lundi 31 octobre 2011
Fuck....Comment ça ? Blais à 2 exemplaires de "La solde"...
A)Blais y é alzameure pis y acheté 2 fois le même livre
B)Cé un asti de groupi à McComber
C)Y a jamais pu canceller sa commande par internet après que la maison d'édition lui eu offert un exemplaire de courtoisie
dimanche 30 octobre 2011
Dimanche vélo (15)
LISBOA-SANTIAGO DE COMPOSTELA-PARIS
Ça faisait pas 10 jours que j'étais revenu de ma randonnée à vélo entre Vancouver et Port-Cartier que Marjo m'exprimait son désir d'aller pédaler dans les Zeuropes. Je ne fus pas difficile à convaincre, moi qui n'avais pas encore décroché de mon air d'aller de mes derniers coups de pédale.
Nos premières idées de voyage s'élaborèrent autour d'un itinéraire Paris-Mer Morte et qui nous aurait permis de traverser une dizaine de pays. Puis ce fut Paris-Londres-traversier pour la côte espagnole- Compostelle-Madrid. Finalement ce sera Lisbonne-Santiago de Compostelle-Paris. Un 3000 km de vélo en un peu plus de 2 mois.
Les préparatifs vont bon train: achat de cartes routières, entretien des vélos chez le spécialiste, consultation de sites (voyage-forum, warmshowers, couchsurfing, adresses de terrains de camping etc...). Je pense avoir autant de plaisir dans la préparation que dans le voyage lui-même.
Départ prévu en avril. Le plus tôt possible en avril...
Ça faisait pas 10 jours que j'étais revenu de ma randonnée à vélo entre Vancouver et Port-Cartier que Marjo m'exprimait son désir d'aller pédaler dans les Zeuropes. Je ne fus pas difficile à convaincre, moi qui n'avais pas encore décroché de mon air d'aller de mes derniers coups de pédale.
Nos premières idées de voyage s'élaborèrent autour d'un itinéraire Paris-Mer Morte et qui nous aurait permis de traverser une dizaine de pays. Puis ce fut Paris-Londres-traversier pour la côte espagnole- Compostelle-Madrid. Finalement ce sera Lisbonne-Santiago de Compostelle-Paris. Un 3000 km de vélo en un peu plus de 2 mois.
Les préparatifs vont bon train: achat de cartes routières, entretien des vélos chez le spécialiste, consultation de sites (voyage-forum, warmshowers, couchsurfing, adresses de terrains de camping etc...). Je pense avoir autant de plaisir dans la préparation que dans le voyage lui-même.
Départ prévu en avril. Le plus tôt possible en avril...
vendredi 28 octobre 2011
Haaa...comme j'aimerais être un de ces Zorro médiatiques...
un monteur d'insignifiance en épingle
un de ces inlassables chroniqueurs indignés
un braillard télévisuel chronique
une meneuse de claques du fait divers
du haut de ma tribune et de ma personne je questionnerais Investissement Québec sur les centaines de millions de $$$$ perdues la dernière année.
P.S
La nouvelle qui était sur Cyberpresse affaire ce matin ( vers 6h30) est maintenant introuvable sur le site ??????
un de ces inlassables chroniqueurs indignés
un braillard télévisuel chronique
une meneuse de claques du fait divers
du haut de ma tribune et de ma personne je questionnerais Investissement Québec sur les centaines de millions de $$$$ perdues la dernière année.
P.S
La nouvelle qui était sur Cyberpresse affaire ce matin ( vers 6h30) est maintenant introuvable sur le site ??????
mercredi 26 octobre 2011
"Le peuple réclame un changement majeur"
De kessé ? Quoi ? Les Québécois révolutionnent ? QS pète des scores dans les pseudo-sondages ? On veut de meilleurs soins de santé ? Éliminer la pauvreté ? L'éducation gratisse ? Non!
Le peuple veut une meilleure équipe de hockey.
(Site canoe à 18h45)
Voilà. C'est tout ce que mon peuple réclame ? J'ajouterai bien quelques vedettes francophones moi. Mais bon, faut pas trop en demander....
Le peuple veut une meilleure équipe de hockey.
