temps de rentrer dans cour du frère. Chu débarqué en vitesse. Les boeufs se sont stationnés dans rue. J'ai dit à S. de s'en occuper. Rendu dans cour en arrière j'ai tiré l'sac près de la niche du chien. Un hostie d'gros berger allemand qui jappe tout le temps. Pis j'suis revenu vers S. Les 2 narcs dans leu beaux trench-coats disaient qu'y cherchaient une adresse pis y s'étiraient l'cou pour voir si l'sac était toujours dans mon char. Y avaient l'air en crisse, moi j'me r'tenais pour pas rire. Sont partis. S. m'a demandé de la ramener chez-elle. M'en crissait. Avant fallait que j'aille apprivoiser l'hostie chien à mon frère.
Excuse-moi S.
lundi 22 décembre 2008
vendredi 19 décembre 2008
Des fois que tu serais tanné de faire le p'tit renne au nez rouge.... appelle.
La seule condition pour être membre des Alcooliques Anonymes est le désir d'arrêter de boire. Rien d'autre. Rendu là, si les bondieuseries t'agacent, mets-les de côté. On insiste avec les bondieuseries et tu ne veux toujours rien savoir, change de groupe.
Ces films vous disent quelque chose ?
La programmation du festival du film de 7-iles est maintenant connue. J'ai pré-sélectionné une 10 aine de films qui pourraient m'intéresser après en avoir lu le synopsis. Si vous en avez vu ou beaucoup entendu parlé j'aimerais lire vos commentaires. Merci.
1-Mirage d'un Eldorado
2-Les toilettes du pape
3-La mémoire des anges
4-La bataille de Rabaska
5-Babine
6-C'est pas moi je le jure
7-Entre les murs
8-Papa à la chasse aux lagopèdes
9-Versailles
10-Sagan
Beaucoup de documentaires cette année dans le choix du comité du festival et je pense que c'est bien.
1-Mirage d'un Eldorado
2-Les toilettes du pape
3-La mémoire des anges
4-La bataille de Rabaska
5-Babine
6-C'est pas moi je le jure
7-Entre les murs
8-Papa à la chasse aux lagopèdes
9-Versailles
10-Sagan
Beaucoup de documentaires cette année dans le choix du comité du festival et je pense que c'est bien.
jeudi 18 décembre 2008
La grande arnaque
Ça fait un bout de temps que je me retenais d'exprimer cette opinion sur la blogosphère. Les derniers billets de Christian Mistral et le visionnement à artv du film, hier, avec Paul Newman et Robert Redford ont fait le reste: la blogosphère est un merveilleux terrain de jeux pour les arnaqueurs de l'esprit.
Pour les faiseux d'opinions qui donnent l'impression d'être libres de toute attache mais qui représentent des intérêts particuliers.
Pour ceux qui se donnent des personnages multiples et roulent dans la farine les ceusses qui laissent des commentaires sur leur blog.
Pour ceux qui s'amusent à créer la controverse, cachés derrière leur anonymat.
Etc. Des exemples? Non, pas de temps à perdre avec ça.
Non je n'ai pas accroché sur le blog du gars qui dit que son papa le fourre.... Je vous invite quand même à aller lire ce que Mistral en raconte. Parce qu'un jour faudra bien en débattre de ce que les blogs sont en devenir. Un lieu de création, un journal intime (!), une course aux cotes d'écoute....???
mercredi 17 décembre 2008
Bambi, où es-tu ?
mardi 16 décembre 2008
Échos de gym (1)
*J'ai pris un abonnement de 3 mois au gym. Me semble que ça va m'aider à passer l'hiver dans une meilleure forme physique et mentale.
*Arrivé 10 minutes trop tôt ce matin mais la madame de Garda a bien voulu me laisser pénétrer . Ça faisait mon affaire puisque j'avais amené le kodak pour vous montrer la belle salle pis que j'avais pas besoin de demander la permission à personne pour prendre les photos.
