samedi 29 novembre 2008
Aux fans de Radiohead passés go....
I do not
Understand
What it is
I've done wrong
Full of holes
Check for pulse
Blink your eyes
1 for yes
2 for no
I have no idea what I am talking about
I'm trapped in this body and can't get out
Ooooohhhh
You killed the sound
Removed backbone
A pale imitation
With the edges sawn off
I have no idea what you are talking about
Your mouth only moves with someone's hand up your ass
Ooooohhhh
Has the light gone out for you?
Because the light's gone out for me
It is the 21st century
It is the 21st century
It can follow you like a dog
It brought me to my knees
They got a skin and they put me in
They got a skin and they put me in
On the lines wrapped round my face
On the lines wrapped round my face
Are for anyone else to see
Are for anyone else to see
I'm a lie
I've seen it coming
vendredi 28 novembre 2008
La femme de mon fils est charmante
Elle nous a offert cette toile, nous rappelant à moi et épouse notre virée aux Iles-de-la-Madeleine en 2006.
Je m'étais inscrit à des cours de peinture cet automne croyant aimé cela. Semble que j'ai pas encore atteint la parfaite connaissance de moi-même. Faudrait bien que je lui donne le matériel que j'ai à peine utilisé.
jeudi 27 novembre 2008
C'est parti mon kiki !
mercredi 26 novembre 2008
mardi 25 novembre 2008
Intervention rouge croix.
Je me présente, ils m'attendaient. J'entre. Je donne aux gamins les toutous de peluche que je traînais dans un grand sac de plastique. Sont contents. J'explique aux parents qu'il y a des formulaires à remplir, l'homme me dit de voir ça avec la femme. Je propose de nous rendre dans un endroit plus propice. Le reste n'est que paperasserie.
lundi 24 novembre 2008
Réponse de ma députée.
Et bien c'est tout à son honneur puisqu'elle s'est donnée la peine de me répondre.
Mes commentaires:
1- D'accord avec mme Richard que les problèmes dans le domaine de la santé ne sont pas dû seulement à la gestion du gvt péquiste. Sauf que moi ce qui m'irritait c'était que mme Marois en réaffirmant qu'elle referait les mêmes coupures me démontre son insensibilité face à la maladie des gens. Je n'ai pas du tout la même vision que vous quant à ses regrets. Je n'aime pas du tout ce genre de personnage près à tout pour équilibrer un budget, au risque de mettre en péril la santé de ses concitoyens. Question d'image un peu d'humilité n'est pas toujours vu comme faiblesse.
2- Pour la langue, j'en démords (!) pas! Que mme Marois ne fasse qu'en évoquer la possibilité de rendre obligatoire l'apprentissage de l'anglais dans la moitié des cours au 2ième cycle du primaire c'est déjà trop pour moi. Que les générations X,Y,Z n'y voient qu'avantages ne me fera pas changer d'idées. L'apprentissage d'une autre langue relève de la responsabilité de l'individu pas de l'état. Encore plus frustrant quand ça vient d'un parti qui se dit supposément souverainiste. Faut avoir vécu la main-mise anglaise en région des années 60-70 pour comprendre mon point de vue.
3- Le fait de me répondre rend mme Lorraine Richard sympathique parce que là les politiciens en général je commençais à tous les détester. Par contre, je répondrai la même chose que cet après-midi quand les sondeurs ( mais était-ce bien des sondeurs ?)du pq m'ont appelé me demandant si je les appuieraient le 8 décembre : NON!!!! Encore moins les libéraux pis les adéquistes. Dommage que mme Richard ne fasse pas comme vlb et se déclare indépendante:-)))) j'irais travailler pour elle en courant.
Voici la réponse de mme Richard:
Bonjour M. Blais,
La députée sortante de Duplessis m’a demandé de vous faire parvenir le courriel suivant.
Date : Sept-Îles, le 24 novembre 2008
Note à : M. Gaétan Blais
Courriel : gaetan.blais@cgocable.ca
De : Lorraine Richard
Députée sortante de Duplessis
Objet : Votre courriel du 18 novembre
__________________________________________
Bonjour M. Blais,
J’ai pris connaissance du courriel que vous m’avez expédié récemment concernant certains propos de Mme Marois. D’une part, merci d’avoir pris le temps de me faire part de votre position. J’apprécie toujours obtenir les commentaires, quels qu’ils soient, des gens pour lesquels je travaille depuis 2003.
Pour aller au vif du sujet, il est vrai que, sur le coup, la réponse qu’a faite Mme Marois concernant les mises à la retraite à la fin des années 1990, en a saisi plus d’uns. Pressée de questions par les journalistes, je crois, pour ma part, qu’elle s’est mal exprimée et que depuis, lors du Forum avec les citoyens à Trois-Rivières, aux émissions Les coulisses du pouvoir et à Tout le monde en parle entre autres, elle a pu préciser sa pensée à ce sujet et surtout dire haut et fort que jamais elle n’entérinerait à nouveau une telle décision.
