dimanche 8 juillet 2012

Bilan du voyage (fin)

Si Lugo et ses ciels gris marqua le point de rupture de l'itinéraire que j'avais tracé pour ce voyage  de même que l'abandon du vélo au profit du train comme moyen de transport, Barcelone se révéla un magnifique  trait d'union avant notre traversée des Pyrennées et de notre farniente sur les plages de la Méditerrannée.

Encore fallait-il passer une 12aine  d'heures à voir défiler par la fenêtre de notre wagon la richesse de la géographie espagnole avant d'aboutir à la gare de la capitale de la Catalogne et de subir mon premier choc.

Malgré l'heure tardive (21 heures), la gare de Barcelone bourdonnait d'activité et la présence omniprésente de soldats armés de mitraillette m'inquiéta plus qu'elle me rassura. Et si l'un d'eux pétait les plombs... Il semble bien que c'est  `` normal``  en Europe puisque j'ai aussi vu leur présence dans les gares de Montpellier, de Paris.

Nouvel arrêt de 3 jours à Figueres le temps, entre autre,  de visiter l'exposition de Salvador Dali, d'assister à un spectacle d'indignés et de récupérer nos vélos que nous avions envoyé par un autre moyen  de tranport et c'est la traversée des Pyrennées qui me rappela un peu les Montagnes Rocheuses et qui me permit d'admirer la ténacité de ma compagne de vie qui déteste pédaler sur tout "grade" supérieur à 1%.....

Front de mer à Argeles-sur-mer et Ste-Marie Plage, intermède à Narbonne, puanteur de Béziers et rencontre de Turcs sympathiques et pis et pis et pis les plages d'Agde où nous nous sommes enlisés dans son sable brûlant pendant une dizaine de jours question de bien faire chier les nombreux jours maussades à pédaler par 12 degrés sous la pluie et de chasser les dernières traces d'humidité logées dans  mon vieux bas du dos.

Farniente à Agde donc, entrecoupé d'une sortie à Sète pour visiter le musée Brassens avant de prendre le train à  nouveau et de filer à Montpellier dont j'avais entendu dire le plus grand bien par Éric McComber avec qui une rencontre était prévue à Sauve.

Sortir de la gare et voir la grande place où se croisent les tramways avait quelque chose d'hallucinant pour un régionaleux comme moi.  Si magnifique que soit son centre ville, sa grande place de la Comédie, ses rues, ses quêteux, son histoire, Montpellier nous laissera un souvenir un peu amer de notre passage puisque Marjo oublia son sac à dos contenant, passeport, cartes de crédit, argent etc dans le train ce qui désorganisa complètement une possible rencontre avec Éric. Nous a fallu entreprendre différentes démarches avec la Société Nationale des Chemins de Fer et l'ambassade. Perte de temps qui nous a mis sur un down pour la première fois du voyage. Pire que le mauvais temps dont notre expérience de cyclotouristes nous avait préparé. Finalement  ma compagne n'a pu retrouver que son passeport mais le mal était fait.

Enfin Paris. En parfaits touristes nous avons visité sa tour Eiffel, son Arc de Triomphe, sa Place de la Bastille, ses Jardins du Luxembourg, son Louvre, marché sur ses Champs Élysées et mangé dans ses cafés mythiques qui coûtent la peau des fesses.

Comme c'était la période des congrès et que je n'avais fait aucune réservation, nous a fallu changer régulièrement d'hôtel et connaître le stress de ne pas toujours savoir d'avance où nous logerions. Parce que j'aimais bien l'ambiance autour des gares, nous avons privilégié les hôtels près des gares: Bercy, de l'Est, du Nord et ses multi-ethnies que je souhaitais découvrir.

Quant aux soldats aussi présents dans ces gares qu'à celle de Barcelone et sur plusieurs sites touristiques de Paris, désolé, j'ai pas pu  m'y habituer.








Heu....oui y a fallu dormir collé collé cette nuit-là.

4 commentaires:

manouche a dit…

Je me demande combien vous avez du payer pour cette cellule digne de la prison de la santé!

gaétan a dit…

Me rappelle pas combien mais la vue était belle derrière les barreaux. Comme c'était rarement pour plus d'une nuit on faisait avec.

Mek a dit…

Bah, ça aurait vraiment été chouette de vous héberger, mais quelque chose me dit qu'y aura d'autres occasions.

:0)

gaétan a dit…

Ouais passer si proche mais bon à force de voyager ça va viendre :-)