mercredi 30 novembre 2011

Joke de pet

Question de se détendre l'esprit et le sphincter.

dimanche 27 novembre 2011

Ce sera lundi matin pour moéssi

Parce que c'est pas avec ma pension de compagnie que j'peux me permettre de partir 2-3 mois à vélo.

Dimanche vélo (17)

Héhé les boomers sont pas près de crever


L'exploit sur le site de Brèves de cyclotourisme

samedi 26 novembre 2011

Des charmants propriétaires d' un terrain de camping de C-B

C'est pas grand-chose diront certains. N'empêche que le charmant couple d'origine suisse s'est donné la peine de m'envoyer ces brèves salutations. Ça me permet de dire que leur site est très beau et que j'y ai été très bien reçu.


Et ça me permet de ressusciter sur mon blog une partie de mon voyage à vélo entre Vancouver et Port-Cartier.
Quelques photos et compte-rendu tel quel dans le calepin de voyage

21 juin
Kamloops (Confort Inn) / Salmon Arm (camping)
104 km
Sortie de Kamloops toute en descente
bel accotement large plat et fauxplat jusqu'à Chase après ça monte
Végétation plus fourni
Grosse épicerie à Chase dîner à Chase
Vu les premiers pics enneigés à partir de Sorrento
1 côte sortie Chase
1 côte sortie Sorrento
moy. de 19 km/h Vit. max. 57 km/h

22 juin
Salmon Arm / Sicamous (Cedar campground)
58 km moy. de 17 km/h
Humidex à 27 en p.m
Pu parler français avec le prop. du camping à salmon Arm
accotement agréable à 60%
faible circulation mais beaucoup de vannes
Salmon Arm accueillant avec ses nombrex bancs publics
Arrêter manger une grosse crème glacée 3 boules chez Dutchman Dairy
2 montées de 6-7 km

Remarquez le cheval sur la photo de la tente

vendredi 25 novembre 2011

jeudi 24 novembre 2011

L'art d'enfariner la population québécoise-par J.Charest

N'y a pas de défi à empissetter monsieur Pitou pis madame Minou. Bien les enfariner par contre pourrait être amusant.

Manque d'enrobage autour du plan nord. Le monde embarque pas. Pas assez big. Donnons lui une dimension mondiale. "Faisons du Nord une destination mondiale" titrera mon communiqué. De l'argent pas seulement pour les routes mais des bidous pour les aéroports nordiques aussi. Question d'accueillir les travailleurs étrangers des compagnies de mononcle Paul pendant que les chambres de commerce, les CRÉ pis les Crac se gargariseront des retombées touristiques.

L'art d'empissetter la population québécoise-par J.Charest

Irritant
Comment faire accepter à la population que notre gouvernement va dépenser des centaines de millions pour construire des routes pour faciliter l'exploitation du sous-sol nord québécois par nos ti-z'amis ? Déjà que ça chiale que les redevances ne sont pas suffisamment élevées...

Solution
Très simple.

mercredi 23 novembre 2011

Me cherche un titre

Haaa comme j'aimerais maîtrisé l'art de l'insulte quand je vois la tronche de certains individus, souvent les mêmes, dans les journaux, la télé, sur le web et autres modules modernes de la communication et de la propagande.
Que je te démolirais leurs discours populistes à ces porte-queues de la droite en évoquant de faux préceptes comme ils le font ces sacraments de produits dérivés de chambre de commerce qui envahissent mon espace.
Les conséquences de cette crisse de dette qui nous attend n'a rien à voir avec le modèle québécois qui a ont tous sortis de la misère ( y compris toi, ducon )ni avec les baby-boomers mais provient de ces bandits-banquiers dont tu te fais le porte-étendard.
À 54 ans je plains le saint-sacrament qui va tenter de couper, de diminuer d'un sous noir ma pension quand j' y aurai droit.
En attendant j'ai rien contre m'assire pis de trouver des solutions.

mardi 22 novembre 2011

Quelqu'un connaît Rodrigo Garcia ?

