Sur les mots et la musique de Gilles Vigneault accompagné de Richard Desjardins.
mercredi 31 décembre 2014
mardi 30 décembre 2014
lundi 29 décembre 2014
Circulez, il n'y a rien à lire
Quand j'y pense il y a quelque chose de péteux à tenir un blog depuis si longtemps. Non mais sans blague tous ces textes que j'ai écrit un coup bien frotté le vernis de ma prétentieuse importance de par le monde il en reste quoi ? Quelques informations pratiques pour les personnes intéressées par le cyclotourisme et mes états d'âme. Encore que les états d'âme d'une personne, y a pas si longtemps, pouvaient susciter un peu d'empathie mais surtout bien peu d'intérêt. Mais aujourd'hui ? Hier je partageais ma recette de macarons, aujourd'hui je traite de tdc le pm et demain j'exprimerai le désir d'aller pédaler du côté de l'Afrique du Nord genre l'Algérie. Et puis quoi ? Ben un zouf pourrait croire que je me radicalise. Et qui dit radicalisation dit.....On est rendu là. Alors je fais quoi ? Je cesse de tenir ce blog ? Surtout pas ! Je pourrais passer pour un loup solitaire. Misère.
dimanche 28 décembre 2014
Boxing day et blabla Blais...
J'habite en région pour ne pas dire dans un village. La célébration du Boxing day ici se résume à la vente à rabais des restants de décorations de Noël au dépanneur du coin ou encore la guenille du magasin à moyenne surface du petit centre d'achats local. Ça fait que je n'avais jamais participé à ce genre de messe. Remarquez que je pouvais toujours descendre à Sept-Iles, c'est pas les magasins qui manquent là-bas. Mais voilà. Je magasine quand j'ai besoin de quelque chose pas par envie ou pour passer le temps. Alors me taper 130 km...... Cette année j'ai fait exception. Je me suis fait accroire que ça se passerait bien car avec les centaines de mises à pied dans l'industrie minière du coin il y aurait très peu de gens dans les boutiques en ce 26 décembre. Misère. Quand je suis arrivé à Sept-Iles le boulevard Laure était congestionné. Ça faisait des files devant l'entrée des magasins. Débile. J'ai r'viré de bord. Je refusais d'avoir à me sentir corrompu, avili. Me fous que les autres ne sentent pas comme ça. Moi c'est de même que je me serais senti si j'étais allé me placer dans la file d'attente devant la boutique de sports. Tant qu'à être à Sept-Iles je suis allé faire l'épicerie. Ici les marchés d'alimentation sont plus gros que dans mon village. Sur le chemin de retour j'ai mis la radio sur un poste de musique de R-C. Y a que quand je suis seul en auto que j'écoute ce poste. Quand Marjo est avec moi, elle déteste. Alors..... J'ai découvert une chanson The Barr Brothers. Pour les branchés de la ville ça doit faire un boutte qu'ils connaissent ce groupe mais moi j'habite en région. Parenthèse fermée et point-virgule. J'ai aussi essayé de faire un choix parmi les sorties que je me propose de faire en 2015. En vélo y a le projet de partir finir l'hiver à Cuba et de traverser l'île à pédaler. Un trip de 5-6 semaines. Y a aussi la véloroute 6 en Europe. Une sortie plus longue une 10aine de pays à pédaler. De L'Atlantique à la Mer Noire. Peut-être avec un détour vers Istanbul. Le nom me fait rêver. J'ai aussi envisagé faire Port-Cartier/New-York à vélo. Maintenant que j'ai vu Paris.....Et puis y a le pélerinage de Compostelle. Seul et à pied. Le camino portugais en vélo ne m'a pas satisfait en 2012. Ni ti-Jésus. Je partirais de St-Jean-Pied-de-Port. 800 km. Probablement le camino francès. Mais le camino del norte me tente aussi. Ma nature sauvage.... et j'ai horreur d'avoir l'impression de faire partie d'un troupeau. Chaque fois que je pense à ce périple y a mon petit hamster qui se met à courir partout dans ma tête en me chuchotant à l'oreille que " t'es même pas pratiquant. C'est même pas le vrai tombeau de St-Jacques. Compostelle c'est une arnaque pour baby-boomer qui cherche à se racheter." Passes-moi le gourdin ti-Jésus que j'y faire la gueule à celui-là. C'est bien beau tout ça mais ça reste à confirmer. Y a toujours la possibilité d'un rappel au travail à l'intérieur des murs. Ça fouterait quelques plans par terre. En attendant y a Marjo qui a besoin de moi pour faire frire la pâte à beigne dans l'huile et vous pouvez toujours taper du pied en écoutant ces airs de rock blue-grass. À +
jeudi 25 décembre 2014
23 décembre sur Élie Rochefort
Sur la fin d'après-midi du 23, quand la noirceur fut bien prise, je suis allé déposer 3 bas de Noël dans le petit boisé au bout de la rue que j'habite.