*D'où je m'entrainais je pouvais voir une partie des étudiants se rendant à leurs cours: le timide qui regarde par terre et zigzag dans le corridor, l'enragé qui marche les poings fermés et qui regarde de façon oblique ni à terre ni dans les yeux des personnes qu'il rencontre, les filles qui cacassent, les amoureux... sont tous là. Ceux que nous étions quand nous avions leur âge.
*55 minutes de cardio et de fonte/fcm de 121/petit buzz de dopamine!
lundi 15 décembre 2008
Avoir la chienne
C'était le 23 décembre 198... Moi pis Marc V. on étaient descendus du chantier sur l'heure du midi. Y tombait une neige comme aujourd'hui. Des gros flocons pas d'vent. Arrivés à Port-Cartier on décide d'aller prendre une bière avant de retourner chacun chez-soi. On se rend au ''chic'' Shelter voir si y a des danseuses. Ça r'garde mal y a jusse 2 chars dans l'parking. On arrête pareil. Rentre dans l'bar. Presque personne sauf un gars qui gueule à un bout du comptoir. Nous autres on s'installe à l'autre bout. Commande la bière, mon chum va pisser, ça fait que c'est moi qui paye. Mon chum revient, me chuchote à l'oreille qui y a un type de coucher devant la porte des toilettes au fond du bar, d'aller voir ça. J'y vais. Penchée sur lui la danseuse-serveuse me demande de l'aider à relever le type. Moi j'vois le sang qui sort du nez pis des oreilles du gars inconscient pis j'entends l'autre qui continue de gueuler. Tu peux ben laisser faire que j'réponds à la plotte. Je r'vire de bord pis m'en vas retrouver mon chum au comptoir. J'aime pas l'ambiance ben ben pis chus pu trop sûr de moi. Y a pu d'musique qui joue pis j'ose pas trop trop aller en mettre dans le juke box. Pis cé là que j'vois le gun s'ul comptoir. Un gun criss! En face du gars qui gueule que c'est fini les gros bras, qui y en aura pu d'gros bras. Pis là l'gars est rendu en bedaine chais pu trop quand est-ce qu'y s'est mis en bedaine, me semble qu'y était habillé quand on est rentré. Anyway j'pense au gun pis j'ai la chienne. J'fais signe à mon chum de ramasser sa bière pis on décrisse. Qu'y s'arrange entre eux autres, moi faut que j'aille acheter mes cadeaux de noël.
Ceci n'est pas un conte de noël c'est un souvenir de gars=vous êtes prévenus
*J'aurais aimé vous offrir le clip d'Annie Lennox mais l'intégration de la video est désactivée, probablement par sony. Ça faque contentez-vous de Lisa!*
Ça se passait par chenous à la fin des années 70. C'était l'Eldorado. La population de la Côte-Nord doublait, triplait, quadruplait, personne ne savait quand ça s'arrêterait. Les blocs appartements poussaient aussi vite que les bars, tavernes et autres lieux pour divertir tous ces travailleurs venus de l'extérieur.
C'était l'époque où il se balançait par dessus le parapet du pont de la Ste-Marguerite sur la 138 les corps des petits pègreux. C'était aussi l'époque où j'étais invité, mais rarement,et c'était mieux comme ça, au local des Missiles. Comme quoi certaines vieilles amitiés initiées au hockey mineur pouvaient perdurer à l'âge adulte.
Cette journée-là j'étais descendu à 7-Iles à 120 m/h. Comme ça, pour rien. J'étais jeune, j'étais immortel, je ne connaissais pas encore les km/h et surtout j'avais un chrysler newport 8 cylindres, une grosse minoune confortable et pratique parce que je faisais beaucoup de route et de transport.
M'étais ramassé dans un ostie d'trou dans l'bas d'la ville. Du genre que tu pouvais t'amuser à passer l'doigt aux danseuses noires pour 5$ pis qu'eux autres ben y t'massaient l'entrejambe. Pis tout ça au vu et au su de tout le monde dans l'bar.