(Site canoe à 18h45)
Voilà. C'est tout ce que mon peuple réclame ? J'ajouterai bien quelques vedettes francophones moi. Mais bon, faut pas trop en demander....
mardi 25 octobre 2011
Des barbares
Rien d'autre qu'une gang de barbares qui power trippent.
Je condamne.
Et je chie sur l'indifférence et l'individualisme de mes moi-mêmes
qui leurs auront permis de prendre les commandes de ce noble mouvement, aujourd'hui perverti par l'argent, qui m'a sorti de l'esclavage.
Et je crache sur ces têtes heureuses
qui s'imaginent que seul c'est mieux,
que de l'autre côté il n'y en a pas de monstres
prêts à te dévorer tout rond, pauvre con.
"....craindre le soufre des bouches à feu le ouï-dire des tanks tyrans l'évasion des capitaux bankrupt et spectre de déjà-vu
oublier sera l'Idéal notre point de repère en cette ère navrante sera de nous soûler magnifiques sous les aurores statiques consolés de loisirs et de sinistres légendes hollywoodiennes..."
cellule esperanza, Dany Plourde, p.62
Je condamne.
Et je chie sur l'indifférence et l'individualisme de mes moi-mêmes
qui leurs auront permis de prendre les commandes de ce noble mouvement, aujourd'hui perverti par l'argent, qui m'a sorti de l'esclavage.
Et je crache sur ces têtes heureuses
qui s'imaginent que seul c'est mieux,
que de l'autre côté il n'y en a pas de monstres
prêts à te dévorer tout rond, pauvre con.
"....craindre le soufre des bouches à feu le ouï-dire des tanks tyrans l'évasion des capitaux bankrupt et spectre de déjà-vu
oublier sera l'Idéal notre point de repère en cette ère navrante sera de nous soûler magnifiques sous les aurores statiques consolés de loisirs et de sinistres légendes hollywoodiennes..."
cellule esperanza, Dany Plourde, p.62
lundi 24 octobre 2011
De l'autre gala...
...que je regardais à la télé ce soir le gagnant dans la catégorie hip-hop: Samian et cie
Aussi je ne pensais pas qu'il y avait autant d'artistes québécois dans la catégorie jazz, mes connaissances se limitant à Maneige et Uzeb.
Le gagnant Alain Caron (Sep7entrion)
mais je préfère celui-ci
Aussi je ne pensais pas qu'il y avait autant d'artistes québécois dans la catégorie jazz, mes connaissances se limitant à Maneige et Uzeb.
Le gagnant Alain Caron (Sep7entrion)
mais je préfère celui-ci
jeudi 20 octobre 2011
mercredi 19 octobre 2011
Aujourd'hui c'est la sortie du livre d'Éric Mccomber
Le retour d'Émile Duncan dans "LA SOLDE" disponible dans les librairies
AJOUT
à pis tiens donc....y fait pas jusse du vélo pis écrire.
AJOUT
à pis tiens donc....y fait pas jusse du vélo pis écrire.
vendredi 14 octobre 2011
Slam du vendredi
Pour faire changement, j'ai remplacé ma musique country du vendredi par...
du slam d'Yvon Jean
AJOUT SAMEDI A.M
La comprenure du joual étant skellé, j'ajoute les paroles du clip "Au pic pis à pelle"
Au pic pis à pelle
Ben perdu dans grand ville
Y s'charche pis y s'trouve pu
Y'a comme un vide, qui s'chime pas
Y sait pu où y'est rendu, c't'allant
Y praye su un bord, chit su l'autre
Dérapaillé-vivant, enfirouapé dans son pas-pays
Pis c'te nuite, y'a é sentiments par en dedans
Le cœur s'a main, l'estomac su'l camp
Y'avale ben d'travers son p'tit Québec
Lui si y flashe à gauche, y tourne toujours à droite
Y souviens de c'qui devra pas
Y pense à tout c'qui était pas ça
Y ressout en ressuant
La goutte au nez
La broue dans l'toupet
Rien que su' un runner
T'a besoin d'marcher drette
Front-moé d'la broue, j'te clair au check
Prête-nu-pied, de corps lâche, d'étole
De sœur grise à trois-étages
D'étable-penchée
Va falloir payer l'bourgeois
On va mettre un homme là-dessus
R'gard les ben aller toé
Y décolle, chire dessours
Rien que su' une gosse, ben stompé
La palette au plancher
Su un moyen temps
Pogne une panse de bœuf
Y vas-tu r'virer l'croche?