Vers 19h nous avons laissé ma fille mettre la touche finale au souper du réveillon et nous sommes partis à pied moi, Marjo, mon fils, ma brue et mes 3 petits-fils vers le sous-bois.
Muni d'une lampe frontale, Natan pas de H s'amusait à escalader les bancs de neige sur le terrain des voisins de la rue et fermait la marche avec sa mère et Marjo. Moi, mon fils et Olivier (âgé de 5 ans mais parlant exceptionnellement en ces moments-là comme un flo de 10) tirait fièrement son plus jeune frère bien emmitouflé dans le traîneau et nous précédions le groupe de plusieurs dizaines de mètres.
C'est après avoir élaboré différentes théories telles que les lutins étaient passés par là, que le père Noël y avait probablement échappé quelques cadeaux que la chasse au trésor a commencé.
Je me permets d'espérer qu'à la longue le souvenir de cette promenade leur apportera plus de bien-être que l'utilisation qu'ils auront faits des cossins contenus dans les bas de Noël trouvés aux pieds de quelques sapins au bout de la rue Élie Rochefort.
Vers 19h nous avons laissé ma fille mettre la touche finale au souper du réveillon et nous sommes partis à pied moi, Marjo, mon fils, ma brue et mes 3 petits-fils vers le sous-bois.
Muni d'une lampe frontale, Natan pas de H s'amusait à escalader les bancs de neige sur le terrain des voisins de la rue et fermait la marche avec sa mère et Marjo. Moi, mon fils et Olivier (âgé de 5 ans mais parlant exceptionnellement en ces moments-là comme un flo de 10) tirait fièrement son plus jeune frère bien emmitouflé dans le traîneau et nous précédions le groupe de plusieurs dizaines de mètres.
C'est après avoir élaboré différentes théories telles que les lutins étaient passés par là, que le père Noël y avait probablement échappé quelques cadeaux que la chasse au trésor a commencé.
Je me permets d'espérer qu'à la longue le souvenir de cette promenade leur apportera plus de bien-être que l'utilisation qu'ils auront faits des cossins contenus dans les bas de Noël trouvés aux pieds de quelques sapins au bout de la rue Élie Rochefort.
mardi 23 décembre 2014
Chez-nous c'est ce soir que ça se passe
Comment offrir des bâtons de hockey sans que l'emballage ne dévoile le cadeau. C'est la solution que nous avons trouvée. J'ai hâte de voir la réaction des petits-fils.
lundi 22 décembre 2014
Bonjour la p.....
Lu dans le journal Le Devoir aujourd'hui un texte de La Presse canadienne dont le titre parlait de terr.....e et d'une arrestation préventive à Montréal. Selon le porte-parole du corps pol..... : " C'était une personne qui s'est radicalisée au cours des dernières semaines. Même ses habitudes vestimentaires changeaient."
WOW! J'espère juste que ces c.... n'ont pas arrêté le Père Noël.
Lire le texte ici
WOW! J'espère juste que ces c.... n'ont pas arrêté le Père Noël.
Lire le texte ici
mardi 16 décembre 2014
Le va-nu-pieds du village
La première fois que je l'ai vu courir nu-pieds c'était sur le chemin des ponts en plein mois de janvier. J'ai cru qu'il s'agissait d'un étranger un peu zozo de passage au village, un pauvre type sous l'effet d'une drogue quelconque. Quand j'ai parlé de ça à Marjo elle m'a dit qu'il s'agissait de monsieur Roy, un habitant du village. "Ça fait longtemps qu'y fait ça...." qu'elle a rajouté. Bon, c'était dans les années 90 et faut dire que je fréquentais plus les piliers de bars que les élites sportives du village.