M'attable avec une gang de gars que j'connaissais. Dans le lot y en a un dont c'était la première visite. Moé ça faisait 2-3 fois que je voyais ce set de danseuses-là. Pour faire mon smatte j'fais venir une danseuse pour lui. Installe le petit tabouret près du gars pis l'show commence. La fille a la voix un peu rauque, la mâchoire un peu carrée pis les boules un peu trop rondes. Elle l'agace, lui la taponne pis nous autres ont ri. C'est quand la ''chose'' a enlevée son string pour dévoiler son 3 pièces, vous auriez dû voir la face du gars. S'tie j'ai encore en mémoire l'image de sa surprise dans sa face.
Ça faque 30 ans plus tard, j'me dis que la chirurgie plastique a sûrement évoluée pis des fois ben j'rencontre des femmes pis j'me pose des questions. Surtout quand j'vas à Montréal.
dimanche 14 décembre 2008
Mettre la main à la pâte
Y avait Zoreilles qui nous offrait son pain, j'ai mis moi aussi la main à la pâte. Ma femme les roule, moi je les fais frire. Bon dimanche.
samedi 13 décembre 2008
Mirabel et Édouard Malarmé
Ce matin je suis allé chez mes parents souffler leur entrée. En revenant j'ai entendu à la radio cette nouvelle disant que le gouvernement fédéral vendra aux agriculteurs les terres expropriées de Mirabel il y a 30-40 ans.
Sais pas pourquoi mais j'ai eu une pensée pour Édouard Malarmé. Y a des lectures qui marquent plus que d'autres faut croire!
Sais pas pourquoi mais j'ai eu une pensée pour Édouard Malarmé. Y a des lectures qui marquent plus que d'autres faut croire!
jeudi 11 décembre 2008
Vite! À l'abri.
Sont sortis, sont partout. Les magasineux heureux. Les connaissances qui s'prennent tout à coup pour des amis. Pas moyen d'aller dans un centre d'achat sans les rencontrer. Pis là ça me jase, ça me parle de leurs bobos. Ça se permet même de m'inviter. Parce que c'est noel. J'veux rien savoir. Chu un sauvage. J'hais pas le monde mais chus pas social. Si j'le pouvais j'crisserais mon camp dans l'sud. J'hais les fêtes pis l'hypocrisie que ça charrie!
mercredi 10 décembre 2008
ET LE BUT..........
La première fois que j'ai vu Daniel Boucher c'était au festival de la chanson de Tadoussac il y a plusieurs années. Nous avions, ma femme et moi, et quelques milliers d'autres fans, envahis le petit village de quelque 700 habitants. Notre Woodstock version Côte-Nord, ou plus précisément notre Woodstock version baby-boomer. Le plus grand des petits festivals. Malheureusement depuis quelques années le prix des billets a explosé et au lieu de découvrir des vedettes montantes, le festival fait sa pub sur les noms de hass been. Je n'ai rien contre Diane Dufresne mais tant qu'à payer 40$ pour aller l'entendre j'attendrai qu'elle se produise dans une salle de spectacle où je ne serais pas assis sur une chaise de bois ou carrément sur le sol.
Cette année-là je me rappelle qu'il y avait comme chansonniers, outre Boucher, Mara Tremblay, Cayouche, Urbain Desbois, Intako et autres. Ils se produisaient dans de toutes petites salles dont les portes restaient ouvertes sur l'extérieur à cause des nombreux spectateurs. Nous pouvions ainsi, au sortir de l'un des spectacles, en écouter un autre sur le trottoir ou dans l'entrée du bistro avant de nous rendre à un 3ième à pied, tellement les salles étaient rapprochées.
Un mélange de têtes grises, de fonds de culottes aux genoux et de nombrils percés réunis pour faire la fête. J'espère que l'organisation va revenir à l'ancienne formule.
Films québécois sur Ciné pop
Ciné-pop est un canal télé spécialisé dans la diffusion de vieux films, des classiques qu'y disent.