Le dramaturge hispano-argentin suscite la polémique auprès de certains catholiques français avec la pièce Golgota picnic.
Du théâtre peu conventionnel. Esthétique ? Provocateur ? Blasphématoire ?
Des courts extraits pigés sur le tube mon petit doigt me dit que je sortirai prôôbablement impressionné après avoir assisté à l'une de ses pièces de théâtre mais je ne crois pas que ça arrivera parce que je ne suis pas près de voir ce genre de pièce de théâtre dans mon bled perdu.

Esthétique et planant


Provocateur


La réaction

samedi 19 novembre 2011

vendredi 18 novembre 2011

Hé ben... même les banquiers ont leur patron...

....et il s'appelle Matthieu. Il faisait partie il y a très, très longtemps de la bande des 12. Matthieu est aussi le patron des douaniers et des comptables.
Vous savez que j'ai l'intention d'aller pédaler sur le chemin de Compostelle au printemps prochain et pendant que je faisais des recherches sur la chose, j'ai eu l'idée de me trouver un saint-fétiche qui m'accompagnerait en pensée sur le chemin de mon pélerinage.
Me demande, si je le prenais comme compagnon de voyage, j'arriverais à convaincre Saint Matthieu, le plus juif des juifs, à redonner une touche d'humanité à ses ouailles, ce 1 pour cent dont il est le patron.

Très beau vidéoclip:
Des images d'il y a quelques jours d'OCCUPONS MONTRÉAL avec poème, témoignage et "Nous aurons" de Richard Desjardins.

jeudi 17 novembre 2011

Comme il est souvent question de la Grèce....

....ces temps-ci, j'en rajoute et j'ai rien trouvé de mieux qu'un extrait de ce film, vu pour la première fois alors que j'étais étudiant au secondaire, que j'avais l'esprit influençable. Non mais...



Anecdote
Dans ce court extrait du film Z on entend un colonel dire: "...non mais de quoi ils se mêlent les médecins..." exactement la même réflexion diffusée à tour d'oreilles dans ma région par le lobby pro-uranium quand 21 médecins (la moitié de l'effectif) de l'hôpital de 7-Iles ont menacé de démissionner si l'exploration d'uranium ne cessait pas près de la source d'eau potable de la ville. En appui aux médecins ou vice-versa nous étions un millier de citoyens à marcher dans les rues de 7-Iles par moins 30 un samedi de froidure pour signifier notre mécontentement à Terra Ventures qui a alors cessé ses opérations.
Geste sans commune comparaison à celui qui a permis aux Grecs de se débarrasser des colonels mais qui a au moins le mérite d'avoir démontré qu'il était possible d'émerger de la couverture de plomb de notre confort pour faire valoir une idée autrement qu'en chiâlant sur le net ou autour d'un café chez Timoton.
C'est donc dans cet esprit que je salue le geste que posera une trâlée d'écrivains dimanche prochain dans la cour des indignés.

Compostelle, le chemin de la sérénité

L'une des facettes que j'aime bien dans la préparaton de mes voyages à vélo est la consultation d'ouvrages traitant des futurs lieux visités. J'ai donc recommencé à fréquenter la bibliothèque municipale.
Parmi les livres que j'ai consulté jusqu'à présent il y a ce petit bijou d'André Raymond, autrement moins aride de ce que les récits de voyage m'ont habitué, et qui s'intitule Compostelle, le chemin de la sérénité. De la finesse, de l'humour et pas de prêchi-prêcha de la part du pélerin auteur.

