N'eut été du concert concerté des pleureuses de Québécor et de Gesca je n'aurais jamais pris conscience de la misère que s'apprête à vivre mes riches concitoyens qui subiront PEUT-ÊTRE une hausse d'impôt.
Je suis solidaire à leur malheur :
vendredi 28 septembre 2012
jeudi 27 septembre 2012
Tuque, gants et cuissards longs
C'est bel et bien la fin de l'été. Du moins par chenous. Ce matin je suis sorti faire ma ballade en vélo par 10 degrés. Le soleil a perdu un peu d'éclat, le ciel de son bleu et le vent, ma foi, est devenu violent et imprévisible, les feuilles virevoltent sur la piste cyclable et puis y a le bateau de pêche de mon beau-frère que je ne vois plus au bout du quai quand je termine la boucle de mon itinéraire habituel.
mercredi 26 septembre 2012
4 H : HONNEUR, HONNÊTETÉ, HABILETÉ, HUMANITÉ
Y a ben fallu que j'le prenne quelque part mon penchant favorable à l'environnement.
Le Mouvement des clubs 4-H du Québec est un organisme à but non lucratif créé en 1942 qui s'est donné pour mission de développer l'intérêt et les compétences des jeunes relativement à la nature, la forêt et l'environnement par des activités éducatives et de loisir dans le respect de la devise Honneur, honnêteté, habileté, humanité.
Le monde serait peut-être meilleur s'il y avait plus de clubs semblables que d'opportunité pour la jeunesse de faire partie des cadets de la marine, de l'air......
mardi 25 septembre 2012
La dictée de Mérimée pas de Marie-Mai
En septième année du primaire il ne fallait pas se mettre à dos notre titulaire de français, madame D. Ses retenues après la classe pouvait se prolonger indéfiniment puisqu'elle nous donnait, par la même occasion, une dictée d'une dizaine de phrases et pour chaque faute d'orthographe correspondait un nombre de retenues supplémentaires équivalentes.
Parfois quand j'ouvre un dictionnaire, j'ai une pensée pour madame D. Merci madame D.
Que de retenues Napoléon III ( 75 fautes ) et Alexandre Dumas ( 24 ) auraient subies ( ?) si Prosper Mérimée eut appliqué la loi de madame D. S'agissait plutôt de divertir la cour de l'empereur. Internet et les téléphones intelligents n'existaient pas dans ce temps-là.
" Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vents de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l'amphitryon, fut un vrai guêpier.
Quelles que soient, et quelque exiguës qu'aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu'étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était infâme d'en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis, et de leur infliger une raclée, alors qu'ils ne songeaient qu'à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires.
Quoi qu'il en soit, c'est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s'est laissé entraîner à prendre un râteau et qu'elle s'est crue obligée de frapper l'exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés; une dysentrie se déclara suivie d'une phtisie, et l'imbécillité du malheureux s'accrut.
- Par Saint Martin! quelle hémorragie! s'écria ce bélître.
À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l'église tout entière. "
-Prosper Mérimée
Parfois quand j'ouvre un dictionnaire, j'ai une pensée pour madame D. Merci madame D.
Que de retenues Napoléon III ( 75 fautes ) et Alexandre Dumas ( 24 ) auraient subies ( ?) si Prosper Mérimée eut appliqué la loi de madame D. S'agissait plutôt de divertir la cour de l'empereur. Internet et les téléphones intelligents n'existaient pas dans ce temps-là.
" Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vents de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l'amphitryon, fut un vrai guêpier.
Quelles que soient, et quelque exiguës qu'aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu'étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était infâme d'en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis, et de leur infliger une raclée, alors qu'ils ne songeaient qu'à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires.
Quoi qu'il en soit, c'est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s'est laissé entraîner à prendre un râteau et qu'elle s'est crue obligée de frapper l'exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés; une dysentrie se déclara suivie d'une phtisie, et l'imbécillité du malheureux s'accrut.
- Par Saint Martin! quelle hémorragie! s'écria ce bélître.
À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l'église tout entière. "
-Prosper Mérimée
lundi 24 septembre 2012
J'ai mangé du blé dingue pis ça m'inquiète
Comme les médias semblent peu enclins à m'en informer faudra regarder du côté du documentaire pour en savoir plus sur le blé dingue que j'ai mangé cet été.
dimanche 23 septembre 2012
Papiiiii.....quand est-ce qu'on arrive ?
Plus irritant que les nombreuses zones de travaux routiers, plus énervant que d'être coincé derrière pépé qui fait sa balade du dimanche avec mémé, rouler des heures de temps en voiture avec un enfant de 4 ans pourrait être exaspérant sans ce pratique gadget qu'est un lecteur de films dvd qui se fixe sur l'appui-tête et se branche dans ce qui fut autrefois un allume-cigarette.
