dimanche 30 décembre 2007

Rapporté des Iles


Le temps s'était racoquillé

Au plus creux de son édredon

En se riant des tracassés

Qui rêvaient d'y damer le pion

L'amour limait son arcanson

Sur l'archet du premier soupir

Emmailloté dans un frisson

Dans l'antichambre du désir...

Sylvain Rivière


BLOG DU GARS TU-SEUL LE 31 AU SOIR




Ma femme a un nouvel emploi. C'est la dernière sur la liste d'ancienneté. Ça faque elle est prit pour aller travailler. Pas de party pour nous. Personnellement ça ne me fait rien. Pas qu'elle doive travailler ce soir et de me retrouver seul! Mais le party ça me fait rien. Si! Un peu quand même.




Ça faque purement par souci égoiste si vous êtes seul(e) et que:


vous déprimez


vous aimeriez étaler vos états d'âmes à de purs étrangers


vous n'avez rien de mieux à faire


votre femme est partie elle aussi travailler dans un centre jeunesse


vous ne faites que passer


laissez un commentaire


pis si y en a pas c'est pas grave non plus moi j'écoute de la miuze pis j'lis des blogs


neil young keep on rocking in the free world

Pour rester dans l'esprit des fêtes.

samedi 29 décembre 2007

Pédales et paysages

Pour répondre à mon copain Bill qui se demande '' comment il se fait que ceux qui pédalent ont les sentiments jamais loin des paysages qu'ils embrassent sur la route'' je laisse Paul Fournel fournir un début de piste:
1-Enfourcher un vélo c'est prendre possession du paysage.
2-Contrairement à ce qui se passe quand je suis en voiture, où le paysage se donne à voir et pas à ''être'', à vélo je suis assis dedans.
Il y a dans le vélo une relation animale au monde: les montagnes que l'on voit sont à escalader, les vallées sont à dévaler, les ombres sont faites pour se dissimuler et pour s'étendre. Ëtre dans le paysage, dans sa chaleur, dans sa pluie, dans son vent, c'est le voir avec d'autres yeux, c'est l'imprégner en soi d'une façon instinctive et profonde. La montagne qui se dresse devant moi n'est pas une montagne, elle est d'abord une côte à gravir, une épreuve, un doute, une inquiétude, parfois. Au sommet, elle est une conquête, une légèreté. Je l'ai prise et elle est en moi.
tiré de Besoin de vélo

UB 40-RED RED WINE

Pour rester dans l'esprit des fêtes

vendredi 28 décembre 2007

La population des bélugas augmente

J'ai pris 17 livres depuis mon retour de ma traversée du Québec à vélo. J'ai beau m'entraîner 2-3x/sem. j'ai la bedaine bedonnante, le ventre ventripotent. Quand je me lève de devant l'ordi c'est pour faire le plein de mon frotte-clavier. Mais tout ça achève. Pas parce que je suis obsédé par mon apparence. Nan! Des cyclistes paient des centaines de $ pour alléger leur vélo de quelques dizaines de grammes. Pour le cyclotouriste le poids peut aussi être une obsession. J'ai payé une tente 2X + chère pour qu'elle pèse 2X moins. Crisse pas question de traîner l'équivalent de 4 tentes en surplus le printemps prochain!

mercredi 26 décembre 2007

Quand le gouvernement bafoue ses agents de la faune*

*Suite à un commentaire dans le billet précédent comme quoi je copiais le JM, en cette période de fastes réjouissances, j'en rajoute. Dans le titre d'abord, pour attirer l'attention bien sûr. Ensuite j'expose les faits. Finalement j'extrapole dans le but de susciter des réactions.

Exposition des faits:
http://www.peche-reportage.com/movabletype/archives/2006/12/loperation_bour.html
http://www.lelacstjean.com/article-169507-Operation-Bourdon-une-pluie-damendes-totalisant-89-630.html
http://www.mrnf.gouv.qc.ca/presse/communiques-detail.jsp?id=6637
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/12/20071223-102302.html

Extrapolation:
Cé-t'y pas écoeurant de la manière que le gouvernement et en particulier le ministère des ressources naturelles et de la faune traite ses agents. Lors d'enquête ou d'intervention ces agents ont à faire face à des individus armés commettant des actes criminels. C'est dangereux. Qui peut prédire les réactions des braconniers ? Et que fait le ministère pendant que ses agents risquent leurs vies dans cette opération ''bourdon'' ? Il finance, via des contrats, les personnes enquêtées. Y a de quoi qui cloche. Y a comme de l'eau dans l'gas ou du plomb dans l'aile.

Alors voilà! La nouvelle année fiscale commençant bientôt, je suis désespérément à la recherche d'un emploi temporaire (mettons jusqu'à la fin mai) servant à financer ma prochaine saison de cyclotouriste. Suis-je un candidat potable pour québécor? Je suis prêt à vendre mon âme à l'empire PKP pour quelques sous si quelqu'un de la boîte m'offre un emploi quelconque. Je m'engagerai même à garder le silence sur la propagande et la manipulation qui s'apprêtent à déferler sur la masse en ces temps faussement optimistes où nos médias se feront complices du nouvel ordre mondial, celui des seigneurs de la guerre. Assez retraité me faut bougé!

samedi 22 décembre 2007

Quand le gouvernement finance le braconnage

Entendu aujourd'hui sur LCN. Un pilote et propriétaire de Panorama hélicoptère d'Alma vient d'être condamné pour braconnage de gros gibiers. Pendant qu'il était sous enquête ce même ministère de la faune lui octroyait un contrat de plus de 60000$ pour localiser les troupeaux de caribous et d'orignaux pour retracer ceux portant les colliers émetteurs.... Autrement dit le gvt finançait son braconnage..... un représentant de ce même gvt dit qu'il faut faire la distinction entre le propriétaire-pilote et sa compagnie......

vendredi 21 décembre 2007

Extrait de mon carnet de route (11)


Lundi 11 juin 2007
Chatham (camping)/Laval (motel Idéal)
  • Très chaud
  • Belle piste cyclable à Argenteuil
  • 84 km

Rien. Y a des journées comme ça. Après la sieste sur le gazon de l'église de St-Placide face à la riv. des Outaouais j'ai pédalé sur le radar. Pu rien vu. Pas même les roulottes des vendeux de cigarettes sur la 344. À part celle qui offrait le service à l'auto. Ça s'peux-tu ? Pas vu la transition de la campagne à Curé-Labelle Laval. J'vous l'dis j'étais somnanbule! Ah j'ai remarqué un peu la gare de Deux-Montagnes. Le boul. Ste-Rose à Laval c'est ni beau ni laid. C'est juste quelconque.

À la réception de l'hôtel le commis était derrière une baie vitrée. Y a fallu m'astiné un peu avec pour garder les vélos dans chambre. Criss y est caché derrière une baie vitrée pis y voudrait que je laisse les vélos dehors. Non mais....

jeudi 20 décembre 2007

Des élections ça se préparent

En aurait-on plus pour notre argent en tant qu'électeurs avec un mode de scrutin proportionnel? Est ce que ça risquerait de diviser la gauche? Moi personnellement je trouve logique qu'un parti, quel qu'il soit, ait une représentation égale au pourcentage de ses électeurs.

A l'attention du directeur de l'information:
Bilan de session: "Où est passée la réforme du mode de scrutin ?" Françoise David, porte-parole de Québec solidaire MONTREAL, le 20 déc. /CNW Telbec/ - Une nouvelle fois lors de la dernière
session parlementaire, les 3 partis représentés à l'Assemblée nationale sont
restés muets sur l'urgente nécessité de réformer le mode de scrutin. "L'ADQ,
le PQ et le PLQ ont pourtant tous 3 soufferts à un moment ou à un autre de
l'iniquité du mode scrutin actuel. Pas un mot là-dessus de la part de
Mme Marois, elle qui était pourtant au gouvernement lorsque son collègue
député Jean-Pierre Charbonneau avait mené une consultation publique sur la
question. Pas un mot non plus de la part de Mario Dumont. Maintenant qu'il se
rapproche du pouvoir, est-il lui aussi en voie de se dégonfler ?" s'interroge
Françoise David, porte-parole de Québec solidaire.
"Maintenant que le gouvernement de M. Charest a en main le rapport du
Directeur général des élections qu'il avait lui-même commandé il y a de cela
un an, il n'a plus aucune excuse pour retarder la mise en place d'un mode de
scrutin proportionnel, pour que chaque vote compte enfin" ajoute Mme David.
Modernisation de la social-démocratie
"Par ailleurs, nous attendons avec impatience que Mme Marois précise ce
qu'elle entend par la "modernisation de la social-démocratie". Si elle entend
par là la privatisation d'une partie du système de santé, elle trouvera en
2008 Québec solidaire sur son chemin pour lui proposer des solutions publiques
à des problèmes publics", conclut Amir Khadir, porte-parole de Québec
solidaire.


Ajout en ce samedi: Jean-Pierre Charbonneau, ancien député et président de l'assemblée nationale et le DGÉ abonde dans le même sens. Espérant que les membres et sympathisants des tiers partis se mettent en marche d'ici la reprise des travaux de nos députés en mars et force le gvt à adopter le mode de scrutin universel.

Attention! Le hasard n'existe pas.

Ce n'est pas un hasard qui m'a amené à la lecture du livre de K.O. Schmidt. C'est sa couverture rouge et peut-être aussi parce que je recherchais ce genre de livre de recettes de vie meilleure. Je m'emmerdais et je ne savais plus quel sens donner à ma vie.