Ceci étant, je me permets de joindre un extrait d’un article du journaliste André Pratte, loin d’être reconnu comme souverainiste, et qui met cette décision dans son contexte. « Il est injuste de lui [Marois] imputer les problèmes d’accessibilité aux soins qui perdurent aujourd’hui, comme le font les libéraux et les adéquistes. Soulignons que les programmes en question ont été mis en place avant l'arrivée de Mme Marois au ministère de la Santé. D'ailleurs, au début des années 90, la plupart des acteurs du système de santé estimaient que le Québec souffrait d'un surplus de médecins. Par conséquent, avant même que ne s'amorce le combat pour le déficit zéro, le gouvernement cherchait à favoriser les retraites. De plus, on a réduit considérablement les admissions dans les facultés de médecine. C'est l'effet de cette dernière mesure, davantage que celui des retraites anticipées, qui se fait encore sentir de nos jours. Or, cette diminution du nombre d'étudiants en médecine a été amorcée sous le gouvernement Bourassa. »
Je me permets également d’ajouter que ces mises à la retraite ont été décidées en concertation avec les syndicats et les professionnels et que le Québec faisait alors face à un déficit de 6 milliards $, héritage des libéraux. Il faut peut-être aussi savoir que 70% des 548 omnipraticiens qui ont quitté avaient plus de 60 ans; et que 98,2% des spécialistes avaient plus de 65 ans. Par ailleurs, après avoir réalisé le déficit zéro, le PQ a augmenté de 40% le budget en santé en 5 ans.
Quant à la présence de l’anglais au primaire, je crois qu’il est fort important de noter que le Parti Québécois s’est toujours opposé à ce que les libéraux ont instauré, c’est-à-dire, l’anglais dès la première année. Donc, sous le PQ, les enfants du premier cycle du primaire seraient totalement souscrits à toute forme d’enseignement en anglais. Quant à la possibilité de l’anglais au second cycle… il s’agit justement d’une «possibilité », d’une idée et non d’un engagement. De plus, cette idée est « encadrée » du fait qu’il s’agirait de révisions de matières déjà acquises par les enfants en français. Comme vous le constatez, cette question reste encore ouverte et la maîtrise profonde du français reste et restera un prérequis à tout autre changement.
J’espère que ces quelques données vous seront utiles et demeure très ouverte à tout commentaire que vous voudrez bien me soumettre.
Espérant que malgré la morosité qui entoure cette campagne dont personne ne voulait, vous saurez trouver le temps d’aller exprimer votre opinion le 8 décembre prochain, je vous prie d’accepter, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
La députée sortante de Duplessis,
jeudi 20 novembre 2008
Bertholt Brecht chanté par Dead Can Dance
Bertholt Brecht chanté sur des airs vaguement morrisonniens (the doors)par brendon Perry de Dead Can Dance
La gloire de mes élèves (Chroniques du Nunavik)
Le dernier en liste s'intitule '' La gloire de mes élèves'' et raconte l'histoire d'une professeure partie enseigner le français dans un petit village dans le Grand Nord. Encore plus au nord que Kuujjuak!
Pour le cyclotouriste que je suis c'est un plaisir d'être témoin de son émerveillement devant les paysages et le climat totalement différents de ce qu'on est habitué de voir ici, de partager le développement des liens qu'elle tisse avec ses jeunes étudiants de 12-13 ans pour lesquels je me surprenais à souhaiter le meilleur de ce que la vie pouvait leur apporter.
C'est écrit avec humour, sensibilité sans tomber dans le gnagna d'apitoiement.De petits trésors écrits ça et là. Elle en ressortira comme tout vrai voyageur, c'est-à-dire tranformée dans sa façon d'être, dans sa façon de penser.
Elle s'appelle Nadia Plourde et parmi ses goûts musicaux il y a ceci:
D'une craque à l'autre
Un peu d'humour et de bitchage à la sauce pistoloise
Trois-Pistoles, le 20 novembre 2008 — Marie-Claude Barrette, l’épouse de Mario Dumont, a décidé de faire campagne aux côtés du chef de l’Action démocratique, ce qui lui a valu d’être accueilli chaleureusement sur toutes les tribunes médiatiques. Deux déclarations (parmi tant d’autres) nous montrent jusqu’à quel point ses interventions haussent le niveau des débats dans cette campagne électorale.
Selon La Presse Canadienne, Madame Barrette a affirmé à la radio qu’un candidat libéral avait commis un vol armé en 2003. Vérification faite, c’est plutôt un candidat péquiste qui, en 2002, a reconnu avoir été complice d’un vol commis en 2002.
Dans une autre entrevue, Madame Barrette a brossé le portrait suivant de son super Mario :
« Il est très moqueur avec les gens. Tellement que des fois il peut faire accroire à quelqu’un qu’il a vu un film. Il va parler pendant huit minutes et la personne sera convaincue qu’il a vu le film. C’est juste qu’il dit des choses, des généralités. Il est très moqueur. Il essaie toujours de surprendre les gens. »
Considérant que les propos de Madame Barrette haussent considérablement le niveau des débats dans la présente campagne électorale et qu’en tant que candidat célibataire, VLB s’en trouve désavantagé auprès des médias, celui-ci lance un appel désespéré à Julie Couillard, championne toutes catégories de l’aide qu’une femme peut apporter à son conjoint pendant une campagne électorale. VLB se dit donc prêt à épouser tusuite Julie Couillard et lui offre un contrat de trois semaines pour qu’elle finisse la campagne électorale à ses côtés. Ainsi VLB pourrait-il parler d’égal à égal avec Mario Dumont, Pauline Marois dont le mari vient lui aussi d’entrer dans la lutte et Jean Charest qui forme un couple tisssé serré avec son épouse Michou.
Victor-Lévy Beaulieu
Candidat indépendantiste indépendant
Comté de Rivière-du-Loup
mardi 18 novembre 2008
E-mail que je viens d'envoyer à ma député.... fautes comprises
c'est la deuxième fois que je suis en contact avec vous si je puis m'exprimer ainsi. La première fois, vous ne vous en rappelez sûrement pas, c'était au clsc de Port-Cartier dans la campagne électorale précédente. Vous étiez accompagnée de la directrice-général et vous étiez descendu au sous-sol pour venir nous serrer la main à moi et à l'autre homme d'entretien. Vous êtes resté sur le pas de la porte de notre atelier et moi j'avais refusé d'aller à votre rencontre pour vous serrer la main. Ce n'était rien de personnel, car j'ai toujours trouvé que vous connaissiez très bien les dossiers de la Côte-Nord. J,en avais plutôt contre votre chef, André Boisclair qui disait un peu n'importre quoi.
