J'aime le cinéma. Mais voilà, la salle de cinéma se trouve à 65 km de chez-moi. Plus souvent qu'autrement ce sont des films d'action américains à l'affiche et ça ne m'attire pas particulièrement. Heureusement il y a le festival du film de 7-Iles en janvier et un ciné-club qui s'organise à l'automne dans mon village. Cela me permet de voir de meilleurs films.
Ce soir j'ai assisté à la représentation du film ''2 jours à tuer'' du réalisateur Jean Becker (L'été meurtrier, Les enfants du marais,Dialogue avec mon jardinier et la série tv les saintes chéries dont j'ai un vague souvenir d'avoir regardé).
J'ai adoré l'interprétation d'Albert Dupontel qui, dans le rôle d'Antoine et dans la majeur partie du film, me donnait à penser que ''à un moment donné un gars s'tanne'' de la vie qu'il mène et que vient un temps où il faut règler ses comptes pour être heureux ou se libérer d'un rôle que chacun de nous se donnons dans cette société de consommation. Mais est-il nécessaire à Antoine d'être si méchant? J'ai ressenti plusieurs émotions du rire à la tristesse et non j'ai pas versé de larmes.
Je croyais depuis plusieurs années que le cinéma était mort mais je me trompais. C'est son accès difficile pour moi qui me donnait cette impression. Heureusement qu'il y a un festival du film dans la région et un ciné-club dans mon village.
Alors voici la bande annonce et pour ceux qui aiment le cinéma et qui n'ont pas encore vu le film parce qu'ils habitent encore plus creux que moi allez voir ce film.
et en prime une chanson de Serge Reggiani
5 commentaires:
La littérature, le cinéma, la musique sont aussi de belles grosses guimbardes qui me font fantasmer. Et j'utilise un autre véhicule pour m'échapper: le vélo :-)
Ouais la santé, c'est souvent quand elle va mal qu'on se rend compte de son importance.
Longues vies à ce festival et ce ciné-club et bravo à ceux qui s'impliquent pour qu'ils existent!
Parlant d'implication... à chaque année le festival se cherche des juges parmi le public avec seul critère d'aimer le cinéma. J'ai pensé donner mon nom mais en plus d'avoir lieu loin de chez-moi faut se taper comme 3-4 films par jour pendant tout le festival et c'est trop pour ma capacité de concentration d'appréciation de film.
Le cinéma d'auteur(ou autre qu'abrutissant) se meurt et ne vit plus qu'à travers les festivals sauf exception à mon avis.Il est toujours vivant mais écrasé sous la dalle des majors américains qui monopolisent tous les écrans avec la complicité des distributeurs et propriétaires de salles ($$$$).
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