En feuilletant le livre dans le dépanneur je suis tombé sur des phrases telles que: ''Une force incommensurable sommeille en toi et attend que tu la manifestes comme elle doit l' être, une force qui, du dedans, dirige ton destin et qui t'apportes un appui dépassant de loin toutes les possibilités humaines, celles que tu qualifies selon tes préférences, ''d'heureux hasard'' ou de ''fatalité'' ou de ''voies de la Providence'' et celle-ci ''Le contentement ce n'est pas cet air satisfait du petit bourgeois et qui dépend de ce qu'il possède, mais un état intérieur de joie à la vue de ce qui a été réalisé, et la certitude que de plus grands succès viendront encore. ''


M'en fallait pas plus. Ce livre ne me semblait pas trop compliqué à comprendre. J'achetai le livre.


C'était devenu mon livre de chevet. D'abord une première lecture. Ensuite je surlignais les passages importants. Finalement je relisais 1 ou 2 passages importants et quand j'étais convaincu de l'avoir bien assimilé ou mis en pratique je passais aux passages suivants.


Effectivement des changements s'opéraient dans ma vie. C'était donc vrai que le hasard n'existait pas. Pour preuve depuis que j'avais commencé à lire ce livre je ne gagnais plus rien au Banco. Pas même l'extra. Rien. Kaput la martingale qui m'avait valu des sommes plus ou moins intéressantes depuis des années. Pensez-vous que ma chance reviendrait si je lisais ''Le secret''?

mercredi 19 décembre 2007

Extrait de mon carnet de route (10)


Dimanche 10 juin 2007

Camping Plaisance/camping municipal de Browsburg-Chatham

  • Ensoleillé/très chaud toute la journée

  • Beaucoup de trafic sur la 148 et 344
  • Visite maison Papineau
  • 67 km

Difficile de passer à côté. Ma femme aime les vieilles maisons avec une histoire, moi j'aime connaître mon histoire. Donc visite de la maison de Louis-Joseph Papineau. Un sentier aménagé conduit au domaine de cet homme politique qui a mis sa vie en danger pour ses idées. Aujourd'hui moi et la majorité de mes concitoyens chiâlons beaucoup mais osons à peine participer à une manifestation de peur qu'il y ait de la casse et de se ramasser avec une offense municipale dans notre dossier. Pire on pourrait être accusé de participation à une émeute et être pendu.... Sans blague. Pour vous autres je ne le sais pas mais moi, des fois, j'ai honte du peu d'action que je pose pour faire valoir me idées. Fermeture de parenthèse.

'' Louis-Joseph Papineau est un homme politique, avocat et seigneur de la Petite-Nation. Grand orateur, il réclama la création d'un régime parlementaire basé sur la souveraineté populaire. Ses nombreux discours seront un élément clé dans la rébellion des Patriotes de 1837. Lorsque sa tête est mise à prix en 1837, il passe aux États-Unis et plus tard en France. Il ne revient au pays qu'après l'amnistie générale de 1845.'' tiré de Wikipédia

Il a aussi dit : '' Cette nationalité franco-canadienne est le premier de nos droits d'hommes et de citoyens. La première cause des nationalités de chaque peuple, c'est la langue maternelle. '' tiré du site MEF. Pas mal plus intéressant comme concept que la déclaration de Ti-clin Trudeau hier.

Le monde du tourisme est vraiment petit au Québec. J'ai reconnu l'autre guide qui s'occupait du 2ième groupe de touristes venus visiter le domaine. Il était sur le bateau-mouche qui navigait sur la Malbaie dans le secteur des Hautes-Gorges l'an passé. Avons échangé quelques politesses.

Acheté la dernière bouteille d'écran solaire de tout Montebello. Partagée avec une fille de bicycle vraiment mais vraiment brûlée par le soleil. J'ai souvent de bons échanges avec les motocyclistes rencontrés en voyage. Partage de la même passion de rouler? Simple affinité de voyageurs ? Sais pas.









Combo nostalgique

J'ai regardé ''Le vent du Wyoming'' hier soir à la télé. Revu Léa, Rhéo et les autres. Ensuite j'ai lu Vautour de Christian Mistral sur fond de musique des années '70. Couché tard, levé tôt. Le ciel était trop bleu. Suis sorti à vélo. Par -20C! Rendu voir le Lady Éva échoué sur la plage il y a une 20aine d'années. La mer était calme. Suis revenu les doigts gelés la guédille au nez. En arrivant je me suis fait une soupe poulet et nouilles. Et puis l'envie de partir (fuir ?) qui ne me lâche pas!

mardi 18 décembre 2007

Entraînement physique et mental

J'arrive de m'entraîner. Dans la salle que des hommes. Des fois ça fait du bien. Peux ahaner, roter et sacrer sans avoir à s'excuser. Donner une bouffée d'air au restant d' homme des cavernes en moi.
Ensuite je suis monté me chercher des livres. M'attend de passer des fêtes tranquilles. Pris 2 Mistral et 1 Ulysse. Genre de prescription pour le voyage.
J'avais la bibliothécaire pour moi seul. Sont gentilles les bibliothécaires. Tiens si je tenais un palmarès je les classerais derrière les infirmières et les enseignantes.

Rapport à J.F.Mercier, P. Lagacé et Bell

Aujourd'hui un des billets sur le blog de Patrick Lagacé (http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720738)* fait un rappel sur la plainte du comédien-humoriste-etc J.F Mercier fait sur youtube face à une promotion de Bell. La chose avait aussi été rapporté sur plusieurs blogs dont celui de Renart Léveillé*. On apprend donc aujourd'hui que le comédien a obtenu satisfaction de Bell après s'être confronté à un service à la clientèle qui n'avait que de nom la fonction.
Victoire du consommateur sur une grosse entreprise ? Peut-être. Sans rien enlever à la démarche de M. Mercier faut dire qu'il avait des alliés de taille grâce à sa renommée, sa visibilité sur youtube et les lecteurs du blog de P.Lagacé. Pas sûr que Jos Bleau aurait eu satisfaction aussi rapidement auprès de Bell.
Personnellement je conserve les factures et garanties des produits que j'achète et veuille à faire respecter mes droits de consommateur. J'obtiens généralement satisfaction. Mais quand je dois passer des heures au téléphone pour obtenir satisfaction y a des fois où je me sens bien petit face à la machine. Et puis je ne sais pas si c'est une idée que je me fais mais me semble que les produits et service de consommation sont de plus en plus sujet à des plaintes.
* Désolé pour la façon de marquer mes liens j'en suis encore au copier/coller dans mon apprentissage de l'internet.

dimanche 16 décembre 2007

En attendant la tempête promise

1-fatigué d'entendre la surenchère des médias concernant la prochaine tempête.
2-trouve indécent la liste des prix des suites du Château pis du Hilton dans le journal Le Soleil d'aujourd'hui. Me semble que la guignolée vient juste d'être passée.
3-surpris de lire dans ce même Soleil que ce sont les fédérations de producteurs, les abattoirs et les transformateurs qui surveillent l'utilisation d'hormones et d'antibiotiques pour la volaille, le boeuf et le porc.
4-trouvé drôle toutes ces faces de carême lors de mon magasinage hier.
5-sais que l'utilisation du taser n'est pas près de disparaître quand on apprend que le vice président de taser Canada est un ex-conseiller de Harper et Day.
6-déçu de l'accord de Bali.
7-souhaite que la gauche alimente un genre de registre qui dénoncerait le qui est qui, le pourquoi du comment, le parce que etc à un pauvre électeur comme moi. Pas des thèses philosophiques, des explications simples, des faits précis sur les magouilles des politiciens.
8-les médias ont réussi à me laver le cerveau: j'ai sorti mitaines, tuque et bottes de ski-doo. La souffleuse est full de gaz pis les pelles sont su à galerie. Au premier flocon je sors soufflé mon entrée :-)))

vendredi 14 décembre 2007

Extrait de mon carnet de route (9)



Samedi 9 juin 2007

Gatineau (motel Adams)/Plaisance (camping)
  • Ensoleillé/très chaud

  • Beaucoup de trafic (samedi ?)

  • Beau camping sur presqu'île

Belle journée pour partir. Après 4 jours passés dans la région de Hull/Ottawa il est temps d'entreprendre notre traversée du Québec à vélo. Chacun sur sa bicyclette c'est le rituel avant le premier coup de pédale, un baiser plus ou moins passionné selon l'humeur du matin. Kétaine vous dites? Non...C'est l'assurance qu'on va passer une bonne journée. Alors chaque matin, devant la porte d'un motel, d'un gite, d'un emplacement de camping désert, beau temps, mauvais temps c'est le rituel du baiser pour nous.


La 148 est passante mais l'accotement ne manque pas. Rien de particulier au village natal de Guy Lafleur. Nous trouvons facilement la piste cyclable qui traverse le parc national de Plaisance. À l'entrée une batisse fermée et en début de piste un genre de boîte à lettres avec une note où les autorités demandent aux usagers de payer leur droit d'accès dans une enveloppe et de mettre l'enveloppe dans la boîte aux lettres. Moi ça me fais chier. Devrait avoir au moins un étudiant pour ramasser l'argent. Je prends l'enveloppe, fouts le 7$ dans l'enveloppe , fouts l'enveloppe dans ma sacoche de guidon. Fuck le gouvernement. Nous n'avons pas fait 10km qu'un agent du parc semble nous attendre à une intersection de la piste avec sa camionnette. Excuse rapidement inventée. Explication gobée. La sentinelle nous laisse passés après lui avoir remis la p'tite enveloppe. Vague impression que c'est tout le gvt qui fonctionne à la petite enveloppe.