Il me suffit d'y ajouter quelques compléments de programme :
-Dis petit, t'as vu les vaches là-bas ? Et le bateau sur la mer ? C'est beau la mer hein ?
Il me suffit d'y ajouter quelques compléments de programme :
-Dis petit, t'as vu les vaches là-bas ? Et le bateau sur la mer ? C'est beau la mer hein ?
mardi 18 septembre 2012
Pommes papi
Je suis un grand-père ordinaire. Quand les petits chignent, s'impatientent ou font la danse du bacon y m'énervent.
N'empêche que je les aime et que je tiens à participer à leur éducation.
Alors question de montrer à l'un d'eux que les pommes ne poussent pas au supermarché on se tape à nouveau le millier de km pour aller en cueillir quelques-unes.
N'empêche que je les aime et que je tiens à participer à leur éducation.
Alors question de montrer à l'un d'eux que les pommes ne poussent pas au supermarché on se tape à nouveau le millier de km pour aller en cueillir quelques-unes.
dimanche 16 septembre 2012
jeudi 13 septembre 2012
Silence radio, motus et bouche cousue, chut....
Pas sûr que ce soit une bonne idée. Rien pour laisser sortir la pression. M'est d'avis que des armes se fourbissent en catimini. À moins que ce soit ça qu'ILS souhaitent : une riposte. La peur fera le reste.
mardi 11 septembre 2012
dimanche 9 septembre 2012
"....C'est mon affaire la terre et moi..."
Un peu pour faire suite à ce que j'écrivais hier j'aurai pu ajouter que les saisons, pour moi, ont leur sens et que j'adore manger les crevettes de mai, le crabe de juin, le homard qui suit. Y a les fraises et les framboises en août et les bleuets bien sûr. Quelques fois un steak d'orignal, du saumon frais pêché et du petits gibiers dans la soupe, les bines. Tout ça sorti de cette terre de Caïn que j'habite et de la mer en face. Et puis ce matin en passant en vélo devant la baie à Malvina y avait l'odeur du varech qui m'a rendu tout sourire. La Côte-Nord n'est pas que mines et rivières harnachées.
Si mon arrière grand-père Alfred Blais fut le premier garde-chasse au Québec, ses aïeux étaient marins. À n'en pas douter cela a à voir avec ma préférence de lieux en constante proximité de la mer et à mes choix de sorties annuelles en vélo (excepté ma traversée du Canada qui avait plus à voir avec le défi sportif) dont mes pélerinages autour de la Gaspésie.
Sentant la glaise
Si mon arrière grand-père Alfred Blais fut le premier garde-chasse au Québec, ses aïeux étaient marins. À n'en pas douter cela a à voir avec ma préférence de lieux en constante proximité de la mer et à mes choix de sorties annuelles en vélo (excepté ma traversée du Canada qui avait plus à voir avec le défi sportif) dont mes pélerinages autour de la Gaspésie.
Sentant la glaise
samedi 8 septembre 2012
On vas-tu aux bleuets ?
Je suis un gars de la Côte Nord et aller aux bleuets fait partie de mes plus anciens souvenirs. Jeunesse j'ai cessé cette activité pour la reprendre marié. On amenait les flos. Mais il se sont tannés assez vite. Moi et marjo avons continué un certain temps.
Je trouve qu'il y a quelque chose d'intime à cueillir soi-même ce que la nature nous offre. Un jour, dans pas long, j'pense que j'vais m'faire un jardin derrière la maison.
En attendant, j'achète mes bleuets à la bleuetière où Marjo travaille.
* recette de grand-père aux bleuets sur ce blog de grands chefs inconnus
Je trouve qu'il y a quelque chose d'intime à cueillir soi-même ce que la nature nous offre. Un jour, dans pas long, j'pense que j'vais m'faire un jardin derrière la maison.
En attendant, j'achète mes bleuets à la bleuetière où Marjo travaille.
* recette de grand-père aux bleuets sur ce blog de grands chefs inconnus
vendredi 7 septembre 2012
De l'importance des mots pis de s'qu'on fait avec
Après avoir lu ce billet sur l'importance des mots chez Christian Mistral , j'ai pas pu m'empêcher de réfléchir sur le traitement médiatique réservé à l'attentat terroriste qui a eu lieu au Métropolis il y a quelques jours.