Décidement depuis quelques temps les chefs au pq.....
Permettez que je m'interroge sur mon possible appui au parti québécois quand, à quelques jours d'intervalle, j'entends Pauline Marois dire qu'elle referait les mêmes coupures dans le domaine de la santé. Qu'en pensez-vous, vous qui n'êtes pas sans savoir que depuis quelques mois l'urgence du CLSC de Port-Cartier opère de plus en plus souvent sans médecin ?
Et puis aujourd'hui cette même Pauline Marois annonce que si le parti québécois est élu il fera en sorte que certains cours comme les mathématiques, la géographie et l'histoire soient donnés exclusivement en anglais. Qu'en pensez-vous, vous qui avez peut-être eu comme moi des membres de leur famille qui ont dû se contenter des petites jobines de la Quebec Cartier Mining, de l'Iron Ore ou de la Quebec north shore and labrador ? Comment se comportait QIT au hâvre?
Cette campagne sera plus difficile pour vous cette année vu la candidature d'un opposant libéral dans la même municipalité que vous. Elle le sera encore plus si vous ne trouvez pas une excuse ou une justification quelconque aux propos de votre chef.....
Que se passe-t-il au pq avec pauline-la-pas-fine?
COMMUNIQUÉ — PARUTION IMMÉDIATE
Le bilinguisme de Madame Marois
Ce qu’on demande d’abord à un chef de parti qui aspire à diriger le Québec, c’est de ne pas manquer de jugement. Après s’être mis le pied dans la bouche en disant des coupures qu’elle a faites dans le domaine de la santé quand elle en était la ministre, que « si c’était à refaire, je le referais », voilà que Madame Marois fourche de la langue… et nous ramène sa lubie obsessionnelle : faire apprendre l’anglais aux écoliers en leur donnant dans cette langue des cours de géographie, de mathématiques et… d’histoire! De toute façon, ajoute Madame Marois, ces matières-là, les écoliers les maîtrisent à la fin du primaire. C’est ajouter le mépris à l’insignifiance. Si j’étais instituteur, je serais insulté qu’on me dise qu’à la fin du primaire, je n’enseigne plus à l’écolier que ce qu’il sait déjà. Et je serais doublement insulté si j’étais instituteur indépendantiste.
Je dénonce cette autre tentative de Madame Marois pour faire entrer par la porte de derrière la bilinguisation des Québécois et j’invite tous ceux qui croient que notre pays doit être véritablement français d’en faire autant.
Victor-Lévy Beaulieu
Candidat indépendantiste indépendant
Comté de Rivière-du-Loup
1 (418) 851-8888
Site web : www.vlbcandidat.org
Le 18 novembre 2008
Surtout ne pas ouvrir la télé
lundi 17 novembre 2008
Habaquq Cauchon*
Quand on est rendu à l'envoi de chèque-cadeau pour financer la campagne électorale d'un candidat y a comme une graine dans le carburateur de la démocratie.
Merci à vlb de faire en sorte que ces élections provinciales représentent encore quelque chose pour moi parce que là avec toutes les conneries, les menteries, les niaiseries dites par Charest,Marois et Dumont et rapportées pompeusement en boucle, en primeur, par les suceux de politiciens dans les mass médias et leurs cousins germains blogueurs j'allais perdre tout intérêt des affaires politiques.
*Narrateur de ''La grande tribu, c'est la faute à Papineau''.
dimanche 16 novembre 2008
samedi 15 novembre 2008
vendredi 14 novembre 2008
Raoul B. chante Albert Babin
Ça fait partie de ma culture. Pas habité montréal moé! Le samedi soir y avait la game de hockey à tv dans l'salon pis y avait c'te musique là qui jouait à la radio dans cuisine.
Pis en plusse Pointe-Parent j'y ai déjà été moé. R'gardez la pancarte su a photo de moé à côté.
jeudi 13 novembre 2008
Fait divers
Dégraissage chez youtube
Quelqu'un peut expliquer. Question de droits d'auteur? Autres?
mercredi 12 novembre 2008
Dernier tour de piste
L'ai amené une dernière fois à la plage des naufragés. Y avait personne. J'pense que c'était mieux ainsi. M'a reproché des désirs inassouvis. M'a demandé réparations. J'ai bafouillé. Me suis repris. J'ai promis. Rien que nous deux. L'été prochain. Une grand sortie. Des montagnes, la mer, des îles. Au moins 6 semaines. J'ai juré. M'a demandé de rentrer à la maison, il avait froid. Retour en silence. Recouvrir les blessures et se retirer. Hiberner.
Désintégration des tiers partis par Gee Bee qui se prend pour Jean Lapierre
De la lignée des théories du complot, donc parfaitement utopique, ce plan, d'après moi, consistait à éradiquer tous vecteurs de changements sur lesquelles le petit citoyen québécois serait porté à jeter son dévolu et surtout son espoir de suivre une route autre que celle tracée d'avance pour son bien-être mais surtout pour les intérêts privés et particuliers des jamais trop-plein.
D'abord Jean Charest promet d'hausser, ô sacrilège, le salaire minimum. Semblant de justice sociale, l'honneur pour les baby-boomers joueurs de bourse est sauf et leurs remords judéo-chrétien apaisé. Et vlan dans les dents de Qs. Qs? Pourquoi ? Pour Charest s'ra toujours temps après les élections de changer d'idée puisque personne n'a encore la moindre idée de ce que sera cette catastrophe monétaire appréhendée. S'agira de s'ajuster.