Un extrait de l'oeuvre, une réflexion sur le temps, le moment présent, l'harmonie...:
"...Sur cette sente sèche et poussiéreuse, bordée d'arbrisseaux à peine capables de fournir de l'ombre aux genoux, on réalise que ce vent (lequel, sans discernement, on reléguait au rang de fauteur de trouble) se fait caressant écran à la brûlante ardeur du soleil de onze heures. La fatigue aidant, Michèle et moi décidons de célébrer le mariage d'Éole et Phébus par un farniente campagnard. Étendus tout près d'un bosquet juste assez rond pour ombrager le visage, sacs à dos en guise de tabouret, nous offrons à nos pieds un bain de soleil qui fait gigoter les orteils de contentement et d'aise. Prendre le temps pour ce qu'il est et pour ce qu'il propose, quelle lutte épique entre le corps et l'esprit! Le premier, bon vivant de naissance, même s'il se sait capable de prouesses inimaginables, aspire, tant que faire se peut, à ce voluptueux abandon au relâchement musculaire. Le second, cartésien de nature, éternel insatisfait de la réalité, gaspille son temps à pleurer sur ses hiers momifiés pour mieux courir après des demains chimériques. Point n'est besoin de grand prétexte pour déclencher la confrontation de ces éternels duellistes. Aujourd'hui ne fait pas exception... sauf que là...Ciel!... Je n'en crois pas mes yeux... on donne dans le charme! Regardez, voilà que la plébéienne peau, arrosée de soleil, entreprend de chanter la pomme à l'esprit louis-quatorzième, imbu de rigueur et de suffisance.... elle, tous sens en frissonnement, le bombarde de terrestres caresses.... lui, les neuronnes soudainement en érection, voit s'évanouir, sans raison, son univers de calcul. Une telle conquête se voit couronner d'un visage tout sourire qui, les yeux fermés de volupté, aspire à pleins nasaux les effluves d'une mère Nature en chaleur du soleil du midi..."
P.71-72

Non mais avouez que ça donne de la dimension à un récit de voyage.

mercredi 16 novembre 2011

"Labeaume s'insurge contre l'anglais à Paris" titre Le Soleil...

...faudrait peut-être que monsieur Labeaume en fasse autant avec le Red Bull Crash Ice qui a lieu chaque année dans sa cour et auquel il souhaite donner une visibilité mondiale...
La nouvelle du Soleil
ici

Labeaume raides boules pis colisée

dimanche 13 novembre 2011

Dimanche vélo (16)

En cyclotourisme, il m'arrive d'être témoin de ces scènes de quiétude que propose la vie qu'il me serait impossible d'apercevoir autrement de par la vitesse que mouline mes mollets.
J'use alors de pixels dans le désir anticipé de vous partager mon ravissement pour ces grains de beauté sur le visage de la vie.

Photo tirée de mon album Vancouver/Port-Cartier et prise le 5 août dernier quelque part sur la 138 entre Repentigny et Berthierville.
Bon dimanche.

vendredi 11 novembre 2011

Pour en finir avec L'Héritage de Victor-Lévy Beaulieu

De ces performances qui me font aimer le théâtre et ses comédiens. Merci M. Pelletier



"....révélé aux gens ce qu'ils ont en eux..."

mercredi 9 novembre 2011

Encore un peu de VLB

Quand l'bonhomme Galarneau y entendait pas à rire...

lundi 7 novembre 2011

Bravo VLB

C'est tout chaud. Du moins je le pense puisque je n'ai pas vu la nouvelle à la télé.
Le prix Gilles-Corbeil et la bourse qui l'accompagne à Victor-Lévy Beaulieu.
La nouvelle est ici


AJOUT MARDI MATIN 7H20
D'un rapide coup d'oeil sur les médias électroniques ce matin j'ai trouvé très peu d'échos sur le prix attribué à VLB sauf un court texte de Cyberpresse section Le Soleil et 2 textes dans Le Devoir.
N'étant pas abonné à ce dernier je devrais attendre l'arrivée de la version papier à la tabagie du coin pour lire le texte de Jean-François Nadeau mais celui de Lise Bissonnette, la présidente du jury du prix Gilles-Corbeil est ici.

Pour les félicitations à VLB: vlb2000@bellnet.ca

AJOUT MERCREDI MATIN 8H
Entrevue à la radio canadienne avec Ève Payette
ici

dimanche 6 novembre 2011

L'univers musical de David Lynch....