Su'é chapeaux d'roues
Ça vire en gériboire
Y vois même sa licence
Ça compresse dans basse
Son crank y cogne
Y'a l'steak saignant
Pour lui y'a pu d'espoir
Quand t'est né pour un p'tit pain
Tu fais pas des sandwiches à tout l'monde
Mais y'a une colonne
C'pas une feluette
C'pas un mollusque
C't'un homme faite
Baratte à beurre, de St-scie-croche
De jus d'bras, de grand escogriffe
De maudit frâchier, de fils d'habitant
Qu'un p'tit colon d'Guérin, d'ben au nord
Du fin fond d'un rang
Élevé à grand coups d'mornifles
D'coups pieds au cul
Né dans une grange
Journaux dans les craques
Manger des pétakes
Dans les couverts de chauyières
Y'a sumé tant, y'a treillé tôt, y'a trimé dur
Y'a faite un homme avant sa mère
L'Bonhomme après lui, y décampe à 13 ans
Y'a bûché, y'a dravé
Dam and drill
Elliot Lake, Blind River
Au godendart, à l'égoïne, au boxa
S'ta avant la chain-saw
Y'en-as-tu équarri du bois
Pour les têtes-carrés d'bourgeois
Y'a faite c'qui a pu, ben manque
Y'a faite c'qui aurait pas dû
Y'arrive en ville
Faubourg à m'lassement
Marche su est tables
Au Main café
Orgueilleux, fier-pet
Tout le monde envoyant chier
De son regard défiant
V'nez-vous-en mes drôles
Maudit frâchier d'Robert Jean
Allez dont toutes sû l'bonhomme
Y'ont frappé l'eux homme
Y s'coltaille, y bauche
Y s'tiraille, y galvaude
Y boira sa peine, son désespoir
Noiera ses rêves, y'a plus d'espoir
Dans sa vie, y fa gris, l'temps s'crosse
Y'est pu ben jeune, tant pluvieux
Tricoté-serré, y perle pas fancy
Y bois pas sa bière, le p'tit doigt en l'air
Pas cultivé comme un légume
Pas trop culturé
C't'un homme du peuple, y'average drette
Fac que ça fa pas PROUST quand y pète
Betôt, l'soleil reluira qui s'disa
Bout de viarge, de Ste-canice de corps-lâche-nu-pied
Mais là y'en a sa claque
Y'é tanné
Y s'possède pu, d'être dépossédé
Ti-homme qui tousse, à soir, y'a l'moton
La coupe est pleine, y'étouffe
Y s'est ben faite avoir
Y'ont trop mis d'eau dans son vin
Y s'est ben faite fourrer
Y s'est ben faite dépayser
À coups d'pic pis à pelle
Y'a gravouillé, y'a vargé
Y'a tout faite pour oublier
Mais dret là ça passe pu
Ça accroche su est deux bords
C'ta trop étrette
Ses rêves sont-t'a trop gros
Faut ben crère
Y creya d'un pays
Rêvait d'une femme, d'une vie
On y'aura ben toute pris, même c'qui avait pas
Même s'pays-là
Ti-homme à soir, y tousse fort
Y crache, y vomit
Tout ceusse qui l'ont r'viré d'bord
Encore une gorgée, mon homme
R'envale ta peine
Noé-moé tout ça
Ça passe croche
Ça passe tough
R'envale encore et toujours
R'envale ton pays, tes amours
Pour un jour
Aller sus toutes vos tombes sa peine pisser
Pour être sûr que vous êtes ben toutes morts
Ti-homme qui tousse a un fils
Un espèce d'aussi grand énergumène d'escogriffe
Poète de la rue, des sans-paroles, des exclus
Qui s'déclament
Pis c'fils-là, ben c'est moé
Pis c'est moé qui vous parle à vous autres icitte à soir
Qui vous crie tout c'te désespoir
De ces hommes sacrifiés
De ces talents mis d'côté
De tout ces indécouverts de la vie-poètes
Moé aussi j'tousse, j'prends mon trou,
J'm'assis d'ssus, pis j'm'étouffe,
Que trop souvent Nelliganisé
J'aimerais ben faire un Richard Desjardins d'moé
Mais ça passe pas loose
Mais j'ai des rêves en calvaire
C't'une manière de vice
Moé aussi, j'envale la vie ben d'travers
Ma poésie, je vous bûche, je vous call, je vous crie
Au pic pis à pelle, vous avez pas fini
Mon père s't'a un colon mais pas un colonisé
Y'a marché drette, la broue dans l'toupet
Y'a bu sa vie, ses défaites
Y'étouffait, y'a tout faite
En son nom, en ses rêves
Vous m'tairez-pas, mes ciboires
À grands coups d'poèmes pis d'désespoirs
À grands d'coups d'pic pis à pelle
J'va vous en pelleter en sacrement des nuages
J'va vous en faire des sparages
Tant qu'il y aura la liberté
La vie
Le droit de rêver
La poésie.
