Je ne suis pas sans ignorer toute la technologie qui existe dans le but d'informer le randonneur ou le pèlerin sur la géographie de son parcours mais comme je suis de la vieille école je me permets de laisser ici quelques détails sur les parties des caminos Via de la Plata et Francès sur lesquelles j'ai randonné. Qui sait ? Peut-être un lecteur égaré trouvera-t-il ici l'envie de partir lui (elle) aussi sur le Camino. Quant aux chiffres romains c'est plus pour m'amuser que pour démontrer une quelconque connaissance snobinarde.
Première partie de Séville à Caceres sur la Via de la Plata du IX au XXIV aprilis
CCLXX km marchés en XIV étapes. Des auberges de pèlerins de V à XII Euros. Soleil, chaleur, champs, pâturages, odeurs, vignes, chênes-liège, longue distance entre les villages, petites auberges.
Deuxième partie de Astorga à Sarria sur le Camino Francès du XXVIII aprilis au VI maius
CXLVIII km marchés en IX étapes. Des auberges à V et VIII Euros. Soleil, froid, bruine, montagnes, villages rapprochés, grandes auberges.
Si l'Étoile de Bethléem guida les Rois mages vers le lieu de naissance du Christ, les flèches jaunes sur le Camino mènent les pèlerins vers St-Jacques et Santiago de Compostelle. Sur un arbre, sur une pierre....faut juste garder l'oeil ouvert. GPS et guides sont utiles mais pas nécessaires. Je le jure. Je me suis écarté du Chemin une seule fois. Et c'était après m'être fié au guide téléchargé sur mon cellulaire...
Photos prises dans les environs de Ponferrada, El Acebo, Astorga, Monesterio, El Real de la Jara, Séville.
2 commentaires:
Tu sais à qui, à quoi tu me fais penser quand je te lis depuis quelques mois, GeeBee?
À un parfait hybride de Don Camillo et Peppone. J'adore ces deux-là, ces adversaires irréductibles pour lesquels l'autre est pourtant nécessaire et indivisible. Tu jases avec Jésus, qui parfois te répond et parfois non, comme Don Camillo, et tu le snobbes ou l'engueules comme le Maire Botazzi: les deux pédalent sur le même chemin, l'un à droite, l'autre à gauche; que Dieu les préserve des crevaisons...
Tu sais que j'ai perdu la Foi; provisoirement ou pour de bon, seul l'avenir le dira. Mais tu sais aussi que j'ai parallèlement approfondi mon appréciation des principales, fondamentales, originales valeurs chrétiennes, et c'est ça que je reconnais en toi, ça et le chemin parcouru pour arriver là, et qui est bien plus ardu que celui de Compostelle, n'est-ce pas? Il n'est pas balisé, pas tracé, pas validé aux étapes de la vie qui séparent l'âge ado de l'âge grand-paternel. Mais c'est le vrai pèlerinage, et tu l'as fait bien avant de partir pour l'Espagne.
Amitié,
Christian
Merci. Je me répète peut-être mais ton commentaire me fait le plus grand bien.
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