Les années ont passé. J'ai cessé de participer à l'économie des bars de la place et le bonhomme Roy a continué à courir nu-pieds dans les rues emportant dans sa foulée quelques adeptes un peu comme dans une scène du film Forrest Gump. Des demis-marathons en son honneur ont lieu à tous les automnes depuis une vingtaine d'années. Me suis inscrit à quelques-uns.
Monsieur Roy est mort cette semaine. Il avait 90 ans. Y a aussi la mère d'un de mes oncles qui est morte ces derniers jours. Elle avait 102 ans. On meurt vieux dans mon coin. J'pense à mon père qui a 86 ans pis j'peux pas m' empêcher de penser à lui en terme de dernier. Dernier Noël ? Dernier souper ensemble ? Dernière fois que je l'ai vu.....Comme si j'étais préparé. Y aura pas de choc. Que de la peine.
Les années ont passé. J'ai cessé de participer à l'économie des bars de la place et le bonhomme Roy a continué à courir nu-pieds dans les rues emportant dans sa foulée quelques adeptes un peu comme dans une scène du film Forrest Gump. Des demis-marathons en son honneur ont lieu à tous les automnes depuis une vingtaine d'années. Me suis inscrit à quelques-uns.
Monsieur Roy est mort cette semaine. Il avait 90 ans. Y a aussi la mère d'un de mes oncles qui est morte ces derniers jours. Elle avait 102 ans. On meurt vieux dans mon coin. J'pense à mon père qui a 86 ans pis j'peux pas m' empêcher de penser à lui en terme de dernier. Dernier Noël ? Dernier souper ensemble ? Dernière fois que je l'ai vu.....Comme si j'étais préparé. Y aura pas de choc. Que de la peine.
mardi 2 décembre 2014
Mes prochaines lectures
Je suis descendu à Sept-Iles faire une razzia dans leurs deux librairies question de donner du sens à mes temps libres. Je me permets d'en partager ici les motivations du pourquoi ce livre là et pas l'autre aux côtés.
Bernard Gauthier - Rambo de Victor-Lévy Beaulieu :
Ben crisss cé mon monde. Autrement que par snobisme je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu ne pas l'acheter. Moi, renier mon milieu ? Pfffff.... Cela dit faut pas prendre pour du cash tout le cirque médiatique entourant son heure de gloire. Et puis faut avouer que la photo de Rambo avec son veste de sécurité de chantier, sa chaîne et sa barbiche sur la couverture du livre donne une image pas mal plus virile que ces quelques mononcles et matantes qui chroniquent presque quotidiennement contre le monde syndical particulièrement ceux dans les journaux à PKP. Autre motivation, aider Victor-Lévy Beaulieu à mettre du beurre sur ses toasts parce qu'entre vous et moi .....
Chercher Sam de Sophie Bienvenu :
Dans Chercher Sam c'est en lisant la quatrième de couverture que j' ai senti une proximité avec le sujet du livre : " Mathieu est dans la rue. Il survit grâce à Sam, son chien. " Pour moi être parti plusieurs semaines, voire plusieurs mois en cyclotourisme avec pour seules préoccupations me nourrir et trouver un endroit où planter ma tente me ramènent à l'essentiel un peu comme ceux qui vivent dans la rue sauf que c'est certain que moi je peux toujours retourner à la maison si je suis écoeuré de pédaler. Et pis lelivre n'est-il pas en nomination pour le prix des libraires ?
La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis :
Ce livre aussi est en nomination pour le prix des libraires et en plus il m'arrive encore de lire, plusieurs mois depuis sa sortie, d'élogieux commentaires. au sujet de cette ballade d'Ali Baba. En outre cette auteure à quelques livres que j'ai "toujours passé proche" d'acheter.
Dépasser l'horizon de Mylène Paquette :
À rames ou à pédales l'aventure c'est l'aventure et le voyage le voyage. Et parce que j'ai de l'admiration pour tous ces aventuriers, aventurières qui sortent de leur confort pour accomplir de grandes choses.
Cataract City de Craig Davidson :
Honnêtement celui-là je suis gêné de dire que c'est le mot "Cataract" qui m'a attiré. J'ai feuilleté un peu, cela avait l'air intéressant et j'ai pris un " guess" . Un polar sans doute.
La vie habitable - Poésie en tant que combustible et désobéissances nécessaires de Véronique Côté :
Besoin de poésie comme de vélo.