du slam d'Yvon Jean
AJOUT SAMEDI A.M
La comprenure du joual étant skellé, j'ajoute les paroles du clip "Au pic pis à pelle"
Au pic pis à pelle
Ben perdu dans grand ville
Y s'charche pis y s'trouve pu
Y'a comme un vide, qui s'chime pas
Y sait pu où y'est rendu, c't'allant
Y praye su un bord, chit su l'autre
Dérapaillé-vivant, enfirouapé dans son pas-pays
Pis c'te nuite, y'a é sentiments par en dedans
Le cœur s'a main, l'estomac su'l camp
Y'avale ben d'travers son p'tit Québec
Lui si y flashe à gauche, y tourne toujours à droite
Y souviens de c'qui devra pas
Y pense à tout c'qui était pas ça
Y ressout en ressuant
La goutte au nez
La broue dans l'toupet
Rien que su' un runner
T'a besoin d'marcher drette
Front-moé d'la broue, j'te clair au check
Prête-nu-pied, de corps lâche, d'étole
De sœur grise à trois-étages
D'étable-penchée
Va falloir payer l'bourgeois
On va mettre un homme là-dessus
R'gard les ben aller toé
Y décolle, chire dessours
Rien que su' une gosse, ben stompé
La palette au plancher
Su un moyen temps
Pogne une panse de bœuf
Y vas-tu r'virer l'croche?
Su'é chapeaux d'roues
Ça vire en gériboire
Y vois même sa licence
Ça compresse dans basse
Son crank y cogne
Y'a l'steak saignant
Pour lui y'a pu d'espoir
Quand t'est né pour un p'tit pain
Tu fais pas des sandwiches à tout l'monde
Mais y'a une colonne
C'pas une feluette
C'pas un mollusque
C't'un homme faite
Baratte à beurre, de St-scie-croche
De jus d'bras, de grand escogriffe
De maudit frâchier, de fils d'habitant
Qu'un p'tit colon d'Guérin, d'ben au nord
Du fin fond d'un rang
Élevé à grand coups d'mornifles
D'coups pieds au cul
Né dans une grange
Journaux dans les craques
Manger des pétakes
Dans les couverts de chauyières
Y'a sumé tant, y'a treillé tôt, y'a trimé dur
Y'a faite un homme avant sa mère
L'Bonhomme après lui, y décampe à 13 ans
Y'a bûché, y'a dravé
Dam and drill
Elliot Lake, Blind River
Au godendart, à l'égoïne, au boxa
S'ta avant la chain-saw
Y'en-as-tu équarri du bois
Pour les têtes-carrés d'bourgeois
Y'a faite c'qui a pu, ben manque
Y'a faite c'qui aurait pas dû
Y'arrive en ville
Faubourg à m'lassement
Marche su est tables
Au Main café
Orgueilleux, fier-pet
Tout le monde envoyant chier
De son regard défiant
V'nez-vous-en mes drôles
Maudit frâchier d'Robert Jean
Allez dont toutes sû l'bonhomme
Y'ont frappé l'eux homme
Y s'coltaille, y bauche
Y s'tiraille, y galvaude
Y boira sa peine, son désespoir
Noiera ses rêves, y'a plus d'espoir
Dans sa vie, y fa gris, l'temps s'crosse
Y'est pu ben jeune, tant pluvieux
Tricoté-serré, y perle pas fancy
Y bois pas sa bière, le p'tit doigt en l'air
Pas cultivé comme un légume
Pas trop culturé
C't'un homme du peuple, y'average drette
Fac que ça fa pas PROUST quand y pète
Betôt, l'soleil reluira qui s'disa
Bout de viarge, de Ste-canice de corps-lâche-nu-pied
Mais là y'en a sa claque
Y'é tanné
Y s'possède pu, d'être dépossédé
Ti-homme qui tousse, à soir, y'a l'moton
La coupe est pleine, y'étouffe