Un ponton nous amène au terrain de camping. Au milieu de la traversée un agent vient nous collecter 14$. Je suis insulté. Je n'ai vu aucune information annonçant le prix de la traversée. En plus je trouve que ça ne vaut pas 14$. Encore un piège à touriste. '' C'est en début de saison monsieur. On n'a pas eu le temps de poser les affiches.'' Ouais, ouais réponds mon cul.

Dans le guide touristique l'endroit est réputé pour sa grande variété d'oiseaux. J'en ai peu vu. Probablement parce que c'était en début de saison. Ils n'avaient pas eu le temps de les sortir de leurs cages. Par contre j'ai vu beaucoup de tortues . Étant donné qu'on était hors-saison c'était probablement celles de l'année dernière.........



jeudi 13 décembre 2007

Extrait de mon carnet de route (8)



Vendredi 8 juin 2007

Gatineau (motel Adams)

  • Visite Musée des Beaux-Arts d'Ottawa et Musée des Civilisations de Gatineau
  • 39C avec humidex
  • 0 km

Journée de touriste. Moi et ma femme ont a mis notre linge de ville. Quand on s'arrête dans les grandes villes on essait toujours de visiter des musées. Des fois c'est intéressant des fois c'est plate. Ça dépend du feeling pis de l'exposition.

L'autobus passe devant le motel. Transfert pis visite de l'exposition de Renoir. Je le dis tout de suite je connais rien en peinture. Mes seules connaissances se résument à un cours suivi par correspondance et intitulé ''Apprécier l'oeuvre d'Art''. Donc j'ai apprécié Renoir. C'était beau mais c'est pas mon style. Rien ressenti ni en dedans ni dans ma tête. Moi c'est du genre Picasso, Bosch ou Dali. Je préfère Jardin des délices et Guernica à La promenade. Peut-être trop pris d'acide dans mes folles années.

Au Musée des Civilisations j'ai été carrément déçu. Trop vaste, trop vide, trop propre, trop neuf. Quand même mention honorable aux totems d'une tribu d'indiens de C-B et au jardin japonais zen.

Ma journée c'est dans l'autobus que je l'ai apprécié. Un jeune chauffeur qui nous offre de l'accompagner sur son circuit si on était pas pressé. Tu parles si on était pas pressé. Quelques explications ici et là selon l'achalandage. 2 fois qu'on a fait sa run. Downtown/centre-ville. Rien de mieux qu'un chauffeur de taxi ou d'autobus pour connaître une ville. Au moins un peu. À Ottawa même les quartiers pauvres sont propres.....

Je reviens satisfait à la chambre du motel. Demain commence notre périple de 1500km en vélo dans mon pays. Enfin.

A holiday greeting to shine throughout your year

C'est le temps des calendriers. J'arrive du comptoir sears de mon village. Mme sears s'excuse d'avoir uniquement des calendriers en anglais à m' offrir. Bof quelqu'un chez sears distribution a sans doute fait une erreur. Mais je voudrais en être sûr. Alors aux dizaines de milliers de lecteurs de mon blog qui faites affaire à un comptoir sears, rassurez-moi et dites moi que par chevous le calendrier est en français.

mardi 11 décembre 2007

En me regardant le nombril

Formidable le blog. Ça me permet à la fois de radoter sur mes trips de cyclotouriste et d'écrire. J'aime écrire. Ça me pogne par crise. Je ne sais jamais d'avance comment ça va débouler.
Tout jeune à l'école, j'ai compris que l'écriture pouvait m'apporter le surplus d'affection que ma gourmandise à l'amour réclamait. Me suffisait de faire le moins de faute dans la dictée et j'obtenais les plus beaux sourires de ma jeune prof. de 3ième année que je savais célibataire. Ma première blonde. C'était en 66.
Tentative de séduction vaine sur celle que je croyais épouser quand je serai grand. C'est qu'au printemps, pendant l'une de mes nombreuses excursions d' émule de Bob Morane, je découvris ma belle princesse partageant la même couverture avec un inconnu au pied de la chute qui avait tant vu de batailles entre cowboys et indiens.
Y a-t-il une morale à cette histoire? J'sais pas. En tout cas c'est un maudit beau souvenir.

dimanche 9 décembre 2007

Extrait de mon carnet de route (7)



Jeudi 7 juin 2007

Gatineau ( motel Adams)

  • Nuageux/pluie
  • Gerber/Pont Alexandra/Tour du canal Rideau et Riv. Rideau
  • Retour par Sussexxx Drive/Pont interprovincial
  • Belles pistes
  • Beaux parcs
  • Diner resto mexicain
  • 39 km

Que du plaisir aujourd'hui. D'abord pédaler le long du canal Rideau. Malgré la pluie ce fut très agréable. Grâce au mauvais temps nous avions la piste cyclable à nous seuls. Ballade relax qui nous a permis d'admirer le paysage, le calme. Difficile d'expliquer la sérénité qui se dégageait de la randonnée. Sur le canal une petite famille dans un canot nous a salué, partageant sans doute eux aussi ce sentiment paisible de béatitude tiré d'une simple ballade sous la pluie.

Puis un autre plaisir. Moins zen. Un plaisir dont je contrôle mal l'ivresse. Le jeu. Le gambling. La gageure, les cartes et les video-poker. Alors voilà. J'étais en pleine forme. Douché,rasé, repu de ma sortie de vélo au canal Rideau. C'est vêtu de nos habits de touristes qu'on a pris l'autobus pour se rendre au casino. Ni le son obsédant des machines ni les lumières me rappelant les fêtes foraines de mon enfance ne m'ont influencé. Pas même cet air enivrant qui sort des puits d'aération. J'avais 100$ à dépenser et mon ministre des finances veillait au grain. Après 20$ de jouer j'en gagnais 100. J'en ai rejoué 80 puis on est parti. La soirée ne m'avait rien coûtée. Ce soir-là j'ai gagné plus que de l'argent. Vraiment une belle journée malgré la pluie.

samedi 8 décembre 2007

Les 3 minutes de Foglia

J'aime lire les chroniques de Pierre Foglia. Ses chroniques m'amusent, me font douter, me portent à me questionner sur le sens de la vie. Sens de la vie que j'ai écrit? Pardon je voulais parler du cirque de la vie.
En effet comment parler du sens de la vie quand on monte aux barricades pour des accomodements raisonnables au point d'en faire un questionnement national et une commission d'enquête ? On débat sur le .05 vs le .08, sur le sac de papier vs le sac de plastique. Les ti-clins pis les matantes se demandent ce qu'elles vont répondre à la question tva du midi. Me semble que ça fait beaucoup d'énergie de perdu pour pas grand-chose.
Pendant ce temps-là on accepte que des enfants meurent du cancer ou qu'une personne sur deux sera touché par le cancer. Tabarnak c'est pas normal qu'un enfant meure du cancer et qu'une personne sur deux soit touché par le cancer. On nous empoisonne pis on trouve rien d'autres à dire que c'est le progrès et qu'on mourra tous un jour. Quand est-ce qu'il va y avoir des faiseux d'opinions dans les médias qui vont nous expliquer le lien entre les industries chimiques, la guerre, GM, pis la bouffe? Y a ben quelques documentaires sur le sujet mais ça compte pas c'est vu comme du divertissement!!! Au même titre que les télé-réalités mais moins populaire.
Tiens, je vais faire comme la majorité du monde et aller me divertir. Après tout j'ai échappé au cancer pendant 50 ans. Bonne chance les jeunes. Moi je m'en vais faire du vélo.

vendredi 7 décembre 2007

Blog et journalistes

L'envie de faire un blog m'est venu de mes visites sur cyberpresse et la possibilité que j'avais d'y laisser des commentaires sur des blogs tel que celui de Patrick Lagacé. Au début mes visites étaient quotidiennes mais vu la popularité du blog je me suis lassé assez rapidement de devoir lire la 50aines et + de commentaires pour ne pas répéter ce que d'autres avait dit avant moi. Aussi je remarquais que c'était toujours les mêmes personnes qui prenaient le haut du pavé et que le tout virait souvent en empoignade.
J'ai délaissé le blog de P.Lagacé pour aller vers des blogs plus spécialisé où les commentaires étaient peut-être moins nombreux mais où je pouvais laisser les miens et poser des questions puisque pour moi le net est avant tout un outil d'apprentissage. Ça ne m'empêche pas de visiter des blogs ''personnels'' pour me divertir mais j'aime avant tout apprendre, m'informer. Il est important aussi que j'ai un feed back de mes commentaires. Que je n'ai pas l'impression de parler à un mur. Alors un dilemme se pose. Si un blog est trop populaire son auteur ne peux répondre à tous les commentaires. À la longue me semble que c'est plate parler à un mur. D'un autre côté quand on écrit sur un blog c'est un peu beaucoup pour être lu non?
Pour connaître l'origine de ma réflexion matinale sur le blog et les journalistes je vous invite à aller lire http://carnets.opossum.ca/mario/

mercredi 5 décembre 2007

Trucs de cyclotouriste (2)

Conseils puisés icitte et là
Pour des randonnées de longue distance sur plusieurs jours privilégiez les cans de thon ou de sardine. C'est économique, pratique et surtout bourré de protéines. Les protéines ''réparent'' les muscles et évitent les courbatures du lendemain. À consommer de préférence à la fin ou vers la fin de la randonnée. Aussi riches en protéines les youp et lait au chocolat.
Pendant la randonnée ce sont les glucides qui sont importantes de consommer: pâte de fruits ,bars tendres, pains etc. et beaucoup de liquide avec du sel.
Autres fruits recommandés: bananes.