Hier soir sur l'heure du souper j'ai eu le plaisir de revoir Ti-cul Tougas avec la belle Micheline Lanctôt.
Quelques titres, rapidement lu sur l'horaire-télé d'ici les fêtes: L'initiation, Les colombes, Apocalypse now, Guerre et paix, Les fous de Bassan, Cours Lola cours, Lancer frappé, Week-end chez Bernie, Règlements de compte à O.K Corral et autres films américains.
Alors pour ceux qui sont seuls durant la période des fêtes ça pourrait désennuyer...
Hier soir sur l'heure du souper j'ai eu le plaisir de revoir Ti-cul Tougas avec la belle Micheline Lanctôt.
Quelques titres, rapidement lu sur l'horaire-télé d'ici les fêtes: L'initiation, Les colombes, Apocalypse now, Guerre et paix, Les fous de Bassan, Cours Lola cours, Lancer frappé, Week-end chez Bernie, Règlements de compte à O.K Corral et autres films américains.
Alors pour ceux qui sont seuls durant la période des fêtes ça pourrait désennuyer...
mardi 9 décembre 2008
1-2-3 Vendu!
Voilà! L'encanteur a fait résonner sa mailloche une dernière fois. Le vaste terrain d'une superficie de 1,660,000 km2 a finalement été acquis par la famille Desmarais. Propriétaire entre autres de Power Corporation, qui collabore étroitement avec ''The Carlyle Group'' auprès de Georges W. Bush ainsi que du demi-frère de Nikolas Sarkosy, la famille, par la voix de son représentant, Jean Charest, a fait part de son désir de rentabiliser le plus tôt possible son investissement. Le terrain, sis dans le canton du Canada, regorge de ressources naturelles dont le maître de Sagard et ancien employeur des Trudeau, Chrétien et Mulroney, pourra exposer, tel un trophée de chasse, lors de ses rencontres avec le clan Bidelberg.
Fait à souligner, très peu de gens sont au courant des études d'impact d'une telle acquisition sur la vie des habitants du territoire, ceux-ci étant fort préoccupés à définir la forme de leur nombril selon le modèle que leur propose les mass-média, propriétés de la famille susmentionnée.
Fait à souligner, très peu de gens sont au courant des études d'impact d'une telle acquisition sur la vie des habitants du territoire, ceux-ci étant fort préoccupés à définir la forme de leur nombril selon le modèle que leur propose les mass-média, propriétés de la famille susmentionnée.
lundi 8 décembre 2008
dimanche 7 décembre 2008
Je traverse le cercle de l'ennui perroquet. Voter, mais pour qui ? Batèche!
Jamais été aussi désillusionné d'aller voter.
Gaston Miron
Séquences
Parmi les hommes dépareillés de ces temps
je marche à grands coups de tête à fusée chercheuse
avec de pleins moulins de bras sémaphore
du vide de tambour dans les jambes
et le corps emmanché d'un mal de démanche
reçois-moi orphelin bel amour de quelqu'un
monde miroir de l'inconnu qui m'habite
je traverse des jours de miettes de pain
la nuit couleur de vin dans les caves
je traverse le cercle de l'ennui perroquet
dans la ville il fait les yeux des chiens malades
La batèche ma mère c'est notre vie de vie
batèche au coeur fier à tout rompre
batèche à la main inusable
batèche à la tête de braconnage dans nos montagnes
batèche de mon grand-père dans le noir analphabète
batèche de mon père rongé de veilles
batèche de moi dans mes yeux d'enfant
Les bulles du délire les couleurs débraillées
le mutisme des bêtes dans les noeuds du bois
du chiendent d'histoire depuis deux siècles
et me voici
sortant des craques des fentes des soupiraux
ma face de suaire quitte ses traits inertes
je me dresse dans l'appel d'une mémoire osseuse
j'ai mal à la mémoire car je n'ai pas de mémoire
dans la pâleur de vivre et la moire des neiges
je radote à l'envers je chambranle dans les portes