Puis le pq, profitant de la mode des transfuges, va chercher l'ex chef du parti Vert et, pavanant devant les caméras de tv ce midi, Pauline accompagnée de sa nouvelle saveur du mois vient à son tour promettre 3,5 milliards$ dans le transport en commun. Fini le parti Vert. Voilà messieurs,dames de la poudre en voulez-vous en v'la! En plus d'être souverainiste ce parti lave plus vert que vert! Pourquoi du changement ? Les mêmes vieux partis vous l'offrent!
Boum! Kaput! Exit! Next! Mario ? Mario se promène aux bras de Germaines avec les bérêts blancs comme bouquetières. Mario reprend sa place dans parade.
Pendant ce temps y a un barbu, dans le bas du fleuve, qui se bat tout seul. Un peu à la manière de ces gaulois de mes vieilles bandes dessinées....
Vlb gagne un prix et paie la bière
Pour le prix:
Communiqué
Embargo jusqu'au dimanche 9 novembre à 15 h
PRIX IMPÉRATIF FRANÇAIS
Victor-Lévy Beaulieu et Léandre Bergeron
Gatineau, le 9 novembre 2008 - Impératif français est fier de recevoir les auteurs Léandre Bergeron et Pierre Landry en compagnie de l'éditeur Victor-Lévy Beaulieu à l'occasion du lancement du livre Petit Manuel d'histoire du Québec 1534-2008.
Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration entre Léandre Bergeron, auteur du Petit Manuel d'histoire du Québec paru en 1970 et Pierre Landry, poète, historien et directeur du Musée du Bas-Saint-Laurent - une œuvre revue et augmentée de la dernière édition du Petit Manuel en 1977.
À l'occasion de ce lancement à la Maison des auteurs, Impératif français décerne à l'auteur et éditeur Victor-Lévy Beaulieu et à l'auteur Léandre Bergeron le Prix Impératif français. Cette distinction est remise à une personne ou un groupe qui s'est illustré par sa contribution exceptionnelle à la promotion de la langue française, à la francophonie ou au rayonnement de la culture d'expression française. Cet hommage a déjà été rendu à Raymond Lévesque, à Viola Léger et à Louise Beaudouin.
Impératif français est très heureux de remettre cette année le Prix Impératif français à Victor-Lévy Beaulieu en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au rayonnement de la littérature québécoise et à Léandre Bergeron en reconnaissance de sa remarquable contribution à la promotion de la langue française.
Pour plus de renseignements sur Victor-Lévy Beaulieu, veuillez consulter les sites Web www.victor-levybeaulieu.com et www.editiontrois-pistoles.com, et sur Léandre Bergeron, le site http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9andre_Bergeron
-30-
Sources :
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications
Tél. : 819 684-8460 ou 613 282-7119
Imperatif@imperatif-francais.org
Pour la bière:
L’indépendance maintenant !
Trois-Pistoles, le 10 novembre 2008 — Les Grecs formaient leurs citoyens pour que chacun d’eux puisse prendre part à la bonne administration de la Cité. Aujourd’hui, nous déformons le citoyen pour qu’il ne puisse pas prendre part à la bonne administration de la cité.
Ce n’est donc pas une coïncidence si on trouve dans nos grands partis politiques autant d’incompétents qui deviennent députés et ministres sans avoir la moindre idée de ce que doit être l’État. Conséquence de cette incompétence : l’État devient un grand chaudron fêlé dans lequel on met n’importe quoi et qu’on brasse pour que vienne une soupe clairette, peu nourrissante parce que polluée au niveau de l’idée. Tout se ressemble désastreusement, mais rien ne rassemble vraiment. Le citoyen se sent floué et désorienté.
De quoi comprendre que, depuis une décennie, le citoyen désabusé ne veuille même plus voter. De quoi comprendre aussi que de plus en plus de citoyens écoeurés se présentent de leur propre chef comme candidats aux élections pour défendre cette liberté citoyenne dont on les prive aussi bien en politique que dans tout ce qui s’appelle participation. Depuis une décennie, les candidatures de citoyens indépendants ont plus que quadruplé dans les campagnes électorales. Elles risquent de se transformer bientôt en tsunami dont les vieux partis auront à se repentir amèrement.
C’est dans ce courant de pensée que je me porte candidat indépendantiste indépendant dans le comté de Rivière-du-Loup. Mon credo est simple : parler d’indépendance et en parler pour vrai… MAINTENANT !
Voilà pourquoi vous ne verrez pas de pancartes affichant ma binette sur les poteaux et le long des routes du comté. On doit abolir cette pollution par l’image qui contribue à écoeurer le citoyen plutôt que de lui redonner cette fierté nationale qu’il a perdue. Pour qu’elle lui revienne, je propose aux citoyens québécois d’afficher devant chez eux notre drapeau national afin que tout le Québec en devienne fleuri, ce qui démontrerait que l’idée du peuple, de la nation et de la patrie, même durant une campagne électorale, est au-dessus de la politique partisane.
Voici maintenant comment j’entends faire campagne et ce que je crois pouvoir y apporter de neuf.
Mon quartier général sera dans la grande maison que j’habite au 31 Route nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges aux Trois-Pistoles. Tous les citoyens pourront y venir, particulièrement le dimanche à compter de 13 heures : ma maison sera la leur, et l’on pourra y discuter de l’indépendance MAINTENANT en toute liberté. Tous les dimanches, j’y annoncerai, par thèmes, ce que je préconise comme programme politique pour le comté de Rivière-du-Loup.