Y s'est ben faite avoir
Y'ont trop mis d'eau dans son vin
Y s'est ben faite fourrer
Y s'est ben faite dépayser
À coups d'pic pis à pelle
Y'a gravouillé, y'a vargé
Y'a tout faite pour oublier
Mais dret là ça passe pu
Ça accroche su est deux bords
C'ta trop étrette
Ses rêves sont-t'a trop gros
Faut ben crère
Y creya d'un pays
Rêvait d'une femme, d'une vie
On y'aura ben toute pris, même c'qui avait pas
Même s'pays-là
Ti-homme à soir, y tousse fort
Y crache, y vomit
Tout ceusse qui l'ont r'viré d'bord
Encore une gorgée, mon homme
R'envale ta peine
Noé-moé tout ça
Ça passe croche
Ça passe tough
R'envale encore et toujours
R'envale ton pays, tes amours
Pour un jour
Aller sus toutes vos tombes sa peine pisser
Pour être sûr que vous êtes ben toutes morts
Ti-homme qui tousse a un fils
Un espèce d'aussi grand énergumène d'escogriffe
Poète de la rue, des sans-paroles, des exclus
Qui s'déclament
Pis c'fils-là, ben c'est moé
Pis c'est moé qui vous parle à vous autres icitte à soir
Qui vous crie tout c'te désespoir
De ces hommes sacrifiés
De ces talents mis d'côté
De tout ces indécouverts de la vie-poètes
Moé aussi j'tousse, j'prends mon trou,
J'm'assis d'ssus, pis j'm'étouffe,
Que trop souvent Nelliganisé
J'aimerais ben faire un Richard Desjardins d'moé
Mais ça passe pas loose
Mais j'ai des rêves en calvaire
C't'une manière de vice
Moé aussi, j'envale la vie ben d'travers
Ma poésie, je vous bûche, je vous call, je vous crie
Au pic pis à pelle, vous avez pas fini
Mon père s't'a un colon mais pas un colonisé
Y'a marché drette, la broue dans l'toupet
Y'a bu sa vie, ses défaites
Y'étouffait, y'a tout faite
En son nom, en ses rêves
Vous m'tairez-pas, mes ciboires
À grands coups d'poèmes pis d'désespoirs
À grands d'coups d'pic pis à pelle
J'va vous en pelleter en sacrement des nuages
J'va vous en faire des sparages
Tant qu'il y aura la liberté
La vie
Le droit de rêver
La poésie.
mardi 11 octobre 2011
Une autre télé-réalité voit le jour....
...mettant en vedette Diane "la lionne" Lemieux dans le rôle d'une directrice d'école et Bernard "Rambo" Gauthier et ses amis, élèves turbulents, qui jouent les trouble-fêtes dans la cour de récréation.
Une émission qui saura vous divertir et vous faire oublier pourquoi ils vous en reste si peu sur votre paye.
Encore plus de cynisme avant de descendre dans la rue
Une émission qui saura vous divertir et vous faire oublier pourquoi ils vous en reste si peu sur votre paye.
Encore plus de cynisme avant de descendre dans la rue
dimanche 9 octobre 2011
L'arnaque de la future commission d'enquête sur la construction
Le titre de mon "post" s'inspire du dernier texte de Pierre Foglia sur cyberpresse et qui décrit bien les rouages souvent inconnus qui permettent aux "gogos" d'être victime de leur naïveté et d'en payer le prix.
Ceci étant dit, je crois qu'il y aura bel et bien une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction mais pas celle auquelle le citoyen que je suis espère.