Dur,dur la vie de retraité

J'arrive de m'entraîner. La salle d'entraînement était pleine. Des jeunes, des vieux, des inconnus, des connaissances. De la pendouille, des gros bras, des bô-ti-body. Placotage et cruisage sans conséquence. Petit village oblige. La sueur a remplacée les perrons d'église et les cruising bars.
Moi? J'étais dans ma bulle avec le zoulou blanc. Je souriais aux bô-ti-body.

mardi 4 décembre 2007

Extrait de mon carnet de route (6)


Jeudi 7 juin 2007
Gatineau (motel Adams)

  • Ensoleillé/froid
  • Tour de Gatineau
  • Très belles pistes cyclables
  • Automobilistes courtois
  • Nombreux parcs
  • 53 km

Randonnée sans histoire. Munis de la carte des pistes cyclables nous faisons une boucle. Gatineau, Hull, Aylmer, Hull, Gatineau . Parcs, boulevards. Outardes et siffleux. Écureux et moineaux. Curés et fans. Ben oui les Sénateurs sont en finale de la coupe Stanley et comme le disait un ex premier ministre avec classe c'est avec le flag su'l hood que les voitures se pavanent.

Pendant la sortie ma femme se plaint d'un bruit bizarre provenant de sa monture. C'est toujours suspect un bruit provenant d'un vélo. Un vélo c'est silencieux de nature. C'est pour ça qu'on s'entend si bien moi et mon vélo. Sauf quand ça fait un bruit bizarre là j'ai tendance à maudire le sort. J'examine. La patte du dérailleur est crochie et frotte sur les rayons de la roue. Choc subi pendant le transport. La pièce est en fer blanc. Mes connaissances limitées de la chose m'oriente vers un spécialiste. Ça tombe bien, il y a une boutique de vélo en face du motel où on loge.

Finalement l'opération se révèle un succès. Je jubile. En sortant de la boutique, un commerce attire mon regard. Club de nuit. Même après 15 ans, le monstre défait en moi fait des soubresauts.

J'ai tiré trop vite

Bon j'aurai dû mieux m'informer avant de m'énarver hier. Ce matin j'ai appelé la saaq. Le 13$ de mon billet d'hier c'est l'augmentation pour l'année 2008 du renouvellement de mon permis. Méchante augmentation. Ça n'a rien à voir avec la classe moto. Reste que l'avis d'ajustement est mal écrit et prête à confusion.
Ça reste une méchante augmentation à la contribution à la saaq.

lundi 3 décembre 2007

Ostie k'sa m'écoeure!

C'est trois rien. Une niaiserie. Une insignifiance de gouvernement via l'une de ses sociétés d'état.
Je viens de recevoir une lettre de la SAAQ. Un avis d'ajustement de la classe moto.
Si je désire garder la classe moto sur mon permis de conduire ( que j'ai renouvelé en janv.) j'aurai à payer le montant du tableau A qui est de 51$.
Je ne fais pas de moto et ne prévois pas en faire. Je renonce à ce droit. Alors ce sera le tableau B. Je m'attends à voir un gros zéro en bas de la colonne de leurs savants calculs. Mais non. Il y a le chiffre 13$ d'inscrit. Je le répète, je ne prévois pas faire de moto et renonce à ce droit. Pourquoi ces tabarnak-là me réclament 13$. Le montant à beau être ridicule ça m'enrage de me sentir fourré.
En bas de l'avis, une note: si je refuse de payer, toute transaction avec la saaq sera bloquée. Qu'ils mangent d'la marde! D'ici la prochaine transaction je vais me battre. Ça va leur coûter plus que 13 piasses....

dimanche 2 décembre 2007

Extrait de mon carnet de route (5)


Mardi 5 juin 2007
Chenous/Gatineau (motel Adams)

  • Lever à 0300
  • Départ avion 7-Iles 0615
  • Arrivée Ottawa 0920
  • Aéroport/centre-ville d'Ottawa=1 heure d'autobus
  • Remonter vélo
  • Boul. St-Joseph/Boul.Gerber
  • 10km

C'est ici que débute notre traversée du Québec à vélo. Jamais venu auparavant. 2 choses me frappent: l'importance de la verdure dans la ville et la multitude des ethnies. J'imaginais Ottawa blanche, vieille et anglaise. Tantôt en veston cravate, tantôt en tailleur. L'autobus nous dépose parmi les sikh, les latinos, les noirs. Je me savais en pays étranger et loin de chez-moi mais pas au bout du monde.

La visite du parlement s'impose. La richesse de ce bâtiment surprend. Et tout ce marbre. Une pensée. Une seule. Je suis plus impressionné par le travail de ces ouvriers qui ont façonné ce monument que par ceux qui y siègent. Le temps est compté. Le guide nous presse. Mon enthousiasme s'éteint. Le guide a raison. Vivement la sortie. J'étouffe.

Déception. Le terminus d'autobus de Gatineau, où sont entreposés nos vélos, est plus petit que celui de mon village! Bon sang de bon sang! Dire que nos vélos ont séjourné 2 jours dans ce dépanneur en plein centre de l'allée, là où les clients allaient et venaient, les voyant comme des obstacles à franchir avant la caisse enregistreuse, maudissant leur présence dans ce commerce exigu. Je crains de les déballer, de les retrouver blessés ou pire amorphes pour toute la traversée du Québec. Et ils auraient raison. J'ai l'impression de les avoir trahi.

Les vélos sont remontés sous la pluie et c'est sous la pluie que s'effectuent les 10 km qui nous séparent de notre chambre pour les 3 prochains jours.


Ma caricature de la semaine

Faut bien rire un peu et je trouve que les caricatures permettent de revoir l'actualité pour ce qu'elle doit parfois être: drôle.
Ma caricature de la semaine sur cyberpresse est celle d'Hervé Philippe de La Tribune parue le 28 nov.2007. Intitulée ''Harper consacre son alliance avec Dumont'', on voit les 2 politiciens en bonhommes de neige personnifiant le duo de comiques qu'étaient Laurel et Hardy. Espérant que le soleil, mis en évidence par le caricaturiste derrière les bonshommes, fasse sa job.



Voir http://galeriedephotos.cyberpresse.ca/index.php?t=Black&a=3990&m=cp
Désolé de ne pas faire plus pratique pour le lien. J'apprends.

jeudi 29 novembre 2007

Petite nouvelle sans importance d'un lieu sans importance d'un pays sans importance

La Compagnie Consolidated Thompson projette d'exploiter une mine de fer dans le secteur du lac Bloom près de Fermont.
Même si Québec n'a pas donné son aval et que le BAPE n'a pas remis son rapport, la compagnie décide d'entreprendre les travaux de déboisement. Personne pour s'opposer. Ni maires, ni préfet de MRC, surtout pas notre députée péquiste mme L.Richard. Personne sauf le Conseil de bande innu de 7-Iles Malioténam qui demande une injonction pour l'arrêt des travaux.
J'entends déjà la grogne de mes concitoyens: ''De quoi qu'ils se mêlent encore les Indiens''. Je serai tenté de leur répondre: '' De leurs affaires justement.'' En effet, comme le prouvent une 30aine de jugements de la Cour Suprême, ce sont eux les propriétaires du territoire.
(source de Radio-Canada/Côte-Nord)
Mes commentaires:
1- En 2007, les gouvernements sont de moins en moins respectés par les multinationales. À moins qu'il y a une entente secrète dont le citoyen que je suis n'a pas entendu parler.
2- Le terme ''peuple invisible'' ça vous rappelle-t-il quelque chose.
3-À tous les détracteurs de Radio-Canada si vous saviez comment ce média ( sa section radio Côte-Nord) nous est utile, ici, sur la Côte-Nord pour le simple citoyen.
4-Ma main au feu que dans les prochains jours la majorité des médias de la région vont ''blaster'' le Conseil de bande.

mercredi 28 novembre 2007

Extrait de mon carnet de route (4)



Lundi 18 juin 2007

Portneuf (motel Portneuvois)/Lévis(hôtel Kennedy)




  • Ensoleillé/chaud

  • Cassé un rayon sur la roue arrière en descendant la côte Gignac à Québec

  • Réparation chez G.H Lamontagne à Lévis/ service rapide

  • Rencontre très intéressante sur le traversier

  • Beaucoup de traffic sur Kennedey

  • 73 km.


Mauvaise journée. Mauvais caractère plutôt. Je trouve rien d'intéressant sur la route. Pourtant j'ai toujours aimé rouler sur ce bout de la 138. Même les beaux villages que sont Cap-Santé et Neuville ne réussissent pas à me sortir de ma ''bougonnerie''. Faudra faire avec. Marjo le sait et roule en solitaire quelques centaines de mètres derrière moi.


À Cap-Rouge, des ouvriers refont le pavage de la grosse côte près du ''tracel''. La dernière fois que nous sommes passés par là on avait pris l'escalier mais là on a trop de bagages. Nous montons la côte à pied. Pis le goudron qui colle sous nos souliers pis sur les pneus des vélos. Shit!


Croisé un cycliste qui nous informe qu'une portion de la piste cyclable sur Champlain est hors service et qu'il faut passer par la côte Gignac pour prendre Champlain plus loin. La côte est très à-pic. En la descendant y a un rayon de roue qui casse. Moi je passe proche de me pèter la gueule. Je contrôle mal la descente. Ça va tout croche. La roue est voilée. Obligé de neutraliser les freins arrière.


Sur le traversier je rencontre un type sympa. Ça clique entre nous deux. Il me raconte sa traversée du Canada en vélo et rendu à Lévis il s'assure de me trouver l'adresse d'un réparateur de vélo avec qu'il ne parte vers St-Nicolas. Seul point positif de la journée. Salut Claude(?) Maguire.


À la boutique de vélos, le jeune qui fait la réparation de ma roue me fait la baboune. Il est obligé de finir un peu plus tard. Quand je suis seul avec lui je lui donne un 5$ en lui disant de se payer une grosse bière pour qu'il arrête de ''bourrasser'' la roue de mon vélo et de me faire la gueule. Aujourd'hui il n'y a que moi qui a le droit d'être de mauvaise humeur.


