Un ti-blues en sourdine pour conforter l'humeur de l'auteur
Il y a un an j'entreprenais un voyage de cyclotouriste dans des lieux où je n'étais jamais allé: le Nouveau-Brunswick, l'Île du Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse,Terre-Neuve et la côte du Labrador en plus de découvrir les petits villages de pêcheurs de la Basse Côte-Nord en voyageant sur le caboteur Nordik Express. L'idée était de faire une vaste boucle en auto, traversiers et vélo. Quelques milliers de kilomètres en solitaire dans des conditions qui, parfois, ont fait leur lit à jamais dans ma mémoire et m'ont permis d'en apprendre un peu plus sur ma capacité d'adaptation aux contrariétés de la nature.
Partis de la maison en voiture, mon épouse et moi avons passé la nuit à l'hôtel Restigouche de Matapédia, à la fois lieu de rencontre de fortunés pêcheurs au saumon et de mon point de départ. Inutile de préciser que le souper de la veille de mon périple était inversement gargantuesque à ce qui m'attendait pour la suite du voyage qui ma fois, ne combla pas tout à fait mon envie de liberté puisque j'entrepris quelques semaines plus tard un tour de la Gaspésie pour brûler un reste d'énergie.
Sur la photo, une partie de la rivière Restigouche où eut lieu la dernière bataille navale entre la France et l'Angleterre en 1760 pour la possession du Kanada. J'ai aussi souvenir d'affrontements sur cette même rivière entre les Micmacs et les garde-pêches il y a de cela quelques décennies.
Au loin, le mont Sugarloaf du parc du même nom qui offre une vue imprenable sur Campbelton, la rivière Restigouche et la baie des Chaleurs.
Tirées de mon album Matapédia/St.Barbe en vélo
Photos prises le 16 mai 2009 derrière l'hôtel Restigouche de Matapédia et à la halte routière en haut de la côte de Tide Head (N-B)
1 commentaire:
Ouan ben c'est décidé, je m'achète le disque d'Adamus.
Merci!
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