Déjà, les faiseux-patenteux d'image et d'opinion sont à pied d'oeuvre depuis plusieurs mois pour susciter chez la population une commission d'enquête orientée vers l'intimidation plutôt que vers la corruption. Pas mal moins dangereux et plus intéressant pour monsieur Pitou pis madame Minou de suivre le show des mass-médias sur les fresques de notre intimidant Rambo régional que de questionner les possibles dérives de l'ordre établi et, par le fait même, de prendre conscience de sa profonde indifférence souvent teintée de couardise devant le fait de se faire enculer de tous bords tous côtés avec ou sans lubrifiant. "Ça fait mal mais on s'habitue." C'est ça connard, habitues-toi....
Vous comprendrez que j'attends peu de cette commission d'enquête. Comme toujours ce sera celui en bas de la pyramide qui écopera.
Advenant le cas contraire et que ça dégénère il me fera plaisir de revêtir mon habillement de sombre manifestant et de descendre dans la rue avec vous.
EN PRIMEUR ET EN EXCLUSIVITÉ JE VOUS LIVRE LE PREMIER TÉMOIGNAGE DE CETTE FUTURE COMMISSION D'ENQUÊTE SUR LA CONSTRUCTION
Ça se passait du temps de Matusalem. J'avais 16 ans et j'avais dégotté un travail d'étudiant ici à Port-Cartier chez la firme d'ingénieurs LMBDS.
Ma job consistait à compter le nombre de voyages de garnotte que quelques camionneurs déversaient sur le site d'un nouveau développement domiciliaire. Avant la fin de ma première journée de travail, l'un des camionneurs est venu me voir pour me demander combien de voyages j'avais inscrit sous son nom.
-J'ai marqué 16 voyages monsieur.
- C'est pas 16 tabarnak cé 18 que j'ai faite.
16 ou 18 non mais j'allais pas manger des claques su'a gueule pour cette jobine d'étudiant. J'ai ajouté une boucle au "6" de mon rapport.
-Non monsieur le commissaire. Je n'ai retiré aucun bénéfice de cette fraude si ce n'est le fait que d'avoir conservé toutes mes dents. Je regrette et je ne recommencerai plus. C'est promis monsieur le commissaire. Merci monsieur le commissaire. Mais allez-vous faire témoigner l'ingénieur de la firme responsable des travaux monsieur le commissaire ? Non ? Dommage monsieur le commissaire....
Sur ce, bon dimanche.
Moi j'ai passé l'a.m à plâtrer dans la chambre de ma fille, je viens de terminer ce texte et comme il fait exceptionnellement 25 en cette période de l'année par chez-nous je m'en vais de ce pas enfourcher ma bicyclette que j'ai pas sortie depuis 2-3 semaines...
Ceci étant dit, je crois qu'il y aura bel et bien une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction mais pas celle auquelle le citoyen que je suis espère.
Déjà, les faiseux-patenteux d'image et d'opinion sont à pied d'oeuvre depuis plusieurs mois pour susciter chez la population une commission d'enquête orientée vers l'intimidation plutôt que vers la corruption. Pas mal moins dangereux et plus intéressant pour monsieur Pitou pis madame Minou de suivre le show des mass-médias sur les fresques de notre intimidant Rambo régional que de questionner les possibles dérives de l'ordre établi et, par le fait même, de prendre conscience de sa profonde indifférence souvent teintée de couardise devant le fait de se faire enculer de tous bords tous côtés avec ou sans lubrifiant. "Ça fait mal mais on s'habitue." C'est ça connard, habitues-toi....
Vous comprendrez que j'attends peu de cette commission d'enquête. Comme toujours ce sera celui en bas de la pyramide qui écopera.
Advenant le cas contraire et que ça dégénère il me fera plaisir de revêtir mon habillement de sombre manifestant et de descendre dans la rue avec vous.
EN PRIMEUR ET EN EXCLUSIVITÉ JE VOUS LIVRE LE PREMIER TÉMOIGNAGE DE CETTE FUTURE COMMISSION D'ENQUÊTE SUR LA CONSTRUCTION
Ça se passait du temps de Matusalem. J'avais 16 ans et j'avais dégotté un travail d'étudiant ici à Port-Cartier chez la firme d'ingénieurs LMBDS.