Je ferai par ailleurs le tour du comté et je rencontrerai tous les citoyens et les groupes qui en feront la demande.
Pour tout ce qui concerne la campagne électorale, le citoyen pourra consulter notre site (www.vlbcandidat.org) et, d’ici quelques jours, prendre de nos nouvelles sur Facebook. Pour ceux que l’incompétence et la veulerie des vieux partis ont assoiffés, nous aurons la bière L’Indépendante pour les ravigoter du gorgoton.
Et surtout, n’oubliez pas : c’est dimanche prochain, le 16 novembre, que je vous attends chez moi à compter de 13 heures, car l’indépendance c’est maintenant qu’on s’y met pour vrai ! Vive le peuple, vive la nation, vive la patrie du Québec enfin indépendants et libres !
(pour informations : 1 (418-851-8888) ; vlb2000@bellnet.ca)
mardi 11 novembre 2008
Bonnet blanc et blanc bonnet
J'ai comme une poignée dans l'dos
ajout 18h30
Aux sondages s'ajoutent la tournée des régions du chroniqueur-politique-devin-ex-ministre-lobbyiste Jean Lapierre dans l'autobus de Tva venu nous rappeler, à nous les bouseux, que nos choix se limitent aux libéraux et aux péquistes. Les verts? QS? Nenni! faudrait quand même pas que les régioneux foutent le bordel dans l'ordre établi. Déjà que l'adq a failli foutre la merde.
Du bonbon ces élections.
De mauvais goût mon choix musical ?
*Les Colocs*
*PIS SI Ô MOINS*
Baise-moé encore
Baise-moé encore pour fuir le monde
Des dominants, des dominés
Des herbivores, des carnivores
Et parlant d'herbe roules-en donc un
Roules-en donc un qu'on redevienne
Qu'on redevienne l'instant d'un spliff G Bm
Des souverains improductifs
Je ris au nez des vendeurs d'ordre G Bm
Des exploiteurs endimanchés
Distributeurs de cochonneries G Bm
Et de bonheurs préfabriqués
Allez-vous en au paradis Bm A
Bande de téteux pis lâchez-moé G
Ch'tanné d'entendre toutes vos conneries A
Vos saloperies pis vos menteries G
Pis de voir vos yeux ambitionneux A G
Crier youppie! J'ai réussi! Ostie
Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
En train de se faire faire faire un blow job
Au petit bureau qui se trouve en haut
De la pyramide des affranchis
J'en ferais des petits tout plein cent mille
Merci la vie ben oui ben oui
Ça serait super je pourrais aller faire
Du Kid Kodak dedans la belle
Dedans la belle télévision
J'aurais l'air d'un roman savon
Toutes les matantes seraient toutes contentes
Je dirais ça c'est ma petite famille
Ça serait parfait pour mon image
Ah! Que c'est donc cute dirait la fille
À travers de son maquillage
Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
Prêts à mourir pour la patrie
Kalishnikov et compagnie
Pour faire rouler l'économie.
Je ris au nez des vendeurs d'ordre
Des exploiteurs endimanchés
Distributeurs de cochonneries
Et de bonheurs préfabriqués
Allez-vous en au paradis
Bande de téteux pis lâchez-moé
Ch'tanné d'entendre toutes vos conneries
Vos saloperies pis vos menteries
Pis de voir vos yeux ambitionneux
Crier youppie! J'ai réussi! Ostie
Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
Prêts à mourir pour la patrie
Kalishnikov et compagnie
Pour faire rouler l'économie.
Pis si ô moins, y'en avait moins
Y'en avait moins de pauvres crétins
Prêts à mourir pour la patrie
Kalishnikov et compagnie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie
Pour faire rouler l'économie
Bonjour! c'est moi l'caméraman
Etes-vous victime de quelque chose
Ta gueule toé
lundi 10 novembre 2008
Question cruciale pour une saine démocratie
Ce midi, par exemple, à l'émission '' TVA en direct.com'' le citoyen était invité à se prononcer sur le débats des chefs à savoir si les participants devaient en découdre debout ou assis. Avouez qu'il y a peu de pays au monde qui permettent au simple citoyen de participer autant à la stratégie électoraliste pour élire son gouvernement. Pour bien saisir l'importance du sujet, le réseau s'est permis d'inviter le chroniqueur politique d'expérience Jean Lapierre. Malheureusement, dès ses premiers commentaires, me suis rappelé que mon dîner était terminé depuis un boutte, pis que je devais retourner au sous-sol pour continuer mes joints de poté su'l chiproc! Je peux compter sur vous pour savoir comment tout ça va finir?
dimanche 9 novembre 2008
Photo souvenir (2)
Ma femme en route pour Percé. De notre tour de la Gaspésie en vélo.
Extrait du carnet de route:
-Jour 9 Mardi 7 juin 2005
-St-Georges de Malbaie/Percé +ou- 30km
-Nuageux, très venteux environ 14 degré
-Accotement asphalté à 40%
-4 côtes à partir du Coin du Banc mais moins pire que celle de La Madeleine et Grande Vallée et Anse à Valleau
-Le Macareux, 54$, très propre, frais peinturé
Je préfère voyager en vélo hors-saison. Moins de trafic sur la route et surtout moins de touristes. La majorité des touristes m'agacent pis je ne sais pas pourquoi. Peut-être à cause de leur rythme dans leur façon de visiter. Et pis ils ne savent pas toujours voir la beauté là où elle se trouve. Prennent pas le temps non plus de parler avec ceux qui occupent ce territoire. Voyager hors-saison me permet aussi de jaser un plus plus avec les habitants. Sont contents de nous voir arriver. Comme cet aubergiste de Percé qui peinturait la galerie de son motel. Avons jaser au moins 30 minutes avons qu'il nous demande si nous cherchions un hébergement. Puis nous a offert une chambre à 54$ nous laissant savoir qu'habituellement c'est 80$.... et pour avoir parlé avec un couple voisin de notre chambre ceux-ci avait effectivement payé 80$. Mais c'était des touristes eux....
