Hier j'ai passé 2 entrevues pour un emploi. La première a duré 1 heure et quart. Il y avait 3 personnes pour mes poser des questions sur moi, mon expérience de travail et mon intérêt pour le poste convoité. C'était la première étape du processus de sélection. Suivront peut-être, si l'entrevue n'était pas truquée ou si je me suis montré comme un prospect intéressant, des tests psycho-métriques et un examen médical au cours duquel des prises sanguines détermineront si je consomme de la drogue.
La deuxième entrevue fut pas mal plus courte. Au bout de 30 minutes les 2 personnes qui m'interrogeaient semblaient en savoir assez pour se faire une idée sur mon compte. Là aussi j'ai dû autoriser certaines incursions dans ma vie privée dont une enquête de fiabilité de la GRC.
Et quels sont ces emplois qui m'intéressent tant qui justifiaient un tel sérieux dans le processus de sélection : manoeuvre pour une compagnie qui transborde des céréales et magasinier pour un sous-contractant dans un pénitencier fédéral. L'un pour travailler d'avril à décembre, l'autre pour 90 jours travaillés et à renouveler par la suite.
Alors quand je vois avec quelle facilité des pourris envahissent la sphère de la gestion publique et le peu de sanction imposé à ces voleurs de centaines de milliers $$$ je me dis que les citoyens devraient avoir le droit, de temps en temps, de s'en saisir un bien dodu et de le pendre haut et court question de faire réfléchir ses tinamis.
P.S J'ai adouci mon propos question de ne pas mettre mal à l'aise ceux et celles qui, de bonne foi, ont d'abord cru venir ici pour y lire sur le cyclotourisme. J'aime jouer avec les mots et parfois l'enflure avec laquelle je m'exprime pourrait susciter des désagréments à ceux qui, de bonne foi, se sont associés à ce blog pour y lire sur le cyclotourisme.
3 commentaires:
Deux poids, deux mesures... Si l'on faisait passer les mêmes entrevues et examens à ceux qui nous administrent et/ou nous gouvernent, très peu se qualifieraient.
Quant à ton fantasme... d'en pendre un pour faire peur aux autres, j'avoue qu'on y pense tous à certains moments!
Bien sûr que je ne participerai jamais à une pendaison. Tout au plus ça me laisserait indifférent.
je connais ces enquêtes qui n'en finissent plus. Mon curiculum est dans les services secrets de bien des pays, de bien des gouvernements ou agences gouvernementales. Je ne suis pas James Bond, j'ai simplement bossé dans une multitude de systèmes pouvant être utilisés par les armés diverses, les gouvernements de plusieurs pays ou les services de communications d'agences variées.
Pourtant, tant d'administrateurs, de clients et de fournisseurs sont louches.
À mon sens, ce théâtre vise à nous faire comprendre qu'on nous a à l'oeil, qu'il faut marcher droit. Il faut culpabiliser à l'avance celui qui aura une simple pensée anarchiste ou qui ira à l'inverse de la voie montrée. Plusieurs personnes pensent que c'est ça la vie, qu'il faut obéir et non réfléchir. Ça fonctionne donc.
Les chefs sont souvent sans vergogne, souvent des crapules et sont eux-mêmes convaincus être sans recproche et s'octroient le droit de punir et écarter ceux qui pensent autrement qu'eux.
Pour faire parler ces dirigeants aussi stupides que croches, il suffit de les écouter et de leur faire croire que tout ce qu'ils disent est extraordinaire, qu'on les admire et que ceux qui contestent sont de sales individus. Essayez pour voir.
Grand-Langue
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