je fais peur avec ma voix les moignons de ma voix
Damned Canuck de damned Canuck de pea soup
sainte bénite de sainte bénite de batèche
sainte bénite de vie maganée de batèche
belle grégousse de vieille réguine de batèche
Suis-je ici
ou ailleurs ou autrefois dans mon village
je marche sur des étendues de pays voilés
m'écrit Olivier Marchand
alors que moi d'une brunante à l'autre
je farouche de bord en bord
je barouette et fardoche et barouche
je vais plus loin que loin que mon haleine
je vais plus loin que la fin de l'éboulement
soudain j'apparais dans une rue au nom d'apôtre
je ne veux pas me laisser enfermer
dans les gagnages du poème, piégé fou raide
mais que le poème soit le chemin des hommes
et du peu qu'il nous reste d'être fiers
laissez-moi donner la main à l'homme de peine
et amironner
Les lointains soleils carillonnent du Haut-Abitibi
s'éloignent emmêlés d'érosions
avec un ciel de ouananiche et de fin d'automne
ô loups des forêts de Grand-Remous
votre ronde pareille à ma folie
parmi les tendres bouleaux que la lune dénonce
dans la nuit semée de montagnes en éclats
de sol tracé d'éloignement
j'erre sous la pluie soudaine et qui voyage
la vie tiraillée qui grince dans les girouettes
homme croa-croa
toujours à renaître de ses clameurs découragées
sur cette maigre terre qui s'espace
les familles se désâment
et dans la douleur de nos dépossessions
temps bêcheur temps tellurique
j'en appelle aux arquebuses de l'aube
de toute ma force en bois debout
Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche
Vous pouvez me bâillonner, m'enfermer
je crache sur votre argent en chien de fusil
sur vos polices et vos lois d'exception
je vous réponds non
je vous réponds, je recommence
je vous garoche mes volées de copeaux de haine
de désirs homicides
je vous magane, je vous use, je vous rends fous
je vous fais honte
vous ne m'aurez pas vous devrez m'abattre
avec ma tête de tocson, de noeud de bois, de souche
ma tête de semailles nouvelles
j'ai endurance, j'ai couenne et peau de babiche
mon grand sexe claque
je me désinvestis de vous, je vous échappe
les sommeils bougent, ma poitrine résonne
j'ai retrouvé l'avenir
Gaston Miron
Séquences
Parmi les hommes dépareillés de ces temps
je marche à grands coups de tête à fusée chercheuse
avec de pleins moulins de bras sémaphore
du vide de tambour dans les jambes
et le corps emmanché d'un mal de démanche
reçois-moi orphelin bel amour de quelqu'un
monde miroir de l'inconnu qui m'habite
je traverse des jours de miettes de pain
la nuit couleur de vin dans les caves
je traverse le cercle de l'ennui perroquet
dans la ville il fait les yeux des chiens malades
La batèche ma mère c'est notre vie de vie
batèche au coeur fier à tout rompre
batèche à la main inusable
batèche à la tête de braconnage dans nos montagnes
batèche de mon grand-père dans le noir analphabète
batèche de mon père rongé de veilles
batèche de moi dans mes yeux d'enfant
Les bulles du délire les couleurs débraillées
le mutisme des bêtes dans les noeuds du bois
du chiendent d'histoire depuis deux siècles
et me voici
sortant des craques des fentes des soupiraux
ma face de suaire quitte ses traits inertes
je me dresse dans l'appel d'une mémoire osseuse
j'ai mal à la mémoire car je n'ai pas de mémoire
dans la pâleur de vivre et la moire des neiges
je radote à l'envers je chambranle dans les portes
je fais peur avec ma voix les moignons de ma voix
Damned Canuck de damned Canuck de pea soup
sainte bénite de sainte bénite de batèche
sainte bénite de vie maganée de batèche
belle grégousse de vieille réguine de batèche
Suis-je ici
ou ailleurs ou autrefois dans mon village
je marche sur des étendues de pays voilés
