Qu'il eût été une lecture facile pour moi aurait été quelque chose de détonnant (si, si dans le sens de détonner).
D'abord en tant que lecteur québécois les nombreuses références du personnage principal, Julien Perrin professeur, à l'histoire de l'Europe et en particulier celui de la France, m'agaça parce que je ne pouvais saisir toutes les interprétations que ce dernier apportait à l'enseignement de cette matière aujourd'hui disparue du catalogue scolaire d'ici.
Ensuite les temps de verbe utilisés par l'auteur, beaucoup de passés simples, et le rythme de l'action n'étaient pas sans me rappeler Marcel Proust et son écriture particulière.
J'ai donc failli abandonner la lecture après une trentaine de pages mais bon, comme il s'agissait tout de même d'un auteur qui mérite respect j'ai continué de suivre l'histoire de ce professeur d'histoire partagé entre l'amour pour sa femme bourgeoise et celui pour une ancienne flamme, une princesse allemande, qui refait surface. L'action se passant vers la fin de la 2ième guerre mondiale.
Même si les histoires d'amour en littérature ne sont pas mon genre de lecture préféré, j'en suis ressorti avec une meilleure connaissance des mœurs de l'époque et j'ai pu apprécier le travail et le talent de l'auteur par la qualité de son oeuvre qui a réussi à m'intéresser et à me faire oublier qu'au lieu d'être sur mon vélo quelque part à Terre-Neuve ou en Abitibi comme il était prévu, il peut être agréable de lire au soleil sur le patio.....
Pour renchausser le tout......
2 commentaires:
Je te souhaite tout de même d'être remis à temps pour entreprendre une petite virée avant le retour du froid. Uhm !?
merci mais la petite virée devient de moins en moins possible.
Enregistrer un commentaire