samedi 8 novembre 2008
Comment réagirais-je si ça arrivait à
Je serais probablement incapable de travailler dans un tel milieu, le vécu de ces jeunes étant souvent abominable que l'envie de me transformer en justicier et de venger leurs blessures prendrait le dessus. Faut savoir que ces centres hébergent autant les jeunes coupables de mauvais comportements que d'autres abusés et placés là pour leur protection. Cette semaine une préposée de nuit a été violemment agressée au centre de Baie-Comeau par un mineur. Pas rassurant. Heureusement c'était un cas isolé. Pas rassurant non plus la réaction que j'aurais si ma femme était agressée! À mon âge j'en ai moins à perdre qu'à 20-30 ans....
vendredi 7 novembre 2008
Bon ben après discussion avec mister Mistral....
Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant dans Rivière-du-Loup : une campagne de financement et un appel aux bénévoles
Trois-Pistoles, le 5 novembre 2008 — Les élections, quoique déclenchées contre le gré de la population du Québec, ne manqueront pas de piquant dans Rivière-du-Loup, circonscription détenue par le chef de l’ADQ, Mario Dumont, où l’écrivain et l’éditeur Victor-Lévy Beaulieu se présente comme candidat indépendantiste indépendant.
Déçu des formations politiques qui perçoivent l’indépendance comme un obstacle à l’obtention d’un pouvoir somme toute relatif, plutôt qu’une libération, VLB estime qu’il est plus que temps de la remettre à l’ordre du jour et d’en faire le pivot de la campagne électorale.
Les partis traditionnels actuels ne se distinguant en rien les uns des autres, VLB considère qu’il est urgent que les citoyens prennent la parole et mettent sur la place publique ce qu’ils ont sur le cœur. VLB espère donc que sa décision de se porter candidat indépendantiste indépendant encouragera ceux qui veulent que le Québec soit un pays MAINTENANT de se porter candidats dans tous les comtés du Québec.
Participez au financement de cette campagne d’un premier candidat indépendantiste indépendant en aidant à son financement.
Vous pouvez faire un chèque à l’ordre de : Victor-Lévy Beaulieu, candidat indépendantiste indépendant, à l’adresse suivante : 31 route Nationale est, paroisse Notre-Dame-des-Neiges, État du Québec, GOL 4KO.
Devenez bénévole pour la cause de l’indépendance en téléphonant au 1-418-851-8888 ou par courriel : vlb2000@bellnet.ca
et celui-ci:
OPINION
Ces mythes qu’on oublie
par Victor-Lévy Beaulieu,
candidat indépendantiste indépendant
dans le comté de Rivière-du-Loup
Depuis que Barak Obama a été élu président des États-Unis et que de gigantesques foules ont envahi toutes les grandes villes de l’Amérique pour célébrer cette victoire, on peut lire dans les journaux, les blogues, et entendre à la radio et à la télévision : « Ah ! Si on avait un Barak Obama chez nous ! »
Le fait est qu’un Barak Obama, on en a eu un chez nous. Il se nommait René Lévesque et, le soir du 15 novembre 1976, quand il porta le Parti québécois au pouvoir, on célébra partout au Québec, dans un déploiement de drapeaux, de chants et de grande émotion, ce qu’on a pu appeler le triomphe des nègres blancs d’Amérique. Le discours que fit alors René Lévesque avait une qualité aussi prégnante que celui de Barak Obama à Chicago. J’étais là ce soir-là. Et quand j’ai vu pleurer Jesse Jackson dans la nuit du 4 novembre dernier, je me suis rappelé que le 15 novembre 1976, nous avons été plusieurs à le faire aussi, de joie, d’espoir, de fierté : « Nous sommes quelque chose comme un grand peuple ! » a dit René Lévesque.
J’étais en France quand François Mitterand a été élu en tant que premier président français socialiste en mai 1981. Le soir de son élection, tout Paris était dans la rue et le drapeau tricolore flottait partout. Pour les Français et pour les Québécois qui, comme moi, participaient à la fête, une grande émotion nous habitait aussi : de la joie, de l’espoir, de la fierté encore. Et quand, quelques jours plus tard, François Mitterand traversa tout Paris, on aurait dit le général de Gaulle libérant la France de tous ses démons.
Il m’apparaît donc honteux que nos politiciens se réclament de Barak Obama en ce début de campagne électorale. Il devrait y avoir une loi pour empêcher les opportunistes de commettre ainsi ce délit contre la beauté mythologique.
Un dernier mot sur Barak Obama. Bien que j’aie suivi la campagne américaine de près, un symbole important a paru échapper à tout le monde. Natif du Kentucky, Abraham Lincoln fit de l’Illinois son pays d’adoption. Il y passa sa jeunesse, y fut élu en 1834 à la Chambre des Représentants, puis député au Congrès en 1846. Bien qu’il n’ait jamais pu se faire élire sénateur, il devient en 1860 le premier président américain qui s’engage à mettre fin à l’esclavage des Noirs. Comme on doute de lui, il affirme dans son premier discours comme président : « Je ferai exactement ce que j’ai dit que je ferais. »
Et Abraham Lincoln tint promesse. Comme Lincoln, Barak Obama a fait de l’Illinois son pays d’adoption. C’est plus qu’une coïncidence, mais la beauté du mythe quand celui-ci force la réalité. La marche du peuple noir américain vers la liberté a commencé en Illinois et elle vient d’y triompher. Serait-ce venu aussi rapidement si Barak Obama avait été sénateur du Nebraska plutôt que celui de l’Illinois ? Il me semble que non : par leur coïncidence, les grands mythes se répondent les uns les autres et, ainsi, deviennent véritablement fondateurs.
