N'eut été de cette saleté de cancer tu aurais eu 26 ans aujourd'hui. Je t'aurais acheté un livre. Comme à chaque année. Probablement "La fiancée américaine" . Tu aimais les histoires d'amour, les sagas. Ou peut-être un album sur le Yukon où tu avais été faire ton stage en enseignement. J'y aurai ajouté l'un de ces cossins que les librairies vendent aussi. Parce que ta fête arrivait dans le temps de Noël pis que c'était pas une raison pour t'acheter un seul cadeau.
Avant-hier, ta tante et moi sommes allés passer la journée avec ta mère. Elle m'a fait lire le portfolio sur l'enseignement que tu avais fait à l'Uqar et nous a donné, pour Valérie, ta planche à neige, tes bottes et une culotte de ski. Pas facile le deuil d'une mère pour sa fille. Surtout la première année : Premier noël sans toi, premières vacances, premières..... Ton énergie, ta bonne humeur nous manquent. À tous.
Toutes ces églises visitées, tous ces lampions allumés, toutes ces prières sur le camino portugais n'auront pas suffit. Quinze jours après notre retour d'Europe tu es décédée. Comme si tu nous avais attendue. Merci. Merci pour ces derniers jours en ta compagnie.
2 commentaires:
Très touchant... Je n'ose rien ajouter, juste te dire que je viens de lire ton billet d'hier.
Qu'elle repose en paix.
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