Devrais-je me surprendre qu'à peine 2 jours plus tard ce triste événement pourtant historique partage les unes des principaux quotidiens que j'ai l'habitude de consulter ? Coincée entre le départ de Charest, les élections américaines et Labeaume qui dit s'inquiéter de sa sécurité, je m'attendais à ce que cette nouvelle ait plus d'ampleur, de couverture que les manifestations étudiantes du printemps dernier où les bozos au service de la loi et l'ordre se faisait aller le caquet à bouche-que-veux-tu tellement, que leur enflure verbale faisait passer les étudiants pour de la graine de terroristes parce qu'ils bloquaient des rues.
Un homme armé d'un ak47 s'est présenté sur les lieux d'un rassemblement politique. Il a ouvert le feu tuant un homme en plus d'en blesser un autre. Il a tenu des propos politiques lors de son arrestation. Si l'événement avait eu lieu à Toronto, Paris, New-York n'aurait-on pas parler d'attentat terroriste avec tout le vocabulaire qui en découle ? Alors pourquoi utilise-t-on ici le vocabulaire du fait divers ?
De l'importance des mots que les mass médias utilisent pour rapporter un fait, monsieur Pitou pis madame Minou se font une idée. J'ai l'impression qu'ici au Québec un attentat ne peut être terroriste lorsqu'il est dirigé contre tous ceux qui souhaitent s'affranchir démocratiquement. Comme si les terroristes n'étaient que d'un côté de la barricade.
Hier soir je revoyais à Télé-Québec le très bon film Orange mécanique de Stanley Kubrick. L'un des personnages disait que la majorité des gens sont prêts à perdre de leur liberté pour avoir la paix. Je prédis que l'attentat terroriste du Métropolis aura une très bonne couverture médiatique. Couverture dans le sens de couvrir, dans le sens de donner dans le fait divers et non pas dans l'acte terroriste ce qui obligerait monsieur Pitou pis madame Minou à prendre acte que pendant qu'ils regardent sa belle télé plasma dans son salon y a des yankees qui vident son garage et saccage son terrain.
Devrais-je me surprendre qu'à peine 2 jours plus tard ce triste événement pourtant historique partage les unes des principaux quotidiens que j'ai l'habitude de consulter ? Coincée entre le départ de Charest, les élections américaines et Labeaume qui dit s'inquiéter de sa sécurité, je m'attendais à ce que cette nouvelle ait plus d'ampleur, de couverture que les manifestations étudiantes du printemps dernier où les bozos au service de la loi et l'ordre se faisait aller le caquet à bouche-que-veux-tu tellement, que leur enflure verbale faisait passer les étudiants pour de la graine de terroristes parce qu'ils bloquaient des rues.
Un homme armé d'un ak47 s'est présenté sur les lieux d'un rassemblement politique. Il a ouvert le feu tuant un homme en plus d'en blesser un autre. Il a tenu des propos politiques lors de son arrestation. Si l'événement avait eu lieu à Toronto, Paris, New-York n'aurait-on pas parler d'attentat terroriste avec tout le vocabulaire qui en découle ? Alors pourquoi utilise-t-on ici le vocabulaire du fait divers ?
De l'importance des mots que les mass médias utilisent pour rapporter un fait, monsieur Pitou pis madame Minou se font une idée. J'ai l'impression qu'ici au Québec un attentat ne peut être terroriste lorsqu'il est dirigé contre tous ceux qui souhaitent s'affranchir démocratiquement. Comme si les terroristes n'étaient que d'un côté de la barricade.
Hier soir je revoyais à Télé-Québec le très bon film Orange mécanique de Stanley Kubrick. L'un des personnages disait que la majorité des gens sont prêts à perdre de leur liberté pour avoir la paix. Je prédis que l'attentat terroriste du Métropolis aura une très bonne couverture médiatique. Couverture dans le sens de couvrir, dans le sens de donner dans le fait divers et non pas dans l'acte terroriste ce qui obligerait monsieur Pitou pis madame Minou à prendre acte que pendant qu'ils regardent sa belle télé plasma dans son salon y a des yankees qui vident son garage et saccage son terrain.
mercredi 5 septembre 2012
S.O.S ....bateau ....échoué.......
Le minéralier Lady Era s'est échoué par soir de tempête le 1er décembre 1977 sur un haut fond en face de la plage Rochelois de mon village.
C'est cette image que j'ai en tête quand je pense à la société québécoise au terme d'une campagne électorale de bas étage dont l'aboutissement final aura été cet attentat dirigé contre la nouvelle première ministre Pauline Marois et des sympathisants péquistes et qui aura fait un mort.
C'est cette image que j'ai en tête quand je pense à la société québécoise au terme d'une campagne électorale de bas étage dont l'aboutissement final aura été cet attentat dirigé contre la nouvelle première ministre Pauline Marois et des sympathisants péquistes et qui aura fait un mort.
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