jeudi 4 juillet 2013
Un fait presque divers.
Le nord était en feu, mon village un four et moi je jouais le guide touristique à vélo avec 2 touristes français que j'hébergeais quand les sirènes d'ambulance et de police attirèrent notre attention au coin de la rue La Rivière et du Boulevard des Îles. Nous nous arrêtâmes pour regarder la scène: une voiture patrouille les gyrophares allumés s'arrêtait devant un bloc d'appartements. Les deux policiers sortaient de leur voiture et couraient tout en enfilant leurs gants. Me demandais si ça allait brasser. Une deuxième voiture patrouille arriva. Même scénario. L'ambulance suivit. Devant le bloc d'appartements des enfants qui, de toute évidence jouaient dans une barboteuse quelques instants plus tôt, s'éloignaient en pointant la porte d'un appartement que les policiers s'empressèrent d'investir. Je rassura mes invités en leur disant qu'il ne se passait jamais rien dans mon village. Que Port-Cartier n'était pas Rennes. En voyant les ambulanciers pousser lentement leur civière sur les lieux ce fut d'un commun accord que nous rembarquèrent sur nos vélos et que nous nous dirigeâmes vers la maison nous mettre la tête au frais. 3 heures et 25 km à barauder par une chaleur pareille dans les rues de mon village avait de quoi éteindre notre curiosité. Je lirai la feuille de chou locale la semaine prochaine ou j'enverrai Marjo au café des potins pour connaître la conclusion de l'histoire. En attendant je recherche la fraîche.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Pis? La personne c'est empalée sur le couteau en beurrant ses toasts oubedon?
Pas encore été aux nouvelles. Fait trop chaud à P-C.
T'es ben agace!
Enwèye, la fin de l'histoire!
Enregistrer un commentaire