...me rappelle le merveilleux, surréaliste et envoûtant Twin Peaks, série télévisuelle qui a tant meublé mes vendredis soirs.
David Lynch c'est aussi Elephant Man, Blue Velvet et Mulholland Drive.

samedi 5 novembre 2011

Kirie-Offenback-1972


À regarder pour ses magnifiques photos d'archive d'un groupe duquel je n'avais aucune gêne à écouter la musique entre un long jeu ou une cassette des Rolling Stones, Genesis et autres en voiture, en party ou en chauffant les couteaux.
J'ai tâté du latin à l'époque où les curés tâtaient du servant de messe. Plus intéressé d'apprendre le sens de cette mystérieuse langue que par le cérémonial qui l'accompagnait, ma carrière liturgique fut de courte durée et qui sait, m'a peut-être évité des touchers non désirés.
C'est en regardant à la télé, cette semaine, le film sur Jerry Boulet que la nostalgie de réécouter du Offenback m'a pris. D'une nostalgie empreinte d'images du "band" que seule la saleté d'Alzheimer pourrait venir brouiller.
J'avais la 20aine bien vivante, un show à l'aréna de Baie-Comeau de la tournée Offenback. Étape d'un road trip comme j'en faisais tant dans l'temps. En Chrysler Newport, quatre quarante, quatre barils.
Fin des années 80 à Fermont. Mauvais timing, mauvaises impressions sur un Jerry et sa gang au bar de danseuses. Pis moé à prendre avec des pincettes.
Du film je n'ai rien appris que je ne savais déjà de la vie de Jerry Boulet et d'Offenbach. Ça ne m'a pas empêché d'apprécier ces quelques heures à revoir cette époque de folle jeunesse où j'avais l'impression d'en avoir tellement plus en avant de moi que maintenant.

mercredi 2 novembre 2011

La solde




LE LIVRE

J'ai lu La solde de Éric McComber d'une traite par un dimanche après-midi pluvieux. J'étais donc dans le "ton" du roman. ;-)

Émile Duncan ne fait plus de tournée avec son "band". Il bosse plutôt à traduire des agendas scolaires dans un atelier minable: "son usine à connerie" comme il l'appelle.
Son rapport avec le reste de la société ne s'est guère amélioré ("...Ça me rappelle que les humains existent; que je connais partiellement leurs langages, leurs coutumes, que je cohabite quand même avec certains d'entre-eux..."), pas plus que sa situation d'ailleurs ("...J'ai appris à aimer mes chaînes, à aimer mon fouet, à sucer la trompe qui m'empoisonne...").
Il s'isole de plus en plus. Frôle la folie. Émile Duncan s'en sauvera grâce à la baise, aux pilules du docteur Stojczek et au livre qu'il écrit et pourquoi pas aux rapports avec son père.

L'AUTEUR
Je suis un fidèle du blog d'Éric MCComber depuis 2007. Donc assez difficile pour moi de critiquer son dernier livre, La solde, en toute impartialité.
J'ai aimé le livre. Peut-être parce que je partage une certaine vision de la société avec Émile Duncan et pourquoi pas l'auteur lui-même. M'y suis reconnu dans certaines images.
Éric McComber maîtrise parfaitement la langue et s'amuse avec. L'ironie allège le ton. Le rythme était bon avec ses phrases tantôt courtes tantôt toutes en poésie et ses images fortes. Je crois qu'un bon bagage de culture générale pour le lecteur est nécessaire pour bien apprécier le livre. Sinon les nombreuses scènes de baise devraient ravir un certain public étudiant ou réveiller le démon du midi chez les mâles plus âgés :-)))

EN MARGE, TEL QUEL
Sachant que je recevrai un autre exemplaires du livre, je me suis permis de nombreux surlignages aux passages que je trouvais significatifs. Je vous en fait grâce mais ne vous épargne pas de mes annotations dans la marge:
Changement, effacé passé, pessimisme, noir, se retirer, rire du monde, étalage de son savoir, espoir, niaiserie de la vie, belle maîtrise à décrire les petites chose de la vie, étalage de son savoir vs le manque de culture des autres (2ième fois), à noter dans critique, oeuvre transpire le noir pessimisme pour s'en sortir une dose de sarcasme, poésie, obsédé par la guerre, situation qui fait sourire pour alléger le pessimisme, É. Duncan jette un regard dur sur notre situation dans la société, subversif, subversif ?, Les agendas scolaires avec leurs belles pensées, décroche, folie, baise fantasmes, fantasme sexuel ?


P.S Quelqu'un peut me dire c'est quoi le sigle HSSC sur la couverture du livre.
Désolé pour la teinte rosée du livre c'est la faute à mon scan.