Crisse que l'hôtel sur le boul. Kennedey est loin. Beaucoup de traffic pis ça roule vite. Aucune considération pour nous. Un boutte su'l trottoir, un boutte su'l boulevard, un boutte su'l trottoir, un boutte.... Ville de chauffards.


Soupé dans un restaurant ''fancy'' recommandé par le commis de l'hôtel. Trop cher, pas assez de stock dans l'assiette, service lent. Je serre les dents. En retournant à pied à l'hôtel des jeunes en voiture nous crient des noms. Dans la chambre, les draps sentent le tabac. Tabarnak j'avais demandé une chambre non-fumeur. J'ai envie de descendre en bas engueuler le réceptionniste. Vaut mieux pas. Trop fatigué. Peur de perdre le contrôle. Je me couche en pensant que demain est un autre jour.


-Demain ça ira mieux, Marjo?


-Oui. Demain ça ira mieux.


-O.K. Bonne nuit namour.

lundi 26 novembre 2007

Extrait de mon carnet de route (3)



Jeudi 14 juin 2007
Repentigny (motel Capri)/Louiseville (gîte du Carrefour)

  • Ensoleillé/très chaud
  • 76 km.

Ben oui le motel sur une pochette des Cowboys Fringants. Des fois j'aime faire le groupie ou pire la pute. Parlant de pute, hier j'étais dans le hall du motel en train de parler au gérant. Arrive un italien âgé d'une 60aine d'année, habit rayé, chapeau Capone malgré la chaleur, des ''jowels'' au cou et aux doigts. Il essayait d'avoir une chambre pour quelques heures. Essayait parce que le gérant n'avait pas l'air de vouloir lui louer. Moi je m'éloigne. Curieux comme une belette je regarde par la vitrine. Dans la voiture une femme d'une 30aine d'années. Ça l'avait pas l'air de lui dire du tout d'accompagner le vieux cochon pour sa sieste d'après-midi. Pour moi la femme avait plusse l'air d'une secrétaire que d'une pute. Ça existes-tu encore aujourd'hui des employés obligés de coucher avec leur patron?

Ce matin nous avons été réveillé par un bang. Ça venait de l'extérieur. Je me lève et me rends à la vitrine du patio de la chambre. Le bruit était pareil à un coup de fusil. Je ne vois rien d'anormal sur le stationnement du motel. Je m'invente 2-3 histoires abracadabrantes: règlement de compte ou suicide et comme le fleuve n'est pas loin derrière je me dis que c'est un braconnier venu chassé le canard. Finalement il ne se passe rien. Rien ne bouge à l'extérieur. Un coup réveillé aussi bien regardé la tv. Pas de tv. J'allume. De mémoire je sais ce qui a fait ''bang''. Un transfo a sauté près du motel.

Proprétaire et personnels du motel très sympa et accomodant malgré le manque d'électricité. Repentigny c'est plate. Ville de transit. De passage.

Dîner à la marina de Berthierville. Non on n'a pas vu Jacques Villeneuve ni son oncle. Par contre c'était plutôt jet-set dans le restaurant de la marina. On tranchait pas mal avec nos cuissards et notre sueur au travers des beaux habits et du mascara.

Couché à Louiseville. Avons erré au hasard pour se choisir un gîte. Ma blonde a le coup de foudre pour une vieille maison qui s'affiche comme gîte. Cette maison lui rappelle quelque chose. Elle a raison. La dame du gîte lui confirme que la maison a fait l'objet d'une émission au canal évasion animé par un magicien dont j'oublie le nom. En tout cas c'est la maison historique de J.L. Hamelin. Celle qui a vu naître l'écrivain Jacques Ferron. Ma femme adore ces vieilles maisons restaurées. Je la soupçonne d'avoir été une bourgeoise dans une autre vie. Il y avait une pancarte à vendre sur le terrain. De retour à la maison quelques semaines plus tard nous allons voir le prix sur le site du vendeur de la maison: 400,000$ non meublé. Dommage! Nous la voulions meublé ;-))))


dimanche 25 novembre 2007

Cadeaux de moi à moi

Avant d'entreprendre la course aux cadeaux pour mes enfants, ma femme, ma brue, mon gendre, ma filleule, mes parents pis aux autres je me suis fait plaisir en fin de semaine.

Me suis acheté 2 pneus cloutés pour faire du vélo cet hiver. J'dis pas le prix mais c'est presque le même que pour 2 pneus d'hiver pour une voiture.... Pis j'ai barganné les taxes en plus, double points de suspension. Mais bon, faut s'qui faut!

Acheté le livre de la biographie de Pierre Bourgault par J-F Nadeau. Ça va peut-être m'aider à comprendre pourquoi je me suis toujours senti plus prêt du discours de Bourgault que de celui de R.Lévesque.

Été voir le documentaire ''Le peuple invisible'' de Richard Desjardins et de l'ONF. OUF! Ça montre un visage de l'église et du gvt que je ne connaissais pas. J'aimerais bien entendre leurs explications à ce sujet ( le pensionnat forcé).

bonne journée

vendredi 23 novembre 2007

Suite du billet d'hier

Lu sur cyberpresse ce matin:

Le ministre des Ressources naturelles du Québec, Claude Béchard, pourrait fixer le prix de l'essence en cas d'abus des pétrolières.

Ça me fait peur......

jeudi 22 novembre 2007

En attendant la tempête

De 15 à 25 cm de neige qu'ils disent à la radio. Mise au point de la souffleuse. Achat d'huile et de gaz au garage. Surprise c'est 9 cennes de plus le litre. Je pense aussitôt au projet de loi du gvt sur la justification des futures hausses du prix du carburant annoncé il y a 2 jours. Coincidence ou les prétrolières se foutent de la gueule du gvt donc de la mienne?

mardi 20 novembre 2007

Les indiens c'est mieux que les sauvages (2)

Après ''Extraits de mon carnet de route (2)'', ''Faire du cyclotourisme (1)'' et ''Trucs de cyclotouristes (1) je remets ça avec '' Les indiens....'' :-). Ça fait des tiroirs ouverts ça.... Mais pas le choix. Avec Zoreilles qui pousse :-)

Mon premier contact avec les indiens c'était à l'école. J'avais 10-12 ans. Dans un cours la prof. nous parlait de missionnaires québécois qui avaient été martyrisés par la tribu des méchants iroquois. Ça m'avait marqué. J'ai encore en mémoire cette image des pères Bréboeuf et Lallemand torturés dans la forêt autour d'un feu de camp. Je me rappelle très bien que les '' méchants sauvages'' avaient placé autour de leur cou un collier de fer tranchant et incandescent. Le méchant sauvage avait remplacer le bonhomme 7 heures....

Les préjugés ont fait le reste, entretenant non pas une haine envers les indiens en général mais une antipathie puis de l'indifférence.

Puis un jour, j'accompagnais ma fille qui avait une compétition de badminton. Ça se passait à Uashat, communauté innue à 7-iles. J'étais surpris de savoir que le indiens jouaient au badminton et qu' ils avaient leur propre centre de loisirs. Dans la grande salle je m'aperçus qu'il n'y avait ni blancs ni indiens mais des parents fiers qui regardaient leurs enfants compétitionnés de l'autre côté des grandes fenêtres. Ils étaient souriants, polis. L'image des pères Bréboeuf et Lallemand à pris l'bord. Mais par-dessus tout, j'ai vraiment compris que les innus n'étaient pas les méchants sauvages de mon enfance, quand j'ai vu qu'ils faisaient comme à notre centre des loisirs et que leur casse-croûte servait la poutine :-)))).

Bonne journée.

lundi 19 novembre 2007

Trucs de cyclotouristes (1)

  1. Si vous devez prendre l'avion pour revenir ou pour partir: visitez souvent le site d'Air Canada. Les prix changent continuellement et surveillez les bas tarifs. Lors de ma traversée du québec en vélo j'ai acheté un aller simple 7-Iles/ottawa pour le prix d'un billet d'autobus. 5 heures attente et transfert compris au lieu de 18 heures d'autobus!!!
  2. Si possible amorcez votre voyage hors-saison. Lorsque vous vous présenterez pour votre hébergement ayez en tête le prix de la chambre selon le guide touristique et demandez à votre hôte le prix qu'il vous fait. Si c'est pas moins cher changez de place.

dimanche 18 novembre 2007

Petit plaisir déprimant d'un dimanche matin

  1. Je m'abstiens de regarder les caricatures de cyberpresse la semaine durant.
  2. Le dimanche matin je les observe défiler sur mon écran d'ordinateur en souriant béatement ... convaincu de la vastitude de la bêtise humaine.

jeudi 15 novembre 2007

Les indiens c'est mieux que les sauvages

Kuei. (bonjour)

Hier soir j'écoutais les francs-tireurs. L'émission avait été enregistré au festival du cinéma international d'Abitibi-Témiscamingue (bonjour Zoreilles) où avait lieu la grande première du film de R.Desjardins ''Le peuple invisible''.

J'ai particulièrement aimé la mini entrevue avec le ministre Pelletier qui s'occupe des affaires indiennes. Du travail de télé de professionnel qui m'a permis d'entendre le doux son du violon mielleux sur les belles paroles creuses du ministre ainsi que le combat héroique que menait P.Lagacé pour ne pas se laisser endormir par les propos béni-oui-oui de son honorable invité.