Dommage que dans son discours du 4 novembre dernier, Barak Obama n’ait pas dit tout ce qu’il devait à cet autre fils adoptif de l’Illinois qui, au prix de sa vie, a balisé pour lui ce chemin qui mène de l’esclavage à la liberté.
J’en ai eu un petit pincement au cœur, comme j’en ai eu un quand, dans son premier discours électoral, Mme Pauline Marois a fait silence sur René Lévesque, le père de notre nation, dont on attend toujours que la réalité devienne le mythe qu’il a incarné.
Trois-Pistoles, le 7 novembre 2008
1 (418) 851-8888
Vlb2000@bellnet.ca
La crise financière pis les vieux
Même mon fils, propriétaire depuis un an, m'a appelé inquiet de son choix d'hypothèque ouverte avec la banque. N'ai pu que lui rappelé que j'avais vécu pareille inquiétude en 78,83, et surtout en 2003 quand, avec 27 ans d'ancienneté pour la compagnie, mon poste d'opérateur de grue a été aboli et que je ne pouvais même pas m'accrocher comme concierge avec toute cette ancienneté. Lui ai rappelé que le tout avait duré quelques mois à peine, que j'avais repris mon travail à la compagnie dans un autre domaine et que nous avions pris moi et ma femme les dispositions nécessaires pour que sa soeur n'en ressente pas les contrecoups, elle qui étudiait à l'extérieur. C'est cette crise en 2003 qui m'a fait réfléchir sur le travail et m'a convaincu qu'après 30 ans je prendrai et ma retraite et le temps de vivre et pis fuck le système de consommation! Mais vous dire les idées qui me sont passées par la tête à ce moment-là.... je ne peux qu'espérer avoir rassurer et mes parents et mes enfants et que quoi qu'il arrive qu'ils sachent que je suis là pour les aider.
L'origine et les possibles conséquences de la crise financière selon une source autre que les médias traditionnels ici
jeudi 6 novembre 2008
2 jours à tuer-le film
Ce soir j'ai assisté à la représentation du film ''2 jours à tuer'' du réalisateur Jean Becker (L'été meurtrier, Les enfants du marais,Dialogue avec mon jardinier et la série tv les saintes chéries dont j'ai un vague souvenir d'avoir regardé).
J'ai adoré l'interprétation d'Albert Dupontel qui, dans le rôle d'Antoine et dans la majeur partie du film, me donnait à penser que ''à un moment donné un gars s'tanne'' de la vie qu'il mène et que vient un temps où il faut règler ses comptes pour être heureux ou se libérer d'un rôle que chacun de nous se donnons dans cette société de consommation. Mais est-il nécessaire à Antoine d'être si méchant? J'ai ressenti plusieurs émotions du rire à la tristesse et non j'ai pas versé de larmes.
Je croyais depuis plusieurs années que le cinéma était mort mais je me trompais. C'est son accès difficile pour moi qui me donnait cette impression. Heureusement qu'il y a un festival du film dans la région et un ciné-club dans mon village.
Alors voici la bande annonce et pour ceux qui aiment le cinéma et qui n'ont pas encore vu le film parce qu'ils habitent encore plus creux que moi allez voir ce film.
et en prime une chanson de Serge Reggiani
mercredi 5 novembre 2008
mardi 4 novembre 2008
Encore VLB
Y parait qu'il sévit de par le monde une grave crise financière. Je ne comprends peut-être rien en économie mais je comprends encore moins les gouvernements qui s'empressent d'investir des sommes colossales (notre argent donc plus d'impôts ou moins de services) dans cette crise au lieu de réexaminer la manière de faire du système. Me semble que ça prendrait un autre modèle de société que celui basé sur la surconsommation.
Comme VLB aborde le sujet de la simplicité volontaire, sujet de ma relecture ces jours-ci, et que ça pourrait être une douce alternative au système sauvage qui mène le monde présentement je me permets de communiquer une fois de plus sur mon blog ses derniers commentaires sur l'actualité.
De VLB:
Monsieur Parizeau a raison
par Victor-Lévy Beaulieu
Je suis tout à fait d’accord avec M. Jacques Parizeau quand il dit qu’aller en élections maintenant est une entreprise inutile et dangereuse. Je suis aussi d’accord avec Mme Pauline Marois et M. Mario Dumont qui affirment la même chose après avoir assuré le gouvernement Charest que les deux partis d’opposition à l’Assemblée nationale collaboreraient avec lui pour juguler autant que faire se peut la crise financière qui secoue nos institutions comme elle les secoue partout ailleurs dans le monde.
Cette crise est le résultat du laisser-faire des gouvernements au nom d’un capitalisme sauvage international dont les seuls mobiles d’action sont, pour quelques-uns, un enrichissement scandaleux et, pour presque tout le reste du monde, un appauvrissement pour ainsi dire pandémique. Cette réalité qui est la nôtre maintenant, M. Rosaire Morin la dénonçait déjà il y a vingt ans lorsqu’il remettait en question la politique des investissements québécois en grande majorité faits à l’étranger et dans des secteurs économiques à haut risque.