m'écrit Olivier Marchand
alors que moi d'une brunante à l'autre
je farouche de bord en bord
je barouette et fardoche et barouche
je vais plus loin que loin que mon haleine
je vais plus loin que la fin de l'éboulement
soudain j'apparais dans une rue au nom d'apôtre
je ne veux pas me laisser enfermer
dans les gagnages du poème, piégé fou raide
mais que le poème soit le chemin des hommes
et du peu qu'il nous reste d'être fiers
laissez-moi donner la main à l'homme de peine
et amironner
Les lointains soleils carillonnent du Haut-Abitibi
s'éloignent emmêlés d'érosions
avec un ciel de ouananiche et de fin d'automne
ô loups des forêts de Grand-Remous
votre ronde pareille à ma folie
parmi les tendres bouleaux que la lune dénonce
dans la nuit semée de montagnes en éclats
de sol tracé d'éloignement
j'erre sous la pluie soudaine et qui voyage
la vie tiraillée qui grince dans les girouettes
homme croa-croa
toujours à renaître de ses clameurs découragées
sur cette maigre terre qui s'espace
les familles se désâment
et dans la douleur de nos dépossessions
temps bêcheur temps tellurique
j'en appelle aux arquebuses de l'aube
de toute ma force en bois debout
Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche
Vous pouvez me bâillonner, m'enfermer
je crache sur votre argent en chien de fusil
sur vos polices et vos lois d'exception
je vous réponds non
je vous réponds, je recommence
je vous garoche mes volées de copeaux de haine
de désirs homicides
je vous magane, je vous use, je vous rends fous
je vous fais honte
vous ne m'aurez pas vous devrez m'abattre
avec ma tête de tocson, de noeud de bois, de souche
ma tête de semailles nouvelles
j'ai endurance, j'ai couenne et peau de babiche
mon grand sexe claque
je me désinvestis de vous, je vous échappe
les sommeils bougent, ma poitrine résonne
j'ai retrouvé l'avenir
samedi 6 décembre 2008
Sortir le chien...
vendredi 5 décembre 2008
Salmigondis
La première fois que j'ai vu ce mot, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une maladie. Dans le dictionnaire n'est- il pas à quelques lignes de salmonellose. Et puis ne se définit-il pas comme un mélange confus et disparate? Comme peut parfois l'être l'esprit. Dont le mien ce matin.
-Vu ''Ce qu'il faut pour vivre'' au ciné-club de mon village hier soir. J'ignore à quel point un film peut influencer les personnes qui le regardent mais il y avait beaucoup de personnes dans la salle qui toussaient ou se raclaient la gorge. Ceux qui ont vu le film comprendront pourquoi. J'ai beaucoup aimé la bande sonore ainsi que la photographie comme disent les experts. À la limite du misérabilisme, il y avait quelques moments drôles dans ce film racontant l'histoire d'un inuit qui va se faire soigner dans un sanatorium de Québec. Je laisse aux istes et aux logues expliquer la portée intellectuelle du film me contentant de dire que ce film me réconforte dans ma vision de ce qui est important dans la vie. Si pour le héros du film ce qu'il faut pour vivre c'est des phoques, du caribou et des oies sauvages, moi j'ajouterais de l'entraide. Valeur qui, aujourd'hui, se traduit malheureusement le temps d'une levée de fond quelconque pour ceux dans le besoin.
-Acheté 3 livres à une librairie: ma femme ''filait'' policier alors je lui ai conseillé Terreur à Tracadie de Kathy Reichs vu qu'elle est une fan de la série télévisuelle Bones.Pour ma part suis tombé sur La fabrication du consentement et comme j'ai toujours voulu comprendre comment travaillaient les médias je n'ai pu résister. Et pour ''alléger'' cette lecture j'ai acheté Ce doux pays de Ake Edwardson un autre polar. J'ai commencé la lecture simultanée.