J'aime beaucoup Richard Desjardins. J'aime son implication citoyenne. Si seulement il y avait plus d'artistes avec une colonne vertébrale. J'aime sa musique j'ai acheté et non copié son kamasuta et Abbittibbi live. J'ai asisté à 2 de ses spectacles quand il est venu dans ma région mais dieu que je trouve ses entrevues difficiles à suivre.

Pour en revenir aux indiens, je dis indiens parce que chez-nous c'est de même qu'on les appelle. Vous, vous pouvez bien les appeler les autochtones si ça vous chante. Si vous trouvez ça plus respectueux...Mais au moins ne changer pas de trottoir quand vous les croisez au centre-ville de mtl avec leurs habits de clochard. Parce qu'il parait ils sont nombreux les indiens qui finissent clochards à mtl.

Donc moi je les appelle les indiens, ou encore les innu. Parce que dans mon boutte ce sont des innu. Je recevais à souper dimanche passé et la discussion est venu sur les indiens et toutes les sommes que nous leurs versons pour avoir le privilège de bâtir des barrages sur leur terre. Me semble qu'il s'agit de centaines de millions si ce n'est pas des milliards de dollars. Moi j'ai rien contre je préfère encore mieux leur en donner à eux qu'aux multinationales qui surexploitent le territoire. Moi ce que je ne comprends pas c'est qu'avec tout l'argent que reçoivent certaines communautés autochtones comment se fait-il qu'ils ne soient pas tous millionnaires. Les redevances hydro-électriques,forestières et minières sont attribuées à quelques communautés qui doivent représenter quelques dizaines de milliers d'individus alors ma question c'est pourquoi y a t-il encore tant de pauvreté chez-eux. Qui se graisse la patte????? C'est là que je rejoins le documentaire de Desjardins. La majorité des québécois savent qu'il y a des milliards de $ versés aux indiens et on se rend même pas compte de leur pauvreté. S'il y a un peuple invisible c'est peut-être parce que nous sommes aveugles.... J'espère avoir la chance de voir ce documentaire en tout cas.

Concernant la commauté de Uashat et de Manu-Utenam près de chez-moi j'ai noté une nette amélioration de leur qualité de vie mais on est encore loin des cabanes de millionnaires.

En terminant je vous souhaite une bonne journée (Tshima minu-tshisikanishin!) et vous laisse sur les paroles d'une chanson de Chloé Ste-Marie qui nous rappelle comment était grand le territoire des indiens:
Mishapan Nitassinan
(Que notre terre était grande)
Coaticook Mazatlan Manitou Mégantic/Manouane Ivujivic Mascouche Maniwaki/Saskatchewan Shipshaw Matawin Windigo/Kamouraska Témiscamingue Copan Chibougamau/Québec Manicouagan Hushuai Matapédia/Tadoussac Guanahani Chicoutimi Arthabaska/Natashquan Magog Mexico Shawinigan/Matane Michigan Wyoming Nébraska/MississipiDakota Saglouc Oklahoma/Poenegamook Kuujjuak Acapulco Mighasha/Acadie Winnipeg Yucatan Manitoba/ Outaouais Abitibi Massawipi Alaska/Saguenay Mistassini Chihuahua Paspébiac/Manhattan Milwaukee Watchiya Rimouski/Escuminac Chitchen Itza Caraquet Matagami/Squatec Tabousintac Ixtapa Tracadigache.....

mardi 13 novembre 2007

Extrait de mon carnet de route (2)


Mardi 12 juin 2007
Laval (motel Idéal) / Montréal (gîte le St-André).

  • Très chaud.
  • Pistes cyclables mal indiquées.
  • Bon service chez J.R Vélo sur Bélanger pour réparer le pédalier de mon vélo.
  • Merci à la jeune femme qui a fait des pieds et des mains pour nous trouver un gîte. Nous étions exténués à cause de la chaleur.
  • 38 km

Nous étions à la Maison du cycliste sur Rachel. La préposée faisait des téléphones pour nous trouver un gite. Un type s'approche et me conseille de ne pas descendre plus bas dans la ville car la qualité d'hébergement laisse à désirer. Moi pourvu qu'il y aie un minimum de propreté.... Je croyais que le gars farçait. Ben non! Il ajoute: la qualité des gens aussi. J'examine le type : les lunettes soleil à 300$ relevé sur la tête, maillot et cuissard de grande marque, le bronzage parfait, pas une once de graisse, vocabulaire soigné mais tellement trou-du-cul....



Sommes allés manger sur Ste-Catherine. Dans un restaurant asiatique recommandée par la dame du gite. Bonne bouffe et bon service. Par la vitrine du restaurant j'ai vu défilé des gais, des putes, des dealers, des voitures de police, des couples, des vieux, des robineux, une junkie aux pieds nus et sourde aux klaxons et aux bruits de freins traversée la rue, des turbans, des gens pressés, des amoureux, des touristes, des gens tristes, des gens heureux, des gens qui se chicanaient, des enfants qui couraient, des sons, des couleurs, de la vie à puissance1000. Pour un gars comme moi qui a vécu toute sa vie en région, j'étais étourdi par le quotidien de ces gens.

Un jour j'irai passer un mois au centre-ville de mtl. Je passerai mes journées à faire des calins et j'appréhenderai le moment où un capoté viendra me planter la lame de son couteau dans le dos. J'y survivrai et je retournerai dans mon patelin avec la satisfaction d'avoir connu le meilleur et le pire de la ville.






vendredi 9 novembre 2007

L'anti-déprime.

Pour oublier la platitude de novembre je m'évade à la salle de spectacle.
Dimanche passé c'était Patrick Groulx. Faut que je vous raconte. Comme nous avions passé la journée sans électricité due au verglas sur les lignes de l'hydro nous avons décidé de nous rendre à Sept-Iles plus tôt et souper dans un resto avant le spectacle de l'humoriste P.Groulx. Je me rappelais vaguement de ses conneries à Musique Plus et je me disais qu'avec le temps il avait peut-être ''vieilli'' . J'aimais bien aussi son concept de show de musique après le show d'humour.
Nous sommes arrivés les premiers à la salle de spectacle. Les gens commençaient à arriver et surprise! Que des jeunes n'ayant pas pris le temps d'ajuster leur casquette sur leur tête de façon à ce que la palette soit au-dessus de leur front. Bon, je n'ai pas l'habitude de passer des commentaires sur l'habillement des gens mais ils auraient aussi pu prendre le temps de mettre un pantalon un peu plus ajusté à leur taille car celui-ci pendouillait ridiculement et risquait de tomber aux chevilles à tout moment. Je regardai ma femme sans rien dire. Elle voyait bien dans mon regard inquiet que je commençasse à me questionner sur le bien-fondé de notre présence parmi cette foule de jeunes boutonneux, obèses et atriqués comme la chienne à vous savez qui. Heureusement peu avant le spectacle la moyenne d'âge grimpa avec l'arrivée des gens plus âgés et le tout s'équilibra.
Patrick Groulx est un merveilleux conteur, un bon communicateur. J'ai ri et je me suis reconnu dans plusieurs de ses jokes. Je ne m'attendais quand même pas à de l'humour subtil mais ce n'était pas non plus des jokes pipi-caca. Le show s'adressait aux gens de tous les âges et à voir la réaction de certains jeunes je suis certain qu'ils ne comprenaient pas tout de l'humour de P.Groulx. Une partie de l'assitance à quitter après le spectacle d'humour et le 3/4 est resté pour le party de musique. Party parce que nous pouvions rester debout ( ça fait du bien après 2 heures de fauteuils) et danser et taper dans les mains. Couci-couça côté musique. Nous sommes restés le temps de 7-8 chansons puis comme il se faisait tard et que nous avions une heure de route peut-être glacée il était temps de partir.
Je suis rarement déçu des spectacles auxquels j'assiste. Je me prépare mentalement et pour celui de Patrick Groulx j'ai bien aimé peut-être parce que j'avais laisser mon sérieux à la maison. L'important étant de rire et de m'amuser j'ai donc passé une belle soirée.
Ce soir j'assiste à une pièce de théâtre: l'avare de Molière. Je m'attends à passer une bonne soirée. Surtout que ma femme et ma grande fille m'accompagneront.
Comme disait les colocs: Dehors novembre.

jeudi 8 novembre 2007

Extrait de mon carnet de route (1)


Jeudi 21 juin 2007
St-Rock des Aulnaies (camping)/Rivière-du-Loup ( hôtel St-Patrick).


  • Nuageux, frais, pluie dans les 10 derniers km.

  • Beaucoup de construction sur la route dans Kamouraska.

  • Croiser et dicuter avec plusieurs cyclistes.

  • Excellente info reçue au kiosque touristique de La Pocatière par une dame adepte de vélo.

  • 89 km.

Hier soir nous avons couché dans le plus beau camping depuis notre départ de Gatineau. En plus c'était le moins cher. Très propre et très accueillant. 2 parcs pour amuser enfants et ados et même un aménagement, un peu en retrait, pour méditer. Si,si.


Ce matin nous avons pris nos vélos et sommes partis déjeuner dans un petit café au village. Le café du Presbytère ou du Bon Dieu. J'me rappelle jamais des noms des restaurants quand j'voyage. De toutes façons ça commence à faire pas mal de restaurants où j'ai mangé depuis que je fais du cyclo. Ça fait que les noms....


Dans le restaurant il n'y avait que nous, le staff pis un bonhomme. Bon j'écris bonhomme parce qu'il était plus âgé que moi. Pas pour lui manquer de respect. D'ailleurs à l'âge que j'ai, on doit sûrement utiliser quelques fois ce terme en parlant de moi. Donc la conversation s'engage rapidement. Le bonhomme est bénévole et s'occupe à décontaminer le sous-sol de l'église. Une histoire de réservoir de mazout percé. Il nous raconte, à moi et à mon épouse, que l'église de St-Rock des Aulnaies est une des rares églises du Québec où l'on enterrait les morts dans son sous-sol et il nous invite à aller le retrouver après notre déjeuner.