Les études fort documentées de M. Morin ont pour ainsi dire paru dans la clandestinité : pour la majorité de nos brillants économistes, l’heure était à la mondialisation et à la pensée unique. Tandis que partout sur la planète, on comprenait que la survie même de l’humanité dépendait pour une bonne part de la diversité des espèces, animales, végétales et aquatiques, et qu’il fallait à tout prix en protéger l’écosystème, nos gouvernements ont fait politiquement la démarche inverse : déréglementations à tous les niveaux, aide à l’émergence de gigantesques monopoles dont toutes les ficelles leur échappaient, acceptation honteuse de la spéculation boursière, incitation à la surconsommation et au surendettement.
Cet appât du gain vite fait nous a menés là où nous en sommes maintenant : des petits épargnants floués, des retraités qui devront vivre sous le seuil de la pauvreté, des travailleurs autonomes qui auront difficilement droit aux lendemains qui chantent. Autres résultats de cette politique suicidaire : des infrastructures obsolètes, un système de santé malade, nos maisons d’enseignement devenues hystériques, un développement régional à la va comme je te pousse, nos grandes et petites villes sous respiration artificielle, nos villages agonisants, notre ruralité démantelée.
Quand bien même M. Charest dirigerait après les élections un gouvernement majoritaire, rien de tout cela ne changera vraiment, car l’idéologie néo-libérale n’est pas une solution. Mon grand-père cultivateur disait : « Quand, après la grand’messe du dimanche, tu marches ta terre et que tu n’arrives pas à en faire le tour pour revenir à temps, le soir, afin de traire tes vaches, c’est que tu as pensé tout croche et que tu dois revenir à l’essentiel. Vois-tu, fiston, l’indépendance ça commence dans sa propre cour, dans ce qu’on peut contrôler par soi-même. »
Tout comme moi, mon grand-père n’était pas un économiste : mais sa philosophie, bâtie sur la simplicité volontaire, lui a permis d’élever quinze enfants et de faire instruire à ses frais ceux qui, dans sa famille, en ont manifesté le désir.
Il me semble donc qu’avant de nous plonger dans une campagne qui ne sera rien de plus qu’électoraliste, M. Charest aurait mieux fait de réfléchir un peu. Et peut-être se serait-il rendu compte alors que nous sommes au Québec une espèce menacée d’extinction, au même titre que les animaux, les végétaux et les poissons, et que seule une révolution, celle de notre indépendance nationale, peut nous permettre, selon le beau mot du poète beauceron Renaud Longchamps, d’échapper à la décimation.
Victor-Lévy Beaulieu
sera candidat indépendant
dans le comté de Rivière-du-Loup
lundi 3 novembre 2008
Car quoi?
dimanche 2 novembre 2008
Échos du jardin (18 ième et dernier)
Il y a 6 mois de ça, aux premiers jours du mois de mai, des odeurs et des couleurs que je n'avais jamais perçu éclataient dans les jardins et les serres. J'avais cet enthousiasme mêlé d'appréhension du débutant, ce désir d'apprendre comment travailler la terre pour qu'elle donne de beaux fruits et de belles fleurs. Entouré j'étais de ces quelques femmes mûres mais encore bonnes pour transmettre les secrets de la terre à d'autres femmes plus jeunes. J'étais tantôt roi,tantôt valet. Je subvenais à leurs besoins. J'étais la force dans leur délicatesse à transplanter la vie. Je fournissais la terre à leurs semis.
Puis l'été est arrivé, maturité des plants, chassant ces chairs inspirantes qui nourrissaient mon imaginaire. J'appris à côtoyer une nouvelle faune. Je prenais plaisir à la mettre en image. Avec elle je m'inventais mille histoires, satisfait de renouer avec la vie intime de ces araignées, abeilles, canards, oies et autres créatures du bon dieu. Aussi, du fond du champ, j'apercevais quelquefois des cyclotouristes sur la route, et là la réalité du travail devint un boulet qui empêchait ma rêverie de parcourir le sillon de ces temps heureux qui passent trop vite. Le goût des fraises n'était plus le même.
Aux premières gelées, ne restaient plus que les canards pour partager mes maux. Mon corps me maudissait de partout. Déjà un vieil homme! Moi! J'étais plus déçu de reconnaître ces limites faiblissantes, blessantes, que du choix qui m'avait emmené aux Jardins de Gallix comme homme à tout faire 6 mois plus tôt. S'tie d'vieillesse! Hé hé!
Censure pour les blogs....c'est parti?
Le but de mon message ce matin porte plutôt sur l'ordonnance de non publication décrétée contre un bloguiste ( Alain Dubois) pour qu'il cesse de rapporter les compte-rendus des témoignages de ce procès public et sans jury contre Loto-Québec sur son blog. S'agit-il de censure?
J'ai pris la nouvelle sur journal de la rue.
À suivre puisque cette ordonnance de non publication pourrait influencer grandement la blogosphère.
samedi 1 novembre 2008
Fuck le P.I
----- Original Message -----
From: Gaétan Blais
To: Parti indépendantiste
Sent: Saturday, November 01, 2008 6:58 PM
Subject: Sabotage
À Éric Tremblay pis tout le staff du pi:
Je n'aime pas du tout la façon dont vous administrez ce parti. Vos agissements et dires, particulièrement concernant vlb, me déplaisent au plus haut point. Sur certains forums et blogs je disais de donner la chance au coureur , que ce parti était jeune etc.... mais le départ de vlb c'est trop... Par votre comportement vous cautionnez les rumeurs qui circulaient sur le web depuis un certain temps quant à votre attitude dictatoriale au sein de ce parti.
Après avoir fait naître des espoirs chez plusieurs indépendantistes vos dernières manoeuvres ont tout du sabotage à la veille d'élections. Que ce parti crève au plus vite!