-Trouve très louche le faux-pas de Harper. Aussi j'aurais aimé que cette coalition (lib.-npd-bloc) naisse pour autre chose que le financement par le gouvernement des partis politiques au prorata de leurs votes. Je n'y vois pas une grande attaque à la démocratie dans cette mesure et pourtant je suis anti-harper. Ça obligerait les partis à revenir à la base pour solliciter des sous pour leur campagne. Quand à la peur du retour des enveloppes brunes comme le disent quelques commentateurs elles circulent déjà ces enveloppes brunes. Faut vraiment prendre les gens pour des cons que de nier cette façon de faire des candidats des partis politiques.
-Bon, fait frette mais fait soleil. Je sors le vieux Norco chaussé de pneus d'hiver pis m'en vais méditer dans les rues de mon village....
jeudi 4 décembre 2008
Motus!
Sommes descendus à 7-Iles ce matin. Mauvais temps, chaussée enneigée. Avons commencé par nous rendre au Centre Jeunesse pour y quérir le ''slip'' de paye d'épouse. Sur les lieux, 3 voitures de police stationnées un peu n'importe comment dans le parking témoignaient d'un possible drame. Épouse dit: '' Ouais ça brasse à matin'' puis je la regardai disparaître derrière la porte d'entrée du Centre, satisfait qu'elle ne travaillasse pas ce matin mais un peu inquiet quand même.
Frank Vincent Zappa (Baltimore, 21 décembre 1940 - Los Angeles, 4 décembre 1993)
Zappa c'est: N'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, et sans la moindre raison.
J'ai entendu Zappa la première fois dans la chambre d'un étudiant pensionnaire comme moi chez les frères de Cap-Rouge (CNDF). (pas d'allusion sexuelle s.v.p :-) )J'y faisais mon sec.V.
Zappa c'était mon pote quand je rentrais à la maison familiale à la fermeture des hôtels du village pis que j'arrivais pas à dormir parce que j'étais encore sur un high, puis plus tard dans les campements le long de la voie ferrée pour les mêmes raisons.
Give that, gimme dat blooooow job...
mercredi 3 décembre 2008
Shocking
Pendant que les valeureux politiciens, tant au fédéral qu'au provincial, donnent un show de boucane pour la galerie des gérants-d'estrade-analystes-politiques, la crise monétaire frappe, depuis 10 jours, mes concitoyens nord-côtiers: Mines Wabush à 7-Iles et Labrador City mettra à pied 300 de ses 600 travailleurs, Arcelor Mittal à Port-Cartier arrêtera son usine de bouletage pour le temps des fêtes ( + centaines d'employés), 300 employés de IOC ( 7-Iles) mis à pied, 125 travailleurs chez Arbec (Port-cartier)mis à pied pour une période indéterminée. Pis j'ai pas parlé de l'axe Baie-Comeau/Forestville ou des pme qui auront à en subir les contrecoups.
Ça faque quand Jean Charest vient vanter son plan Nord sur la Côte-Nord faut pas se poser de questions sur l'imposant système de sécurité qui l'entoure.
Mais bon, pas question de s'apitoyer. Il y en a des plus mal pris que ces futurs chômeurs. Comme elle et sa famille. S'ti de média à marde!
Ça faque quand Jean Charest vient vanter son plan Nord sur la Côte-Nord faut pas se poser de questions sur l'imposant système de sécurité qui l'entoure.
Mais bon, pas question de s'apitoyer. Il y en a des plus mal pris que ces futurs chômeurs. Comme elle et sa famille. S'ti de média à marde!
mardi 2 décembre 2008
lundi 1 décembre 2008
Babine par-ci, Babine par-là ...
... y a tu moyen d'ouvrir la télé ou internet sans voir la bande-annonce de ce film ou du ''comment-c'est-fait'' du film. Au début de la promotion j'avais l'intention d'aller le voir mais là j'suis en train d'en faire une indigestion. Toujours détesté ce genre de promotion bulldozer.
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