Colis 22 de Marsi :
Pour faire plaisir à Venise, une amie blogueuse ? Na. Enfin si, mais pas que ça. Parce que l'action se passe dans le monde des coursiers à vélo à Québec ? Un peu. Aussi parce qu'en prenant le livre dans mes mains j'ai aimé sa texture et qu'en le feuilletant j'ai été saisi par le nombre de détails dans certaines cases et que ça m'a rappelé le temps étudiant où je passais mes soirées à triper sur les bandes dessinées dans la revue Mainmise. Et pis y a le plus vieux de mes petits-fils pour lequel j'ai acheté quelques BD.
De plus j'ai commandé 2 autres bouquins que les libraires n'avaient pas au moment de ma visite: Ouragans intérieurs de Nora Atalla un autre livre de poésie et Pêche à la truite en Amérique - T01 de Richard Brautigan parce que Louis Hamelin en a parlé dasn le Devoir d'une telle façon que j'ai pas pu résister.
Une photo avec ça ?
Bernard Gauthier - Rambo de Victor-Lévy Beaulieu :
Ben crisss cé mon monde. Autrement que par snobisme je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu ne pas l'acheter. Moi, renier mon milieu ? Pfffff.... Cela dit faut pas prendre pour du cash tout le cirque médiatique entourant son heure de gloire. Et puis faut avouer que la photo de Rambo avec son veste de sécurité de chantier, sa chaîne et sa barbiche sur la couverture du livre donne une image pas mal plus virile que ces quelques mononcles et matantes qui chroniquent presque quotidiennement contre le monde syndical particulièrement ceux dans les journaux à PKP. Autre motivation, aider Victor-Lévy Beaulieu à mettre du beurre sur ses toasts parce qu'entre vous et moi .....
Chercher Sam de Sophie Bienvenu :
Dans Chercher Sam c'est en lisant la quatrième de couverture que j' ai senti une proximité avec le sujet du livre : " Mathieu est dans la rue. Il survit grâce à Sam, son chien. " Pour moi être parti plusieurs semaines, voire plusieurs mois en cyclotourisme avec pour seules préoccupations me nourrir et trouver un endroit où planter ma tente me ramènent à l'essentiel un peu comme ceux qui vivent dans la rue sauf que c'est certain que moi je peux toujours retourner à la maison si je suis écoeuré de pédaler. Et pis lelivre n'est-il pas en nomination pour le prix des libraires ?
La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis :
Ce livre aussi est en nomination pour le prix des libraires et en plus il m'arrive encore de lire, plusieurs mois depuis sa sortie, d'élogieux commentaires. au sujet de cette ballade d'Ali Baba. En outre cette auteure à quelques livres que j'ai "toujours passé proche" d'acheter.
Dépasser l'horizon de Mylène Paquette :
À rames ou à pédales l'aventure c'est l'aventure et le voyage le voyage. Et parce que j'ai de l'admiration pour tous ces aventuriers, aventurières qui sortent de leur confort pour accomplir de grandes choses.
Cataract City de Craig Davidson :
Honnêtement celui-là je suis gêné de dire que c'est le mot "Cataract" qui m'a attiré. J'ai feuilleté un peu, cela avait l'air intéressant et j'ai pris un " guess" . Un polar sans doute.
La vie habitable - Poésie en tant que combustible et désobéissances nécessaires de Véronique Côté :
Besoin de poésie comme de vélo.
Colis 22 de Marsi :
Pour faire plaisir à Venise, une amie blogueuse ? Na. Enfin si, mais pas que ça. Parce que l'action se passe dans le monde des coursiers à vélo à Québec ? Un peu. Aussi parce qu'en prenant le livre dans mes mains j'ai aimé sa texture et qu'en le feuilletant j'ai été saisi par le nombre de détails dans certaines cases et que ça m'a rappelé le temps étudiant où je passais mes soirées à triper sur les bandes dessinées dans la revue Mainmise. Et pis y a le plus vieux de mes petits-fils pour lequel j'ai acheté quelques BD.
De plus j'ai commandé 2 autres bouquins que les libraires n'avaient pas au moment de ma visite: Ouragans intérieurs de Nora Atalla un autre livre de poésie et Pêche à la truite en Amérique - T01 de Richard Brautigan parce que Louis Hamelin en a parlé dasn le Devoir d'une telle façon que j'ai pas pu résister.
Une photo avec ça ?
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