Ma job consistait à compter le nombre de voyages de garnotte que quelques camionneurs déversaient sur le site d'un nouveau développement domiciliaire. Avant la fin de ma première journée de travail, l'un des camionneurs est venu me voir pour me demander combien de voyages j'avais inscrit sous son nom.
-J'ai marqué 16 voyages monsieur.
- C'est pas 16 tabarnak cé 18 que j'ai faite.
16 ou 18 non mais j'allais pas manger des claques su'a gueule pour cette jobine d'étudiant. J'ai ajouté une boucle au "6" de mon rapport.
-Non monsieur le commissaire. Je n'ai retiré aucun bénéfice de cette fraude si ce n'est le fait que d'avoir conservé toutes mes dents. Je regrette et je ne recommencerai plus. C'est promis monsieur le commissaire. Merci monsieur le commissaire. Mais allez-vous faire témoigner l'ingénieur de la firme responsable des travaux monsieur le commissaire ? Non ? Dommage monsieur le commissaire....
Sur ce, bon dimanche.
Moi j'ai passé l'a.m à plâtrer dans la chambre de ma fille, je viens de terminer ce texte et comme il fait exceptionnellement 25 en cette période de l'année par chez-nous je m'en vais de ce pas enfourcher ma bicyclette que j'ai pas sortie depuis 2-3 semaines...
mardi 4 octobre 2011
Marteau, chiprock et plancher flottant
"Tu resteras icitte l'temps qu'tu voudras" ai-je dit à ma fille à la suite de sa dernière séparation.
Ça fait que pendant que la fille est partie s'épivarder sur la côte est américaine, le bonhomme délaisse son vélo pour le marteau.
Et dieu sait qu'en viellissant je déteste rénover...
Ça fait que pendant que la fille est partie s'épivarder sur la côte est américaine, le bonhomme délaisse son vélo pour le marteau.
Et dieu sait qu'en viellissant je déteste rénover...
samedi 1 octobre 2011
Les journées de la culture-ma contribution de blogueur...
... inspirée par ma lecture du moment.
"...va culminer avec la Nuit de la poésie de mars 1970, dont Miron sera l'un des organisateurs."
La vie d'un homme-Gaston Miron p.451
"...Ce soir-là, un cinéaste de l'ONF, sensible à la voix des poètes, s'est mêlé au public. À la fin du spectacle, il s'est frayé un chemin vers Claude Haeffely, l'air consterné : comment se fait-il que personne n'ait songé à filmer un événement aussi mémorable, ni même à prendre des photos ? Ce cinéaste, Jean-Claude Labrecque, a de la suite dans les idées : pendant deux ans, il travaillera à concevoir et à mettre sur pied un événement qui réunirait sur scène toutes les voix importantes de la poésie québécoise. Miron, Haeffely et quelques autres viendront l'épauler dans sa préparation : ce sera la Nuit de la poésie du 27 mars 1970, un événement mythique de la poésie québécoise contemporaine et un film qui, cette fois, en conservera la mémoire."
La vie d'un homme-Gaston Miron p. 468 (auteur Pierre Nepveu)
"...va culminer avec la Nuit de la poésie de mars 1970, dont Miron sera l'un des organisateurs."
La vie d'un homme-Gaston Miron p.451
"...Ce soir-là, un cinéaste de l'ONF, sensible à la voix des poètes, s'est mêlé au public. À la fin du spectacle, il s'est frayé un chemin vers Claude Haeffely, l'air consterné : comment se fait-il que personne n'ait songé à filmer un événement aussi mémorable, ni même à prendre des photos ? Ce cinéaste, Jean-Claude Labrecque, a de la suite dans les idées : pendant deux ans, il travaillera à concevoir et à mettre sur pied un événement qui réunirait sur scène toutes les voix importantes de la poésie québécoise. Miron, Haeffely et quelques autres viendront l'épauler dans sa préparation : ce sera la Nuit de la poésie du 27 mars 1970, un événement mythique de la poésie québécoise contemporaine et un film qui, cette fois, en conservera la mémoire."
La vie d'un homme-Gaston Miron p. 468 (auteur Pierre Nepveu)
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