Pour moi faire du cyclotourisme c'est m'ouvrir au monde. Je ne sais pas si c'est cette disposition ou à une certaine image de disponibilité qui émane des cyclotouristes mais c'est très facile d'engager la conversation et il n'est pas rare de faire des rencontres intéressantes avec les autochtones (dans le sens de originaire du pays, de la ville, du village).


Nous avons passé environ 2 heures en compagnie de ce bonhomme très volubile dans ce que j'appellerai une crypte. Sombre, humide et mystérieux comme j'imaginai une crypte. Plusieurs dizaines de tombeaux. Avec le nom du défunt grossièrement inscrit dessus. Il nous raconta l'histoire de son petit village qui fut à une certaine époque le centre de la région. C'est fou mais quand je m'intéresse à l'histoire des villes et villages que je visite on me dit tout le temps qu'ils furent tous à un moment donné ''la'' ville de la région. C'est sans doute vrai.


Plusieurs observations sur les coutumes de cette époque: le mort était placé dans une boîte de bois puis la boîte de bois coulé dans le ciment. La grosseur du tombeau était proportionnelle au rang occupé par le défunt dans la société. Dans ce temps-là les familles payaient pour occuper leur banc d'église et à leur mort on essayait de les enterrer sous leur banc. Ça devait être bizarre pendant la messe de penser qu'un proche était enterré sous nos pieds. Les gens étaient très croyants. Trop à mon goût mais je respecte ça.


Cette visite improvisée dans le sous-sol de cette église centenaire fut ma récompense de la journée. Ëtre passé par St Rock des Aulnaies en voiture j'aurai sûrement été trop pressé pour passer 2 heures en compagnie de ce bonhomme qui se faisait un réel plaisir de me raconter l'histoire de son village et moi de l'écouter.....


C'est cette lenteur de vivre qui me fait tant appécier le cyclotourisme. Cette activité me convient parfaitement pour faciliter mes rapports avec ceux de ma race car je suis un peu du genre ''lonely cowboy''....


Aujourd'hui, quand je vois tout ce brouhaha pour sortir la religion de l'état et des écoles ça me fait un petit pincement au coeur. J'ai été élevé au petit catéchisme et je trouve un peu difficile de voir attaquer quelque chose qui a fait partie de ce que je suis aujourd'hui. Je ne suis pas pratiquant mais j'aime penser que c'est dans la religion que j'ai appris à croire à une puissance supérieure à moi-même et que la religion a fait une meilleure personne de moi. C'est malheureux mais aujourd'hui j'ai l'impression de voir naître, dans la tendance que semble prendre notre système capitalisme, la pire des religions....





mardi 6 novembre 2007

Bof...

Vraiment R.À.S. aujourd'hui. Ciel gris. Mère météo prévoit de la pluie et de la neige. Autrement dit le pire de ce que nous offre novembre.
Ce qui a retenu mon attention aujourd'hui ce sont les manifestations au Pakistan. Voir des manifestants en veston cravate se faire ''ramasser'' par l'armée ça surprend. C'est pas ici qu'on verrait ça.
Tant qu'à parler de manifestations.... Le sommet de Montebello a couté $7,000,000. en frais de sécurité aux bons contribuables canadiens. J'ai trouvé que c'était beaucoup pour un meeting de 3 jours et une manifestette de 12 heures. Mais ça c'est rien. Le sommet de la Francophonie à Québec a couté + de $200,000,000. selon cyberpresse. Me semble qu'il y a de l'abus à quelque part.... Le gouvernement devrait abolir tous les sommets internationnaux qui se tiennent ici et prendre l'argent pour nous payer à tous les canadiens,canadiennes, québécois, québécoises 2 semaines de vacances dans le sud au mois de novembre. La déprime serait moins longue.

vendredi 2 novembre 2007

Petit bebon, petit patapon...

Ça faisait 2 mois que j'attendais la roue arrière de mon vélo de route partie se faire dévoiler à l'extérieur parce le nouveau propriétaire de la boutique de ma ville en était incapable. Donc aujourd'hui, malgré les bourrasques de vent, il y avait le soleil. Et moi,aller savoir pourquoi, j'associe trop souvent soleil et vélo. Je n'ai donc pu résister au plaisir de retrouver la position plus sportive que procure ce genre de vélo comparativement au vélo hybride qui me sert dans mes sorties de cyclotourisme.

Je n'ai rien d'un Lance Amstrong: je ne parle pas anglais et je ne me dope pas. J'aime bien par contre, et malgré mon âge que je trouve somme toute encore jeune, j'aime bien dis-je, donner plus de vélocité à certaines de mes sorties.

Je pars donc de chez-moi, debout sur les pédales, tel un conquérant fier d'exhiber ses attributs physiques, ses qualités sportives et surtout sa puissance. N'étant pas Amstrong ni Landis, au bout de quelques dizaines de mètres je pose mon postérieur sur la selle effilée en me disant que 50 ans c'est pas vieux mais c'est pas jeune non plus.

Comme je le mentionnais plus haut, pédaler sur un vélo de route impose une position plus aérodynamique parce que le haut du corps est plus penché vers l'avant. De ma nouvelle position assise se produisit un phénomène que je n'avais pas vécu depuis longtemps: à chacun de mes coups de pédale mes cuisses venaient frapper mon abdomen. Bon sang de bon sang j'ai pris pas mal de poids rienqe à subir tous ces coups sur ma bedaine. Je suis prêt à accepter le désagrément d'un pantalon trop serré à la taille, des légers maux de dos qui accompagnent généralement mes prises de poids automnales mais sentir mes cuisses frappées mon ventre quand je pédale ça jamais. Dès demain je m'inscris au centre de conditionnement physique près de chez-moi.

jeudi 1 novembre 2007

Petit coup de gueule

Bon, plusieurs dénoncent les articles parfois biaisés des médias. Comme les gens sont de plus en plus pressés il faudrait aussi souligné les titres manipulateurs ou mal choisis qui coiffent les articles ou pire qui s'affichent en première page.

Moi ce matin j'ai sursauté en voyant la UNE du Devoir: inscrit dans un bandeau tout en haut du nom du journal et de la photo de R.Lévesque jouant au pool :FRANÇAIS:KOIVU AVOUE '' NE PAS ÊTRE PARFAIT''.

Mise en contexte:
1-hier ou avant-hier un journaliste ( voulant sans doute remuer de la boue) a souligné à mme Marois que Koivu devrait parler le français.
2-Le capitaine représente une équipe sportive la plus médiatisée au Québec.

Moi ce qui m'agace dans le titre c'est que les médias relient la perfection au fait de parler français. Ça n'a aucun rapport. Le monde y savent ben que personne n'est parfait ça faque c'est pas grave s'il ne parle pas français et passons à un autre appel.

Qu'un capitaine d'équipe de hockey ici depuis une dizaine d'années ne parle pas la langue de la majorité de ses fans c'est plutôt un manque de respect. Le titre aurait donc dû être: '' MANQUE DE RESPECT POUR SES FANS KOIVU AVOUE NE PAS ÊTRE PARFAIT''.....

Faire du cyclotourisme c'est... (1)

Faire du cyclotourisme, pour moi, c'est me libérer d'une routine abrutissante. Ne plus commencer mes journées en écoutant les mêmes maudites nouvelles déprimantes que j'entendrais 10 fois dans la journée. Prendre un break du sort du monde.Tiens, je me demande ce qu'attendent les compagnies pharmaceutiques pour commanditer le télé-journal: ''Cette mauvaise nouvelle vous est présentée par l'anti-dépresseur X. Routine pour routine je pense que je ferais du cyclotourisme 6 mois par année. Le monde apprendrait à se passer de moi :-) et je ne sentirais plus son poids sur mes épaules.


Faire du cyclotourisme me ramène à l'essentiel et éveille ma conscience sur mon mode de consommation qui prends mon temps en otage. Travailler plus pour avoir plus. Mais qu'ossa donne avoir plus quand je suis trop fatigué de travailler plus.... Ha oui... Pour me reposer on m'offre un beau divan que je prendrais 50 mois pour rembourser et une belle tv plasma 42 pouces pour regarder le télé-journal et ses nouvelles déprimantes.


C'est vrai que pédaler 4-5 heures par jour peut être fatiguant mais si vous saviez comment je dors bien sur un matelas de sol dans une tente ou dans un lit inconnu dans un gîte. J'y dors mieux que dans le lit queen que j'ai d'ailleurs pas fini de payer.....

lundi 29 octobre 2007

Fermons Gagnon et gagnons Fermont

***Pour faire suite à une discussion avec Zoreilles au sujet de l'exil vers le nord.

Dans les années 80 une ville minière du nord fut littéralement rasée après la fermeture de sa mine de fer. Ses habitants retournèrent s'établir un peu partout au Québec, d'autres gagnèrent Fermont quelque 200 km plus loin.

Fermont c'était la création d'une nouvelle ville nordique, inspirée de modèles scandinaves. Fermont c'était un mur de 1 km de long, un peu en forme de V qui protègeait le reste de la ville des vents dominants. Le mur c'était le centre-ville avec ses commerces, son clsc, ses bars, ses appartements, son école. Dans le mur il y avait des gens qui passaient des mois sans sortir à l'extérieur......

Je suis ''passé'' par Fermont. 10 ans.

