Le réalisateur de Tout ce que tu possèdes était de passage dans mon village pour présenter son film. J'espérais le rencontrer. Seul. Découvrir la source de l'humanisme qui anime ses films. J'ai agi en conséquence. Suis arrivé avant les groupies du village. À groupie, groupie et demi. Nous avons parlé de cinéma bien sûr, de voyage aussi. Du temps qui passe. Qui se souvent du temps où le succès d'un film était mesuré en nombre de semaines à l'affiche. Des 62 semaines consécutives de représentations de 8 1/2 semaines de Fellini à la même salle de cinéma ?
3 commentaires:
As-tu aimé son dernier film, Tout ce que tu possèdes?
Ici, il était présenté en soirée d'ouverture et je n'ai pas pu avoir de billets, ils se sont envolés trop vite. Mais le film avait eu un bel accueil de la part du public. En Abitibi-Témiscamingue, on aime inconditionnellement Bernard Émond.
Tu as l'air de prendre plaisir à ton festival... chanceux!
J'aime la réflexion qu'apporte ce genre de film d'auteur. Heureusement qu'il y a un festival par chez nous pour avoir la possibilité de voir sur grand écran ce que les gens de la ville peuvent voir dans les salles de cinéma.
Bernard Émond se disait priviligié des entrées pour son cinéma en général.
Petite année de festival pour moi en quantité de films visionnés. Je n'ai pas encore descendu à 7-Iles pour un seul film. Tous vus mes films ici au Graffiti.
Ton festival du cinéma joue le même rôle que le mien. Autrement dit, le reste de l'année, on est submergés par des gros Blockbusters américains. Je dirais même que la seule chose qui me manque à vivre dans une « région », c'est le choix en matière de films à voir.
C'est pourquoi fin octobre début novembre, chaque année, je vire ma brosse de films. Je te souhaite une belle fin de brosse et si tu descends pas à 7-Iles, c'est le cinéma qui ira à toi, direct chez toi, tu mérites bien ça.
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