En '87 Fermont pour moi c'était:
-Les déjeuners communautaires du dimanche matin au local des Mooses.
-Les soupers du vendredi soir. Les travailleurs arrivaient directement de la mine et déposaient leur boite à lunch sur des tablettes à l'entrée de la brasserie et les femmes venaient nous rejoindre. Une ambiance incroyable jusqu'à la fermeture. C'était tout le temps plein. Ça dansait,ça chantait.
-Ses autobus qui passaient dans la ville à chaque quart de travail.
-Ses clubs de hockey, de curling, de balle molle, de moto-neige, de ski de fond, de petits débrouillards, de photographie, de patinage artistique, de ....
-Les aurores boréales, les lunes gigantesques.
-Des équipements qui sortaient de la mine la nuit pour complèter des travaux entrepris par des organismes sans but lucratif mais chut! fallait pas l'dire. Les grands boss le savaient pas!
-La visite de nos familles à Noel et qu'on allait chercher '' au train ''.
-Les milliers de caribous qui sont passés près la ville et qu'on allait voir en famille comme pour une visite au zoo.


En '97 Fermont c'était devenu pour moi:
-Nos familles qui ne montaient plus nous voir.
-La coke (partout,partout,partout), les danseuses à gaffe, les video-poker.
-Les histoires d'infidélité qui se règlaient à coups de .12.
-Les conflits de travail.
-Le pacte de suicide de 3 jeunes étudiants natifs de Fermont et de Labrador City. Partis étudier à Québec ils sont retrouvés morts dans la région de Vancouver après un road trip en l'honneur de Kurt Cobain. L'un d'eux gardaient parfois mes enfants.
-Les chicanes avec les ''newfies'' dans les bars, la patinoire, les rues.
-Les maudits autobus que j'entendais passés quand j'venais de m'coucher pis qui m'réveillaient à 6 heures du matin les jours de congé.
-La maudite neige qui commençait à tomber à la fête du travail pis qui laissait des traces sur ma semblant-de-pelouse au mois de mai.
-C'était le temps de lever le fly, de décrisser, de ''r'tourner en bas''.

Que reste-t-il de ce ''passage'' à Fermont ? Ces 10 ans furent une période charnière de ma vie. Une des plus belles. C'était un endroit formidable pour élever une jeune famille. Mes enfants avaient 5 et 4 ans et nous avions accès à une foule d'activités sportives et culturelles. Vers le fin, je ne trouvais plus que c'était un milieu propice pour mes enfants devenus adolescents.

Viens un moment dans la vie où on se sent obliger de ''faire un move''. Qu'importe les raisons, il faut alors suivre son instinct.... Bonne chance Guy.

dimanche 28 octobre 2007

Ouin pis ?

L'autre matin je me suis levé avec l'envie d'aller faire du vélo. ''Heille ! y mouille dehors.'' me disait une petite voix. Ouin pis ? J'aguis ça quand j'entends cette petite voix. Je crois entendre ma mère, monsieur l'curé ou autres rabat-joie patentés qui me rappelle de ne pas sortir d'un certain cadre de vie sous peine de voir le jugement de la majorité s'abattre sur moi et m'identifier comme quelqu'un de bizarre. Quelqu'un de suspect ou pire de subversif en ces temps du ''avec ou contre nous ''. Je peux-tu juste faire ce que ça me tente ? Surtout quand ça dérange personne ! J'ai enfermé la petite voix dans une boîte.

Voir un cycliste sous la pluie à Montréal ou à Québec j'imagine qu'il n'y a rien là. Sauf que moi j'habite une petite ville de 7-8000 habitants où tout le monde se connait au moins de vue. Ça fait que de voir un bonhomme de 50 ans en vélo sous la pluie ça n'a pas le même effet. Ça m'a amusé de voir les automobilistes ralentir à mon passage et s'étirer le cou dans ma direction en se demandant bien qui pouvait être cet hurluberlu en vélo sous la pluie et si tôt le matin. J'ai aussi senti le regard de petites madames derrière les stores verticaux de leur vitrine de salon. Peut-être trouvaient-elles leur quotidien plate et auraient souhaiter se retrouver avec moi. Peut-être aussi avaient-elles hâte que leur mari rentre de travail pour leur raconter ''que le gars qui reste sur telle rue ben y s'promenait en vélo sous la pluie. Tu t'imagines?''

Moi je souriais. Un peu pour les faire chier mais beaucoup parce que ça me faisait grand bien de sortir des règles établies. Combien de fois je me prive de faire ce qui me tente parce que ce n'est pas le moment, il y a autre chose de plus pressant, ce n'est pas raisonnable, qu'est ce que les autres vont penser..... Vous, est ce que ça vous arrive?

Sur le chemin du retour j'ai croisé un gars qui joggait. Il a levé un pouce en ma direction, moi je lui ai fait un clin d'oeil. Je me sentais moins seul à porter les regards surpris de mes concitoyens.

Aujourd'hui y fait soleil. J'ai pas envie de passer mon a.m devant l'ordi. Je pense à un message lu sur le blog hier et ça me rappelle que ça fait plusieurs fois que ma femme me demande d'aller prendre une marche avec elle dans un sentier qui mène à une chute. J'ai besoin d'air pis ça fait longtemps que j'ai pas donné de temps à ma femme ça faque...
Ben faut croire que j'avais mal fermé la petite boîte.
-'' Ouais ben il a plu toute la journée hier. Y a pas personne qui va aller se promener là. Ça va être bouetteux dans l'sentier pis gnagnagna...''
-'' Toé ta gueule!''

samedi 27 octobre 2007

Étranger dans mon propre pays

Coudon c'est tu moi qui es dans les patates ? Je lis chroniqueurs, éditorialistes, courrier du lecteur dans cyberpresse, dans Le devoir et partout c'est un tollé contre le projet de loi sur la citoyenneté québécoise proposée par madame Marois. Accepter ce projet de loi c'est créer deux catégories de citoyens. Bordel de merde on vit déjà dans une société divisé en catégorie: les jeunes, les vieux, les riches, les pauvres,les hommes,les femmes....

Oui mais les nouveaux arrivants devront parler le français sinon ils perdront certains droits comme voter ou se présenter aux élections. Ouais pis! C'est quoi le pourcentage de québécois qui votent aux élections scolaires ou municipales ? Et pis ça vous dirait vous autres de voir arriver 10,000 immigrants ne parlant pas le français s'installer dans votre quartier et prendre le controle des institutions scolaires, municipales et autres?

Oui je souhaite voir les nouveaux immigrants apprendre le français. Même pas à le parler tous les jours mais à apprendre la base. Je veux qu'il reconnaisse le fait que la majorité des habitants du Québec parle le français. Quel mal y a t-il là-dedans ?

Il s'agit d'un projet de loi. Un projet de loi bon sang! Je n'arrive pas à comprendre ce tollé qui se passe dans les médias où on préfère se préoccuper des droits des futurs immigrants que d'encourager la survie de la langue de la majorité des québécois. Calvaire réveillons-nous....et faisons-nous entendre.... Inondons les courriers de lecteurs des médias. Ça n'a aucun sens ce qui se passe présentement...

vendredi 26 octobre 2007

Plaisir solitaire

Vous arrive-t-il d'y penser ? Moi ça faisait quelques jours que ça me trottait dans la tête. Alors ce matin, quand ma femme a quitté la maison, je me suis garroché dans le garde-robe pour enfiler mes vêtements préférés, ceux en lycra qui me collent à la peau et me donnent l'impression d'être nu tellement ils sont confortables. Chaque fois que je les enfile j'éprouve une tite gène, relent de mon éducation sans doute qui dénonce le fétichisme. Et je suis sorti.
Dehors c'était frais mais le soleil brillait. La première personne que j'ai croisé semblait surprise de me voir passer à ses côtés. J'ai bien vu qu'elle me jugeait. Moi je lui ai souri. Bon faut dire que j'habite une petite ville, en région. Si j'habitais la grande je passerais inaperçu sans doute. Finalement j'assume mon exhibitionnisme.
Qu'importe! Je continuais mon chemin et pris un sentier où je savais que je serais seul. Quand je fus certain qu'il n'y avait personne aux alentours je me suis fais plaisir. Mes mouvements étaient courts et secs. J'accélérais le rythme: mes muscles se contractaient, mon coeur pompait et mes poumons se cherchaient de l'air. Plus j'allais vite plus j'avais du plaisir. Je m'assurais une dernière fois que j'étais bien seul. Puis je sentis venir le moment le plus agréable qui soit et je cessa de pédaler.
Faux-plat descendant. 52 km/h . J'ai battu mon record. Quelle sortie en vélo !!!

Flash back

30 ans de boîte à lunch. 3o ans à entendre parler de chars pis de sports. Sentiment d'appartenance mitigé. Y a des jours où je fittais dans le décor, y a des jours où je me sentais un extra-terrestre. Tiens 30 ans d'accomodements raisonnables.
Quand j'étais plus jeune on m'avait promis une société des loisirs. On m'a menti . J'travaillais toujours autant. Ça faque j'ai pris ma retraite à 50 ans. Simplicité volontaire c'est le prix à payer pour la liberté. Pour les extras ç'est les petites jobines. Rien n'a changé. Je suis encore un extra-terrestre dans mon milieu... sauf que là je me marre !

mercredi 24 octobre 2007

Bon. C'est parti mon kiki !

Hum... Impressionnant une page blanche. Autant qu'une intersection dans une ville où je n'ai jamais mis les pieds. Prendre à gauche ou à droite ? Bof ! Quelle importance... tout est dans le voyage pas dans la destination.

Serez-vous des milliers à me lire ? Non ? Des centaines alors ? Non plus!!! Tant pis. A celui ou à celle qui me lit j'offre ce que j'aime le plusssse donner aux étrangers croisés dans mes voyages de cyclotouriste: un bonjour et un sourire.